Le patron de la Nouvelle minoterie africaine-Potou, ex-Moulins Sentenac, a succombé à un malaise alors qu’il participait au Conseil d’administration du groupe Total
Le patron de la Nouvelle minoterie africaine-Potou (Nma, ex-Moulins Sentenac) survenu ce lundi à Paris. Selon nos informations, il a succombé à un malaise alors qu’il participait au Conseil d’administration du groupe Total.
Natif de Mbacké, le défunt avait été élevé au rang de Chevalier de l’Ordre national du Lion. «Notre feuille de route est de consolider nos acquis sur le marché local et devenir un champion sous régional dans les 5 ans », déclarait-il en décembre dernier dans un entretien avec Financialafrik.
“NMA est une belle histoire qui a démarré en 1999. Elle est née de l’initiative d’un jeune entrepreneur qui, après des études en comptabilité et des expériences diverses, notamment dans le transport et la logistique, a décidé d’investir dans la minoterie. Un secteur qui était à l’époque le domaine réservé de deux mastodontes de l’industrie sénégalaise, les Grands Moulins de Dakar, propriété du groupe Mimran et premier groupe agro-alimentaire du Sénégal et les Moulins Sentenac, première minoterie de de l’Afrique de l’Ouest. Les débuts furent extrêmement difficiles car beaucoup de nos partenaires d’aujourd’hui, notamment du secteur bancaire, ne croyaient pas en notre projet. Mais au pessimisme de ces derniers, nous avons opposé l’optimisme de la volonté”, déclarait-il.
SenePlus publie ci-dessous, un entretien exclusif avec Amath Amar réalisé par Financial Afrik il y a tout juste quelques semaines. Le 22 mai 2019, pour être précis.
Dans cet entretien exclusif, le président directeur général de NMA Sanders revient sur son parcours et dresse les perspectives de son groupe. Self made man, Ameth Amar incarne le renouveau industriel du Sénégal. Son entreprise, Nma Sanders, qui a racheté les Moulins Sentenac, joue les premiers rôles dans son secteur d’activité.
Pouvez-vous revenir sur l’histoire de NMA Sanders et les grandes étapes de son développement ?
NMA est une belle histoire qui a démarré en 1999. Elle est née de l’initiative d’un jeune entrepreneur qui, après des études en comptabilité et des expériences diverses, notamment dans le transport et la logistique, a décidé d’investir dans la minoterie. Un secteur qui était à l’époque le domaine réservé de deux mastodontes de l’industrie sénégalaise, les Grands Moulins de Dakar, propriété du groupe Mimran et premier groupe agro-alimentaire du Sénégal et les Moulins Sentenac, première minoterie de de l’Afrique de l’Ouest. Les débuts furent extrêmement difficiles car beaucoup de nos partenaires d’aujourd’hui, notamment du secteur bancaire, ne croyaient pas en notre projet. Mais au pessimisme de ces derniers, nous avons opposé l’optimisme de la volonté.
Parti d’un investissement initial d’un milliard de FCFA, dont 80 % sur fonds propres, NMA a réalisé dès la première année un chiffre d’affaires d’un milliard 500 millions de FCFA ; chiffre d’affaires qui a été porté à 32 milliards de FCFA 10 ans après. Aujourd’hui, en 2018, le chiffres d’affaires s’élève à 75 milliards de FCFA avec des investissements cumulés de près 25 milliards de FCFA en 18 ans, investissements parmi lesquels nous pouvons citer l’acquisition en 2015 des Moulins Sentenac, concurrent historique de l’entreprise. NMA, c’est désormais 3 grandes unités de production de farine, pâtes alimentaires et aliments de bétail et de volaille, près d’un demi millier d’emplois directs et indirects, un parc automobile d’une trentaine de camions et des produits de qualité (KHONTE, FERLO, SUPER LADOUM, TENOR LADOUM, PASTAMI…) prisés par les éleveurs et les populations du Sénégal.
Ce succès, nous le mettons en premier lieu à l’actif de nos clients éleveurs, boulangers jusqu’au client lambda. Ce sont eux qui ont porté haut le flambeau de la NMA et tout le mérite de notre réussite leur revient. Il a notamment été possible parce que, dès le départ, nous avons fait le choix de la qualité, en investissant dans une équipe, certes jeune, mais dont la compétence était avérée ainsi que sur un outil industriel de dernière génération (BUHLER, FAVA…). C’est ce qui a permis de mettre à la disposition du commun des sénégalais des produits de qualité à un prix accessible. Un autre choix déterminant a été de réinvestir systématiquement les bénéfices engrangés et de ne jamais concurrencer nos clients.
Quelles sont les difficultés que rencontre le secteur de l’agroalimentaire au Sénégal ?
L’État du Sénégal a lancé dans le cadre du Plan Sénégal Émergent de grands chantiers et de nombreuses réformes qui ont permis de faire évoluer favorablement l’environnement des affaires, avec une croissance attendue du PIB de 7,2 % pour 2018. Grâce à la réussite de la première phase du PSE, le gouvernement du Sénégal a pu obtenir récemment auprès du Club de Paris des promesses de financement pour la deuxième de phase du plan plus de 7 000 milliards de FCFA. Nous pensons donc que les conditions sont désormais réunies pour que les solutions idoines soient apportées aux difficultés du secteur agroalimentaires.
Ces difficultés portent principalement sur l’invasion du marché par des produits alimentaires importés, qui, pour la plupart, sont subventionnés par les pays exportateurs et, qui plus est, ne paient pas de droits de porte. Ces importations qui ont connu ces dernières années un niveau jamais égalé en dépit de l’entrée en vigueur du TEC CEDEAO mettent sérieusement en péril la survie de nombreuses industries du secteur. Une autre difficulté est la forte congestion du port de Dakar qui a pour conséquence le surenchérissement du coût d’achat de nos matières premières et, conséquemment, de nos coûts de revient. Il faut également relever la forte pression que nous subissons à travers l’instauration d’une pléthore de nouvelles taxes sur l’année 2018 dont la hausse des droits d’accises applicables aux corps gras alimentaire et l’augmentation, depuis le 1er octobre 2018, des redevances portuaires..
La ZLECA est perçue comme un signe d’espoir pour les uns, une crainte pour les autres. Pensez-vous que ce futur marché africain aura un impact positif ou non sur l’agroalimentaire et l’industrie en général ?
La mise en œuvre de ce grand projet africain devrait se traduire par la constitution d’un marché unique de plus d’un milliard deux cents millions de consommateurs et un PIB de plus de 3.000 milliards de dollars et devrait permettre d’augmenter de près de 60% le commerce intra-africain à l’horizon 2022. Seulement, il faut noter que près de 10 mois après la signature de l’accord beaucoup de pays ne l’ont pas encore ratifié. C’est dire toute la méfiance que suscite auprès des milieux économiques et syndicaux cet accord, même dans les grands pays d’Afrique comme le Nigéria ou l’Algérie. Comme de nombreux opérateurs économiques, avec l’entrée en vigueur de la ZLECA, nous éprouvons beaucoup de crainte pour l’avenir de l’industrie en général et de l’agro-alimentaire en particulier pour un petit pays comme le Sénégal.
En effet, comme indiqué plus haut, notre industrie locale est déjà fortement fragilisée par un environnement des affaires très hostile malgré les évolutions positives constatées ces dernières années. Il en résulte que beaucoup de nos pays ne disposent pas d’industrie suffisamment forte pour pouvoir compétir équitablement à l’échelle du continent. Le cas échéant, l’Union Africaine devra mettre en place des mesures d’accompagnement fortes pour la plupart des états et prévoir une période transitoire pour permettre la mise à niveau des industries des différents pays.
Le protectionnisme bat son plein entre les grandes économies. L’Afrique doit-elle continuer à ouvrir ses marchés ou prôner une sorte de réciprocité ?
L’agressivité des pays émergents tels que la Chine, la Russie, le Brésil ou encore la Turquie ont poussé les grandes économies mondiales à revenir au protectionnisme pour protéger leurs industries et préserver les emplois. Leur puissance financière et leur haut niveau de technicité n’ont pas suffit à les protéger de la vélocité et de la faiblesse du coût des produits issus des pays émergents. Que dire alors de nos pays d’Afrique dont les économies si situent à des années lumières de celles des pays concernés. Nous sommes donc d’avis que l’Afrique doit appliquer la réciprocité.
Quelle est la feuille de route de NMA Sanders à moyen terme ?
Notre feuille de route est de consolider nos acquis sur le marché local et devenir un champion sous régional dans les 5 ans.
"ATLANTIQUE" DE MATI DIOP AU GRAND THÉÂTRE DE DAKAR, LE 2 AOÛT
Le Grand Théâtre de Dakar va accueillir le 2 août prochain, à 19 h 30, une projection en "avant-première nationale" du film "Atlantique" de la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop, lauréate du Grand Prix du Festival de Canne
Dakar, 22 juil (APS) – Le Grand Théâtre de Dakar va accueillir le 2 août prochain, à 19 h 30, une projection en "avant-première nationale" du film "Atlantique" de la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop, lauréate du Grand Prix du Festival de Cannes (France), selon un communiqué parvenu à l’APS.
Le texte reçu de la maison de production sénégalaise "Cinékap" annonce aussi le séjour au Sénégal de la cinéaste franco-sénégalaise, de ce 22 juillet au 19 août prochain.
Mati Diop et d’autres lauréats du Festival de Cannes 2019 seront reçus par le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, mardi à 12 h 30, selon un communiqué de la Direction de la cinématographie du Sénégal.
Une projection du film "Atlantique" aura lieu à l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, le 5 août. La séance de projection sera suivie d’un débat dirigé par l’économiste et écrivain Felwine Sarr et le professeur Bada Ndoye, en présence des étudiants.
Des projections en plein air du même film sont prévues à Thiaroye (banlieue de Dakar), le 6 août, à La Médina, à Dakar, le 7 août, puis aux Parcelles Assainies et à Yoff (banlieue de Dakar), le 8 août.
"Atlantique", le premier long métrage de Mati Diop, revient sur la migration irrégulière et ses nombreuses morts causées par des naufrages en mer Méditerranée, empruntée par les migrants africains pour atteindre l’Europe.
Entre fiction et fantastique, "Atlantique" donne la voix aux femmes dirigées par l’héroïne Ada, amante de Souleimane, qui est mort en traversant l’océan Atlantique.
"J’ai voulu dédier ce film à une certaine jeunesse, d’abord celle disparue en mer dans l’Atlantique en voulant rejoindre l’Espagne. Et j’ai voulu aussi rendre hommage à cette jeunesse d’aujourd’hui vivante, pleine de vie", avait dit Mati Diop, le 16 mai dernier, à la fin de la projection du film à la 72e édition du Festival de Cannes.
De son court métrage "Atlantiques" (2010) au long métrage "Atlantique" (2019) en passant par son documentaire "Mille Soleils" (2013), Mati Diop évoque "un même mouvement" par lequel elle essaie d’investir et d’apprendre, de découvrir, d’interroger son pays, le Sénégal, qui la "fascine" et la "déçoit" tout à la fois.
L’UE OFFRE 3,280 MILLIARDS DE FRANCS CFA AU SÉNÉGAL
Les fonds offerts par l’UE vont servir à financer le programme ‘’Changement climatique et gestion intégrée des zones côtières’’, mis en œuvre par le gouvernement sénégalais.
Dakar, 22 juil (APS) – L’Union européenne a accordé lundi à l’Etat du Sénégal un ‘’don’’ de trois milliards 280 millions de francs CFA, un financement destiné à la lutte contre les changements climatiques et l’érosion côtière, selon les deux parties.
La ‘’convention de financement’’ a été signée à Dakar par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le directeur général de la Coopération internationale à la Commission européenne, Stefano Manservisi, a constaté l’APS.
Les fonds offerts par l’UE vont servir à financer le programme ‘’Changement climatique et gestion intégrée des zones côtières’’, mis en œuvre par le gouvernement sénégalais.
Selon M. Hott, le financement reçu de l’Europe va aider au ‘’renforcement d’une action climatique intégrée au Sénégal’’, dans la lutte contre les changements climatiques et l’érosion côtière, sur la Petite Côte (ouest), au Sine-Saloum (centre) et en Casamance (sud).
La mise en œuvre du programme sera assurée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, dit-il.
Le directeur général de la Coopération internationale à la Commission européenne espère que le ‘’don’’ offert au Sénégal sera ‘’une source d’employabilité pour les jeunes et les femmes’’.
EL HADJI OUMAR YOUM PRÔNE UN CONSENSUS NATIONAL POUR COMBATTRE LES ACCIDENTS
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, El hadj Oumar Youm, a plaidé lundi en faveur d’une synergie des acteurs du secteur en vue de bâtir un consensus national sur l’obligation de combattre l’insécurité routière,
Dakar, 22 juil (APS) - Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, El hadj Oumar Youm, a plaidé lundi en faveur d’une synergie des acteurs du secteur en vue de bâtir un consensus national sur l’obligation de combattre l’insécurité routière, insistant sur la nécessité de mettre chaque acteur devant ses responsabilités.
"Tous les acteurs du transport doivent tous œuvrer ensemble à bâtir un consensus national autour de l’impératif de combattre l’insécurité routière en mettant chaque acteur devant ses responsabilités", a-t-il déclaré.
El Hadj Oumar Youm s’exprimait lors d’un atelier national de concertation sur la sécurité routière, dont le thème porte sur "Sécurité routière : Bilan et perspectives".
"Il s’agit de définir une nouvelle orientation nationale qui servira d’axe stratégique pour donner des réponses adéquates sur la question lancinante de l’insécurité routière", a-t-il expliqué.
"Cet atelier, a-t-il ajouté, devrait donc ouvrir une nouvelle politique dans notre ambition collective de garantir durablement la sécurité routière".
Dans cette perspective, il a évoqué les mesures prises par les pouvoirs publics, comme le renforcement du contrôle routier avec le déploiement de la brigade mixte, la modernisation de la gouvernance du permis de conduire, le renforcement du dispositif de contrôle technique, les efforts faits pour intensifier l’éducation et la sensibilisation en sécurité routière.
Avec ces initiatives, selon lui, le Sénégal amorce un virage décisif dans la lutte contre la sécurité routière qu’il convient d’aborder avec engagement, rigueur et pragmatisme.
"Il faut améliorer notre arsenal législatif et réglementaire à travers l’actualisation de nos textes notamment le code de la route, la loi d’orientation sur les transports terrestres", a-t-il aussi indiqué.
De son côté, Seydou Diouf, le président des parlementaires pour la sécurité, a déploré le comportement de certains chauffeurs, du piéton qui ne traverse pas sur des passages cloutés et celui de l’agent de sécurité qui laisse passer des camions en surcharge.
"On doit se focaliser sur le facteur comportemental et améliorer la sécurité des véhicules et surtout adapter notre dispositif normatif au nouveau contexte de normalisation des routes si on veut diminuer simultanément les risques d’accident sur les routes", a-t-il notamment suggéré.
"Avant ils (les chauffeurs) nous disaient que les accidents sont nombreux parce que les routes ne sont pas bien faites alors que nous avons aujourd’hui des routes modernisées et des autoroutes", a-t-il fait remarquer.
CHEIKH TIDIANE GADIO PRÔNE L’ÉLARGISSEMENT DU G5 SAHEL
L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a suggéré, lundi à Dakar, l’élargissement du G5 Sahel à l’Algérie, au Cameroun, au Maroc, au Nigéria et au Sénégal pour devenir G5 Sahel+5 en vue de mieux mutualiser les forces de
Dakar, 22 juil (APS) - L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a suggéré, lundi à Dakar, l’élargissement du G5 Sahel à l’Algérie, au Cameroun, au Maroc, au Nigéria et au Sénégal pour devenir G5 Sahel+5 en vue de mieux mutualiser les forces de cette coalition contre le terrorisme.
"L’idée du G5 Sahel est bonne en elle-même (…) mais rien ne nous empêcherait de garder un groupe élargi qui s’appellerait G5 Sahel + 5 (Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad+ Algérie, Maroc, Cameroun, Nigéria et Sénégal", a-t-il indiqué.
M. Gadio prenait part aux travaux d’une conférence annuelle organisée par Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) en collaboration avec le réseau Southern Voice Network for Peacebuilding (Les voix du Sud pour la consolidation de la paix).
D’une durée de deux jours, la rencontre porte sur le thème : "Paix et sécurité dans le Sahel".
Plusieurs experts dont Alioune Tine, ancien responsable d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre prennent part à cette conférence.
Le G5 Sahel (G5S) est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014.
Il est composé de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.
"Dans cette lutte contre le terrorisme au Sahel, on ne peut pas se passer de l’expérience et l’expertise des pays comme l’Algérie, le Maroc et le Sénégal mais aussi des pays qui ont des moyens comme le Nigéria et le Cameroun", a-t-il soutenu.
Il a rappelé que le Sénégal, le nord du Nigéria et du Cameroun font partie du Sahel alors que l’Algérie et le Maroc ont eux aussi des frontières avec le Sahara.
"Si les pays du G5 Sahel sont regroupés avec l’Algérie, le Maroc, le Nigéria, le Cameroun et le Sénégal, la question du financement ne peut plus se poser. Les troupes d’élite de ces pays mises ensemble pourraient apporter une solution", a estimé l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères.
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SADIO MANÉ BLOQUÉ À L'UNIVERSITÉ
Selon la RFM le lion s'est rendu à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ce lundi. Ce, pour remercier les étudiants pour leur soutien lors de la Coupe d'Afrique des nations. Cependant, l'accueil ne s'est pas déroulé comme prévu.
Sadio Mané bloqué à l'université Cheikh Anta Diop par une foule immense. Selon la RFM le lion s'est rendu à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ce lundi. Ce, pour remercier les étudiants pour leur soutien lors de la Coupe d'Afrique des nations. Cependant, l'accueil ne s'est pas déroulé comme prévu.
En effet, dès les premières heures de l'après-midi, c'est une marée d'étudiants qui a envahi la devanture du Coud. Puis, ne pouvant plus contenir les étudiants, les barrières ont cédé. Les agents de sécurité, débordés, avaient du mal à maintenir l'ordre.
Puis, Sadio Mané fera une première apparition devant les étudiants. Mais, d'une courte durée, eu égard au désordre qui régnait sur les lieux. Il a été reconduit à l'intérieur du bâtiment du Coud.
Ensuite, des étudiants, qui voulaient revoir leur star, ont commencé à lancer des pierres. L'attaquant des Lions sera bloqué dans le bâtiment du Coud. Malgré quelques stratagèmes pour l'exfiltrer des lieux, c'est une foule monstre qui l'attend toujours dans un désordre indescriptible.