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23 septembre 2025
Par Calame
PRODUIRE, CONSOMMER LOCAL OU PERIR
Etreints par l’angoisse, ne voyant pas, comme de coutume, l’ombre d’un acheteur, notamment les hommes d’affaires indiens, sillonner leurs terres qui regorgent de promesses, les producteurs de noix de cajou sont sous l’emprise de la crainte d’écouler
Etreints par l’angoisse, ne voyant pas, comme de coutume, l’ombre d’un acheteur, notamment les hommes d’affaires indiens, sillonner leurs terres qui regorgent de promesses, les producteurs de noix de cajou des régions de Kolda, Sédhiou, Ziguinchor, sont sous l’emprise de la crainte de ne pouvoir écouler leurs produits.
Cherchant à endiguer la prolifération du Covid-19, l’interdiction de circuler entre les régions qui est passée par là, pourrait selon certains experts, entraîner une mévente record de milliers de tonnes d’anacarde et un manque à gagner de plusieurs dizaines de milliards francs Cfa. Même si la campagne vient de démarrer timidement à Ziguinchor, la catastrophe annoncée ne manque pas d’interroger du fait de l’inexistence dans ces contrées d’unités de productions capables de transformer la noix de cajou. Surtout que, décortiquée et grillée, elle se conserve mieux et génère des revenus beaucoup plus substantiels. Ce qui sonne comme une évidence tarde pourtant à être consacré, les autorités se contentant d’exporter tels quels les produits, sans y injecter de la valeur ajoutée. Et dire que les locaux de l’Institut de Technologie alimentaire (Ita) regorgent de résultats et de prototypes de recherches qui n’attendent qu’à être produits en série.
A part quelques initiatives d’opérateurs économiques, ni l’Etat ni le secteur privé ne s’en sont vraiment appropriés dans le but de les promouvoir à grande échelle. Aussi, une fois de plus, faute d’industries de conservation et de transformation les producteurs se trouvent-ils devant un choix cornélien : vendre à perte ou laisser pourrir leurs fruits et légumes. Du reste, aucun secteur de la vie économique n’est épargné par ce qui revêt les allures d’une absence de vision voire d’ambition. Tenez, un exemple sidérant ! Alors que l’adage nous dit que si « le bâtiment va tout va », force est de constater le cinglant démenti qui lui est infligé au Sénégal.
Dans ce pays où l’on construit à tout bout de champ, investissant chaque portion de terre jusqu’à défigurer la capitale, menacer le phare des Mamelles, il est en effet désespérant de constater l’inexistence d’une usine dédiée au bâtiment. Hormis celle de promoteurs chinois qui vient d’être créée en direction de la production de carreau et dont la grande dimension laisse penser qu’elle sera principalement orientée vers l’exportation au détriment de la consommation locale. Et dire que le projet d’érection de la nouvelle ville de Diamniadio aurait pu s’ériger en une formidable opportunité pour consommer sénégalais. Ne serait-ce qu’en construisant en amont des usines qui puissent accompagner sa réalisation. Rien de tout de tout cela. Même pas le minimum. 60 ans après l’indépendance, hormis le ciment et le sable, tout ce qui au Sénégal est consommé dans le bâtiment provient de l’étranger.
Et le plus cocasse, c’est que souvent, à l’instar du fer, la matière première est fournie localement et nous revient transformée (poutres, barres de fer, aluminium, etc). Jusqu’aux pointes, tout nous vous provient de l’étranger. Tout autant que les promoteurs chinois, turcs, qui viennent investir avec armes et bagages, imposent leurs projets, leurs mobiliers, leurs ouvriers. Et pour finir, repartent avec nos sous, nous laissant paresseusement nous contenter de créer des agences qui se révèlent être de véritables gouffres financiers.
En lieu et place d’industries qui auraient permis de créer des emplois et d’inciter à consommer sénégalais. On observe une posture similaire dans le milieu sanitaire. Alors que tout le monde salue la qualité des ressources humaines de la santé, comme l’illustre en ce moment la gestion de la pandémie du Covid-19, les hôpitaux sont dans le dénuement. Ils sont devenus depuis quelques années des mouroirs que fuient les élites, promptes à aller, parfois la mort dans l’âme, se soigner à l’extérieur. Pareil pour les médicaments importés pour la plupart, alors qu’on aurait pu en produire, ne serait-ce que pour les plus usités sous nos latitudes, en rapport avec la pharmacopée traditionnelle. Aussi, s’est-on extasié tout récemment sur les vertus de l’artésimia de Madagascar, ignorant la culture et les recherches qui sont faites localement sur cette plante. Se pose donc l’urgence de changer de paradigmes. Si le président a indiqué dans sa dernière adresse vouloir tirer les enseignements qui découlent du Covid-19, à savoir la nécessité de consommer et de produire local, il demeure une permanence du gaspillage éhonté des ressources par les élites au pouvoir qui, en laissant entrevoir, comme dirait l’autre, que « tout change et que rien ne change », vient doucher les enthousiasmes.
Et malheureusement à côté, l’opposition ne fait que dans la critique tous azimuts, version «Demolition man », sans alternative aucune. Même si, au vu de ce qui précède, on peut être tenté de se dire que ce n’est pas demain la veille, il faut cependant être sourd et aveugle pour ne pas entendre ni voir, en ces temps de pandémie du Covid-19, la formidable énergie, inventive et créatrice, qui sourde dans la société. Dans son impatience accoucheuse d’avenir, elle exprime on ne peut plus, la nostalgie de l’excellence qui la travaille. Celle qui, à l’instar du poète nous rappelle que, « là ou croît le péril, croît aussi ce qui sauve ».
MACKY PRESSE MANSOUR
Le retard enregistré dans la distribution de l’aide alimentaire d’urgence, pilotée par le ministre Mansour Faye, n’agrée pas le chef de l’Etat.
Le retard enregistré dans la distribution de l’aide alimentaire d’urgence, pilotée par le ministre Mansour Faye, n’agrée pas le chef de l’Etat. Quoique le ministre du Développement communautaire, réputé très proche de lui, ait fait son mea culpa en prenant l’engagement de redresser la barre, le président Macky Sall l’a instamment invité à finaliser rapidement la distribution des kits alimentaires et d’y inclure les personnes vivant avec un handicap.
En conseil des ministres tenu avant-hier, mardi, le Président de la République a, en effet, au titre du renforcement de la solidarité nationale durant la pandémie, rappelé au ministre en charge du Développement communautaire, la nécessité de finaliser les opérations de distribution des vivres dans les régions, et d’élargir les listes des bénéficiaires aux personnes vivant avec un handicap notamment. Une manière de mettre le ministre Mansour Faye devant ses responsabilités, eu égard aux lenteurs notées dans la distribution et surtout aux diverses récriminations relevées dans toutes les régions du Sénégal, avec tous ces nécessiteux qui se disent depuis lors exclus des kits alimentaires pour des raisons qui leur échappent.
Pour sa part, Mansour Faye a reconnu avant-hier, mardi, un retard dans l’agenda fixé avant de donner rendez-vous à la fin du mois de mai ou plus tard début juin. Non sans manquer de parler d’un taux de distribution de l’ordre de 79 % déjà réalisé. La région de Dakar représenterait, selon lui, à peu près le quart des produits et 5 sur les 19 communes ont déjà reçu leur kit au complet. « Par rapport à l’agenda fixé, c’est vrai que nous avons des difficultés de respecter les premières échéances annoncées, mais nous pensons pouvoir terminer ces opérations tout au plus à la fin du mois de mai ou peut être à la fin de la première semaine du mois de juin », a conclu le ministre. Toute chose que les cris de détresse des groupes vulnérables ne semblent pas valider.
REPERCUSSIONS NEGATIVES CHEZ LES FILLES EN PERIODE DE MENSTRUES
L’absence de toilettes ou leur manque d’hygiène influe négativement sur la fréquentation scolaire des filles, notamment celle des adolescentes.
L’absence de toilettes ou leur manque d’hygiène influe négativement sur la fréquentation scolaire des filles, notamment celle des adolescentes. Elles ratent souvent les cours pendant leurs menstrues. Une situation qui risque d’être exacerbée par cette réouverture des classes en pleine pandémie du Covid-19. Le Chef de la section éducation du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef), Matthias Lansard, trouve qu’il faut apporter des améliorations dans la prise en charge de cet aspect dans les écoles.
Ce 28 mai, date à laquelle est célébrée la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, coïncide cette année avec la propagation de la pandémie à Covid-19 et la reprise annoncée des cours, pour les élèves en classe d’examens, le 2 juin prochain. Une situation qui risque d’être inconfortable pour les potaches, notamment les filles en période de menstrues, à cause de l’absence d’un système d’assainissement adapté. Le Chef de la section éducation de l’Unicef, Matthias Lansard, en se fondant sur des données du ministère de l’Education nationale publiées en 2018, soutient que 69% des établissements préscolaires ont des latrines, et ces données sont portées à 77% pour l’élémentaire et 84% pour le moyen.
Par contre, ajoute-t-il, de fortes disparités existent selon les milieux urbain ou rural. En guise d’exemple dit-il, «seules 54% des écoles élémentaires ont des toilettes à Kédougou». En conséquence, il trouve que «les conditions d’hygiène sont malheureusement loin d’être optimales dans les établissements scolaires, et ce particulièrement en milieu rural. Cette situation s’illustre en termes de disponibilité de toilettes, mais c’est également le cas en termes d’accès à l’eau potable, et à des dispositifs de lavage de main».
Pis, ajoute-t-il, le nombre de toilettes est souvent insuffisant et les infrastructures qui existent ne permettent pas toujours d’offrir des toilettes séparées aux filles et garçons. Mathias Lansard déplore, en outre, le fait qu’au-delà de la disponibilité, ces équipements posent souvent la question de leur entretien et de leur utilisation. «Si les toilettes ne sont pas propres, elles ne sont forcément pas utilisées de manière optimale. L’usage du savon fait également souvent défaut et les environnements scolaires sont parfois sales, sans système de nettoyage vraiment effectif et systématique».
S’agissant des conséquences de ce manque d’hygiène sur la scolarisation, surtout sur chez les adolescentes en période de menstrues, il estime qu’il ne peut pas manquer d’avoir des répercussions sur leur présence à l’école. «Ce n’est pas encore bien documenté au Sénégal, mais il est indéniable que les filles, en période de menstrues, manquent régulièrement l’école lorsque les conditions d’accueil des établissements scolaires ne sont pas optimales», a-t-il soutenu.
Pour changer cette donne, Mathias Lansard juge qu’il faut promouvoir l’intégration de la gestion de l’hygiène menstruelle dans les établissements scolaires (élémentaire et moyen) avant que les filles n’aient leurs premières menstrues. Il trouve aussi qu’il faut donner une voix aux élèves pour qu’ils puissent exprimer leurs besoins et leurs demandes, notamment à travers la généralisation de la mise en place des gouvernements scolaires. Pour lui, il convient aussi de promouvoir le développement des réseaux d’enseignantes à travers le ministère de l’Education et la mise en place de modalités de soutien et d’entraide pour les filles.
Par Sada KANE
HOMMAGE À ABDOULAYE FOFANA
Ce Grand Laye est le guide des pionniers, qui ont tous reçu de lui un viatique en entrant dans cette profession, transmis à travers ses remarques toujours bienveillantes sur nos erreurs et errements
La presse sénégalaise est en deuil avec le rappel à Dieu de Mamadou Abdoulaye Fofana. Un décès survenu hier, mercredi 27 mai, à l’âge de 77 ans, des suites d’une longue maladie. Plus connu sous le nom Fofana junior, il fut en mars 1972, le premier présentateur du journal télévisé à l’Office de radiodiffusion télévision sénégalaise (ORTS) devenue RTS en 1992. Une disparition qui affecte un autre ancien et non moins figure emblématique de la boite en l’occurrence Sada Kane. Nous vous proposons le témoignage écrit de ce dernier.
Mamadou Abdoulaye Fofana, journaliste de radio et de télévision, nous a quittés, en faisant partie des bienheureux qui sont parvenus, sans y prendre garde, par leurs actions et parcours, dans l’élégance et le talent, à ouvrir devant eux pour l’éternité, les lourdes portes de l’histoire. Ainsi pour ma part, je penserai toujours à Mamadou Abdoulaye Fofana bien au-delà du simple journaliste, car il est, pour l’éternité, le Premier présentateur du journal télévisé au Sénégal. Il est en cela l’aîné précurseur qui a su, pour ses cadets, déblayer la Voie toute nouvelle et encore mal connue, dont l’attirance pouvait cependant être ponctuée d’embûches et de traquenards pour ses suiveurs, en leur tenant la main avec fermeté et empathie, pour qu’ils ne s’égarent et ne se perdent point.
D’abord rédacteur présentateur du journal parlé de radio Sénégal, en passant premier présentateur du Journal Télévisé dont il sera rédacteur en chef plus tard, Grand Laye comme nous l’appelions , nous est apparu comme un modèle, en montrant en filigrane dans sa pratique, que le journalisme pouvait être plus qu’un métier, pour être vécue comme une Passion certes contraignante par ses exigences de rigueur incontournables, n’excluant pas une touche d’élégance, singulièrement à la télévision, afin de préserver ce miraculeux pouvoir de séduction de ce médium qui devait rester la Boîte Magique qu’elle était encore..
Avec le décès de Mamadou Abdoulaye Fofana, toute la télévision sénégalaise est aujourd’hui orpheline, car Grand Laye Fof, est bien l’enfant historique, le fils aîné de la télévision, qui a commencé formellement avec le Journal Télévisé. Ce Grand Laye est le guide des pionniers, qui ont tous reçu de lui un viatique en entrant dans cette profession, transmis à travers ses remarques toujours bienveillantes sur nos erreurs et errements, ses railleries toujours respectueuses, pour être supportables pour nous dire nos insuffisances. Car boute-en-train, Mamadou Abdoulaye Fofana l’a toujours été, et imposé une sorte de bizutage plein d’empathie, plus accepté que subi par les nouveaux arrivants à la rédaction du JT, qui savaient que c’était la manière du Grand Laye de leur souhaiter la bienvenue.
JE SUIS TRISTE DE TE DIRE ADIEU, MON CHER LAYE…
Je termine en pensant à ton père. Oui, je devrai dire, Mamadou Abdoulaye, pour respecter le souhait de ton père qui, sachant cette pratique courante chez les pulars, avait profité d’une invitation en compagnie de maître Doudou Thiam et le Père De Benoist sur l’AOF, à mon émission, pour me demander de dire aux journalistes, que c’est lui qui s’appelle Abdoulaye, et toi, son fils, Mamadou.
Repose en paix mon grand.
LA FSBB OPTE POUR «UNE SAISON BLANCHE»
A l’arrêt depuis plus de deux mois, la saison 2019-2020 a finalement été annulée par la Fédération sénégalaise de basket pour cause de force majeure lié à la pandémie de la COVID-19.
A l’arrêt depuis plus de deux mois, la saison 2019-2020 a finalement été annulée par la Fédération sénégalaise de basket pour cause de force majeure lié à la pandémie de la COVID-19. L’instance dirigeante du basket a pris hier, mercredi 27 mai, cette option, à l’issue d’une réunion du bureau fédéral tenue au siège de la FSBB. En conséquence, il n’y a pas d’attribution de titre de champion et la non relégation des équipes du championnat.
Annoncé plutôt par le Directeur Technique National Moustapha Gaye, la saison de basketball n’ira finalement à son terme. Après un arrêt de plus de deux mois, la Fédération sénégalaise de basket a hier, mercredi 27 mai, décidé une annulation pure et simple à cause de la crise de Covid 19. L’instance sénégalaise de basket, a souligné dans un communiqué, avoir pris cette décision après avoir statué sur la situation de la saison sportive ; examiner les rapports du Directeur technique national (DTN) suggérant l’arrêt définitif des compétitions, celui du Président de la Commission médical préconisant l’arrêt définitif des compétitions et recueillis les avis et suggestions des clubs. Dans la même dynamique le FSBB a ainsi décidé de la non attribution de titres de champion et la non relégation pour les équipes de première division.
A cet effet, indique le communiqué de la FSBB, cette décision entraine également d’autres mesures concernant les mutations ainsi que les prêts qui restent valables pour la saison sportive 2020- 2021. Autrement, la possibilité pour chaque club de protéger dix joueurs dont les mutés quel que soit le nombre de matchs joués. L’instance dirigée par Me Babacar Ndiaye a fixé pour le 7 novembre 2020, le démarrage du prochain championnat de D1.
Sur le plan international, elle informe que l ’ASC Ville de Dakar représentera le Sénégal à la Coupe d’Afrique des clubs car, précise-t-elle, son titre de Champion de la saison sportive 2018-2019 lui permet de participer au Championnat de la Coupe d’Afrique des Clubs champions pendant deux années consécutives.
Pour le Basket african League (BAL) lancée par la NBA, c’est l’AS Douanes qui représentera le Sénégal à la première édition en 2020-2021, si l’édition 2019-2020 n’est pas organisée. «L’édition 2019-2020 est organisée, la FSBB déterminera une formule pour désigner le représentant du Sénégal à la deuxième édition de ladite compétition», informe la FSBB
Mort par pendaison d’un homme à Diacksao
Un drame s’est produit hier vers 20 heures au quartier Diacksao. Un homme a été retrouvé pendu dans sa chambre. Les limiers de Diamaguène Sicap Mbao alertés, se sont déployés sur les lieux pour faire le constat. Mais les sapeurs-pompiers ne sont pas pointés pour évacuer la dépouille par mesure de sécurité. Une source de «L’As» confie que les soldats du feu ont raison de ne pas venir parce qu’ils craignent pour leur sécurité avec l’inhumation avortée de personne décédées du Covid19 à Malika et Diamaguène. A l’en croire, il s’agit de l’incivisme caractérisé. Notre interlocuteur ne comprend pas comment on peut attaquer des personnes venues secourir.
La mort étrange d’un vendeur de p’tit déj à Petersen
La mort étrange du vendeur de petit-déjeuner à la rue Blaise Diagne à côté du parking deOrca a fini de semer la panique chez les commerçants. En effet, Mamadou Diallo dit «Niol», la cinquantaine révolue, est un vendeur de «Tangana». A sa descente du travail ce jour, le défunt a rangé tous ses bagages avant de s’asseoir sur sa chaise comme à l’accoutumée. Mais la mort l’a trouvé bien installé sur sa chaise avant de le terrasser. C’est sa chute de la chaise qui a alerté les voisins. Les sapeurs-pompiers ont récupéré la dépouille de Mamadou Diallo pour la déposer à l’hôpital Principal. Le lieu a été désinfecté par le service d’hygiène par mesure de sécurité. Une autre personne est également décédée hier vers 22 heures, encore sur l’avenue Blaise Diagne. La police a fait le constat et le corps sans vie a été déposé à l’hôpital pour une autopsie afin d’élucider les causes du décès.
Des chiens errants sèment la terreur à Patte d’Oie Builders
Il est difficile par ces temps de marcher à Patte d’Oie Builders et à la cité des impôts et domaines. Ce, à cause des chiens errants qui occupent les rues la nuit et qui, aux premières heures de la matinée, n’hésitent pas à s’attaquer aux premiers habitants de ces quartiers qu’ils croisent sur leur chemin. Cette meute de chiens trouble actuellement la quiétude des populations qui crient au secours pour éviter que l’irréparable ne se produise, surtout avec les enfants qui courent dans les rues.
39e décès lié au Covid-19
Le décompte macabre se poursuit. Le Sénégal a enregistré hier en début de soirée son 39e décès lié au Coronavirus. Selon le ministère de la Santé et de l’Action Sociale (Msas), le défunt est un homme de 68 ans. Décédé hier, il était hospitalisé au centre de traitement de l’hôpital Aristide le Dantec.
Barth arrête un chantier sur le littoral
Le maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur a été alerté par les défenseurs du littoral qui subit la boulimie foncière d’hommes d’affaires en connexion avec les autorités étatiques. En effet, sur la face maritime de Mermoz, un entrepreneur était en train d’y ériger un édifice. Ce qui a suscité la colère des défenseurs du littoral qui ont tiré la sonnette d’alarme. Ainsi Barthelemy Dias et son équipe sont-ils entrés en action hier pour stopper net les travaux. Les agents de la municipalité de Mermoz Sacré-Cœur ont saisi le matériel. Et M. Dias précise qu’il n’a pas signé un permis de construire sur ce site. Il prévient que la commune de Mermoz va prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin au bradage du littoral.
Aïssatou Diao se pend nuitamment à Koutal
Aïssatou Diao, mariée et sans enfant, s’est donné la mort par pendaison, dans la nuit du mardi au mercredi, vers 2 heures du matin. Le drame a eu lieu à Koutal, dans la commune de Ndiaffatte (arrondissement de Ndiédieng). Même son mari a été pris de court. Car lorsque son épouse a quitté le lit dans la pénombre, il ne savait pas qu’elle allait mettre fin à ses jours. Le corps sans vie d’Aïssatou a été retrouvé pendu sur un arbre non loin du village. Après constat des éléments de la brigade territoriale qui se sont rendus sur les lieux, la dépouille d’Aïssatou Diao a été déposée à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack. Une enquête est ouverte.
Abdoulaye Daouda Diallo testé négatif au covid-19
Il faisait partie des contacts du maire de Guédiawaye, Aliou Sall infecté par le covid-19 avec son épouse. Pour être édifié sur son sort, Abdoulaye Daouda Diallo s’est fait tester au Covid-19.Heureusement les résultats sont revenus négatifs. Le ministre des Finances et du Budget avait reçu, vendredi dernier dans l’après-midi, Aliou Sall. Chamboulement au Trésor Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a secoué le Trésor public. Il a opéré un mouvement en nommant l’Inspecteur du Trésor Cheikh Ndiaye membre de l’Apr, au poste de Coordonnateur de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor. Le Payeur général du Trésor, Abdoulaye Fall, est nommé Trésorier général, Agent Comptable Central du Trésor. Il remplace Adama Racine Sow qui part à la retraite. Mame Diama Diouf est promue Payeur général à la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor.
Mouvement à la Douane
Restons au ministère des Finances et du Budget où on note un jeu de chaises musicales à la Douane. Le désormais ex-Directeur régional des Produits pétroliers et Unités spécialisées, Papa Ndiaye, est nommé Directeur de la règlementation et de la Coopération internationale à la Direction générale des Douanes. Il remplace l’inspecteur Malick Mbaye qui est muté à la Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières. M. Mbaye succède à son tour à Abdourahmane Wade qui est nommé Directeur des Systèmes informatiques douaniers, en remplacement de Alioune Dione. Quant à l’inspecteur Abdou Khadre Dieylani Niang, il est nommé Directeur du Contrôle interne à la Direction générale des Douanes.
Mouvement à la Douane (bis)
Ne quittons pas les gabelous pour dire que l’inspecteur Saliou Diouf, Contrôleur interne à la Direction générale des Douanes, est promu Directeur régional des Douanes du Sud-est. Il succède à ce poste à Georges Diémé qui devient Directeur régional des produits pétroliers et Unités spécialisées, en remplacement de Papa Ndiaye. L’Inspecteur Ibrahima Faye jusque-là Directeur régional des Douanes du Centre, est nommé Directeur régional de l’Ouest. Il est remplacé par Bourama Diémé promu Directeur régional des Douanes du Centre.
Et la vie suit son cours. Tant pis pour les autres qui n’ont pas eu l’intelligence de faire de la politique. Ils seront toujours les grands perdants à l’heure du partage du gâteau. Quelle que soit leur compétence intellectuelle, ils seront mal considérés par ces gens qui tirent leurs positions et subsistance de leur militantisme politique. Sans aucun mérite, si ce n’est celui de se prévaloir d’une grande gueule et de vivre dans le mensonge et la roublardise en changeant de costume ou de camisole au gré de leurs intérêts bassement mercantiles. Les gens actuels du pouvoir ont la fâcheuse habitude de considérer ce pays comme leur propriété. Tout leur est dû et rien aux autres qui doivent se taire ou se faire voir ailleurs. Bref, ils réclament une pensée unique, nous renvoyant à une sinistre époque bien lointaine. Tout le monde doit s’aligner à leurs positions. Même si celles-ci mènent droit au mur avec le danger de se fracasser la tête. Ils sont les seuls patriotes et sont également les seuls à aimer ce pays. Tous les autres sont des traitres qu’il faut mettre hors d’état de nuire. ils avaient réussi par leurs arguties juridiques à faire perdre son emploi à un valeureux fils du pays en le radiant. Son tort ? On lui reprochait d’user de sa position pour éventrer les micmacs que l’autorité elle-même niait. et pourtant ils avaient réussi. On pensait cette page ensevelie, et les voilà qui reprennent service. Sur la base d’un décret sur le bienfondé duquel personne n’est d’accord, ils veulent tuer un haut fonctionnaire qui n’a eu que la prétention de dire au peuple que le parchemin que l’on essaie de lui faire avaler est un faux. Rien que ça ? Un crime que l’effronté doit chèrement payer par sa radiation de la fonction publique. Et définitivement ! Ah, ces gens-là. On aimerait bien voir leur tronche quand ils seront hors du pouvoir.
KACCOOR BI
DESTINATION SENEGAL «UNE STRATEGIE INNOVANTE PRONEE»
Le président de la république, Macky sall, a préconisé mercredi, en Conseil des ministres, une ‘’stratégie innovante de relance de la ‘destination Sénégal’. Selon le communiqué du conseil des ministres, il a attiré l’attention des ministres chargés du Tourisme, des finances et de l’économie sur ‘’l’impératif d’élaborer une stratégie innovante de relance de la ‘destination Sénégal’’’. le texte ajoute que Macky Sall a ‘’demandé au ministre de l’économie, du plan et de la Coopération d’ériger le tourisme en priorité dans le plan global de relance de l’économie, en cours de finalisation’’. le tourisme est l’un des secteurs les plus affectés par la crise résultant de la pandémie de Covid-19. la fréquentation des hôtels a fortement baissé depuis que le Sénégal fermé ses frontières, dans le cadre de l’état d’urgence décrété le 24 mars pour endiguer la propagation de la pandémie. Pour soutenir le tourisme, le gouvernement a décidé d’allouer 15 milliards de francs CfA au crédit hôtelier et touristique. en même temps, 12 milliards de francs CFA seront affectés au paiement des hôtels réquisitionnés pour le confinement des personnes ‘’contacts’’ suivies par le corps médical.
ABDOULAYE FALL NOMME TRESORIER GENERAL UN GRAND COMMIS DE L’ETAT EMERITE
Sur proposition du ministre de l’économie et des finances, l’inspecteur principal du Trésor Abdoulaye fall, jusque-là payeur général du Trésor, est promu Trésorier général. Telle est la décision prise par le président de la république qui, ce faisant, a incontestablement mis l’homme qu’il faut à la place qu’il faut au niveau de cette direction stratégique du Trésor. A l’unanimité, financiers et sportifs ont tous salué la promotion de l’actuel président de la ligue régionale de football de diourbel et du Club de Bambey pour son engagement en faveur du développement de la vie associative de cette région du Baol. Grand commis de l’état, Abdoulaye fall a réussi à étaler sa compétence et sa diligence au sein de l’équipe nationale de football, entre autres, où il parvenait à régler de justesse les problèmes de primes et autres urgences financières en sa qualité de payeur général. D’ailleurs « le Témoin » a appris que si ce récurrent problème des primes est devenu mauvais souvenir c’est grâce à Abdoulaye fall. Du moins, chaque fois qu’il s’implique dans une campagne des lions. Comme ce fut le cas de la dernière Coupe d’Afrique au Caire où il a beaucoup contribué au parcours exceptionnel en mettant à temps à la disposition de la bande à Sadio Mané tous les moyens financiers nécessaires à leur irrésistible élan vers la finale.
DAKAR-PETROLE LE COLONEL NDIAYE S’EN VA…
L’inspecteur principal des douanes, le colonel papa ndiaye, quitte la direction régionale des produits pétroliers ou Dakar-pétrole après trois (03) ans de bonne récolte de recettes pétrolières. il est promu directeur de la règlementation et de la Coopération internationale à la direction générale des douanes. La décision a été prise, hier, en Conseil des ministres. Seulement, « le Témoin » quotidien tient à rappeler que Dakar-pétrole est l’un des bureaux les plus sensibles et les plus stratégiques des douanes. D’où son statut de bureau grand pourvoyeur de recettes douanières issues des opérations de dédouanement de produits hydrocarbures. Juste dans ce bureau de Dakar-pétrole, on se souvient que des chefs ont été emportés par des scandales pétroliers (Affaires Oxy-Sénégal et autres). L’inspecteur des douanes papa ndiaye était une rare exception au point que ses supérieurs l’avaient presque « oublié » dans le circuit. Compétence et discrétion en bandoulière, il quitte assurément Dakar-pétrole avec le sentiment d’une mission accomplie.
COMMISSARIAT DE L’AEROPORT EN DEUIL LE POLICIER PAPE MOUSSA NDIAYE MEURT DANS UN ACCIDENT
A Dakar Yoff comme à l’aéroport blaise Diagne de Diass, Pape Moussa Ndiaye faisaient partie des agents de la police des frontières les plus célèbres. Connu pour son « gueum-service », sa fermeté et surtout sa disponibilité, « pape moussa » comme l’appelaient ses collègues, est décédé dans un accident de la circulation. Le drame s’est produit, le mardi 26 mai 2020, à hauteur de Kébémer. Sa voiture a fait plusieurs tonneaux à cause d’un pneu éclaté. Selon ses collègues traumatisés, pape moussa revenait de richard-Toll où il était allé rendre visite à sa famille. Avec le décès brutal de pape moussa ndiaye, c’est richard-Toll qui perd un fils prodige très attaché à sa maman. Rappelons-le, l’agent de police pape moussa ndiaye était le chauffeur particulier voire attitré de l’ancien directeur général de la police nationale, la générale Anna sémou faye. Son professionnalisme et son sérieux au volant ont été homologués par tout le personnel roulant de la police. Hélas, la mécanique a joué un sale tour à ce jeune policier qui était pourtant promu à belle carrière. « Le Témoin » profite de cette triste occasion pour présenter ses condoléances à la police nationale et à la famille éplorée suite au décès de ce jeune fonctionnaire.
APRES UNE RENCONTRE AVEC ALIOU SALL ABDOULAYE DAOUDA DIALLO TESTE NEGATIF
Le ministre des finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo, avait reçu, vendredi après-midi, le maire Aliou sall qui a été testé positif ce mardi à la Covid-19. Inutile de vous dire qu’il y avait une panique chez le ministre des finances et du budget. Abdoulaye Daouda Diallo s’est alors volontairement soumis à des tests qui sont revenus négatifs. « le ministre a fait les tests aujourd’hui qui sont revenus négatifs. Nous souhaitons un prompt rétablissement à tous les malades » souligne une courte note de la Cellule de Communication du ministère des finances et du budget. Sauf que, attention, la durée d’incubation du virus est de 14 jours !
IMPOTS ET DOMAINES LES CONTACTS DE LA PERSONNE ATTEINTE DE LA COVID-19 TESTES NEGATIFS
Au niveau de la direction générale des impôts et des domaines (dgid), on ne pouvait s’attendre à une meilleure nouvelle. Les contacts de la personne atteinte de la covid19 ont été testés négatifs. Tous les prélèvements effectués sur les agents qui ont eu un contact direct ou indirect avec la personne testée positive au coronavirus, sont revenus négatifs. La dgid qui « a le plaisir de donner cette information », précise que ces agents ont fini d’observer la période de confinement d’une durée de quatorze (14) jours et ont donc été autorisés à reprendre le service à compter de ce mardi 26 mai 2020. la structure dirigée par Bassirou samba niasse réitère, dans la foulée, son appel à l’endroit du personnel et de l’ensemble des visiteurs à accentuer la prudence et à respecter scrupuleusement les gestes barrières édictés, en vue de lutter efficacement contre la pandémie liée à la Covid-19. la dgid tient enfin « à remercier les contribuables, les usagers et l’ensemble de son personnel, pour les nombreux témoignages de soutien reçus durant cette période et réaffirme son total engagement à garantir un service public continu et de qualité dans un environnement de travail respectueux de toutes les recommandations formulées par les services du ministère de la Santé ».
SCENES D’ORGIE SEXUELLE A LA CITE MIXTA
C’est parti pour être un autre scandale après la partie à l’issue tragique des fils de riches en plein couvre-feu aux Almadies. Une partie qui s’était soldé par la mort d’une jeune fille par overdose. Le jour de la korité d’autres jeunes s’étaient retrouvés à la Cité mixta pour faire la fête. Un rendez-vous nocturne qui s’est terminé par une orgie sexuelle. Jusque-là, c’était dans un cadre privé. Mais voilà que les vidéos de leur belle soirée circulent et sont largement partagées sur les réseaux sociaux. Des jeunes gens qui ont joué à visage découvert et qui sont donc facilement indentifiables. Tout ce beau monde a été cueilli par la police. En attendant de revenir sur l’identité de ces jeunes délurés, les voyeurs ne s’ennuient pas sur les réseaux sociaux où on se partage joyeusement les vidéos de ces jeunes gens aux moeurs bien libérées. Pour ne pas dire plus !