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12 septembre 2025
LE CONDUCTEUR MANIPULAIT SON TELEPHONE ET A PRIS LA FUITE APRES LE SINISTRE
Un élève en classe de 5e tué sur le coup et quatorze (14) blessés dont trois dans un état grave, c’est le bilan définitif d’un accident de la circulation impliquant un gros-porteur à Sédhiou.
Un élève en classe de 5e au collège Mamadou Mané, ex-CEM3, de Sédhiou et habitant le village de Bamacounda a perdu la vie dans un accident du camion qui le transportait, avec des camarades. Les 14 autres élèves cooccupants sont blessés dont trois dans un état jugé grave. Selon une fille qui était dans la cabine, «le chauffeur était en train de manipuler son téléphone portable quand il a perdu le contrôle». Les balbutiements du camion rempli de sable et sur lequel étaient assis les potaches ont fini par propulser l’engin dans le décor, sur une distance de près de cent (100) mètres. Le conducteur qui redoutait un lynchage des proches des victimes a pris la clé des champs. Une enquête est ouverte.
Un élève en classe de 5e tué sur le coup et quatorze (14) blessés dont trois dans un état grave, c’est le bilan définitif d’un accident de la circulation impliquant un gros-porteur à Sédhiou. Les quinze (15) élèves, garçons et filles, avaient quitté leur village de Bamacounda pour le collège Mamadou Mané, ex-CEM3, de Sédhiou, situé à quatre (4) kilomètres de là pour le cours de huit (8) heures, hier jeudi. Ils ont hélé un camion, immatriculé KD-7660 A, transportant du sable qui les a embarqués dans la caisse arrière et dans la cabine. Mais, arrivé à hauteur du village de Kapole, le conducteur a perdu le contrôle et a manœuvré dans la brousse, sur près de cent (100) mètres, avant de s’immobiliser contre un arbre.
Mamoudou Cissé, un témoin des faits, retrace le film du sinistre. «A 500 mètres du lieu de l’accident, j’ai aperçu de la poussière. J’ai vu un camion qui était en train de valser sur la route et tout d’un coup il a dérouté dans la brousse, dans les plantations d’anacarde. Arrivé sur les lieux, j’ai trouvé un corps sans vie d’un élève. Quatorze (14) autres sont blessés dont trois (3) dans une situation grave. J’ai aussitôt appelé la Police qui m’a orienté vers la Gendarmerie, plus habilitée à faire le constat en milieu rural», témoigne ce directeur de l’école de Kindakam. Sur place, une foule immense s’est agglutinée sur les lieux.
Les proches, dévastés et choqués par les faits, sont inconsolables. Le lieutenant Modou Tine, commandant la 43e Compagnie d’incendie et de secours de Sédhiou était sur les lieux avec ses hommes pour la prise en charge des victimes. «Le camion a dérapé et les élèves qui étaient à bord sont tomés. Cela a occasionné 15 victimes dont trois (3) blessés graves et 11 légers et malheureusement un corps sans vie. Nous n’avons pas trouvé le chauffeur sur place», dit le commandant Tine.
Les gendarmes de la Brigade territoriale de Sédhiou ont procédé au constat d’usage, sous le regard de l’inspecteur d’académie (IA) de Sédhiou Papa Gorgui Ndiaye, de son secrétaire général Lamine Sylla et de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) Nouha Sarr, ainsi que les représentants de syndicat dont Abdoulaye Diallo. Pour l’heure, les causes du sinistre ne sont pas cernées avec précision. Mais la fille dans la cabine a témoigné aux hommes en bleu que le conducteur qui a pris la fuite manipulait son téléphone portable au moment de l’accident.
LA DIPLOMATIE SENEGALAISE À L'EPREUVE
Augustin Senghor sera en à l’espace de trois ans, la deuxième personnalité parrainée par le pays après la candidature malheureuse d'Abdoulaye Bathily à la présidence de la commission de l’Union africaine. Pour quelle issue cette fois ?
Avec la candidature d’Augustin Senghor à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), le Sénégal sera encore en première ligne pour la conquête d’une grande instance africaine. Mais elle mettra la diplomatie sénégalaise à l’épreuve, trois ans seulement après l’échec du professeur Abdoulaye Bathily à la tête de la commission de l’Union africaine. Mais si, pour le professeur Abdoulaye Sakho, spécialiste en droit et management du Sport, les deux candidatures poursuivent les mêmes objectifs d’occuper une station africaine, celle de Me Augustin Senghor est différente. Elle pourra, selon lui, aboutir à un meilleur résultat du fait qu’elle n’est pas seulement sénégalaise et ne prend pas en compte que des préoccupations nationalistes.
Avec la candidature d’Augustin Senghor à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), la diplomatie sénégalaise sera à rude épreuve lors des prochaines semaines, en vue de l’élection du 12 mars prochain. Me Senghor sera en effet, à l’espace de trois ans, la deuxième personnalité que le Sénégal va « parrainer » après la candidature malheureuse du professeur Abdoulaye Bathily au poste de président de la commission de l’Union africaine (UA).
Les nombreux efforts déployés, le lobbying des autorités sénégalaises avec l’envoi de nombreuses délégations ministérielles dans les pays africains n’avaient pas en effet réussi à impacter positivement l’élection à la Commission de l’Ua. A l’arrivée, c’est le chef de la diplomatie tchadienne, Moussa Faki Mahamat, qui a ravi le poste après s’être défait de la candidate kényane, Amina Mo-hamed Jibril, au bout de 7 tours de scrutin.
Faudra-t-il craindre une telle issue dans cette compétition qui met aussi en lice l’Ivoirien Jacques Anouma, le Mauritanien Ahmad Yahya et le Sud-Africain Patrice Motsepe. Faudra-t-il craindre le syndrome d’un deuxième revers de la diplomatie sénégalaise ? Il faut souligner que contrairement à la candidature du professeur Bathily, celle d'Augustin Senghor n’est pas celle du Sénégal.
Selon le professeur Abdoulaye Sakho, spécialiste en droit et management du Sport, elle est différente en ce sens que le président de la Fédération sénégalaise de football ne prend pas en compte des préoccupations nationalistes. « Pour les deux candidatures, je crois que c’est exactement la même chose du point de vue objectif. Il s’agit de briguer des suffrages pour une station africaine. Sauf que je ne souhaite à Maitre Senghor le résultat du professeur Bathily. La meilleure stratégie consiste à toucher le corps électoral. Cela fait partie de la stratégie que Me Augustin Senghor déclare qu’il n’est pas le candidat d’un pays. Parce le poste qu’il brigue est antinomique avec des préoccupations nationalistes. Il s’agit du continent. », souligne-t-il.
Pour écarter toute rivalité qui pourrait se tourner à un duel entre francophones et anglophones, le professeur Sakho pense que le candidat sénégalais doit éviter de se voir comme un candidat trop proche du cercle politique. « Il ne faudra pas faire sa campagne devant ses compatriotes en restant au Sénégal. Éviter de se faire voir comme un candidat trop proche du politique. Les organisations internationales sportives n’aiment pas trop se montrer dépendantes des politiques. Il doit convaincre ceux qui votent. Malgré tout, c’est intéressant d’apparaître comme quelqu’un qui a la confiance entière des décideurs de son pays ».
LES JOURNAUX COMMENTENT DIVERS SUJETS DE L’ACTUALITÉ
Dakar, 04 déc (APS) - Le retour annoncé des mesures de restriction contre le coronavirus, les excuses du marabout Serigne Modou Kara et l’arrivée de la dépouille de Pape Bouba Diop sont les sujets qui ont le plus retenu l’attention des journaux, ce vendredi.
Concernant la lutte contre le Covid-19, Le Quotidien signale que ‘’face à l’augmentation des cas positifs de Covid-19, surtout communautaires, le gouvernement a décidé de remettre la vis, notamment pour le respect du port du masque qui était devenu facultatif dans les lieux de grands rassemblements ou les transports en commun’’. ‘’L’Etat met le max’’, ironise le jour, indiquant qu’un ‘’couvre- n’est pas à exclure’’.
L’éventualité d’un retour des mesures de restriction des déplacements et des contacts humains fait aussi la une de Vox Populi. Selon le journal, elle a été agitée par le ministre de la Santé et de l’Action, Abdoulaye Diouf Sarr, à l’occasion d’une réunion jeudi du comité national de gestion des épidémies (CNGE), à la suite des directives données mercredi par le chef de l’Etat, Macky Sall. L’objectif était de ‘’proposer de nouvelles mesures face à la remontée en flèche des cas de contamination au coronavirus qui font craindre une deuxième vague au Sénégal’’.
Faisant le compte rendu de cette rencontre, l’As prévient qu’’’aucun scénario n’est écarté’’. D’après ce quotidien, ‘’les autorités n’hésiteront pas à prendre des mesures drastiques si la situation sanitaire l’impose pour sauver le Sénégal d’une deuxième vague de coronavirus’’.
L’Observateur s’est quant à lui entretenu avec la Directrice générale de la santé, Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye, qui annonce que ‘’d’ici au 7 ou 8 décembre, le Sénégal fera sa soumission pour les vaccins’’.
Revenant sur l’affaire des centres de redressement de Serigne Modou Kara, le quotidien Enquête signale que ce dernier a présenté jeudi ses excuses dans une audio d’une dizaine de minutes. ‘’Je présente mes excuses à toutes les autorités religieuses du Sénégal et au président de la République’’, a-t-il déclaré, rapporte le journal.
Des enfants placés dans ces centres auraient subi des brimades et des maltraitances, ce qui a conduit à leur démantèlement par la gendarmerie, qui a procédé à l’arrestation de 43 personnes.
Le Témoin quotidien voit dans les excuses qu’il a présentée vendredi, une forme de capitulation du marabout surnommé Général Kara. Le journal relève que ‘’dans une audio diffusée hier, Serigne Modou Kara Mbacké a rétropédalé, ravalant les menaces qu’il avait proférées au début de l’affaire, en direction notamment des autorités gouvernementales’’.
Le quotidien Tribune se fait également l’écho des excuses du marabout, indiquant que Serigne Modou Kara déclare n’avoir ‘’jamais eu l’intention de nuire’’. Selon le journal, ‘’potentiellement passible de poursuites judiciaires pour les faits de séquestration, torture, maltraitance, trafic d’êtres humains, il relativise la situation’’.
Vox Populi se demande si le marabout ne serait pas sur le point de ‘’lâcher son armée. Le journal explique en effet qu’il a décidé de prendre ses distances avec Kara sécurité’’.
Le Soleil annonce que des obsèques nationales se tiendront ce vendredi, jour où doit arriver à Dakar la dépouille de Pape Bouba Diop, premier buteur du Sénégal en coupe du monde, décédé dimanche dernier à Lens, en France, des suites d’une longue maladie.
‘’L’ultime hommage d’un peuple à un héros !’’, relève Le Témoin quotidien, soulignant que ‘’le défunt laisse derrière lui le souvenir d’un joueur unanimement respecté et qui restera à jamais gravé dans la mémoire du football sénégalais mais aussi mondial’’.
MACKY LIVRE LES COMMUNES AUX OPPOSANTS
L’Apr a fêté ses 12 ans d’existence sans certains ses ténors comme Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Mouhamadou Makhtar Cissé, Aminata Touré et autre Oumar Youm, fraîchement recalés au remaniement ministériel ou destituée de la présidence du Cese
L’Alliance pour la République (Apr) a fêté ses 12 années d’existence, le mardi 1 décembre dernier, en l’absence de certains ténors comme Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Mouhamadou Makhtar Cissé, Aminata Touré et autre Oumar Youm, fraîchement recalés au remaniement ministériel ou destituée de la présidence du Cese. A la place, des responsables politiques comme Benoit Sambou, Mor Ngom, Mbaye Ndiaye et Augustin Tine étaient à la fête. Une mise à l’écart de «poids lourds électoraux» décidée par le chef de l’Etat, Macky Sall, qui ne sera pas sans conséquences aux locales prochaines.
Le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr) a fêté, le 1 décembre dernier, l’anniversaire de ses 12 ans d’existence. Mais, le décor était tout aussi inquiétant car aucun «poids lourd» n’était visible sur les lieux. Etaient présents, le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, le Directeur de cabinet politique du chef de l’Etat, Augustin Tine, le Président de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), Benoit Sambou, ou encore le ministre conseiller Mor Ngom, entre autres. Ce qui a attiré l’attention de plus d’un, c’est en fait l’absence de ténors du parti, comme Aly Ngouille Ndiaye, Amadou Ba, Aminata Touré, Mouhamadou Makhtar Cissé, ou encore Oumar Youm, tous éjectés du gouvernement lors du dernier remaniement. Une mise à l’écart qui n’a pas encore livré tous ses secrets.
Des questionnements légitimes somme toute au vu du «poids politique» que représentent ces leaders politiques écartés de la gestion des affaires publiques. Aux Parcelles assainies et même au-delà, dans le département de Dakar, Amadou Ba était parvenu à faire le vide, réduisant l’opposition à sa plus simple expression. Le coordonnateur de l’Apr et de Benno Bokk Yaakaar dans la commune des Parcelles assainies et dans le département de Dakar, avait fortement affaibli le maire de la commune, Moussa Sy, et repris des mains de Khalifa Sall, le contrôle de la capitale sénégalaise. Que dire de Mouhamadou Makhtar Cissé ? Certains membres de l’Apr et de Bby à Dagana affirment avoir été sortis des cuisants échecs électoraux, depuis l’engagement politique de Mouhamadou Makhtar Cissé, dans la localité.
En effet, depuis sa venue, le maire de Dagana, Oumar Sarr avait commencé à voir ses forces politiques s’effriter. Mbour était aussi tombé entièrement sous le giron de la mouvance présidentielle grâce à l’engagement politique d’Oumar Youm. Dans le Djolof, Aly Ngouille Ndiaye avait réussi à déboulonner des dinosaures, comme Habib Sy, alors tout-puissant ministre d’Etat, Aliou Dia (Forces paysannes), ou encore feu Djibo Leyti Ka, qui prenaient la ville pour leur chasse gardée. L’ancien ministre de l’Intérieur qui a fini par dissoudre dans l’Apr son mouvement (Mouvement pour la renaissance du Djolof/Mrd), avait une force politique incontestable dans son Linguère natal. Il en est de même pour la «Dame de fer» éternelle «Directrice de campagne», Aminata Touré. Même si sa tentative à Grand Yoff, en 2014, avait été un fiasco, Mimi Touré a su redorer son blason politique à Kaolack, où elle a été parachutée par le président Macky Sall. Elle aurait été à l’origine de la sensible hausse des voix de la mouvance présidentielle, à Kaolack, lors de la présidentielle dernière.
Des communes offertes aux opposants ou actuels alliés
Ainsi donc, compte tenu du pesant électoral de ces ténors de l’Apr mis au frigo, certaines communes ou chefs-lieux de commune risquent de tomber sous l’escarcelle d’opposants ou d’anciens opposants devenus alliés, à la prochaine élection municipale. Pour cause, ce ne sont pas les leaders politiques présents à l’anniversaire des 12 ans de l’Apr qui pourront leur barrer la route.
Les Parcelles assainies pourrait revenir dans ce cas de figure à l’actuel maire, non moins Président de Conseil d’administration (Pca) au Port autonome de Dakar (Pad), Moussa Sy, président du mouvement Appel national pour la citoyenneté (Anc)/Wooté Deug.
A Ziguinchor, la mouvance présidentielle n’a aucune chance devant Ousmane Sonko de Pastef. A moins que ce dernier n’ait les yeux plus gros que Ziguinchor pour laisser la commune à ses poulains, qui ne représentent pas grand-chose dans la localité. Encore qu’il faille que la majorité présidentielle parvienne à s’accorder sur une seule liste à cette élection locale. Ce qui ne sera pas de tout repos pour le camp présidentiel.
A Bambey département, ce n’est pas Mor Ngom qui viendra se frotter à Aïda Mbodj. Il est plus occupé à conforter jalousement son leadership dans sa commune de Ndagalma. L’actuel ministre des Mines, Oumar Sarr, pourra reprendre du poil de la bête à Dagana, en l’absence de son ennemi politique Mouhamadou Makhtar Cissé. Au même moment, Idrissa Seck de Rewmi qui avait confié la mairie de Thiès à Talla Sylla de Jëf Jël, peut bien la reprendre de ses mains, après s’être fait une santé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Retour de parquet pour les fidèles de Kara
Les talibés de Serigne Modou Kara interpellés dans l’affaire des centres de redressement sont toujours trimbalés entre la police et le Palais de justice depuis trois jours. Les 43 mis en cause ont bénéficié d’un troisième retour de parquet hier. Ils vont devoir garder leur mal en patience en attendant d’être présentés au procureur puis à un juge d’instruction qui devrait les placer en détention en attendant leur jugement.
Les excuses de Kara aux religieux et à Macky
Après ses menaces contre le Président Macky Sall suite à l’arrestation de ses ouailles, Serigne Modou Kara Mbacké change de tempo. Il a présenté ses excuses hier au Khalife général des mourides, à l’ensemble des guides religieux et aux autorités politiques avec à leur tête le président de la République. Kara soutient qu’il ne peut plus se taire devant cette situation. Il adresse ses remerciements à ses fidèles et sympathisants qui ne cessent depuis l’avènement de cette affaire de lui manifester leur compassion. Outre le Khalife général des mourides, Kara exprime sa gratitude à son porte-parole Serigne Bassirou Abdou Khadre et au chef de l’Etat. Il envoie par ailleurs un message à ses fidèles en leur disant que désormais, celui qui veut avoir une agence ou un centre de formation en sécurité n’a qu’à aller voir le ministère de l’Intérieur pour une autorisation comme les agences de sécurité. Kara promet une sortie médiatique avant la fin de l’année.
6 personnes en prison pour 2 milliards de faux billets
Le doyen des juges d’instruction a scellé hier le sort des six individus impliqués dans une affaire de faux monnayage d’un montant de 2 milliards Fcfa. Les éléments du commissariat de la Médina qui avaient interpellé les mis en cause ont bouclé l’enquête avant de les déférer au parquet. C’est le doyen des juges d’instruction qui a hérité du dossier. Après l’audition, il a placé sous mandat de dépôt les six mis en cause dont une jeune femme. Ces derniers sont poursuivis pour association de malfaiteurs et tentative de fabrication de faux billets de banque.
Le one-man-show de Serigne Abdou Mbacké
Le député libéral Serigne Abdou Mbacké n’a pas raté la ministre de la Femme, de la famille, du Genre et de la Protection des Enfants lors de son passage hier à l’Assemblée nationale. Abordant les 500 millions Fcfa alloués aux femmes, le député Abdou Mbacké déclare que les femmes de Mbacké n’avaient pas bénéficié de ces financements. Ce qui lui a valu la raillerie de ses collègues qui l’ont accusé de tous les noms, pour défendre la ministre. Néanmoins, le député libéral persiste dans ses diatribes. Il dira à la ministre Ndèye Saly Diop qu’elle n’est pas compétente et est à court de savoir. Il n’a pas manqué d’évoquer le décès du jeune Modou Faye sur le chemin de l’émigration clandestine, pour dire que Ndèye Saly Diop et le Président Sall ont échoué sur la question de la protection des enfants. Mais la réplique de Ndèye Saly Diop n’a pas tardé. Dès qu’elle a pris la parole, elle a lancé des piques au parlementaire. Taxant le député de «saboteur», elle dira que c’est la première fois qu’elle reçoit ce genre de critiques. A l’en croire, les femmes de Mbacké auront honte du député si elles apprennent ses propos. D’autant qu’elle soutient que les femmes de Mbacké ont été privilégiées dans les financements.
Aïda Sow Diawara invite Woré Sarr dehors pour se battre
Les députés de Guédiawaye Woré Sarr et Aïssatou Sow Diawara ont eu une prise de bec hier lors du passage de la ministre de la Famille à l’Assemblée nationale. Pour cause, la député socialiste Aïssatou Sow Diawara a remercié la ministre Ndèye Saly Diop Dieng qui a offert 250 millions Fcfa en guise de crédit aux femmes mareyeurs de Guédiawaye sur l’enveloppe de 500 millions Fcfa octroyée aux femmes. Woré Sarr dénonce le favoritisme de la ministre de la Femme. Elle rappelle que ce financement n’est pas une propriété de Ndèye Saly Dieng, mais qu’il s’agit de l’argent du contribuable. C’est ainsi que Mme Diawara est revenue à la charge en lançant que celle qui n’est pas contente peut aller voir ailleurs. Elle a tressé des lauriers à la ministre de la famille au nom des femmes de Guédiawaye. Houspillé par sa collègue libérale, Aïssatou Sow Diawara a invité Woré Sarr à la rejoindre dehors pour une partie de bagarre. Quand les élus se donnent en spectacle !
Bonnes senteurs à l’Assemblée nationale
L’hémicycle dégageait hier de bonnes senteurs lors du passage de la ministre de la Femme ! Les femmes parlementaires n’avaient rien à envier aux vendeurs d’encens du marché Hlm, encore moins aux mannequins de Dakar fashion week. A 9h00, la salle était à moitié pleine. Les femmes de la majorité et de l’opposition ont arboré leurs plus belles tenues pour recevoir la ministre Ndèye Saly Diop Dieng. Ce qui poussait ainsi leur collègue Abdou Mbow à leur lancer des piques. «Les femmes sont aujourd’hui venues à l’heure, ce qui n’est pas toujours le cas», a-t-il dit-il railleur. Prenant la parole, la député libérale Mame Diarra Fam a répondu à Abdou Mbow que c’est la ministre de la Femme qui est à l’honneur, donc elles doivent se faire belles pour lui rendre un vibrant hommage pour ses réalisations. C’est dire que la ministre de la Famille a fait l’unanimité devant les femmes parlementaires qui ont demandé au ministre des Finances de revoir à la hausse le budget alloué à son ministère.
Vol d’un Iphone6 à bord d’un «Tata»
A. Faye, tailleur de profession, et I. Kane (marchand ambulant) croupissent en prison pour flagrants délits de vol en réunion d’un téléphone Iphone6 à bord d’un «Tata». A sa descente du bus «Tata», la dame N.P.G constate que son téléphone portable Iphone6 a disparu. Soupçonnant A. Faye et I. Kane, elle crie de toutes ses forces au voleur. Trouvant que les carottes sont cuites pour eux, les deux quidams ont tenté de détaler. Mais, ils sont vite rattrapés par des jeunes qui observaient la scène. Un gendarme qui suivait aussi la scène est alors intervenu pour empêcher que les deux quidams ne soient lynchés. Ils sont conduits au commissariat de Grand Yoff. Devant les enquêteurs, A. Faye et son complice ont tenté de nier les faits. Ils argué que c’est hasard que le téléphone s’est retrouvé entre leurs mains. Au terme de leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet pour flagrant délit de vol en réunion.
Les mises en garde du CNRA contre la presse en ligne
Constatant des dérives ces temps dans les médias audiovisuels en ligne, le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel(Cnra), Babacar Diagne, est monté au créneau pour siffler la fin de la récréation. Il met en garde les auteurs de ces manquements. M. Diagne rappelle que la liberté d’expression exige de tous les acteurs des médias un sens aigu des responsabilités. Il déplore le fait que certains médias audiovisuels en ligne s’illustrent par la diffusion de sujets aussi provocateurs, insultants, irrespectueux qu’outrageants ; de contenus inacceptables de par leur caractère attentatoire à la morale, à la pudeur et aux valeurs et cultures sénégalaises et de propos de nature à provoquer des troubles à l’ordre public etc. Babacar Diagne rappelle que de telles pratiques constituent une violation de la réglementation. Ainsi, le président du Cnra appelle l’ensemble des services de médias audiovisuels, notamment ceux diffusés sur internet, à mettre un terme à de telles dérives. Il prévient que certains dérapages exposent les médias responsables/fautifs à des sanctions de la part de l’organe de régulation et/ou à des poursuites judiciaires.
Le renouvellement de instances du Pds
Le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) a entamé le processus de renouvellement de ses instances et de massification du parti. En effet, dans le cadre des opérations de placement et de vente des cartes, le président de la commission nationale, Saliou Dieng, secrétaire national chargé des structures et des mouvements de soutien, déroule un calendrier de rencontres avec toutes les structures et mouvements de soutien. Ces rencontres seront bouclées le 06 décembre. Il s’agit pour M. Dieng d’échanger avec les structures sur le processus de renouvellement des structures de base du parti et de son animation. Déjà, Saliou Dieng a rencontré le mouvement des Elèves et Etudiants Libéraux (Meel) le 30 novembre, la Fédération Nationale des Anciens le 1er décembre, l’Ujtl le 02 décembre et les mouvements de soutien le 03 décembre. Aujourd’hui, ce sera le tour de la Fédération des Arabisants et de la Fédération Nationale des Cadres (Fncl). Le samedi est réservé au Mouvement National des femmes et il boucle la série des rencontres avec les cellules d’entreprises le dimanche