SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 juillet 2025
TROIS CORPS EN ETAT DE DECOMPOSITION TROUVEES À MALIKA
En l’espace d’une semaine, la commune a été le théâtre d’une série noire de trois découvertes macabres dont celle d’un mineur de 13 ans, au niveau de la décharge de Mbeubeuss
En l’espace d’une semaine, la commune de Malika a été le théâtre d’une série noire de trois découvertes macabres dont celle d’un mineur de 13 ans, au niveau de la décharge de Mbeubeuss. La Police a ouvert des enquêtes pour élucider ces affaires.
Trois découvertes macabres en l’espace d’une semaine à Malika, dont deux au quartier Sakho Cissé et une au niveau du lac de la plateforme de la décharge de Mbeubeuss. Le corps sans vie découvert à la décharge de Mbeubeuss est identifié sous le nom d’un certain Pa Abdou Diouf. Il s’agit d’un apprenti soudeur métallique, originaire de Diourbel, âgé de 13 ans seulement et habitant la zone de recasement de Keur Massar. Il a été retrouvé mort dans le lac de la plateforme de la décharge de Mbeubeuss. Une nouvelle qui a ameuté son quartier.
Porté disparu depuis le 17 septembre dernier, confient nos sources, l’adolescent était activement recherché par ses parents. C’est dans la journée du lundi 22 septembre, aux environs de 14 heures, que Pa Abdou a été retrouvé flottant dans un point d’eau à l’intérieur de la décharge de Mbeubeuss. Habillé d’un teeshirt blanc et d’un pantalon noir, il était couché sur le ventre, le corps flottant sur l’eau. Les riverains ont réussi alors à l’identifier avant d’informer les policiers de Malika et les sapeurs-pompiers. D’après nos sources, le corps ne présente aucune trace de blessure. Informée de la découverte macabre, la mère du garçon a indiqué que son fils a été perdu de vue depuis le 17 septembre dernier. Puisque le corps était en état de décomposition avancée, Pa Abdou Diouf a été inhumé sur place sur ordre du procureur de laRépublique et après avis du médecin-chef du district sanitaire deKeur Massar, avec l’assistance des sapeurspompiers. A la suite de cela, une enquête est ouverte par la Police de Malika.
DEUX MORTS DONT L’UN PAR ELECTROCUTION ET L’AUTRE DANS UN INCENDIE
Dans ce lot de découvertes macabres, le quartier Sakho Cissé de Malika en a enregistré deux. L’une des victimes est une petite fille du nom d’Arame Ndiaye âgée d’un peu plus de deux ans. La gamine a été retrouvée morte hier dans une chambre. Elle a péri dans un violent incendie qui a ravagé la chambre où elle dormait. D’ailleurs, des traces de brûlures ont été constatées sur le corps de la petite par les limiers de Malika. L’incendie s’est produit en l’absence de Bigué Sow, mère de la petite, qui était partie au travail.
Les secours (limiers de Malika et sapeurs-pompiers) alertés se sont dépêchés sur les lieux pour procéder au constat. Les sapeurs-pompiers ont évacué le corps de la défunte Arame à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie, suite à une réquisition de la Police qui a ouvert une enquête. Toujours dans ce même quartier de Sakho Cissé, les inondations ont fait une victime. C’est un jeune homme du nom de Mamadou Baldé (20 ans). Ce natif de Conakry (Guinée) a été retrouvé mort électrocuté sous les eaux pluviales.
Selon nos sources, la victime qui revenait des toilettes, les pieds dans l’eau, a malheureusement marché sur un fil électrique qui se trouvait dans l’eau. Aussitôt, Mamadou Baldé a reçu une décharge électrique qui lui a été fatale. Il est mort sur le coup. A l’annonce de la triste nouvelle, les habitants du quartier se sont rués sur les lieux du drame. A en croire nos sources, les limiers de Malika ont effectué une descente sur les lieux pour procéder aux constations d’usage. A la suite de cela, le corps sans vie de la victime a été transporté par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie.
PLONGEE DANS LE BUSINESS DES INONDATIONS
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Adage ne pouvait être plus frappant pour décrire le business autour des eaux de pluies et des eaux usées en cette période de fortes inondations.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Adage ne pouvait être plus frappant pour décrire le business autour des eaux de pluies et des eaux usées en cette période de fortes inondations. Pendant que les populations sont plongées dans un grand désarroi, les acteurs qui s’activent dans le business des camions de vidange se frottent les mains. L’occasion faisant le larron, des acteurs venus d’ailleurs sont en train de tirer de gros profits dans ce business des inondations.
Devant sa voiture, téléphone collé à l’oreille, Idrissa Fall a l’air préoccupé. Devant son camion, trois mécaniciens s’affairent à trouver la panne qui le coince sur place depuis près de cinq tours d’horloge. Sur l’aile droite de la voiture, il est écrit en peinture bleue, « vidange appelez le 77.... ». Si toutes les pannes sont toujours mal venues, elles le sont encore plus en pleine période de traite. En effet, durant cette période, les camions de vidange roulent à plein régime. Il est hors de question de sortir du circuit. « J’ai été dans un quartier à Guédiawaye pour vider une fosse, en sortant, le pneu arrière a été coincé dans une sorte de trou. J’ai traîné la panne pendant deux jours, mais depuis hier mardi, ça ne va plus », regrette-til. Alors qu’il s’affaire à dépanner son véhicule, le téléphone ne cesse de sonner. La demande est forte. Depuis que la saison des pluies a démarré, dit-il, son camion ne fait pas moins de 5 vidanges par jour. « C’est la meilleure période de l’année pour l’activité », reconnaît-il. Au Croisement Cambérène, Demba Dieng s’apprête à rejoindre la station de collecte des déchets. Mais en raison d’un pneu un peu défectueux, il est contraint de faire un tour chez le vulcanisateur. Sourire aux lèvres, il s’amuse avec les réparateurs de pneus. Sa bonne humeur en dit long sur le business. « On ne se plaint pas vraiment. A part les embouteillages, vraiment tout marche très bien. Avant la saison des pluies, les marchés arrivaient au compte-gouttes. Personne ne souhaite les inondations, mais force est de reconnaître que c’est notre période préférée », dit-il, sourire aux lèvres. Ces temps-ci, dit-il, la recette journalière est passée du simple au double. « Les gens se passent même des marchés tellement la demande est forte », révèle-t-il.
UN BUSINESS QUI ATTIRE DE NOUVEAUX ACTEURS
Hommes d’affaires comme simples chauffeurs, tous profitent de la période pour se faire le maximum de dividendes. En effet, la vidange est facturée entre 25 000 et 40 000 francs cfa. Et selon la plupart des chauffeurs rencontrés, un camion peut faire jusqu’à 7 vidanges par jour, selon la zone. « On ne peut pas consommer plus de 15 mille francs en carburant. Vous imaginez ce que ça peut faire comme recette? C’est pourquoi durant cette période, tous les camions en panne sont retapés pour profiter de la traite », explique Ibrahima Cissokho, ancien chauffeur de camion. Par ailleurs, dit-il, même des chauffeurs qui avaient des clandos en temps normal n’hésitent pas à se lancer dans l’activité le temps de l’hivernage. « Leur gain journalier peut passer du simple au triple », révèle-t-il. Ceux qui ont vu les camions de vidange qui circulent dans la capitale, ont sans nul doute étaient frappés par la vétusté de la plupart d’entre eux. Hélas ! Cela ne semble guère déranger les acteurs. « Le jeu en vaut la chandelle », diront-ils. En effet, les prix des camions varient entre 5 et 20 millions. Selon ce mécanicien établi à Hann Mariste, à l’approche de l’hivernage, beaucoup de camions de vidange sont retapés. « Ils sont parfois vendus à moins de 5 millions avec un peu de risque. C’est à dire qu’on l’achète avec ses pannes. Souvent, ce sont des pannes pas très méchantes. Donc rapidement le véhicule peut être remis sur pied avec moins de 500 mille francs. Maintenant, au fur à mesure qu’il travaille, on répare les pannes secondaires. C’est un gros business. Il y a même des marabouts dedans », souffle-t-il.
MAGAL ET GAMOU, PERIODES BENITES
A moins de dix jours du Magal de Touba, les camions de vidange ont l’embarras du choix. En effet, avec les nombreux problèmes d’assainissement que connaît la ville sainte, à chaque approche de Magal, ce sont de gros investissements qui sont consentis pour vider les fosses. Une demande encore plus forte si le Magal coïncide avec l’hivernage, comme c’est le cas cette année. Ils ont pris d’assaut la ville sainte. Et ils ne manquent pas de profiter à la municipalité. En effet, pour le stationnement, chaque camion doit verser 25 000 francs pour le stationnement. « En une journée, je peux faire jusqu’à 6 vidanges à raison de 30 000 francs la vidange. C’est pourquoi chaque année, à trois semaines du Magal, je me positionne à Touba », explique Leopold Sarr, joint au téléphone. Outrés par les nouvelles décisions de la municipalité qui visent à introduire de nouvelles taxes, les camionneurs ont décidé d’observer une grève illimitée. Une situation qui a fini de semer l’inquiétude dans les rangs des populations. Modou Ndiaye est originaire de Touba. Même s’il travaille à Dakar, cet habitant de Darou Sow, zone très touchée par les inondations, suit la situation avec attention. « C’est inimaginable que les camions de vidange soient en grève. C’est une question de survie. Le Magal en dépend en grande partie. Il faut que les deux parties suspendent toutes ces discussions pour en reparler après l’événement. Les gens n’ont pas le temps », fulmine-t-il.
PLAN ORSEC, LA BONNE AFFAIRE DES CAMIONNEURS DE CIRCONSTANCE
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe des hommes d’affaires qui ont le sens des bons coups. Ceux qui gravitent autour du secteur des camions de vidange ne diront pas le contraire. En effet, dès le lancement du Plan Orsec, certains se sont rués vers les camions pour négocier avec eux. « En réalité, ce sont des gens qui ont des entrées en haut lieu. Ils se présentent comme des personnes qui possèdent des camions. Ils se positionnent très tôt. Dès qu’ils sont sûrs que le marché ne leur échappera pas, ils vont finaliser avec les camionneurs », explique ce chauffeur de camion. Comme les camions gagnent en moyenne entre 100 et 150 mille par jour, les affairistes négocient avec eux un forfait sur une dizaine de jours minimum. « C’est beaucoup plus rentable. Ici, le camionneur n’a plus qu’à conduire. On lui donne l’adresse ; et ce sont des eaux de pluies. Le travail n’est pas compliqué. Alors que s’il devait le faire seul, il allait attendre d’être appelé, parfois dans des zones difficiles. A la fin, chacun y trouve son compte », dit-il. Très actif lors du dernier Plan Orsec organisé par le Président Abdoulaye Wade, Mamadou Sylla dit avoir été au cœur du dispositif.
A l’époque, se souvient-il, les responsables politiques se bousculaient, chacun proposait ses camions de vidange. « Comme le programme était piloté depuis le ministère de l’Intérieur et dans l’urgence, il était presque impossible de tout contrôler. Par exemple, j’ai vu des gens qui déclaraient être en possession d’un certain nombre de camions, alors que sur le terrain, il n’avait même pas la moitié », se souvient-il.
Mais d’après lui, la pratique est toujours présente. Mais ce qui facilite tout cela, c’est parce que les autorités supérieures sont dans l’urgence, les populations aussi. Ce qui fait que c’est difficile de tout contrôler. « Même dans le carburant décaissé pour les motopompes, il y a de gros détournements. Mais c’est toujours pareil. On ne peut pas tout contrôler dans l’urgence », relativise-t-il.
VIDEO
ELAN DE SOLIDARITE POUR HAJOOJ KUKA
Une vague de solidarité est lancée dans les milieux cinéphiles pour la libération des artistes en prison au Soudan
Hajooj Kuka, réalisateur membre de l’académie des Oscars, ainsi que quatre autres artistes, est en prison au Soudan, au motif selon lui d’avoir monté une pièce de théâtre à laquelle participent des femmes... Une mixité qui dérange les intégristes religieux. Une vague de solidarité est lancée dans les milieux cinéphiles pour la libération de ces artistes.
Nous abordons aussi la souffrance des jeunes face au Covid-19. Un peu partout dans le monde, la "génération C", comme on appelle ceux qui grandissent avec le coronavirus, voient leurs années de jeunesse perturbées par la pandémie.
De son côté, le réalisateur et comédien Nicolas Bedos publie sur Instagram une tribune contre le port du masque et créé la polémique.
OUSMANE SEYE EXIGE LA LUMIERE SUR LES 750 MILLIARDS PRÉVUS CONTRE LES INONDATIONS
La Coalition pour l'Emergence Taxawu Sénégal (CPE), dirigée par l'avocat, demande le bilan du plan décennal contre les inondations
La Coalition pour l'Emergence Taxawu Sénégal (CPE), dirigée par Me Ousmane Sèye, demande le bilan du plan décennal contre les inondations. Elle a également manifesté son soutien au président de la République à travers un communiqué dont «L’AS» détient copie.
La conférence des leaders de la Coalition pour l'Emergence Taxawu Sénégal (CPE) exige le bilan du plan décennal contre les inondations, estimé à 750 milliards Fcfa. Me Ousmane Sèye et ses camarades l’ont fait savoir dans un communiqué parvenu à « L’AS ». «La CPE félicite et encourage le président de la République pour les mesures d'urgence prises pour secourir les populations victimes des inondations (Plan ORSEC, l'octroi de 3 milliards aux populations et 7 milliards pour les équipements).
La CPE exige le bilan du plan décennal contre les inondations et soutient le Président de la République pour l'achèvement du plan et son renforcement dans l'intérêt exclusif des populations. La CPE adhère à l'idée d'ériger Keur Massar en département et sollicite la mise en œuvre effective de la politique de l'équité territoriale », relate le document.
Après avoir analysé la situation nationale, Me Ousmane Sèye et ses camarades se sont félicités également des conclusions de la commission politique du dialogue national et demandent au chef de l’Etat de mettre sur pied une commission technique chargée de définir les droits et devoirs de l'opposition ainsi que ceux de son chef conformément à l'article 58 de la Constitution. «La CPE demande au président de la République de tirer toutes les conséquences politiques des conclusions de la commission politique qui a acté des accords importants sur le processus électoral et sur la promotion des droits humains et des libertés publiques.
La CPE félicite et encourage le président de la République pour les mesures d'urgence prises pour secourir les populations victimes des inondations (Plan ORSEC, l'octroi de 3 Milliards aux populations et 7 Milliards pour les équipements)», souligne Me Ousmane Sèye et ses amis dans leur communiqué.
«C’ETAIT UN REVE POUR MOI DE REJOINDRE CHELSEA»
Après son passage à Rennes, Edouard Mendy va défendre les couleurs de Chelsea cette saison.
Après son passage à Rennes, Edouard Mendy va défendre les couleurs de Chelsea cette saison. Après sa signature, le portier sénégalais se dit excité de rejoindre l'élite anglaise et prêt à retrouver ses nouveaux coéquipiers.
Comme annoncé depuis quelques jours, Edouard Mendy portera la tunique de Chelsea. En effet, le gardien sénégalais a signé un contrat de 5 ans avec les Blues pour un montant de 24 millions d'euros plus un bonus de 6 millions d’euros.
Ainsi, le joueur de 28 ans va rivaliser avec Kepa Arrizabalaga et Willy Caballero pour une place de titulaire dans l'effectif de Frank Lampard cette saison. Après avoir paraphé son contrat, l’ancien portier de Reims se dit heureux d'évoluer à Stamford Bridge. «Je suis tellement excité de rejoindre Chelsea. C’est un rêve pour moi de faire partie de cette équipe passionnante et de travailler avec Frank Lampard et tous ces entraîneurs. J'ai hâte de rencontrer mes coéquipiers et j'ai hâte de commencer», a déclaré le portier sénégalais.
Né à Montivilliers, Mendy a débuté sa carrière à l'AS Cherbourg en Championnat National, le troisième niveau du football français, et est resté avec le club normand jusqu'en 2014. Après un bref passage à Marseille dans l'équipe de réserve, il a commencé à gravir la pyramide footballistique en 2016 en rejoignant Reims, et s'est rapidement imposé comme le premier choix entre les bâtons. Avec ses performances, le vice-champion d'Afrique a rejoint Rennes pour un montant de 4 millions d’euros.
Titulaire dans les cages des Bretons, il a contribué à la qualification de l’équipe française en Ligue des Champions. D’ailleurs, sur son compte Instagram, le portier a tenu à poster un message dans lequel il remercie les Rennais. «Je vais quitter le Stade de Rennes. Mais je ne pouvais pas partir sans vous remercier pour tout votre soutien tout au long de l'année, pour vos encouragements. Ça a été très important pour moi. J’ai vraiment trouvé ici un club magnifique avec des gens extraordinaires. Je tenais à remercier tout le club, le staff et aussi vous les supporters parce que vous avez été incroyables toute l’année. Je vous souhaite plein de belles choses pour la suite», a-t-il écrit. Avec son expérience, il pourrait aider sa nouvelle équipe à jouer les premiers rôles en Ligue des champions et en championnat.
D’ores et déjà, la directrice sportive des Blues, Marina Granovskaia, souhaite la bienvenue au portier sénégalais. «Dès que Petr Cech et notre équipe technique ont identifié Edouard comme le gardien de but le plus approprié pour compléter notre groupe existant, il n'y avait qu'un seul joueur que nous voulions faire entrer. Edouard arrive après une saison de véritable succès avec Rennes, il est ambitieux en plus, et nous lui souhaitons la bienvenue dans notre club», a déclaré la directrice sportive. Avec son transfert, Edouard Mendy devient le gardien le plus cher de l'histoire de la Ligue 1.
MAMADOU DIA RECONDUIT À LA TÊTE DE L’AQUAFED
L’ancien directeur général de la SDE, Mamadou Dia, a été réélu pour un troisième mandat de 3 ans à la tête de la Fédération internationale des opérateurs privés de gestion d’eau (Aquafed), jeudi, lors d’une assemblée générale tenue à Paris (France).
Saint-Louis, 25 sept (APS) - L’ancien directeur général de la SDE, Mamadou Dia, a été réélu pour un troisième mandat de 3 ans à la tête de la Fédération internationale des opérateurs privés de gestion d’eau (Aquafed), jeudi, lors d’une assemblée générale tenue à Paris (France), a appris l’APS.
Mamadou Dia, actuel directeur Eau et Assainissement du groupe Eranove, dirige l’Aquafed depuis septembre 2014.
M. Dia, également président du conseil départemental de Podor, "a bénéficié de la confiance de ses paires", en raison de "son expertise" dans les questions liées à l’eau et à l’assainissement, indique un communiqué.
La Fédération internationale des opérateurs privés de l’eau se veut un groupe de défense international qui vise à connecter les organisations internationales avec les fournisseurs privés de services d’eau et d’eaux usées.
L’AquaFed, créée en 2005 et basée à Paris, avec un bureau de liaison à Bruxelles, est la Fédération internationale des opérateurs privés d’eau. Basé à Paris et avec AquaFed représente plus de 400 opérateurs privés fournissant des services d’eau et d’assainissement dans plus de 40 pays à travers le monde.
UNE ÉCOLE DE FORMATION EN GESTATION À SANDIARA
Les autorités douanières ont décidé d’ériger une nouvelle école de formation dans la commune de Sandiara, dans le département de Mbour (ouest), a t-on appris, jeudi, de Samba Dia
Sandiara (Mbour), 24 sept (APS) – Les autorités douanières ont décidé d’ériger une nouvelle école de formation dans la commune de Sandiara, dans le département de Mbour (ouest), a t-on appris, jeudi, de Samba Dia, directeur du personnel et de la logistique à la Direction générale des Douanes.
’’L’Administration des Douanes est en train d’exécuter un vaste programme de modernisation qui implique l’édification de nouvelles infrastructures. C’est dans ce cadre-là qu’on a décidé de bâtir une nouvelle école des douanes’’ à Sandiara, a notamment déclaré M. Dia lors d’une visite du site devant abriter celle nouvelle infrastructure.
Il a, d’emblée, remercié le maire de Sandiara, le docteur Serigne Guèye Diop, qui a spontanément offert un site de 10 à 15 ha pour la construction de ’’cette nouvelle école conforme aux normes internationales’’.
D’un coût provisoire de 18 milliards de francs CFA, l’école de disposera de ’’toutes les fonctionnalités’’ requises, a dit Samba Dia.
Il a expliqué le choix de Sandiara pour abriter cette école par le fait que Dakar est engorgé.
’’Nous avions un premier projet sur le site de Diamniadio, mais suite à des problèmes géotechniques de sol, il n’était pas possible de l’exécuter à Dakar. Le maire de Sandiara nous a offert l’opportunité de construire dans sa commune’’, a précisé l’officier des douanes.
Outre cette école de formation, il est aussi prévu la création d’une brigade des douanes à l’intérieur de la ‘’Zone économique spéciale’’ (ZES), a annoncé M. Dia.
Il a indiqué que cette nouvelle école va former, outre les Sénégalais, des ressortissants de pays étrangers.
De son côté, le maire de Sandiara a estimé que l’installation de cette école est d’autant plus importante que sa commune est en train de développer des projets pour lesquels la douane est ’’directement impliquée’’.
’’Il s’agit de la ZES qui est aujourd’hui à 33 entreprises enregistrées, dont huit officiellement installées, en construction ou déjà opérationnelles. Nous avons aussi le projet du port sec avec les entrepôts maliens au Sénégal avec le Port autonome de Dakar et le COSEC (Conseil sénégalais des chargeurs) en cours de réalisation’’, a souligné Dr Serigne Guèye Diop.
PRIVILEGIER LE MARCHE LOCAL
Le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, veut que l’approvisionnement du marché local en poissons soit privilégié par les acteurs du secteur
Dakar, 25 sept (APS) - Le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, veut que l’approvisionnement du marché local en poissons soit privilégié par les acteurs du secteur, dans un contexte de rareté de cette ressource halieutique.
M. Ndoye a échangé jeudi à ce sujet avec plusieurs acteurs du secteur dont des armateurs, des mareyeurs et des responsables de marchés, pour voir avec eux une stratégie à adopter pour amoindrir la rareté du poisson sur le marché local dans ce contexte de pandémie à Covid19.
"Nous avons échangé avec des armateurs, des mareyeurs et des responsables de marché pour voir ensemble comment agir en vue d’amoindrir la rareté du poisson comme nous l’avons senti au niveau des marchés locaux", a-t-il indiqué à la fin de cette réunion avec des acteurs du secteur de la pèche, tenue dans les locaux de son département à Diamniadio.
M. Ndoye a dit avoir demandé aux acteurs de trouver les moyens de privilégier le marché local, certaines espèces prisées ne pouvant se trouver que dans des zones de plus en plus éloignées auxquelles seules certaines catégories d’armateurs peuvent accéder.
"Nous avons échangé avec eux pour voir avec eux quelles sont les contraintes qui pourraient rendre cette option difficile", a expliqué le ministre des Pêches et de l’Economie maritime.
Il a indiqué que certains armateurs ont pris des engagements qui le "rassure parce que certainement, ils n’ont pas autant de contraintes".
"D’autres nous ont exposé les contraintes liées à leur statut qui leur fait obligation d’exporter au moins 80% de leurs captures". Concernant ces derniers, a poursuivi Alioune Ndoye, "nous allons regarder avec nos collègues des Finances, s’il y a une possibilité de tenir compte de la particularité de cette période de pandémie ou justement, d’abord, il y a des difficultés pour exporter mais aussi il y a un besoin local qu’il faudrait en tout cas satisfaire".
S’agissant des autres acteurs du secteur, "nous prenons avec satisfaction leur engagement de fournir aux différents acteurs la production qu’ils ont aujourd’hui et dont une partie est stocké", a souligné le ministre des Pêches et de l’Economie maritime.
NGABOU FERME SES PORTES À SOKHNA AÏDA
La veuve de Cheikh Béthio Thioune, défunt Khalif des Thiantacones, est déclarée persona non grata à Touba pour la célébration du Magal de Touba. En cause son refus de se ranger derrière Serigne Saliou Thioune, l’héritier du défunt.
La veuve de Cheikh Béthio Thioune, défunt Khalif des Thiantacones, est déclarée persona non grata à Touba pour la célébration du Magal de Touba. En cause son refus de se ranger derrière Serigne Saliou Thioune, l’héritier du défunt.
"Depuis plusieurs mois, une grande partie de la communauté mouride du Sénégal et d’ailleurs nous interrogent au sujet de cette dame Sokhna Aïda Diallo qui est l’une des veuves du regretté Serigne Cheikh Béthio Thioune. Des interpellations qui nous ont poussés nous aussi à nous en ouvrir au Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, qui est et reste le seul habilité à nous orienter. Avec Serigne Cheikh Bassirou Abdou Khadre, le porte-parole du Khalif général des mourides, nous sommes allés voir Serigne Cheikh Saliou qui est le Khalif de la famille de Serigne Saliou Mbacké. Mais celui-ci nous a clairement fait comprendre que lui-même se plierait à toute décision prise par le Khalif général des mourides, concernant Sokhna Aïda Diallo, tout comme toute autre affaire", a précisé Modou Lô Ngabou, le responsable moral du Dahira Safinatoul Amane, dans une déclaration lue à la presse, hier jeudi.
Le responsable de souligner : "depuis l’année dernière, Mountakha Bassirou Mbacké avait effectué une sortie pour donner un ’’ndigël’’ à Sokhna Aïda Diallo de rentrer dans les rangs. Il lui avait été très explicitement demandé de se ranger derrière Serigne Saliou Thioune qui est aujourd’hui, le Khalif de son défunt père. Puisque jusque-là Serigne Mountakha n’a pas encore fait une autre déclaration en ce sens, nous retenons alors que ce ’’ndigël’’ reste toujours d’actualité. Cela dit, tout le monde a constaté que Sokhna Aïda n’a rien changé de ses comportements et continue aujourd’hui encore de désobéir au ’’ndigël’’ du Khalif général des mourides. Contrairement à Serigne Saliou Thioune, qui, lui, en bon disciple de Serigne Touba, a respecté à la lettre les consignes du Khalif. Quiconque ne respecte pas le ’’ndigël’’ n’est pas un véritable talibé mouride".