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12 septembre 2025
DIOUF SARR PRÔNE UNE REMOBILISATION EN FAVEUR DU RESPECT DES MESURES BARRIÈRES
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a appelé jeudi à une remobilisation nationale pour un respect et une application stricte des mesures de prévention contre la propagation du nouveau coronavirus
Dakar, 3 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a appelé jeudi à une remobilisation nationale pour un respect et une application stricte des mesures de prévention contre la propagation du nouveau coronavirus, soulignant la nécessité de faire en sorte que ces mesures barrières entrent dans la routine des Sénégalais.
’’Il y a effectivement une mobilisation nationale à reprendre. Il faut absolument se lever comme un seul homme pour que tout le pays soit debout afin que ces mesures barrières entrent dans la routine des sénégalais’’, a-t-il notamment déclaré à l’issue d’une réunion avec des membres du Comité national de gestion des épidémies.
Diouf Sarr a particulièrement insisté sur le port systématique du masque, le respect de la distanciation physique et l’interdiction des regroupements, alors qu’une seconde vague de contaminations de Covid-19 est redoutée après constat d’une augmentation des nouvelles infections ces derniers jours.
’’Nous devons nous rendre à l’évidence, être réaliste pour constater que quelque chose est en train de se passer’’, a admis le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Il a indiqué que des mesures allaient être prises afin de faire respecter l’arrêté du ministère de l’Intérieur portant le port correct et obligatoire du masque, la distanciation physique et l’interdiction de regroupements.
’’Il faut absolument le strict respect de l’arrêté du ministre de l’Intérieur sur les mesures barrières. Des dispositions idoines seront prises pour que cet arrêté en vigueur jusqu’au 5 janvier soit scrupuleusement respecté’’, a-t-il ainsi dit.
Le minsitre a dans le même temps assuré que ‘’tous les leviers de communication, surtout communautaires, seront utilisés pour sensibiliser davantage populations’’.
Durant les prochains jours, toutes ces mesures seront stabilisées par le biais d’un dispositif garantissant leur mise en œuvre efficace, a promis Abdoulaye Diouf Sarr en précisant par exemple que dans le secteur des transports, des dispositions seront prises en collaboration avec les acteurs de la riposte pour que le port de masque soit systématiquement respecté.
’’On avait dit qu’il fallait vivre avec le virus, tout en prenant des précautions pour ne pas le transmettre ou le contracter. L’élément important dans la riposte c’est le masque’’, a rappelé Diouf Sarr.
N’écartant pas l’éventualité de la réinstauration d’un couvre-feu, le ministre de Santé a de nouveau insisté sur le fait que ’’la riposte est multisectorielle’’ au Sénégal.
Il compte ainsi poursuivre le travail avec ses collègues en charge de de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, du Commerce et du Travail pour un respect strict des mesures barrières dans le pays.
Sur la question relative au vaccin, Abdoulaye Diouf Sarr a précisé que le Sénégal se préparait à l’image d’autres pays du monde.
’’Nous sommes dans un mécanisme Covax dirigé par l’OMS. Le Sénégal, le moment venu, prendra toutes les dispositions pour acquérir ce vaccin dans les meilleures conditions techniques parce que nous avons une longue tradition de vaccins’’, a-t-il fait savoir.
Depuis le 2 mars, 16.217 cas positifs, dont 15.697 guéris, ont été recensés au Sénégal. Selon le dernier bulletin, 180 patients sont sous traitement, et la maladie a fait 335 morts dans le pays.
Depuis plusieurs jours, le nombre de nouveaux cas de coronavirus est monté en flèche, poussant le chef de l’Etat, Macky Sall, à envisager de nouvelles mesures pour éviter une deuxième vague de Covid-19.
Mercredi, lors de la réunion du conseil des ministres, il a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale ’’de lui proposer de nouvelles mesures préventives visant à endiguer durablement la pandémie de Covid-19’’.
Il a ’’demandé au gouvernement, face au relâchement constaté et à l’augmentation relative des cas communautaires, de renforcer les contrôles systématiques du port du masque dans les transports, lieux et établissements publics’’.
Il a aussi rappelé ’’l’impératif de veiller à l’observance des règles et mesures barrières, lors des manifestations et rassemblements qui doivent être réduits au strict minimum’’.
par l'éditorialiste de seneplus, Ibe Niang Ardo
ÉMIGRATION CLANDESTINE, DU PAQUEBOT LYAUTEY AUX PIROGUES
EXCLUSIF SENEPLUS - Dans le jargon des jeunes d’aujourd’hui circule une exclamation éloquente : “Deuk Bi Dou Dem”. Le refrain “émergent” qui a ses limites quant à l’accès aux masses ne peut sortir ces dernières de leur perplexité
Ibe Niang Ardo de SenePlus |
Publication 03/12/2020
J’ai grandi à proximité du port de Dakar et j’ai été ainsi témoin de l’émigration clandestine des jeunes du Dakar-Plateau des années 70, qui ont emprunté successivement les paquebots Lyautey, Ancerville et Massalia. La nuit où ces navires devaient reprendre le large, l’on pouvait voir dès 20h s’affairer le long de la grille de clôture du port des groupes de jeunes, dont certains finissaient par l’enjamber et aller s’engouffrer dans le bateau prêt à lever l’ancre. Par la suite, c’est une carte postale qui venait nous raconter l’épilogue de l’aventure de ces frais débarqués à Marseille. Cette carte était une gâchette de motivation pour la prochaine vague. En tant que « boy-plateau » nous étions déjà à l’époque plus connectés à l’Occident, la Pop musique, le Rhythm and Blues, la Salsa cubaine, qu’à nos valeurs culturelles. Cet attachement passionné à un mode de vie emprunté, dont la source était de l’autre côté de l’océan, faisait de nous des jeunes loin d’être tout à fait à l’aise dans notre propre pays.
Aujourd’hui, cinquante ans plus tard, je me retrouve employeur d’un jeune de mon village du Bosséa, Hafiz du coran (ce qui veut dire qu’il a mémorisé tout le coran) et fils d’imam. Depuis qu’il a quitté son Fouta natal et s’est installé à Dakar, il a pris des habitudes citadines, apprend l’anglais et le français avec une ardeur impressionnante, est fan de Tupac (défunt rappeur américain), lequel figure sur son statut de WhatsApp. Alors qu’il se montre satisfait de son sort professionnel, il a répondu à ma demande qu’il donnerait tout pour aller en Occident et, rien ne peut le convaincre que ce désir n’est que le fruit d’une illusion.
L’envie de vivre un rêve arbitraire
Ces exemples montrent qu’il y a un dénominateur commun à l’émigration des jeunes d’alors et d’aujourd’hui : le désir de s’arracher de l’asservissement d’un environnement social et culturel quelque part inhibant, pour s’envoler vers un lieu où l’on peut vivre ses rêves. Un lieu où les rêves ambitieux sont dans l’air du temps plutôt que perçus comme chimères.
Ces jeunes s’en vont parce qu’ils sont les maillons d’une chaîne transgénérationnelle en marge des vocations culturelles de leur terroir et connectés depuis des décennies à l’Occident.
Cet Occident qui ne cesse de consolider par la sophistication vertigineuse de ses technologies, notre addiction à son monde. Si les cartes postales périodiques d’alors nous stimulaient tant pour l’Europe, à plus forte raison l’impact d’un smartphone et toutes les capacités qu’il procure instantanément, cumulé aux autres organes de médias qui excellent dans la culture de masse.
Parole d’un rescapé : le suicide ne m’a jamais effleuré l’esprit
La remarque à faire ici est que dans le fond rien n’a changé, quant à la forme il y avait jadis moins de fatalités avec les paquebots, qui hélas ne font plus escale dans nos ports. Donc quelque soit le degré d’excentricité de la décision des jeunes passés à l’acte « Barça ou barzakh », l’on peut présumer que l’idée de suicide n’a jamais effleuré leurs esprits. Il n’est par conséquent pas pertinent de l’invoquer dans la recherche de compréhension du fléau. Ces jeunes valent plus que ça, ils en veulent ! Ce sont nos fils, l’émigration n’est pas seulement leur problèmeème mais celui de l’ensemble de la nation. Je me demande d’ailleurs comment est-ce qu’une telle tragédie peut laisser indifférentes les universités, dont les chercheurs devraient fouiller les méandres de ce phénomène au cœur de nos préoccupations et nous éclairer.
S’embarquer dans une aventure si risquée n’est rien d’autre qu’une réponse à la question consubstantielle du désir, à laquelle est appelé à répondre tout désireux : - quel prix suis-je prêt à payer pour mon désir ? C’est tout à fait naturel venant d’un être humain.
Faire de notre pays un endroit où il fait bon vivre pour un jeune
Dans le jargon des jeunes d’aujourd’hui circule une exclamation éloquente : “Deuk Bi Dou Dem”. Voyez-vous le gap entre cet aphorisme et le projet de l’émergence qui se veut inclusif, qu’eux-mêmes devraient s’approprier ? - Les responsables du PSE devraient mieux réfléchir sur la vente de leurs produits à la population. Pas facile, car l’émergence fait partie des produits les plus complexes à vendre chez nous. A la lumière de ce qui se fait et la perception que les gens en ont, il ressort clairement que le refrain “émergent” qui a ses limites quant à l’accès aux masses ne peut sortir ces dernières de leur perplexité. Elles continuent à se demander à chaque fois qu’un locuteur leur chante la mélodie : où est-ce qu’il veut en venir avec cette rengaine ? Il est temps de se trouver des métaphores à même d’être mieux comprises. Par exemple : ils disent “Deuk Bi Dou Dem” ! L’on objecte avec “Bok Jog-ci andë Dem”.
Manque-d’emploi : l’arbre qui cache la forêt !
Pour ne plus avoir à subir ce phénomène tragique, il faudrait commencer par challenger la sagacité des passeurs et autres malfrats qui tirent profit de l’émigration clandestine. Eux l’ont vu venir, ont ensuite anticipé et évalué les opportunités qui s’offraient à eux, ce qui leurs a permis d’en prendre le contrôle et s’enrichir en mettant à disposition les moyens logistiques.
De nos jours, l’emploi manque dans la plupart des pays du monde mais tous ne payent pas ce lourd tribut lié à l’émigration. Pourquoi ? - Parce qu’ailleurs, aux sans-emploi, il a été vendu l’espoir d’en trouver sur place prochainement à défaut de les satisfaire dans l’immédiat. Ils transigent en toute confiance avec leurs autorités parce qu’il leur a été prouvé que leurs pays avancent dans la bonne direction. Comment ? - par l’existence chez eux d’un standard de vie qui reflète tous les paramètres et aspirations d’une société moderne en progrès. Cela est différent de là où l’on semble vivre dans une dissipation sans limites, dans une insalubrité et incivisme pérennes, obligé d’emprunter quotidiennement des véhicules de transport public indignes au déplacement du bétail. En somme, des pays où l’inflation des agressions dans le milieu y est désespérément insupportable. Comment l’estime de soi-même d’un jeune peut-elle grandir avec de telles meurtrissures ? Vibrer d’amour pour son pays va de pair avec la fierté de faire partie d’une société qui fait preuve d’un génie dynamique et très compétitif. Cette tragédie dissimule d’autres maux que celui du manque d’emploi tout simplement. Pour nous en débarrasser définitivement, il nous faut plus qu’un sparadrap - plutôt une intervention chirurgicale, qui permette d’en tirer toutes les leçons et opérer des changements profonds.
Après avoir coopté à ses côtés la très politique Awa Guèye Kébé, Idrissa Seck met en selle le stratège Lamine Ba, devenu n°2 de fait avec la destitution du député Déthié Fall. Retour sur un réaménagement qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets
Après avoir coopté à ses côtés la très politique Awa Guèye Kébé, Idrissa Seck met en selle le stratège et non moins secrétaire général du Rewmi, l’ancien ministre libéral Lamine Ba, devenu n°2 de fait, avec la destitution du député Déthié Fall. Retour sur un réaménagement qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets.
Sur sa page Facebook, le journaliste Mame Ngor Ngom ironise : ‘’En 2013, Idrissa Seck a été victime du ‘moutt mba mott’ (se taire ou quitter). En 2020, il s’érige en bourreau…’’ en imposant le même diktat à ses proches. Comme Idy en 2013, le désormais ancien vice-président Déthié Fall a préféré le ‘’mott’’ qui libère du ‘’moutt’’ qui asservit dans la coalition présidentielle. Ironie de l’histoire, c’est Idy himself qui enfile le boubou de Macky pour ‘’exécuter’’ l’un de ses plus proches collaborateurs. Adoptant, du coup, l’attitude de ses poulains qui avaient, en 2013, préféré se taire pour rester dans le gouvernement.
Ainsi, après son divorce et remariage, la mariée a visiblement opté d’accepter le mari tel qu’il est. Quitte même à renier tout enfant téméraire qui oserait remettre en cause l’idylle avec le beau-père intransigeant. En réunion du Secrétariat national, le 29 novembre dernier, le patron du Rewmi s’est voulu on ne peut plus clair à l’endroit de ses poulains.
Il avertit : ‘’Quand j’ai quitté la coalition Benno Bokk Yaakaar en 2013, je savais que je pouvais perdre les deux ministres que j’avais fait nommer au gouvernement. Et cela ne m’a pas arrêté. Si je l’ai fait à l’époque par principe, vous comprendrez aisément que perdre un député ne sera pas un problème pour moi.’’ Mieux, renchérissait-il, parmi ces collaborateurs dont il s’était débarrassé, il y avait un ami qui lui était très proche, dont le fils ainé porte son nom et une des filles porte le nom de sa femme. Par principe, disait-il, il avait refusé de se taire.
Aujourd’hui, il accepte non seulement de se taire, mais aussi d’imposer le même silence à tous ses collaborateurs, pour sauver son deuxième mariage avec le Monsieur intransigeant.
Mais qu’est-ce qui a donc changé entre 2013 et 2020 ? Pourquoi la mariée accepte-t-elle ce qu’elle avait naguère refusé ? Les questions vont bon train. Peut-être les Sénégalais n’auront jamais les bonnes réponses. Du côté des nouveaux mariés, en tout cas, on préfère surtout mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation, qui exige de se surpasser, en vue de préserver la stabilité du pays. Mais chez la plupart des observateurs, cet argument est peu opérant.
Le jeu de dupe
Ce qui est sûr, c’est que, quelles que soient leurs motivations, les deux formations auront en ligne de mire l’élection présidentielle de 2024. Alors qu’Idy n’a jusque-là pas renoncé à son ambition de devenir le 5e président de la République. Macky, lui, aura à tout le moins l’ambition légitime de se faire succéder par un homme de confiance. Pendant que l’un pense qu’il peut utiliser ce compagnonnage pour discréditer et affaiblir l’un de ses challengers les plus valables. L’autre compte s’appuyer sur le même compagnonnage pour reprendre du poil de la bête. Le premier pense qu’il a fait le plus dur, en cooptant le second dans le camp de la majorité présidentielle. Ce dernier en profite pour se réorganiser, se réarmer, renforcer ses troupes en dispersion ou hibernation depuis belle lurette.
A ce propos d’ailleurs, le premier acte posé par Idrissa Seck est loin d’être anodin. A peine nommé à la tête du Conseil économique, social et environnemental, le successeur d’Aminata Touré n’a pas cherché loin pour pêcher un gros poisson, en errance dans l’arène politique depuis des années. Il s’agit, en l’occurrence, de son ancienne collaboratrice Awa Guèye Kébé, qui pourrait lui être d’un grand apport dans le management de l’équipe féminine du Rewmi. C’est en tout cas la conviction de ce responsable. Il déclare : ‘’Au-delà des rapports personnels que les deux responsables entretiennent, c’est aussi parce qu’Idy a senti qu’aucune femme dans le parti n’a la poigne d’Awa Guèye pour diriger les femmes. La mainmise qu’elle peut avoir sur les 45 départements, personne ne l’a. Or, c’est un segment fondamental dans un parti politique. Voilà pourquoi il est allé la chercher.’’
Une nouvelle task force se dégage
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la réorganisation semble en marche au sein du parti Rewmi. Après avoir coopté un potentiel leader national des femmes, le nouveau président du Cese a posé un autre acte fort, digne d’un parti ambitieux.
En effet, avant-hier, au mythique siège du parti à Thiès, il avait montré toute sa détermination à restructurer sa formation, en donnant une place prépondérante aux présidents de coordinations départementales, ceux-là qui apportent les électeurs. Dans cette nouvelle stratégie Seck, il ne semble donc pas y avoir de la place pour les états d’âme. Et Déthié Fall l’aura appris à ses dépens.
Il faut relever que ce dernier a tenu la barque durant toute la période de vaches maigres, quand il fallait trimer pour abreuver et sauver le troupeau. Maintenant que les vaches recommencent à prendre du poids, du fait de l’hivernage assez prometteur, le propriétaire veut à nouveau régner comme l’unique et le seul maitre à bord. Une désillusion pour l’ancien tout-puissant n°2, selon toute vraisemblance. ‘’Il était omnipotent. Il a même eu à saboter un meeting que Lamine Ba (secrétaire général du parti) avait initié et qui devait se tenir à Mbour. Un réaménagement du parti s’imposait pour diminuer ses pouvoirs. Il en a été informé et c’est pourquoi il s’agite’’, renseigne un de nos interlocuteurs qui estime que même si l’entrisme a pu jouer un rôle, ce facteur n’est pas à négliger.
A en croire notre interlocuteur, cette ‘’anormalité’’ a commencé depuis 2013, avec les cascades de départs au niveau des ténors comme Oumar Guèye, Oumar Sarr de Mbacké, Pape Diouf, Nafissatou Diop Cissé... ‘’Tout le monde était parti. C’est dans ces conditions qu’il a été choisi comme vice-président en 2014. Depuis, il a été à la base de plusieurs départs et frustrations’’.
En tout cas, avec les derniers réaménagements, le secrétaire général du parti, l’ancien ministre Lamine Ba, est devenu de fait le nouveau n°2 du Rewmi. Lui qui n’a rallié le parti d’Idrissa Seck qu’en 2018, à la veille de l’élection présidentielle.
Avec le président Idy et sa conseillère particulière Awa Guèye Kébé, le chargé des élections Ass Babacar Guèye, la task force du nouveau Rewmi se dessine peu à peu.
Devenu militant simple, le député Déthié Fall voit ainsi son avenir dans le parti s’assombrir. Chez les militants, on ne semble pas prêt à le prier, d’autant plus que, raille-t-on, il n’a pas de base politique.
Pour en revenir à l’entrisme de Rewmi, ils sont nombreux, les observateurs, à être convaincus que l’ex fidèle n°2 ne pouvait ne pas en être informé. Des versions servies par les deux parties, il résulte que Déthié était bien informé des tractations en cours. Mais selon le camp de l’ex-n°2, ce dernier était farouchement contre tout entrisme. Mais allait-il pour autant bouder, s’il avait été choisi comme ministre ?
Pour les partisans d’Idrissa Seck, la réponse coule de source et elle est négative. ‘’Déthié a été frustré, parce qu’il n’a pas été choisi. Il m’a avoué que, sur la pression de ses proches, il a quand même mal vécu ça. Ce que je comprends : que ces proches ne voient que lui ; qu’ils ne s’occupent que de ses intérêts à lui…’’, soutenait le président du Rewmi.
Face à cette accusation, le parlementaire a jusque-là répondu de manière très laconique. Il disait : ‘’Je n’ai jamais été demandeur, ni d’un poste de député ni d’un poste de ministre auprès de qui que ce soit…’’ Ce qui n’apporte pas de lumière sur les questions que se posent les Sénégalais.
Mais pourquoi l’ancien n°2 a été laissé en rade, quand il s’est agi de choisir l’équipe devant jouer dans le gouvernement ? Lors de la réunion du Secrétariat du parti à Thiès, le leader du Rewmi s’est limité à avancer une ‘’décision murement réfléchie’’. Sans plus de précision. Aux yeux de certains militants, cette décision est en tout cas bienvenue. Quelles qu’en soient les motivations. ‘’Si Déthié Fall rejoignait le gouvernement, le parti allait perdre le poste de député au profit du Grand parti qui a déjà 3 députés. Nous ne pouvions prendre ce risque. Ça, le président l’a bien signifié à Déthié, mais il n’a rien voulu comprendre’’, rapporte le responsable.
«AU NIGERIA, LA RENCONTRE NE SERA PAS UNE PARTIE DE PLAISIR»
L’objectif pour les hommes de Malick Daf est de faire un bon résultat à l’extérieur.
Victorieux face au Kano Pillars du Nigeria sur la marque de 3 buts à 1 au stade Lat Dior de Thiès, dans le cadre du premier tour des éliminatoires de la Coupe CAF, le Jaraaf a pris une option sérieuse pour la qualification au prochain tour. Toutefois, l'entraîneur des Verts de la Médina, Malick Daf, ne veut pas s’enflammer malgré l’avance de deux buts. Pour lui, la manche retour prévue au Nigéria, samedi prochain, ne sera pas une partie de plaisir.
L’équipe de Jaraaf a pris une bonne option pour la qualification du prochain tour de la coupe Caf, après avoir battu Kona Pillars. L’objectif pour les hommes de Malick Daf est de faire un bon résultat à l’extérieur. «Les matchs se suivent, mais ne se ressemblent jamais. On a gagné à aller chez nous, mais pour la manche retour, ce sera un autre contexte. Au Nigéria, la rencontre ne sera pas une partie de plaisir. On va rester concentré et faire tout pour se qualifier au prochain tour», a déclaré Malick Daf au téléphone.
Interpellé sur la préparation, l'entraîneur des Verts et Blancs indique que les joueurs sont concentrés sur la manche retour. «On a repris les entraînements le lendemain. On prépare la manche retour de la meilleure des façons. Pour le moment, tout se passe bien. Les joueurs sont déterminés pour cette rencontre. Ils ont envie de faire un bon résultat en terre nigériane. Ils sont concentrés sur leurs objectifs», a-t-il fait savoir.
Dans l’optique de mieux préparer la rencontre, l’équipe sénégalaise devait rallier hier la capitale nigériane. Mais pour des problèmes liés à la maladie de Covid- 19, les joueurs sont toujours au Sénégal. «Notre retard est dû au Coronavirus. En ce moment, les compétitions africaines sont très difficiles. Il y a beaucoup de protocoles à respecter. Tout a été mis à notre disposition pour aller au Nigéria. Ce matin (Ndlr, hier), on était à l’aéroport pour rallier la capitale nigérienne, mais des problèmes se sont posés», a-t-il expliqué avant de s’empresser de rassurer : «Nous restons concentrés sur le match. Il y a des choses que seuls les dirigeants sont habilités à gérer. Ils sont en train de résoudre les problèmes administratifs. Ce n’est pas évident avec le contexte actuel, mais nous allons quitter Dakar demain (Ndlr, aujourd’hui)».
Malgré le retard de 24 heures, affirme Malick Daf, il n’y a pas de craintes pour son effectif. «Ce retard ne sera pas un handicap pour nous. On reste des compétiteurs. Même si on partait le jour du match, on va se battre avec nos moyens pour passer ce tour. Il faut toujours prendre les choses avec philosophie. Avec le contexte actuel, il n’y a pas beaucoup de vols. Donc, il faut s’adapter à tous les types de situations. Nous restons concentrés sur notre sujet», dit Malick Daf qui, cependant, s’attend à un match compliqué pour son déplacement. «Dans le football moderne, il n’y a pas de matchs faciles. Notre adversaire évolue dans un championnat où tous les moyens sont réunis. Les clubs nigérians ont des infrastructures. Mais à Jaraaf aussi depuis quelques années, nos dirigeants essayent de progresser sur le plan africain», souligne Malick Daf.
Par Amadou LAMINE SALL
A LA JEUNESSE SÉNÉGALAISE, CELLE QUI VEUT ÉPOUSER LA MER POUR AVOIR ENFIN DES ENFANTS
Le vrai pouvoir c’est vous chère jeunesse et l’amour pour votre pays. Ne l’abandonnez pas ! Refusez de fuir. Prenons ensemble en charge notre destin en nous aidant les uns les autres
Pourtant notre pays n’est pas en guerre, mais ils partent comme s’ils étaient pourchassés.
Aujourd’hui, notre actualité est engorgée, embouteillée, meurtrie par cette jeunesse - pas toute la jeunesse - qui se rue vers l’Europe glaciale, hystérique et inhospitalière. Elle s’y rue par des voies meurtrières avec tant de vies perdues, englouties, « sacrifiées » pour une cause plus indéfendable que défendable. Je n’ai pas sans doute la bonne réponse. Que ceux qui ont la réponse fassent plus preuve d’humilité et de responsabilité. Il est possible que l’État puisse être désigné comme le 1er coupable. L’État n’a pas d’alibi comme les autres. L’État est seul. L’État subit. L’État est toujours coupable. C’est aussi sa mission.
Sa grandeur est de le reconnaître tout en bâtissant. Parce que l’État est le gardien de nos biens, il doit se résoudre à bien les utiliser et donner du travail à tous. Ce qui n’est humainement et structurellement pas possible. Mais tant pis pour lui ! C’est comme ça ! Il doit assumer, même si c’est injuste. Même si c’est impossible. Ce que même Dieu n’arrive pas à résoudre, l’État doit le résoudre. C’est comme ça ! Et on oublie toujours de dire que l’État, ce n’est pas uniquement et essentiellement l’autre.
L’État, c’est chacune, chacun de nous. Mais on s’oublie. C’est plus commode. Le fer rougeoyant est toujours laissé entre les mains de l’État. Et il le tient, même s’il brûle ! C’est aussi sa mission. La posture qui consiste à prier Allah de gagner au loto... en oubliant d’aller acheter son ticket, est bien singulière dans notre pays. On peut donc gagner sans jouer ? D’aucun auront toujours le culot et la bave pour vous dire “oui, bien sûr que l’on peut gagner au loto sans jouer ! Vous avez vu tous ces politiciens quine foutent rien et qui sont devenus milliardaires au petit matin ? » Au Sénégal, dans notre si beau pays, les voies du seigneur sont sondables ! Le citoyen est roi ! Il dit tout. Dénonce tout. Se braque contre tout. Exige tout. Il a des droits et jamais des devoirs. Nous mesurons tous combien l’indiscipline et la violence menacent notre développement plus que toute autre forme de pauvreté ! Ne pas l’avouer, c’est choisir de jouer au muet. C’est plus reposant !
Revenons à cette jeunesse qui prend la mer pour vouloir et devoir combler une “mère”! Combler une mère n’a pas de prix. Je le confesse. Mais combler une maman ne veut pas dire la priver de sa chair et de son sang, c’est-à-dire de son enfant. Si elle pouvait savoir un seul instant qu’elle allait perdre son trésor - un fils est un trésor -, Elle hurlerait à réveiller les morts pour empêcher son enfant de partir pour ne plus revenir. Quand le sucre te dit-je pars rendre visite à l’eau, n’espère pas qu’il revienne. Vous êtes le sucre de votre maman.
N’allez pas vous jeter dans la mer, en lui disant que vous reviendrez pour la rendre heureuse ! Elle prie, elle vend ce qu’elle possède de plus précieux, pour qu’enfin votre rêve de partir se réalise. Mais, elle ne sait pas que vous ne reviendrez plus et que votre rêve sera brisé par les flots. Si elle savait, vous n’auriez jamais quitté ses bras. Une tombe au fond de l’océan, n’est pas une réponse pour dire à maman “je t’aime et je veux te rendre heureuse ! ».
Le bonheur d’une mère n’est jamais loin ! Pourquoi alors aller chercher si loin ? Peut-être qu’en disant tout cela, suis-je imprudent ou loin, très loin de connaître la psychologie humaine, pour comprendre les risques volontairement courus au risque de se tuer afin de servir ses géniteurs et les combler. Ce drame national que nous vivons est complexe.
La seule réponse que l’on nous demande est de le résoudre, plutôt que de tenter de l’expliquer. On nous demande d’agir et non de piailler ! La réponse et les solutions, en vérité, n’incombent pas exclusivement à l’État et l’explication à la multitude. Nous devons tous nous rassembler autour de la réponse. Je crois très profondément que celle-ci n’est pas que dans la capacité financière de la puissance publique à trouver un emploi à tous et tout de suite. Certes, le travail est notre 1ère dignité. L’État doit y aider. Mais pas seul. Chacune et chacun de nous doit y mettre du sien. Je conclus : j’aurais dû commencer par ce qui m’a conduit à écrire cette humble et si frêle réflexion, quand il s’agit d’aborder un sujet aussi polémique, polémiste, sensible, douloureux. J’ai regardé une vidéo qui m’a été envoyée.
Le brillant et si posé commentateur parle des Lions du football à la coupe du monde de 2002 et de leur légendaire victoire sur la France de Napoléon ! Il analyse cette victoire. Il évoque et décrit cette force de l'esprit qui a conduit l’équipe de Metsu à vaincre une équipe de France au zénith de sa gloire.
À la jeunesse sénégalaise, en ces moments de deuil et d’errance, nous demandons d’écouter ce message qui explique cette conduite et cette transcendance des Lions du football pour vaincre ce qui apparaissait comme une montagne infranchissable ! Ce message peut aider. Ce message peut nous protéger. Ce message peut guérir.
L’esprit est en effet notre meilleur refuge, quand tout semble s’écrouler. Ce message est le suivant :«... combien de fois on t’a fait douter sur tes capacités. Combien de fois as-tu reculé ?... ´Pour jouer dans la cour des grands, il faut arrêter de jouer les petits’... L’esprit, c’est de se voir grand... Ce qui compte, c’est de se voir comme un lion et non comme un chat...Quand je te vois, je vois un lion. Je vois un lion dans une cage qui ne demande qu’à sortir pour révéler son potentiel... Mais il n’y a que toi pour libérer le lion qui est en toi. Il n’y a que toi. » N’est-il pas beau ce message ?
Croire en soi, c’est rester et faire face aux épreuves. J’en vois qui arrivent la hache à la main et la bave à la bouche et qui hurlent :«Non, ce qui est beau c’est de leur trouver du travail ! Tout le reste est... - je cherche le mot juste pas littérature, comme on a coutume de dire. La littérature est trop noble pour être ainsi minorée, voire insultée. Disons plutôt... « Tout le reste est de la politique » ! Que « la politique » me pardonne si je la désigne. Mais elle est plus habituée à l’offense et aux insultes. Elle est plus carapacée, plus flegmatique, même si elle sait être digne et hautement noble. Oui, la jeunesse a besoin certes de travail. Mais elle a aussi besoin d’un esprit puissant et conquérant qui puise sa force dans le don de soi, la foi en soi, la foi en son pays, sa terre natale, en ses propres capacités, sa propre dignité. Une jeunesse doit d’abord être armée.
Pour aller au combat de la vie, il faut être armé. Et rien n’arme mieux que l’esprit ! Nos saints face à la barbarie coloniale, en ont donné la preuve ! Qui disait que « Le pouvoir est partout »? L’État seul ne détient pas seul le pouvoir. Chaque jeune sénégalais est un pouvoir. Utilisez-le pour servir votre pays et vous servir. Utilisez-le pour vaincre le mauvais infini. C’est comme le peuple. Il est insoluble ! L’État n’a aucune arme contre lui, sinon de servir, riche ou pauvre, le peuple !
Le vrai pouvoir c’est vous chère jeunesse et l’amour pour votre pays. Ne l’abandonnez pas ! Refusez de fuir. Prenons ensemble en charge notre destin en nous aidant les uns les autres. Ne laissons pas notre destin au seul État. C’est trop lourd à porter tout seul ! C’est « épaule contre épaule » que nous avançons mieux et vite. Si on laisse l’État être le seul et unique maître najeur, il sauvera 5 à 10 noyés et au bout des 100, il se noiera lui-même avec eux et sombrera, même si on dit que l’État ne sombre jamais. Elle est trop belle la jeunesse sénégalaise, trop digne, trop rebelle, trop entreprenante, ingénieuse, orgueilleuse, pour résister aux flots du lac de Guier jusqu’à bâtir à mains nues des canaux d’irrigation pour des champs et des champs de riz et de fruits jusqu’au pied au henné de nos mères si douces, silumineuses. Les pirogues cesseront leurs ballets meurtriers. Du pays natal, la jeunesse a juré d’assécher l’océan pour y bâtir champs, usines, maisons, foyer et enfant.
Bâtissez pour vous et pour les générations futures ! L’argile est la mère du bronze, diton. Commençons ! Que Dieu garde le Sénégal !
Par Guimba KONATE
JEUX D’OMBRES DANS L’OMBRE
Or donc Idrissa Seck a rejoint le Macky. Après presque huit ans de (fausse) bouderie. Faut-il en rire ou en pleurer ? Ni l’un ni l’autre pour qui suit la pratique politique au Sénégal qui est tout sauf rationnelle.
Or donc Idrissa Seck a rejoint le Macky. Après presque huit ans de (fausse) bouderie. Faut-il en rire ou en pleurer ? Ni l’un ni l’autre pour qui suit la pratique politique au Sénégal qui est TOUT sauf rationnelle.
Et la VAR (Video Assistant Referee) est là pour nous ressasser toutes les formes de reniements de la parole donnée, de revirements de positions affirmées, d’apostat de professions de foi et de trahison de postures déclamées par presque tous les acteurs de la vie politique dans notre pays. On aura tout vu, tout entendu et Tout vécu dans notre cher Sénégal en la matière. Comme quoi les paroles de politiciens n’engagent que ceux qui veulent y croire. Qu’est-ce à dire ?
Que tout simplement au Sénégal et presque partout ailleurs en Afrique, la politique s’apparente beaucoup plus à de l’Art qu’à de la Science avec ses codes et ses normes. C’est pourquoi, les nombreux « analystes politiques » qui pullulent dans ce pays et qui polluent les médias jusqu’à la nausée avec leurs débats interminables et très souvent polémiques n’y voient que du feu. A preuve, à l‘exception notable de Cheikh Yérim Seck qui aura été le SEUL à flairer cette alliance en gestation et aussi il ne faut pas l’oublier de l’inénarrable Kouthia ; aucun d’entre eux n’a pu même pressentir les prémices d’un tel scénario. Comme quoi, nos politologues maison auront montré toutes leurs limites en matière de prospectives et d’analyses des situations socio-politiques pour émettre des avis motivés. Ils pêchent tous par la pauvreté de leurs réseaux qui est l’atout numéro un d’un bon analyste politique. On peut tout dire de Yérim sauf qu’il n’a pas de réseaux d’informations fiables liés certainement à son vécu journalistique de longue durée au sein de l’hebdomadaire « Jeune Afrique ».
Souleymane jules DIOP et Latif Coulibaly quand ils étaient journalistes, peuvent aussi se targuer d’avoir eu de très bons réseaux qui leur permettaient de disposer d’informations de première main qui, pour lancer ses torpilles à partir «des lignes ennemies» et qui, pour écrire ses livres pamphlets sur Wade. L’analyse politique est une science qui nécessite d’avoir des connaissances livresques et académiques avérées certes mais encore et surtout d’avoir des relais fiables jusque dans les endroits les plus improbables et à des niveaux les plus insoupçonnés. C’est la combinaison de ces facteurs qui permettent de traiter de sujets politiques, sociaux et autres avec pédagogie, compétence et intelligence. C’est ce qui manque cruellement à nos spécialistes maison.
Rester dans son salon et se fier aux rumeurs pour ensuite en tirer des conclusions qu’on voudrait doctes ne donne que de piteux résultats comme ceux que nous ont servis et continuent à nous servir ces « spécialistes » auto proclamés de la science sociale et politique. C’est pourquoi, ils se sont tous noyés dans cette affaire Idy-Macky que personne d’entre eux n’a vu venir. Il urge donc pour nombre d’entre eux, d’accepter en toute humilité, de se remettre en question et de réviser les gammes pour devenir un analyste crédible et pertinent et nous épargner le spectacle lassant des péroraisons insipides qu’on nous sert à longueur d’antenne et de colonnes dans nos médiats. Les jeux d’ombres qui se jouent dans l’ombre des nuits noires sont une part essentielle des manœuvres politiques que seuls de vrais journalistes d’investigation, bien réseautés et tenaces peuvent déceler. On semble tomber des nues quand on nous apprend que dès le lendemain des élections présidentielles de mars 2012 Idy et Macky étaient en contacts permanents et que Macky verserait même quelques trente millions de francs par mois à Idy pour payer ses dettes et maintenir son train de vie sans qu’aucun de nos « grands » commentateurs politiques puisse en avoir échos. C’est quand même trop gros comme gag.
La manœuvre souterraine d’une telle démarche à l’insu même des partisans de leurs partis politiques est l’illustration parfaite des pratiques politiques au Sénégal qui donne une belle image de la « confiance » censée être de mise entre camarades d’un même parti politique. Passons. Sur ce chapitre, on se souvient du fameux protocole de Reubeuss qui aurait été conclu nuitamment. De même Karim Wade a été libéré et expulsé manu militari à l’heure des démons quand les anges roupillent. Tout se fait dans l’ombre des nuits tardives entre gens bien élevés pour ne pas dire entre copains et coquins. Laissant les autres s’agiter le jour comme des guignols dans l’ignorance totale des vrais faits. Ainsi va le Sénégal .
En attendant le prochain épisode de ce jeu « d’eux et Nous » il ne faut plus s’étonner de RIEN dans ce pays où « coulent le lait et le miel » pour paraphraser l’autre. DIEU Nous garde, garde le Sénégal et garde l’Afrique.
MÊME KUNTA KINTE NE FAISAIT PAS ÇA AVEC SON MAITRE
Le comportent de Moustapha Niasse sidère au plus haut point l’ancien président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique, Doudou wade
Le comportent de Moustapha Niasse sidère au plus haut point l’ancien président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique, Doudou wade. Réagissant sur le remplacement de Mame Diarra Fam au Conseil d'administration de l'Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) et sur les propos tenus par Moustapha Niasse contre le député Mamadou Lamine Diallo, le proche d’Abdoulaye Wade n’a pas raté le leader de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP).
On aurait pu assister à l’une des scènes les plus surréalistes de l’histoire de l’Assemblée nationale si Doudou Wade était à la place de Mamadou Lamine Diallo, avant-hier. Fustigeant la décision du président de l’institution, Moustapha Niasse, de remplacer la députée libérale de la diaspora Mame Diarra Fam au Conseil d'administration de l'Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) par son collègue Me Moussa Bocar Thiam, le leader du mouvement Tekki a reçu une violente réponse de la part du patron de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP). Mais l’ancien président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique pense que l’allié du chef de l’Etat ne devait pas s’en tirer comme ça. « Si Moustapha Niasse l’avait dit à quelqu’un d’autre, il l’aurait insulté. C’est inadmissible », clame le membre du comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS), joint au téléphone par « L’AS ».
Sur l’éviction de Mame Diarra Fam, Doudou Wade se veut clair : « Mame Diarra Fam a été élue sur la liste du PDS, mais elle n’est pas allée à l’AIBD pour le PDS. Il faut qu’on le comprenne très bien. Mame Diarra Fam est représentante de la nation. Elle exerce une partie de la souveraineté du pays que lui confère l’élection des représentants des populations. Maintenant l’Assemblée nationale a ce qu’on appelle la représentation dans les organisations extérieures. C’est dans ce sens qu’elle a été envoyée à l’AIBD comme membre du conseil d’administration. Moustapha Niasse ne peut pas censurer les paroles prononcées dans une réunion qu’il ne préside pas. Ce n’est pas sa réunion».
Très en colère, le fidèle compagnon d’Abdoulaye Wade poursuit : « Moustapha Niasse, c’est un dictateur. Si Mame Diarra Fam a commis une faute, c’est le Président du Conseil d’Administration (PCA) qui doit écrire une lettre à Moustapha Niasse, qui à son tour doit transmettre la note au président de la commission des Transports, qui est compétent. Parce que Moustapha Niasse n’est membre d’aucune commission. Il ne peut pas être membre d’une commission. Sur cette question de la représentation extérieure, c’est la commission qui choisit quelqu’un et qui l’envoie au président de l’Assemblée. Moustapha Niasse est dans la dictature. Moustapha Niasse est dans une soumission politique à Macky Sall que personne ne peut comprendre, surtout notre génération. Nous acceptons qu’il a été un grand fonctionnaire, un excellent énarque, un grand politique, un excellent ministre et un excellent Premier ministre mais sa soumission à Macky Sall ne s’explique pas. Même Kunta Kinté ne faisait pas ça avec son maître. Il lui est arrivé de se rebeller».
L’ancien président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique affirme que Moustapha Niasse a tort sur toute la ligne. « Cette fille est partie là-bas en décembre 2019. C’est parce que certainement des questions ont été posées à l’Assemblée et des députés comme Mame Diarra ont eu à signer des demandes de commissions d’enquête et se sont attaqués sur sa manière de gérer l’argent, qu’il l’a remplacée. Moustapha Niasse a enfreint le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».
Interrogée sur la question, une source explique que, selon la loi, l’article 119 qui est évoqué donne prérogative au président de l’Assemblée nationale de désigner le représentant de l’hémicycle dans les conseils d’administration au sein des sociétés concernées. D’après elle, il est aussi dit dans la même loi que cette décision est prise sur la base de la proposition des commissions. Autrement dit, si l’on se fie à sa déclaration, quand on doit désigner quelqu’un pour représenter l’Assemblée dans un conseil d’administration, le président de l’institution prend la décision en se basant sur la proposition des commissions. Toutefois notre interlocuteur souligne une ambigüité à propos de cette loi. Car, note-t-il, le texte ne précise pas si la proposition lie le président ou non.
CRISE DU LAIT LOCAL EN AFRIQUE DE L’OUEST
Les acteurs plaident pour le financement du Programme Prioritaire d’investissements de «l’offensive régionale lait»
Les acteurs plaident pour le financement du Programme Prioritaire d’investissements de «l’offensive régionale lait»
Inciter les Etats de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à agir pour sauver la filière du lait local. Voilà la mission que se sont assignés les acteurs et actrices de la filière du lait en Afrique de l’ouest. Ainsi en marge d’une «marche virtuelle» organisée hier Hindatou Amadou, coordinatrice régionale Campagne Lait, et ces camarades ont appelé les chefs d’Etat de la Cedeao à accompagner davantage la filière du lait local à travers le financement du Programme Prioritaire d’investissements de «l’offensive régionale lait».
La Coordinatrice Régionale Campagne Lait, Hindatou Amadou, se veut formel. Elle estime que la filière du lait local en Afrique de l’Ouest vit des moments très difficiles à cause de la concurrence des importations de poudre de lait européen et les conséquences de la pandémie de Covid-19. Face à cette situation, la Coordinatrice Régionale Campagne Lait et ses camarades plaident pour un meilleur accompagnement de la filière du lait local. D’autant que, selon eux, cela participera d’une manière positive à l’autonomisation des femmes d’Afrique de l’ouest et du centre. Selon elle, la filière du lait est un secteur très fréquenté par les femmes en Afrique de l’ouest. Malheureusement, souligne Hindatou Amadou, la filière rencontre de nombreuses difficultés liées à la production et la conservation.
Pourtant, renseigne-t-elle, la Cedeao a mis en œuvre un programme d’offensive régionale qui a eu une contribution énorme des acteurs de la filière lait. «Nous interpellons la Cedeao à financer la mise en œuvre de la stratégie et du Programme Prioritaire d’investissements de «l’offensive régionale lait», a déclaré Mme Amadou lors d’une «marche virtuelle» organisée, hier, sur la plateforme Zoom.
Poursuivant, elle révèle que la région a un potentiel pour produire du lait local. Et à l’en croire, les études montrent que le lait local peut répondre à 50% de la demande des consommateurs. «Mais malheureusement, la stratégie mise en place se focalise de trop sur l’importation alors que cette importation ne vient pas combler la production locale, mais nuit le potentiel qui existe», déplore Hindatou Amadou. C’est pourquoi, elle considère que le programme de l’offensive du lait contribuera à satisfaire à la demande. «Nous ne sommes pas contre les importations, mais il faut qu’elle soit organisée dans la mesure où elle permettra de combler le gap», fulmine-t-elle.
Halimatou Sow, productrice de lait, invite les dirigeants de la Cedeao à mettre en place une bonne stratégie permettant de promouvoir le lait local. «Si aujourd’hui, il n’y a pas une production suffisante du lait local, c’est parce que les Etats n’ont pas mis en œuvre une bonne stratégie dans la transformation». A noter que la coalition «Mon lait est local» est composée de 55 organisations de producteurs et productrices de lait, de six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre-Ouest dont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
MOI, JE SUIS PRO-CAF
Patron de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor est l’un des quatre candidats à la présidence de la CAF, dont l’élection est prévue en mars
Patron de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor est l’un des quatre candidats à la présidence de la CAF, dont l’élection est prévue en mars. Après la suspension d’Ahmad Ahmad, il dit souhaiter une refonte de la gouvernance de l’instance africaine.
« Le président de la CAF, Ahmad Ahmad, a été suspendu cinq ans pour des manquements à l’éthique, dont des détournements de fonds. Votre instance est-elle malade ?
Il y a des difficultés, ce serait démagogique de ne pas le reconnaître. Mais c’est un problème également structurel. Il y a beaucoup de choses à revoir au niveau de notre organisation. La FIFA a connu cette étape et elle a appris à se remettre en cause. À notre tour de le faire.
Le non-renouvellement (fin janvier) par la CAF du mandat de la secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura, qui était déléguée générale pour l’Afrique, est-il à l’origine des frictions entre Ahmad et l’instance mondiale ?
Je ne peux pas le confirmer et je suis tenu par un devoir de réserve. La question, aujourd’hui, c’est de savoir comment être en phase avec les nouveaux modèles de gestion, hérités de l’après-2015 (référence au scandale de corruption du FIFAgate). Tous les dirigeants du football mondial sont justiciables. Il faut s’inscrire dans une logique rigoureuse de management et de gouvernance. À la CAF, la plupart des problèmes viennent du fait qu’on n’a pas su faire les mutations à temps. Il y a des décalages, sans vouloir dire qu’il y a une volonté réelle de commettre des infractions...
Ces discours de bonne volonté ont déjà été entendus. Qu’est-ce qui pourrait faire enfin croire à un changement ?
Rien, mais il faut mettre les gens à l’épreuve. C’est pour ça que j’ai décidé de me lancer. La CAF est à un tournant. Si nous vivons quatre années aussi difficiles que les précédentes, ce sera la mort du football en Afrique.
Vous êtes parfois présenté comme un «plan B» derrière Ahmad. Revendiquez-vous son héritage ?
Je ne suis pas un plan A, B ou C. Moi, je suis pro-CAF. Je remplis les critères pour être candidat et je l’ai été en parfaite intelligence avec Ahmad et certains de mes pairs. Je veux mettre mes compétences au service d’une Confédération qui a besoin de tous ses fils pour se relancer. J’ai onze ans d’expérience auprès de la FIFA et de la CAF (dont il est membre du comité exécutif, depuis 2018, et président de la commission juridique). Et si le président Ahmad a eu confiance en moi, c’est qu’il m’a trouvé des qualités pour redresser de l’intérieur ce qui pouvait l’être.
« Quand j’ai décidé de me présenter, j’ai appelé Infantino, comme certains de ses collaborateurs, et on a échangé »
Que vous a dit Gianni Infantino, le président de la FIFA ?
Je le respecte beaucoup. Quand j’ai décidé de me présenter, je l’ai appelé, comme certains de ses collaborateurs, et on a échangé. Je n’ai pas à déflorer notre conversation mais pour l’essentiel, Infantino tient le même discours à tous les candidats : il s’agit d’une élection de la CAF, pas de la FIFA. Même si le président élu sera vice-président de la Fédération internationale.
Êtes-vous favorable à la tenue de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) tous les quatre ans, comme l’a suggéré Infantino début février ?
Le débat mérite d’être posé. Mais supprimer la fréquence d’une CAN tous les deux ans, ça pourrait laisser un vide qui pousserait davantage de nos joueurs sans visibilité internationale à émigrer. Si on veut développer le football africain, ça doit d’abord se faire ici. Et n’oublions pas que la CAN est la principale source de revenus de la CAF. Si on la programme tous les quatre ans, comment trouver les palliatifs pour assurer sa survie financière, afin qu’elle ne soit pas trop financièrement dépendante de la FIFA ?
Infantino a également évoqué, il y a un an, la création d’une « Ligue africaine » avec les vingt meilleurs clubs du continent. Qu’en pensez-vous ?
La FIFA et ses Confédérations ont le souci de générer beaucoup plus de ressources. Si je suis élu président, je prendrai le soin d’étudier toutes ces propositions. Gianni Infantino a de bonnes intentions mais on doit écouter les Fédérations africaines et les dirigeants de clubs. Il faut prendre du temps pour absorber les projets évoqués. Ils doivent être envisagés à moyen ou long terme, sinon, on va construire sur du sable mouvant et tôt ou tard, tout va s’écrouler. Je ne pense pas que ce soit la vocation de la FIFA, ou de l’UEFA, de se substituer aux dirigeants africains pour faire ce travail. Nous devons assumer notre propre développement. »
IL Y A UNE POSSIBILITE D’UNE DEUXIEME VAGUE AVEC UN NOUVEAU VIRUS MUTANT
Pour le moment, rien n’est clair par rapport à la survenue d’une deuxième vague de contamination au Sénégal. Mais une chose est sûre. Les cas se multiplient de jour en jour depuis maintenant plus d’une semaine
Pour le moment, rien n’est clair par rapport à la survenue d’une deuxième vague de contamination au Sénégal. Mais une chose est sûre. Les cas se multiplient de jour en jour depuis maintenant plus d’une semaine jusqu’à atteindre 66 nouvelles infections liées à la Covid-19 contre seulement trois cas positifs recensés le lundi 9 novembre dernier. Sans compter les graves qui ont doublé et les décès (presque 1 décès par jour). Pour cela, des spécialistes de santé attirent l’attention sur une possibilité de deuxième vague à prendre très au sérieux avec un nouveau virus mutant.
Après huit (8) mois de riposte, - de mars à octobre, et jusqu’à mi-novembre-, malgré les hauts et les bas, le Sénégal avait quand même réussi à « infléchir » la courbe des nouvelles infections liées à la Covid-19. Même pendant les moments où le virus a montré son vrai visage avec des cas positifs enregistrés au quotidien et qui frôlaient de très près la centaine par jour. Puis, il y a eu une stagnation avec une courbe en dents de scie. Laquelle courbe avait pris le niveau plateau. Ce, grâce à la stratégie de riposte très efficace mise en place, comme aime le dire le ministre de la santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et qui avait fait remarquer une décrue pendant trois mois, jusqu’à la troisième semaine du mois de novembre avant de reprendre ces 10 derniers le chemin des escaliers. Depuis un certain moment, le nombre de cas de contamination journaliers à la Covid-19 est reparti à la hausse, notamment dans la région de Dakar. Cela fait plus d’une semaine que l’augmentation des nouvelles infections inquiète, et fait penser même à la survenue d’une deuxième vague de contamination. Surtout que, à côté de cette hausse de nouveaux cas constatés, on voit également la multiplication des cas graves qui doublent parfois, et en moyenne un décès par jour.
Hier, le communiqué des autorités sanitaires fait état de 66 nouvelles infections dont 29 cas contacts-suivis et 37 cas issus de la transmission communautaires. Ce, sur un échantillon de tests réalisés sur 1053 personnes de six régions (Dakar, Thiès, Diourbel, Saint Louis, Matam et Fatick). -Dakar étant toujours catonnée dans la zone rouge-. Soit un taux de positivité de 6,27%. Ce qui n’était pas arrivé depuis bientôt trois mois.
Pourtant et avec cette politique variante des tests, on ne teste presque plus. Ce, dès lors que les gens ne veulent plus se faire dépister. D’ailleurs un médecin confie qu’un ami à lui s’étonnait de n’être pas testé alors qu’il s’était rendu à l’hôpital pour des signes de Covid19. Pour cet agent assermenté de santé, « ce sont surtout les voyageurs qui sont testés. Et ce sont eux également qui respectent mieux les mesures barrières ». Par conséquent, dit-il, « si le taux augmente à leur niveau, il y a lieu de s’inquiéter ».
Ainsi donc, si ces nouvelles contaminations dont les nombres varient entre dix, vingt, trente, quarante, cinquante jusqu’à soixante et plus sont « couplées » à des décès et des cas graves, « il faut penser à une possibilité de deuxième vague à prendre très au sérieux. Surtout, si c’est un nouveau virus mutant » ! Cette alerte d’un professionnel de la santé vient ainsi confirmer la mise en garde de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), qui, dans la première quinzaine du mois d’octobre, disait que l’Afrique ne pourrait pas se préparer à une deuxième vague. Une situation bien saisie par le chef de l’Etat Macky Sall qui, à l’occasion d’une rencontre sur l’innovation numérique, avait profité de la tribune offerte pour déclarer qu’une deuxième vague serait insupportable pour le pays et son économie. « Insupportable » !
Le président Sall avait même insisté sur ce terme alors qu’on était « seulement » à 33 cas de nouvelles infections. Aujourd’hui, les cas positifs recensés par jour ont doublé jusqu’à atteindre 66 nouvelles infections. Pendant ce temps, des médecins disent s’attendre à des taux plus importants au niveau de la population du fait de cette lassitude avec comme conséquence un relâchement général. Sur ce, dira Dr Elhadj Ndiaye Diop de l’hôpital Ndamatou de Touba, qu’il est aujourd’hui nécessaire de maintenir le système d’alerte avec un système de prise en charge hospitalière en première ligne. Donc, avec l’expérience, il pense que les structures hospitalières devraient être capables de prendre en charge des cas graves. Il ne fait pas dans la langue de bois et affirme que la réouverture des Centres de traitement de l’Epidémie (Cte) sera difficile et onéreuse. Il pense ainsi que la sensibilisation doit être maintenue. Car, « pour l’instant », précise-t-il, « rien n’est visible ou prévisible » ! Ce que préconise d’ailleurs le directeur de la prévention du ministère de la santé et de l’Action sociale, Dr Elhadj Mamadou Ndiaye, qui rappelle que les sénégalais doivent continuer à observer les mesures de prévention individuelle et collective qui ont été préconisées depuis le début de la pandémie afin d’éviter toute flambée de cas. Et c’est donc le respect du port du masque, la distanciation physique et le lavage des mains jusqu’à l’extinction totale de la pandémie. A moins qu’elle ne devienne endémique !