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8 juin 2025
LES ENCOURS DE CRÉDITS DES BANQUES SÉNÉGALAISES EN HAUSSE DE 8,8% EN JUIN 2024
Le directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, Bassirou Sarr, a salué la bonne performance des banques et structures de microfinance sénégalaises, marquée cette hausse, atteignant 7.496,8 milliards FCFA.
Le directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, Bassirou Sarr, s’est félicité jeudi de “la bonne tenue” des principaux indicateurs d’activité et de rentabilité des banques et structures de microfinance sénégalaises, se traduisant par “une progression de 8,8%”.
“Les encours de crédits des banques ont progressé de 8,8% en glissement annuel pour s’établir à 7.496,8 milliards FCFA à fin juin 2024”, a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture de la 41ᵉ session du Conseil national du crédit.
“La qualité du portefeuille s’est améliorée, le taux des créances en souffrance nette des provisions ressortant à 4,6% du total des crédits”, a-t-il expliqué.
Bassirou Sarr soutient que du point de vue du contrôle prudentiel, “les banques sont globalement en conformité par rapport aux normes fixées”, ce qui représente “un résultat remarquable dans le contexte de la fin de la transition vers les normes Bâle 2 et Bâle 3 dans l’UMOA depuis le 1ᵉʳ janvier 2023″.
Les règles prudentielles issues des accords de Bâle visent à garantir un niveau minimum de capitaux propres, afin d’assurer la solidité financière des banques.
Selon le directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, le ratio de solvabilité moyen des établissements bancaires sénégalaises s’élève à “15.2% à fin juin 2024 pour une norme minimale de 11,5%”.
Concernant le secteur de la microfinance, ajoute-t-il, “l’encours des crédits distribués aux sociétaires et clients a progressé de 20% en glissement annuel, en s’établissant à 780 milliards à fin juin 2024”.
Il a par ailleurs indiqué que “la qualité du portefeuille s’est également améliorée avec un taux brut de dégradation s’établissant à 6,7% en juin 2024 contre 6.5% en juin 2023”.
UN AMOUR POUR LA TANIERE DES LIONS
Auteur d’un excellent début de saison en Championship (D2 Angleterre) avec Stoke City, Éric-Junior Bocat rêve de l’Equipe nationale du Sénégal. L’arrière gauche, courtisé par la Centrafrique, a lui un penchant pour le pays de sa maman.
Auteur d’un excellent début de saison en Championship (D2 Angleterre) avec Stoke City, Éric-Junior Bocat rêve de l’Equipe nationale du Sénégal. L’arrière gauche, courtisé par la Centrafrique, a lui un penchant pour le pays de sa maman.
Un coup de rein, des passements de jambes, un une-deux bien senti avant de conclure par une frappe enroulée du pied droit et de climatiser tout un stade lors de sa célébration face au Standard de Liège en fin de saison dernière. Et Éric-Junior Bocat s’expose sous le feu des lumières. Puis, poursuit son étoile en deuxième division anglaise. Arrivé l’été dernier à Stock City en provenance de Saint-Trond (Belgique), le latéral gauche est en feu en ce début de saison. Les «Potters», qui ont déboursé 2 millions d’Euros (1,3 milliard de FCfa) pour s’attacher ses services pour les quatre prochaines années, ne regrettent pas ce choix. Élu Homme du match à deux reprises en 9 journées de Championship, celui que les reporters anglais surnomment «The French Sénégalese Man» ne cesse d’impressionner. Les reporters anglais parlent même d’un prodige absolu, capable de reproduire en plein match des choses perçues comme irrationnelles pour un latéral. Peu connu par le monde du football sénégalais, l’arrière gauche qui fait sensation en Angleterre avec Stoke City, a bien des origines du pays de la ‘’Téranga’’.
«Si je dois jouer pour une sélection, ça ne sera que pour le Sénégal»
Né en France d’un père centrafricain et d’une mère aux origines sénégalaises, Éric-Junior Bocat est éligible pour trois nations. Très apprécié par le sélectionneur de la République Centrafricaine, Raul Savoy qui aurait d’ailleurs plus d’une fois envoyé son capitaine Geoffrey Kondogbia convaincre Éric-Junior, le joueur, lui, n’a d’yeux que pour le Sénégal. «Si je dois jouer pour une sélection, ça ne sera que pour le Sénégal», a toujours clamé le joueur à son agent Chris de JS Sport Agency. «Ça fait deux ans que la République Centrafricaine fait le forcing pour l'avoir dans sa sélection, parce que son père est Centrafricain. Mais, ils sont confrontés à un niet catégorique. Éric ne veut jouer que pour le Sénégal», confie l’agent qui n’a, depuis ce jour, cessé de remuer ciel et terre pour que Éric-Junior Bocat intègre la ‘’Tanière’’. «Nous avons volontairement mis le drapeau du Sénégal dans sa bio de Transfermarket. C’était pour insister sur le fait qu’il ne veut que le Sénégal», dit l’agent. Qui confie par ailleurs que son joueur était dans le viseur de Aliou Cissé, qui vient malheureusement de quitter son poste de sélectionneur de l’Equipe nationale du Sénégal. Depuis, Éric garde espoir de rejoindre la ‘’Tanière’’ des «Lions» un jour. «Le rêve de Éric-Junior Bocat est de jouer la Coupe d’Afrique des nations avec le Sénégal», promet Chris du JS Sport Agency.
Classé dans la catégorie des latéraux modernes, puisqu’il est bien noté par les sites d’analyses de données en termes de courses à haute intensité, de sprintes, de centres et de fautes provoquées, le natif de Paris pourrait être une bonne pioche pour l’Équipe du Sénégal. «L’Équipe de France a supervisé Eric à deux reprises la saison dernière», confie son agent.
Très intelligent dans ses placements, le jeune joueur est décrit comme un arrière gauche ultra offensif, capable d’avaler les espaces et qui n’hésite pas à se projeter vers l’avant. Au-delà de ses qualités offensives, il est un sérieux défenseur qui est solide dans le un contre un. Un diamant ! Technique, très rapide et doté d’un bon pied gauche, Éric-Junior s’est déjà mis le Bet365 Stadium dans la poche.
Mais, la carrière du jeune arrière gauche de 25 ans n’a pas été un long fleuve tranquille. Puisque de Dijon à Lille, en passant par Brest, Eric-Junior Bocat qui a signé son premier contrat professionnel au Losc en 2019, n’a jamais eu l’occasion d’exposer son talent, si ce n’est avec la réserve. Au terme de sa première saison, il est transféré avec 7 de ses coéquipiers et leur entraîneur à Mouscron (D1 Belgique).
Si 2020 devait être une année de conquête de la Jupiter Pro Ligue, Éric-Junior a vite déchanté après des débuts en trombes à seulement 19 ans. La faute au renouvellement du staff technique. Mais ce n’était que partie remise. Puisque le jeune joueur profite de la relégation de Mouscron en deuxième division belge pour enfin lancer sa carrière.
Titulaire indiscutable, l’arrière gauche termine sur une bonne note en fin de saison. Avec un but, deux passes décisives et une énorme activité sur son couloir. Il est désigné Meilleur latéral gauche de la deuxième division belge. Ses performances en grande pompe lui ont permis de retrouver l’élite belge.
Saint-Trond attentiste à ses exploits, s’attache les services du prodige, le temps d’une rose. Puisque ses deux excellentes saisons (2022-2023, 2023-2024) lui attirent toute la lumière. Objet de convoitise de plusieurs clubs, comme Rennes et l’Olympique de Marseille, qui lui avaient proposé un rôle de doublure, Nantes qui avait formulé une offre contractuelle orale, avant que le prix demandé par Saint-Trond ne refroidisse les dirigeants, et une offre écrite d’un club allemand, c’est à Stock City qu’il dépose ses baluchons.
Par Ibou FALL
«DARLING KOR» ET GARDE DU CORPS, ÇA RIME…
Pour dire le vrai, notre célèbre «Darling Kôr» scellerait le sort de Aïssa Camara d’un coup de pied retourné si le personnel navigant et autres témoins ne s’étaient pas interposés au moment où la violence verbale préparait le ring.
«Marième Faye nî lèy séyé, tiàss !», proclame Aïda Samb dans l’un de ses derniers tubes, «Darling Kôr», qui glorifie l’épouse irréprochable. L’illustration, si besoin en est encore, nous est fournie ce week-end, alors que l’ancien président de la République, Macky Sall, qui s’apprête à quitter Casablanca à destination de Paris par la Royal Air Maroc, essuie les assauts d’une furie grisonnante, une dénommée Aïssa Camara…
Après l’accusation de «crimes contre nos enfants», la brave dame que le doute raisonnable n’habite pas, exige de Macky Sall, sur lequel elle tombe par hasard, des explications circonstanciées : avec qui, pourquoi, comment, quand et où Macky Sall perpètre-t-il l’assassinat de quatre-vingts Sénégalais innocents qui ne réclament que plus de démocratie ou, plus simplement, une meilleure vie ?
Ce ne serait que le hors-d’œuvre.
Si on lui en donnait le temps, comme plat de résistance, la fervente pastéfienne, qui fait figure d’héroïne dans les hautes sphères ces derniers jours, enchaînerait sans doute par des questions subsidiaires : les fausses données financières présentées aux bailleurs de fonds et au Peuple sénégalais, les fortunes inexplicables de Macky et son gang, les distributions de terres entre copains et coquins, les arrestations arbitraires de milliers de patriotes combattants des libertés démocratiques, le complot sordide contre le président Ousmane Sonko, via une masseuse de seconde zone, pour attenter à son honorabilité et l’écarter de la course au Palais…
Elle n’en aura pas le temps : notre «Darling Kôr» internationale, Marième Faye, jusque-là accrochée à son inséparable chapelet, devant la profanation de son dieu vivant, redescend de ses limbes en catastrophe pour punir les blasphèmes… C’est de notoriété publique, l’ex-Première Dame n’aime pas que les femmes approchent de trop près son «Aladji», quelles que soient leurs intentions, même celles trop gentilles pour être honnêtes.
A plus forte raison pour l’outrager…
Le petit peuple apprend par la même occasion que Macky Sall n’a pas de jet privé, et ne bénéficie pas encore du traitement qui lui est dû : ni pension de retraite ni prise en charge quelconque. Il n’a donc pas de cabinet, ni de garde du corps que l’Etat sénégalais devrait lui assurer..
Sauf que Macky Sall est né sous une bonne étoile : Marième Faye est une adepte du Taï Chi, un art martial qui permet de défendre et d’attaquer l’adversaire. Soit dit en passant, on comprend en même temps pourquoi Macky Sall est forcément un honnête homme : au cas contraire, il présiderait quelque association anonyme de maris battus…
Après ces considérations triviales, revenons à l’incident sordide du vol CasablancaParis de la Royal Air Maroc.
Pour dire le vrai, notre célèbre «Darling Kôr» scellerait le sort de Aïssa Camara d’un coup de pied retourné si le personnel navigant et autres témoins ne s’étaient pas interposés au moment où la violence verbale préparait le ring.
Le Royaume chérifien a sans conteste Macky Sall à la bonne. Ce que l’on ne peut pas dire des nouvelles autorités sénégalaises dont l’un des actuels gardiens des affaires du temple a proféré des bizarreries concernant feu le Roi Hassan II et son actuel successeur, Mohamed VI, lesquels, faut-il le rappeler, seraient, avec les souverains de Jordanie, les rares descendants du Prophète souverains d’un Etat…
Des Forces de l’ordre du royaume chérifien sont donc venues arrêter Aïssa Camara qui sera présentée aux juges dès le lundi 7 octobre 2024. C’est le ministère de l’Intégration africaine et des affaires étrangères qui fanfaronne : Madame la ministre, sans hésitation, saisit notre ambassade au Maroc pour qu’une assistance juridique sorte Aïssa Camara d’une impasse dans laquelle elle se fourre toute seule.
Ça peut faire joli dans le bilan de fin de mandat…
Pensez donc, une Sénégalaise très ordinaire aux prises avec la Justice d’un pays africain, pour avoir agressé un autre Sénégalais qui a le mauvais goût d’être un ancien chef d’Etat. Bien entendu, dans le communiqué officiel, il n’est nulle part question de regretter qu’un Sénégalais soit insulté, accusé de crimes gratuitement. Il faut même être surpris de ne pas voir en conclusion, un petit mot gentil de Madame la ministre à l’intention de Macky Sall, du genre : «Bien fait pour sa gueule ! Et il n’a encore rien vu…»
C’est vrai : quelle est cette folle idée d’amnistier tous les crimes perpétrés de 2021 à 2023 ? Ben si : El Malick Ndiaye, une des identités remarquables de Pastef, dans la foulée, annonce bien la création d’une Haute cour de justice, n’est-ce pas ? Suivez son regard… Dans la p’tite tête du citoyen ordinaire que je suis, ce n’est que la suite logique des profondes réformes que le petit Peuple attend depuis si longtemps.
Il faudra bien, après le référendum du 17 novembre 2024, que l’on dépoussière les dossiers en latence depuis 2021 : pourquoi quatre-vingts Sénégalais sont-ils morts pour avoir répondu à l’appel du leader de Pastef qui les conjure de défendre, au prix de leur vie, un projet qui en est aujourd’hui, encore et toujours, au stade de la rédaction, après dix interminables années de cogitations ?
De quel côté sera la majorité est la grave question à laquelle l’électeur sénégalais répondra dans deux mois… S’il confirme à la liste Pastef les 54% attribués par procuration à Bassirou Diomaye Faye et son balai, mais en réalité destinés au Pros, on sait qui finira sur le gibet de potence dans les mois qui suivent…
En revanche, si l’électorat accorde la majorité à l’actuelle opposition, Bassirou Diomaye Faye pourra se débarrasser de son encombrant Premier ministre sans qu’on ne l’accuse de trahison avec l’argument imparable : les 54% de mars 2024 lui sont bien destinés…
Retour sur terre : hier, mercredi 9 octobre 2024, Léopold Sédar Senghor aurait eu cent dix-huit ans. Que penserait-il de cette République dont la ministre des Affaires étrangères baragouine la langue officielle au point de peiner à prononcer le qualificatif «inaliénable» en parlant des droits palestiniens ?
Répétez après moi, Madame la ministre : ina-lié-na-ble. Ce n’est pourtant pas sorcier…
PARITE OBLIGATOIRE : ENTRE MERITOCRATIE ET RISQUE DE MEDIOCRITE EN DEMOCRATIE ?
Le taux d'analphabétisme au Sénégal, estimé à environ 47,7 % en 2023, demeure préoccupant, en raison des disparités de genre. Les femmes, en majorité parmi les personnes analphabètes, sont confrontées à des défis considérables, en termes d'inclusion socia
Le taux d'analphabétisme au Sénégal, estimé à environ 47,7 % en 2023, demeure préoccupant, en particulier, en raison des disparités de genre marquées. Les femmes, en majorité parmi les personnes analphabètes, sont confrontées à des défis considérables, en termes d'inclusion sociale et politique.
Selon le Comité National pour l'Éducation, la Promotion et la Transformation (CNEPT), cette situation complique d'autant plus la mise en œuvre de la parité obligatoire dans le domaine politique. Le débat sur la parité obligatoire, notamment l'instauration de quotas visant à garantir une représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des institutions comme le Parlement, fait l'objet de vives critiques. Certains estiment que cette mesure pourrait avoir des effets néfastes sur la démocratie, en risquant de privilégier des critères de genre, au détriment des compétences individuelles. La loi de 2010, introduisant la parité intégrale en politique et imposant un quota de 50 % de femmes et 50 % d'hommes sur les listes électorales, est souvent perçue comme une avancée majeure pour corriger les inégalités de genre. Cependant, l'application de cette loi a révélé certaines limites. Contrairement à d'autres pays qui ont opté pour des mesures plus souples, le Sénégal s'est montré particulièrement rigoureux dans la transposition de la loi relative à l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives. La France, par exemple, avec la loi n° 2000-493 du 6 juin 2000, a adopté une approche plus flexible. En effet, cette loi prévoit une parité facultative : les partis politiques qui ne respectent pas le quota de 50 % de candidats de chaque sexe, sont soumis à une amende. Pour aborder ce thème, il est important de mettre en avant les points suivants :
LA REMISE EN CAUSE DU PRINCIPE MERITOCRATIQUE
Je suis foncièrement contre la parité obligatoire, car elle introduit une forme de discrimination positive, qui pourrait saper les principes de mérite. Dans une démocratie où les compétences, le talent, l’expérience et la vision politique, devraient primer, la mise en place de quotas basés sur le genre risque de diminuer l’importance accordée à ces critères. En sélectionnant des candidats uniquement pour atteindre des objectifs chiffrés de parité, on pourrait créer une situation où des personnes moins qualifiées ou moins expérimentées, se retrouvent à des postes de pouvoir, simplement en raison de leur sexe.
FAVORISER LA MEDIOCRITE
J’affirme que la parité obligatoire peut mener à une baisse des standards de compétence, en raison du fait que le choix des candidats est restreint par la nécessité de respecter des quotas. Cela pourrait aboutir à l’élection de candidats qui n’auraient peut-être pas été choisis, dans un système où seules les compétences déterminent l’accès aux postes. Si des quotas sont imposés dans les institutions, cela peut créer un effet pervers, en encourageant la sélection de personnes qui ne sont pas les plus qualifiées ou les plus compétentes, ce qui peut mener à une baisse globale de la qualité des décisions politiques.
ATTEINTE A LA LEGITIMITE DEMOCRATIQUE
L’obligation de respecter des quotas de genre, pourrait aussi porter atteinte à la légitimité des institutions démocratiques. Dans un système démocratique, le pouvoir doit émaner de la volonté populaire, exprimée par le biais d’élections libres où les citoyens choisissent leurs représentants. En imposant des quotas, on limite en quelque sorte la liberté de choix des électeurs. Certains pourraient percevoir cela comme une ingérence dans le processus démocratique, remettant en cause la légitimité des élus, qui pourraient être perçus comme n’ayant pas été choisis uniquement pour leur compétence, mais pour répondre à une exigence légale.
REDUIRE LES CANDIDATS A LEUR SEXE
L’un des dangers majeurs de la parité obligatoire, est la réduction des individus à leur sexe. Le fait d’imposer des quotas, peut renforcer l’idée que les hommes et les femmes appartiennent à des catégories distinctes qui doivent être équilibrées, plutôt que de se concentrer sur leurs qualités personnelles et professionnelles. Cela peut avoir des effets contre-productifs en figeant les stéréotypes de genre, au lieu de les déconstruire. La parité pourrait alors renforcer l’idée que les hommes et les femmes ont des rôles bien distincts à jouer, au lieu de promouvoir l’égalité de tous devant les opportunités.
LE RISQUE D’INSTRUMENTALISATION POLITIQUE
Dans certains cas, la parité obligatoire peut également être instrumentalisée à des fins politiques. Des partis ou des mouvements politiques peuvent utiliser la parité, pour projeter une image de modernité ou de progressisme, tout en plaçant à des postes stratégiques des candidats qui leur sont acquis, sans égard pour la compétence réelle de ces derniers. Cela peut détourner le sens originel de la parité, qui est censée promouvoir l’égalité et aboutir à une instrumentalisation des quotas, pour servir des intérêts partisans.
ENCOURAGER LA PARITE SANS L’IMPOSER
À l’occasion de la prochaine législature, j'en appelle solennellement aux députés pour qu’ils revoient cette loi, voire l’abroger si nécessaire, ou du moins l'assouplissent afin de corriger ses lacunes. Plutôt que d'imposer une parité obligatoire, il serait plus pertinent et démocratique d’encourager la participation des femmes dans la sphère politique par d'autres moyens. Parmi ces approches figurent la sensibilisation, la formation, la promotion de l’égalité des chances dès le plus jeune âge, ainsi que la mise en place de politiques familiales, qui faciliteraient l'accès des femmes aux postes de responsabilité. Ces alternatives offriraient l'avantage de permettre aux hommes et aux femmes de concourir sur un pied d'égalité, tout en évitant l’imposition de quotas qui risquent de nuire au principe fondamental de la méritocratie. Il s'agirait ainsi d'assurer une plus grande participation des femmes à la vie politique, non pas par des mesures coercitives, mais en créant un environnement propice à leur épanouissement dans les instances décisionnelles, en fonction de leurs compétences et de leur mérite. En résumé, l’imposition de la parité obligatoire dans une démocratie, présente des risques pour l’intégrité du processus électoral, la qualité des élus et la méritocratie. Cela pourrait encourager la médiocrité, en détournant l’attention des compétences pour se focaliser sur des critères purement liés au genre. Dans une démocratie, il est essentiel de préserver l’importance des compétences, tout en encourageant l’égalité des chances de manière proactive, mais sans imposer des quotas qui risquent de nuire à la légitimité du système politique.
LA SENPNA VA METTRE EN ŒUVRE UN PROJET DE 27,9 A 31 MILLIARDS
Le Directeur général de la société SEN-Pharmacie nationale d’approvisionnement (SENPNA), Dr Seydou Diallo, affiche ses ambitions pour développer le secteur pharmaceutique du Sénégal.
Le Directeur général de la société SEN-Pharmacie nationale d’approvisionnement (SENPNA), Dr Seydou Diallo, affiche ses ambitions pour développer le secteur pharmaceutique du Sénégal. Il promet d’implanter des unités de production pharmaceutique et de développer des médicaments, en partenariat avec des entreprises compétentes. Ce projet qui nécessite un investissement initial de 27,9 à 31 milliards de francs CFA.
«Bâtir un secteur pharmaceutique solide. Une industrie pharmaceutique nationale robuste qui contribue à la création d’emplois, générer des recettes fiscales, mais également réduire les importations, pour améliorer la balance commerciale». Voilà l’ambition du directeur général de la société la SEN-Pharmacie nationale d’approvisionnement (SENPNA). Selon le Dr. Seydou Diallo, la sécurité sanitaire et l’indépendance thérapeutique restent son objectif. En effet, la SEN-PNA s’inscrit pleinement dans cette dynamique et souhaite s’associer avec des partenaires pour assurer le transfert de technologies et mener à bien ce projet ambitieux. « En tant qu'établissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC), notre mission est désormais d’implanter des unités de production pharmaceutique et de développer des médicaments, en partenariat avec des entreprises compétentes», a fait savoir le Dr. Diallo. À l’en croire, l’étape clé de ce projet de développement de l’industrie pharmaceutique locale repose sur trois phases : «la mise en place d’une unité (18 à 24 mois) qui produira des médicaments essentiels, principalement pour le traitement des pathologies aiguës. En parallèle, nous nous engageons à moderniser notre chaîne d’approvisionnement pour garantir une distribution rapide et efficace sur tout le territoire. Cette phase inclut également des investissements dans des technologies vertes pour minimiser l'impact environnemental de notre production»
La seconde étape de ce projet comprend également la transition épidémiologique (3 à 5 ans). «Nous ajusterons notre production pour répondre aux besoins croissants en traitements des maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires et métaboliques. Cette phase comprendra également la création de centres de recherche et développement pour adapter les traitements aux spécificités locales, ainsi que l’amélioration des capacités de diagnostic dans nos structures de santé. Nous ambitionnons d’élaborer un programme national de prévention et d’éducation sanitaire afin de sensibiliser la population aux enjeux de santé publique», souligne-t-il.
Enfin, le troisième axe concernera la production de médicaments complexes (5 à 7 ans). «Nous envisagerons la production locale de médicaments oncologiques, injectables et autres produits sophistiqués. Cette étape s’accompagnera de la mise en place d’un système de contrôle qualité rigoureux pour garantir la conformité aux normes internationales, ouvrant ainsi la voie à des exportations régionales et internationales. Nous nous fixons également comme objectif de développer des partenariats avec des universités et instituts de recherche pour encourager l’innovation en pharmacologie. Soutien à l’Innovation et à la Formation», a ajouté Dr Seydou Diallo.
Afin de réussir ce projet, le directeur général de la SENPNA a indiqué qu’un investissement initial de 45 à 50 millions de dollars (environ 27,9 à 31 milliards de francs CFA) est requis pour financer les études, la construction et les équipements. «Le projet nécessitera un terrain de 40 000 à 50 000 m², avec une infrastructure évolutive comprenant : trois lignes de production pour les liquides, cinq lignes pour les formes sèches, quatre lignes pour la production de pénicillines, deux lignes pour les dispositifs médicaux. Nous prévoyons également de former nos ressources humaines auprès de nos partenaires, afin d'assurer un transfert de savoir-faire efficace et durable », indique Dr Diallo.
VIDEO
LE PARADOXE SENEGALAIS
Le Sénégal, pays ouest africain, est connu pour sa stabilité et sa tradition de l’alternance démocratique (64 années de démocratie, 4 alternances démocratiques et zéro coups d'etat). Une tradition qui se perpétue malgré quelques égarements ...
Le Sénégal, pays ouest africain, est connu pour sa stabilité et sa tradition de l’alternance démocratique (64 années de démocratie, 4 alternances démocratiques et zéro coups d'etat). Une tradition qui se perpétue malgré quelques égarements et surtout au prix des soulèvements populaires pas toujours pacifique. En cas de tumulte ou de dérive autoritaire, le pays sait compter sur sa jeunesse assez virulente qui assure la veille démocratique. Cette vidéo propose un récap d’un phénomène qui a failli lui coûter sa bonne réputation dans la sous-région.
La mère à Table et le Fisc
Le célèbre restaurant La Mère à Table connaît des remous. Ses associés se déchirent autour de micmac financier mettant en cause la coupe gestionnaire de la boite. Luis Carlos Simao Lopes et son épouse Myriam Lopez vont devoir répondre le 14 novembre devant le tribunal de Dakar où ils sont cités à comparaître pour abus de biens sociaux, escroquerie et association de malfaiteurs. D’après des sources de L’As, la comptabilité fait ressortir beaucoup de magouilles au détriment de l’associé mais aussi au détriment de l’Etat du Sénégal. Par exemple, alors qu’ils ont déposé un état financier faisant état de 109 millions contre des dépenses de plus de 300 millions, le rapport de la comptabilité fait ressortir un état largement excédentaire de plus de 380 millions. Une question qui devrait intéresser les impôts et domaines qui cherchent des niches car nak, il n’est pas question que des étrangers se sucrent sur le dos du Sénégal pendant qu’eux pressent les médias pour des miettes.
Maïssa Mahecor Diouf est-il intouchable ?
Mais qu’est-ce qui retient encore le Dg de Safru à son poste depuis l’avènement de l’alternance ? Si L’AS pose la question, c’est que le gouvernement a déjà remplacé le Pca et plusieurs autres directions au niveau de son ministère de tutelle, mais Maissa Mahecor Diouf est toujours au poste, solide comme un roc. Quand on sait déjà qu’il fait partie des proches parmi les plus proches et loyaux collaborateurs du couple Faye-Sall, on est en droit de se demander s’il dispose d’un secret ou si ce sont les pangoles sérères qui le maintiennent encore au poste. Bien qu’il soit DG, il ne rase pas les murs comme certains oubliés, il est toujours assis devant lors des conférences de presse de Bby. C’est dire donc que Maïssa est un cas.
Alassane Diédhiou, nouveau Recteur de l’UASZ
Le chef de l’Etat a opéré un changement à la tête de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Au terme du mandat du Recteur sortant, Alassane Diédhiou, jusque-là vice-recteur est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Pr Abdoul Aziz Diouf est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement d’Amadou Abdoul Sow, admis à la retraite. Pr Amadou Gallo Diop, admis à la retraite, est également remplacé à la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation par le Professeur titulaire de mathématiques, Hamidou Datt. Pape Abdoulaye Diaw est promu Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Awa Niang
Seydina Alioune Ndjim, Directeur des Paysages urbains
Des chamboulements sont effectués aussi au ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires. Seydina Alioune Ndjim est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Mame Marie Ousmane Ndiaye. Aminata Wane est parachutée à la tête de la Direction de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Youssouph Mané. Sécou Oumar Diédhiou, titulaire d’un Doctorat en Géographie, est nommé Directeur de la Promotion du développement des territoires, en remplacement de Mbagnick Diouf. Arona Ba, titulaire d’un DEA en politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Fatoumata Bintou Camara. Momar Ndiaye, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Seynabou Oumy Goumbala.
Le charlatan S. M. Dramé encourt 2 ans ferme
Le marabout S. M. Dramé a été attrait hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour escroquerie et charlatanisme. L’homme habitué des «var» sur les réseaux sociaux à cause de ses prédications qui ne reflètent pas la réalité, a nié les faits qui lui sont reprochés. D’après le plaignant O. Thiam, le mis en cause lui a pris 4 millions 675 mille francs CFA. Il a connu le prévenu via le réseau social tiktok. C’est dans ce contexte qu’il a commencé à rendre visite au marabout chez lui. C’est ainsi qu’il lui a fait part de son souhait de voyager au Canada. «Il m’a mis en rapport avec un de ses amis à qui j’ai remis mes 4 millions 675 mille francs CFA. Par ailleurs, il m’a fait savoir que mes affaires sont compliquées et m’a encore demandé de l’argent pour des prières», a-t-il soutenu. Interrogé à son tour, S. M. Dramé reconnaît avoir reçu de l’argent de la part de la victime et l’avoir mis en rapport avec un de ses amis pour qu’il se rende au Canada. Pour prouver sa bonne foi, le comparant ajoute que lorsque le projet de voyage a foiré, il a remis 750 mille francs CFA à O. Thiam puisqu’il lui réclamait son argent. Mieux, le mis en cause a encore versé 1,225 million de francs CFA à la barre. Mais la partie civile a demandé 2 millions de francs pour la réparation du préjudice. La défense a plaidé la relaxe en faveur de son client. Le délibéré sera rendu le 16 octobre prochain.
Notto Diobass reprend ses 1 000 ha de la DAC
Le conseil municipal de Notto Diobass, dirigé par l’ancien Ministre Alioune Sarr, vient de voter à la grande majorité (un seul contre), une délibération pour désaffecter les 1 000 ha qui étaient mis à la disposition du Domaine Agricole Communautaire (DAC). Selon nos sources, la décision d’affectation avait été prise en 2015 et depuis lors, rien n’a été fait. Et donc 9 ans après, le conseil a souverainement décidé de reprendre ses terres. Nos sources révèlent que cette décision est surtout motivée par le fait que les spéculateurs fonciers commencent à rôder autour de l’assiette et une superficie a même déjà été bradée. Et pour barrer la route à tout cela, le conseil municipal a pris cette décision.
Dépôt des mémoires en défense de Sonko
Les avocats de Pastef ont déposé hier deux mémoires au Conseil Constitutionnel en réponse à deux réclamations du mandataire de la coalition dite Takku Wallu Sénégal, le sieur Maguette Sy. Cette coalition dirigée par Macky Sall souhaite l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et, par voie de conséquence, de la liste dénommée « Coalition Pastef » et demande aussi l’invalidation de la liste des suppléants du Parti Pastef. Selon Me Khoureychi Ba, il n’est point besoin d’entrer dans le détail du contenu des mémoires par respect surtout pour la Haute juridiction, mais il serait hâtif d’exposer l’argumentaire solide et indestructible du « mémorant » Ousmane Sonko pour réduire les demandeurs et leurs prétentions. A l’en croire, le moment venu, les décisions rendues livreront sans surprise leurs secrets gisant dans les considérants de juges ayant tous les atouts en mains pour rendre la justice au nom et pour le compte du peuple sénégalais qui sera présent au rendez-vous de la chose jugée.
L’Ujtl boycotte les législatives
L'union des jeunesses Travaillistes et Libérales (Ujtl) devait tenir hier un point de presse à la permanence nationale du PDS. Mais elle l'a repoussé sine die, afin de procéder à une large concertation avec les membres du bureau exécutif national. Ainsi, l’Ujtl dirigée par Franck Daddy Diatta a profité de la présence de quelques-uns de leurs membres pour échanger. Ainsi, ils ont, dans un communiqué, décidé d’un boycott total de toutes les activités afférentes à ces élections législatives. L’Ujtl va ainsi organiser une réunion de son bureau exécutif national le plus rapidement possible pour statuer de manière définitive devant la presse si aucune explication sérieuse n'est fournie au sujet de cette forfaiture. Enfin, les camarades de Franck Daddy Diatta ont exprimé leurs regrets aux journalistes qui sont venus couvrir leur conférence de presse.
Besoins du Sénégal en produits d’élevage
Le Président Diomaye ambitionne d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays. A cet effet, il a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale.
Mayoro Faye, nouveau SG chargé des relations internationales
Le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) a opéré des changements au bureau. Mayoro Faye est nommé Secrétaire général national chargé des relations internationales du Parti démocratique sénégalais (Pds) en remplacement de Tafsir Thioye, démissionnaire.
Seynabou Guèye promue Inspecteur
L’ancien gouverneur de Fatick Seynabou Guèye a été promue Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Elle remplace Ramatoulaye Dieng qui est appelée à d’autres fonctions.
Général Mamadou Gaye devient Délégué général au pèlerinage
C’est un officier général qui prend les commandes de la Délégation générale au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam. Il s’agit du Général de division (2s), Mamadou Gaye qui remplace Boubacar Sarr. Général Gaye sera secondé par Assane Ndiaye, jusque-là premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Ryad et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique. M. Sarr est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Khadim Sylla. Mohamed Mansour Ndiaye est aussi promu Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Ousmane Ndoye.
Habibou Dia directeur de la Communication
La Direction de la communication du ministère de la Communication, des Télécommunications change de patron. Ousseynou Dieng cède son fauteuil à Habibou Dia. Le chef de l’Etat a également promu Serigne Abdoul Ahad Ndiaye, président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement d’Aly Coto Ndiaye. L’ingénieur en électronique et technologies numériques, Mamadou Lamine Sène, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Cheikh Mbacké. Ndèye Seynabou Sy devient également membre du Comité directeur du FDSUT, en remplacement de Mme Sophie Ndiaye ainsi que Sira Niang Sy, Souleymane Ndiaye et Amadou Moctar Ndiaye.
Alpha Bocar Baldé éjecté de la Direction de la Sonagri
Il est passé à la trappe. Alpha Bocar Baldé a été viré hier de la direction générale de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI). M. Baldé est remplacé par Aboubakar Sidy Sonko, Ingénieur informaticien, expert en Agritech. D’autres nominations ont été aussi faites au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage. Fafa Sow, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales en remplacement de Fat Cheikh Ndione.
75 % DES REVENUS DE SANGOMAR SERVIRAIENT A RECOUVRER LES COUTS
La Pdg de Woodside, Meg O'Neill, a déclaré que 75 % des revenus serviraient à recouvrer les coûts, et que 25 % seraient partagés entre la société et le gouvernement, sur lesquels s’appliqueront l’impôt sur le revenu des sociétés et l’impôt sur les succurs
La Pdg de Woodside, Meg O'Neill, a déclaré que 75 % des revenus serviraient à recouvrer les coûts, et que 25 % seraient partagés entre la société et le gouvernement, sur lesquels s’appliqueront l’impôt sur le revenu des sociétés et l’impôt sur les succursales.
«Nous sommes absolument convaincus que les coûts que nous avons comptabilisés l’ont été de manière appropriée et qu’il s’agissait de coûts appropriés pour développer les actifs», a déclaré M. O'Neill aux analystes financiers australiens en juin.
Lors de la publication des résultats financiers semestriels du 30 juin 2024, Woodside avait affirmé que «le groupe a comptabilisé un actif net d’impôt différé de 305 millions de dollars. Les 61 millions de dollars restants correspondent à d’autres avantages fiscaux qui n’avaient pas été comptabilisés auparavant».
Woodside note qu’il a investi plus de 420 millions de dollars de dépenses d’investissement entre octobre 2023 et mars 2024. L’entreprise a déclaré avoir dépensé environ 177 millions de dollars auprès de fournisseurs locaux et généré plus de 4 400 emplois locaux.
LA DERNIERE MISE EN GARDE
Renégociation des contrats pétroliers et gaziers - Les acteurs du marché pétrolier et gazier surveillent de près l’évolution politique et économique du Sénégal, qui «pourrait influencer la stabilité et la croissance du secteur énergétique».
Les acteurs du marché pétrolier et gazier surveillent de près l’évolution politique et économique du Sénégal, qui «pourrait influencer la stabilité et la croissance du secteur énergétique». Deux éléments qui inquiètent les analystes que sont la mise en place d’une commission chargée de réexaminer ses contrats et les élections législatives qui se profilent à l’horizon. Les investisseurs mettent en garde et estiment que les décisions prises vont façonner le paysage énergétique sénégalais pour les années à venir. Les enjeux sont donc multiples. Bés Bi fore les dernières re-ssources d’informations sur le développement des projets pétroliers et gaziers en cours.
«Le moment est délicat pour envisager une renégociation, car plusieurs projets d’extraction au Sénégal entrent en production». C’est le constat du nouveau rapport, de Natural resource governance institute, affirmant que les renégociations «pourraient maximiser les avantages à long terme pour l’État» si le processus est transparent et bien géré.
La manière dont les contrats pétroliers et gaziers seront renégociés n’est pas encore connue, ni le calendrier, mais suscite l’inquiétude des investisseurs. «Il s’agira d’une éventuelle renégociation des accords entre Woodside et Petrosen sur la commercialisation aval du pétrole. La commission insistera également pour vérifier les coûts réels engagés et la réalité des investissements réalisés», a confié un conseiller du ministère de l’Energie aux analystes de S&P Global. Les résultats des élections législatives de novembre retiennent également le souffle des analystes. Selon un analyste senior chez Verisk Maplecroft, le parti au pouvoir est bien placé pour remporter une majorité parlementaire lors des élections de novembre. «Cependant, une telle victoire pourrait également exacerber des politiques plus interventionnistes visant à tirer davantage de revenus du secteur énergétique, ce qui pourrait compromettre les efforts du Sénégal pour devenir un producteur majeur de pétrole et de gaz dans la région», alerte-t-il, avant d’ajouter que les tensions entre le gouvernement et l’opposition pourraient également ralentir le développement des projets en cours.
Malgré les discussions sur la renégociation des contrats, des sources industrielles rapportent à S&P Global que la rhétorique du gouvernement s’oriente désormais vers «des révisions plutôt que des renégociations», rappelant que la plupart des contrats énergétiques et miniers contiennent des clauses de stabilisation pour protéger les investisseurs contre les changements législatifs ou réglementaires. Lorsque les analystes ont demandé si Woodside s’attendait à des changements dans le régime fiscal de Sangomar, une porte-parole a déclaré que la «société respectait le droit des gouvernements à déterminer les cadres juridiques et réglementaires» pour l’exploitation du pétrole et du gaz. «Notre expérience a montré que les juridictions qui réussissent le mieux sont celles qui travaillent en partenariat avec l’industrie, qui respectent le caractère sacré des contrats et qui créent une certitude en matière d’investissement», a-t-elle déclaré.
Un analyste au sein de la société de recherche sur les actions MST Marquee, a déclaré à Semafor Africa que les changements rétrospectifs apportés aux projets existants «causeront des dommages irréparables à la réputation du Sénégal». Cette atteinte à la réputation «pourrait dissuader les investissements dans d’autres secteurs, bien au-delà du pétrole et du gaz», a-t-il ajouté.
PAUL BIYA, LE PRESIDENT AFRICAIN AUX SEPT VIES
Dans le panthéon des folklores, les chats sont réputés avoir sept vies. De manière similaire, le président du Cameroun, Paul Biya, semble bénéficier de cette réputation après 42 ans au pouvoir, et son règne n’est pas encore terminé.
Dans le panthéon des folklores, les chats sont réputés avoir sept vies. De manière similaire, le président du Cameroun, Paul Biya, semble bénéficier de cette réputation après 42 ans au pouvoir, et son règne n’est pas encore terminé.
À 91 ans, Paul Biya est le doyen des chefs d’État d’Afrique et du monde, se classant comme le deuxième dirigeant le plus ancien du continent, juste derrière Teodoro Obiang Nguema de Guinée équatoriale, au pouvoir depuis 1979.
Son âge avancé suscite inévitablement des spéculations sur sa santé. Récemment, son absence de certaines fonctions publiques, tant nationales qu’internationales, a alimenté des rumeurs concernant son état de santé.
Son absence remarquée lors d’un sommet des dirigeants francophones à Paris et à l’assemblée générale des Nations Unies le mois dernier a contribué à renforcer ces allégations.
Les rumeurs sont devenues si persistantes ces derniers jours qu’elles ont même évoqué des allégations de son décès.
Des sources proches de la présidence ont suggéré que Biya souffrait de fatigue. En réponse, le ministère camerounais de la Communication a publié un communiqué officiel mardi, démentant les spéculations sur la mort du président et cherchant à apaiser les craintes liées à sa santé.
Au fil de ses 42 années de présidence, les Camerounais ont constaté que la voix de Biya s’est progressivement éraillée avec l’âge. Sa démarche voûtée et ses pas chancelants nécessitent souvent le soutien de ses collaborateurs lors de ses apparitions publiques pour éviter une chute, ce qui n’a pas échappé à l’attention des Camerounais, malgré les dénégations de son gouvernement.
Pourtant, ce dernier a fermement rejeté les allégations concernant sa santé, les qualifiant de « fantasmes » et de « pure imagination ».
Le communiqué a critiqué certaines chaînes de télévision pour avoir relayé des informations non vérifiées, motivées par le désir d’attirer une audience.
Le président Biya s’est accordé « un bref séjour privé en Europe » après sa participation active au sommet Chine-Afrique. Selon des sources gouvernementales souhaitant rester anonymes, il se trouve dans son lieu de villégiature habituel, en Suisse.
Le gouvernement rassure les citoyens que, malgré son absence physique, le chef de l’État camerounais reste « attentif à l’évolution de la vie nationale ».
Il appelle les Camerounais ainsi que les partenaires internationaux à ne pas se laisser influencer par ce qu’il qualifie de « manœuvres de désinformation, d’instrumentalisation et de déstabilisation » orchestrées par des « groupes et individus pernicieux » aux « motifs cachés ».
Le communiqué conclut en affirmant que le président Biya « reviendra au Cameroun dans les prochains jours ».
Pendant ce temps, les rumeurs persistent, poussant les Camerounais à demander des preuves que leur président de 42 ans « est toujours en vie et en bonne santé », comme le prétend le gouvernement.
Ils s’inquiètent du fait que la dernière apparition publique de Biya remonte à plus d’un mois, lors d’un sommet en Chine.
Malgré ces spéculations, le leader camerounais a toujours su déjouer les pronostics. À chaque fois, il est réapparu, bien qu’affaibli, mais suffisamment fort pour accueillir des diplomates, diriger des réunions de cabinet et s’adresser à la nation sur des questions de développement.
Samuel Mvondo Ayolo, directeur du Cabinet civil, a déclaré que Biya consacrait son temps à des réunions et au développement du Cameroun, une affirmation corroborée par le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, qui a qualifié d’absurdes les suggestions concernant la mauvaise santé du président.
« Biya est déjà venu ici auparavant, déjouant toutes les rumeurs avec sa vie intacte », a commenté un Camerounais.
Le président camerounais pourrait bien démontrer la résilience d’un chat ayant survécu à des bouleversements politiques et continuer à exercer son mandat malgré son âge avancé.