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7 juin 2025
JOAL, SAISIE DE 155 KG DE CHANVRE INDIEN PAR LA GENDARMERIE
La patrouille a repéré un véhicule de type « sept places » sortant d’une route sablonneuse pour rejoindre la route départementale. À la vue des gendarmes, le chauffeur a accéléré et s’est enfoncé dans la brousse.
Cinq sacs de chanvre indien, pesant au total 155 kilogrammes, ont été saisis ce jeudi 3 octobre 2024 par des éléments de la brigade de gendarmerie de Thiadiaye, informe le Soleil.
Selon la source, l’opération a eu lieu aux alentours de 5h, sur la route de Nguéniène, à Joal, près du village de Foua.
Elle renseigne que la patrouille a repéré un véhicule de type « sept places » sortant d’une route sablonneuse pour rejoindre la route départementale. À la vue des gendarmes, le chauffeur a accéléré et s’est enfoncé dans la brousse, abandonnant finalement son véhicule avant de disparaître dans la nature.
En l’absence du conducteur, les gendarmes ont procédé à la saisie du véhicule ainsi que de la drogue. Une enquête est en cours pour retrouver le fugitif.
Par Demba Moussa Dembélé
LE TEMPS DES OPPORTUNITÉS POUR LE SÉNÉGAL
Le jeudi 26 septembre, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté à la presse l’état des lieux des finances publiques du pays. Incontestablement, cet exercice est à saluer.
Le jeudi 26 septembre, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté à la presse l’état des lieux des finances publiques du pays. Incontestablement, cet exercice est à saluer. Dire la vérité sur la situation économique réelle du pays est un acte salutaire et en même temps un engagement à toujours dire la vérité sur la réalité du pays et à gouverner dans la transparence. Mais on retiendra surtout les très graves accusations portées contre le régime sortant qui a maquillé les chiffres, menti au peuple et à ses « partenaires » sur l’état des finances publiques, notamment sur la dette publique et le déficit budgétaire. Alors, la question qui devrait être sur toutes les lèvres est celle-ci : pourquoi Macky Sall et ses ministres ont-ils fait cela ?
L’obsession avec le « climat des affaires »
Plusieurs commentateurs et la plupart des médias, y compris « Le Soleil » du samedi 28 septembre, ont mis l’accent sur, les « risques » encourus par le Sénégal auprès des marchés financiers et des investisseurs. Certains redoutent l’impact sur la « crédibilité » de la signature du Sénégal, etc. Apparemment, le Premier ministre Ousmane Sonko, semblait plus préoccupé par la teneur des informations qu’il voulait partager avec le peuple sénégalais que par les réactions des marchés. C’est l’obsession à chercher à « rassurer » les investisseurs étrangers et les marchés qui a sans doute perdu le régime de Macky Sall et l’a poussé dans une spirale de mensonges et de falsifications des chiffres.
Beaucoup se souviennent de la préoccupation obsessionnelle du régime sortant à présenter un tableau reluisant du pays afin d’obtenir un bon « classement » dans la publication de la Banque mondiale appelée « Doing Business » (DB). Ce machin, qui était une vraie escroquerie, servait d’instrument de manipulations des chiffres et de distillation de mensonges dans le but de forcer les pays à libéraliser davantage leurs économies. Il fut finalement jeté à la poubelle le 16 septembre 2021, suite à un énième scandale! A l’époque où le DB hantait le sommeil des dirigeants africains, la presse sénégalaise avait fait état « d’une nuit blanche » de Macky Sall après un « mauvais classement » du Sénégal ! Alors pour éviter d’autres « nuits blanches » au Président, des consignes fermes avaient sans doute été données pour améliorer « le climat des affaires » afin d’obtenir une meilleure note dans les prochaines éditions du DB. Dès lors, il n’est pas impossible que les services du ministère des Finances se soient adonnés à une manipulation des chiffres pour atteindre cet objectif.
L’amélioration du « climat des affaires » fait partie du credo néolibéral selon lequel l’ouverture d’un pays aux investisseurs étrangers est indispensable pour stimuler la croissance. C’est surtout une croissance tirée par les exportations de produits de base, renforçant ainsi le caractère extraverti des économies africaines, comme celle du Sénégal. Et les mesures destinées à amélioration le « climat des affaires » ont coûté très cher au pays. Mais le régime de Macky Sall voulait aller plus loin encore dans son allégeance au credo néolibéral. Du 6 au 8 juillet 2023, le Sénégal avait organisé à Dakar la première édition du forum international « Invest in Senegal ». Lors de la séance de clôture, le Premier ministre Amadou Bâ disait que « le Sénégal est et restera un pays Open to Business » ! Le père Léo a dû se retourner dans sa tombe !
Eviter l’impasse néolibérale
Le nouveau régime ne doit pas emprunter cette voie. Il doit éviter d’être obsédé par les réactions des marchés financiers et des investisseurs privés. Sinon, il risque de perdre sa souveraineté dans la définition et la mise en œuvre de ses politiques économiques. Avec le recours aux investissements privés étrangers, le Sénégal et les autres pays de la région perdent doublement. Ils octroient des incitations et exonérations fiscales pour attirer les investisseurs qui ensuite organisent des fraudes et évasions fiscales qui privent davantage les pays de ressources financières. On estime qu’en Afrique de l’Ouest, les avantages fiscaux offerts aux multinationales coûtent aux pays plus de 10 milliards de dollars par an, Pour combler ces pertes, ils se tournent vers les marchés financiers et accumulent une dette commerciale qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes.
L’obsession avec le « climat des affaires », favorise également les flux financiers illicites, provenant surtout du secteur extractif. En effet, la libéralisation du commerce est une source d’évasions fiscales massives. Selon le rapport 2020 de la CNUCED sur l’Afrique, les flux illicites liés à la libéralisation du commerce ont contribué à hauteur de 58,7% aux flux financiers illicites estimés annuellement à 88,6 milliards. Les pays d’Afrique de l’Ouest sont parmi les principales victimes de ce fléau, dont le Sénégal, avec une fuite des capitaux évaluée à un peu plus de 5% de son produit intérieur brut (PIB). Poursuivre de telles politiques mettrait le pays dans un cercle vicieux qui le rendrait encore plus dépendant de l’extérieur, aliénant ainsi sa souveraineté dans l’élaboration de ses politiques économiques.
Changer de paradigme
Il faut donc éviter ce cercle, en révisant la politique à l’égard des investisseurs étrangers et le recours aux marchés financiers, sans toutefois totalement renoncer à ces sources de financement. En fait, ce qu’il faut c’est un changement de paradigme en matière de financement de l’économie, en privilégiant la mobilisation des ressources internes et d’autres pistes. Cela est possible si l’Etat se donne les moyens de taxer les profits des entreprises étrangères, notamment dans le secteur extractif. Les redressements fiscaux entamés par le régime ont montré tout le potentiel qui existe sur le plan intérieur. La Commission économique pour l’Afrique (CEA) affirme qu’en améliorant leurs capacités de recouvrement des impôts, les pays africains pourraient augmenter leurs recettes fiscales de 3 à 5% du PIB.
En dehors de la mobilisation des ressources internes par la politique fiscale, il existe une autre source intéressante de financement pour le Sénégal, avec les envois des migrants, qui sont estimés à 10-12% du PIB. Ces envois pourraient être transformés en un important levier pour l’investissement productif. Par exemple, l’Etat pourrait étudier la possibilité d’émettre des bons du Trésor destinés à la diaspora, libellés en devises mais remboursables en monnaie nationale.
Enfin, la coopération Sud-Sud constitue une importante source de financement pour le Sénégal. C’est une coopération basée sur des relations horizontales et qui est en train de prendre le dessus sur la coopération Nord-Sud, vu le poids économique et financier de plus en plus important du Sud Global, avec les BRICS + dont le produit intérieur brut (PIB) a dépassé celui du G 7, composé des Etats-Unis et de leurs principaux alliés.
LA LIBERTÉ D’EXPRESSION REMISE SUR TAPIS
Alors que des voix s’élèvent contre une possible instrumentalisation de la justice, les partisans du nouveau pouvoir indiquent que l’indépendance judiciaire est désormais une réalité au Sénégal.
Alors que des voix s’élèvent contre une possible instrumentalisation de la justice, les partisans du nouveau pouvoir indiquent que l’indépendance judiciaire est désormais une réalité au Sénégal.
Les arrestations successives cette semaine de Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia, respectivement homme politique, journaliste et chroniqueur, ont suscité des réactions. Poursuivis pour des délits tels que la diffusion de fausses nouvelles, ils ont été libérés jeudi par le procureur de la République après plusieurs heures de détention.
Des organisations de la société civile et une partie de la presse ont accusé les nouvelles autorités de menacer la liberté d’expression à travers des arrestations pour délit d’opinion. Cependant, les partisans du nouveau régime estiment que la libération de ces personnalités témoigne de la rupture promise par le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko ainsi que de l’indépendance de la justice.
Bougane Guèye, leader du mouvement Gueum Sa Bopp (croire en soi) et homme d’affaires, a été placé en garde à vue mercredi après son audition par la police de la cybercriminalité, étant poursuivi pour injures publiques et diffusion de fausses nouvelles. Dans une déclaration publique, il a contesté les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, qui accusait l’ancien régime de Macky Sall, dans une sortie avec le gouvernement, d’avoir falsifié les chiffres sur la dette publique du Sénégal.
Bien qu’il se soit préparé à être incarcéré en amenant un sac rempli de ses effets personnels, M. Guèye, également le patron du groupe de presse DMédia et de la chaîne de télévision SEN TV, où Kader Dia anime des chroniques politiques, a été libéré après son entretien avec le chef du parquet. Il a précisé que ses déclarations visaient Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. « Nous avons toujours combattu l’abus de pouvoir, et personne ne pourra nous détourner de notre chemin. Nous appelons le peuple à ne pas accorder à des individus comme eux la majorité à l’Assemblée nationale », a déclaré Bougane Guèye jeudi soir après sa libération. Les Sénégalais sont appelés au urnes le 17 novembre prochain pour élire leurs nouveaux représentants au Parlement après la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre par le président Faye.
Quant à lui, Kader Dia a été arrêté lundi pour des propos accusant des policiers de corruption dans le cadre de l’émigration irrégulière. Lors d’une émission, après la découverte d’une pirogue remplie de cadavres supposés être des migrants au large de Dakar, il avait affirmé que des agents des forces de l’ordre facilitaient le passage de pirogues en échange de pots-de-vin. Après deux retours de parquet, le procureur a décidé d’arrêter les poursuites contre Dia et de libérer le chroniqueur.
Cheikh Yérim Seck, ancien journaliste du magazine Jeune Afrique reconverti en analyste politique, a également été arrêté mardi dernier par la police. Il a été interrogé au sujet de ses contestations des chiffres présentés par le Premier ministre concernant la gestion des finances publiques sous le régime de Macky Sall. Déféré pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, M. Seck a fait l’objet d’un renvoi de parquet mercredi, avant que le procureur ne classe le dossier sans suite.
Malgré la libération des trois hommes, le mouvement citoyen « Y’en a marre » a critiqué les dirigeants actuels, soulignant que les Sénégalais ne veulent plus revivre les restrictions de la liberté d’expression imposées par les anciens régimes. « Nous ne permettrons pas à ce régime de sombrer dans des dérives. Nous n’accepterons pas l’instrumentalisation de la justice », ont déclaré Thiat et Aliou Sané, deux figures de ce mouvement qui avait joué un rôle majeur dans le départ de l’ancien président Abdoulaye Wade en 2012.
« Ce qui n’a pas été toléré sous Macky et Wade ne le sera pas sous Diomaye », ont-ils averti. En revanche, Moundiaye Cissé, une autre figure de la société civile, a salué la position du ministère de la Justice dans ces affaires, tout en appelant les acteurs politiques à « élever le débat » et à éviter les invectives dans l’espace public.
MADIAMBAL REVIENT SUR LES TRACASSERIES À L’AIBD
«J’ai tenté de joindre le Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, qui manifestement n’avait pas voulu décrocher mes appels. Il est à souligner qu’aucune notification écrite ne m’a été formellement faite", a écrit le journaliste.
Madiambal Diagne revient sur son interdiction de voyager alors qu’il devait se rendre, jeudi, au Canada. Après avoir rappelé les tracasseries dont il a fait l’objet de la part de la police de l’Aibd qui, sur instructions, lui a réclamé la restitution d’un passeport diplomatique qu’il n’a «jamais eu», le patron de Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien dit : «J’ai tenté de joindre le Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, qui manifestement n’avait pas voulu décrocher mes appels. Il est à souligner qu’aucune notification écrite ne m’a été formellement faite de cette forme d’interdiction de sortie du territoire. Mes avocats m’ont conseillé de reprogrammer mon voyage et, le cas échéant, de me faire assister d’un huissier pour les constats nécessaires.» Le journaliste qui a décidé de se lancer dans la politique pour ces Législatives notamment, a précisé avoir «toujours participé aux voyages officiels des Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall», avec son passeport ordinaire et les visas
Il en déduit que «cette tracasserie vient s’ajouter aux manifestations d’ostracisme» dont il fait l’objet «depuis l’avènement de Pastef au pouvoir ». Il a rappelé les accusations de «prédation foncière qui n’ont jamais pu être prouvées», avec son immeuble en construction aux Mamelles qui fait l’objet de «contrôles trop réguliers pour être innocents».
«Les brimades ne me détourneront pas de ma conduite habituelle»
A ses détracteurs il parie qu’ils «finiront bien par se rendre à l’évidence» que sa proximité avec le Président Macky Sall «n’a jamais relevé de calculs mercantiles». Il ajoute : «Je n’ai jamais exercé des fonctions publiques encore moins bénéficié d’un contrat quelconque avec l’État du Sénégal. Quant aux brimades et autres vexations qui ne manqueront pas à mon encontre pour les prochaines années, elles ne me détourneront pas de ma conduite habituelle, celle d’un homme du monde, d’un républicain, d’un démocrate respectueux des valeurs universelles de bienséance. M’en départir trahirait tout ce pourquoi je me bats depuis toujours, et ne saurait se justifier ni par mon éducation, ni illustrer ma philosophie de vie. Et c’est l’héritage que je souhaite léguer à la postérité.»
ALIOU DE TOUS LES RECORDS
Tout juste après l’annonce du départ de Aliou Cissé du banc des Lions, les statistiques de son brillant parcours sont passées en boucle sur la toile. Normal, car il sera difficile, pour ses prochains successeurs, de battre ces chiffres-record
Tout juste après l’annonce du départ de Aliou Cissé du banc des Lions, les statistiques de son brillant parcours sont passées en boucle sur la toile. Normal, car il sera difficile, pour ses prochains successeurs, de battre ces chiffres-record qui font de celui qui a offert au Sénégal sa première Can, une légende vivante du foot sénégalais. Les détails chiffrés.
09. C’est le nombre d’années que Aliou Cissé (48 ans, 35 sélections) a passé sur le banc des Lions. Il faudra d’ailleurs y ajouter 6 mois, si on se fie au jour de la notification de son départ : ce 2 octobre 2024. C’est en effet un 5 mars 2015 que l’ancien capitaine des Lions s’est installé dans la Tanière, après un passage chez les Olympiques. Mais mention spéciale à la Fédération sénégalaise de football qui lui a laissé du temps et qui a joué à fond sur la continuité en privilégiant l’expertise nationale. Une démarche d’ailleurs copiée par d’autres pays africains au lendemain du sacre des Lions à la Can au Cameroun.
103. C’est le nombre de matchs disputés par Cissé en 9 ans de règne. Sur cette centaine de matchs dont 74 à l’extérieur, les Lions ont obtenu 67 victoires. En matchs officiels, Cissé a conduit l’Equipe nationale à 75 rencontres dont 51 disputées hors du Sénégal. Malgré tout, il a réussi à gagner 52 de ses rencontres dont 33 à l’extérieur, et fait 15 matchs nuls pour 129 buts inscrits. Ce qui fait qu’il a perdu seulement 8 rencontres. En amical, sur 28 rencontres, Cissé s’est imposé 15 fois, avec 8 nuls et 5 défaites, pour 35 buts inscrits.
164. C’est le nombre de buts inscrits en 103 matchs dont 106 à l’extérieur. Soit un ratio d’1,6 but par match. Un classement de buteurs dominé par Sadio Mané (38), suivi de Ismaïla Sarr (14), Famara Diedhiou (11), Moussa Konaté (10), Gana Guèye (7), Habib Diallo (7), Moussa Sow (6), Diao Baldé Keïta (6), Boulaye Dia (6)…, pour ne citer que ceux-là.
67. Cissé s’est offert 67 victoires en 103 matchs dont 44 à l’extérieur, avec 23 nuls et 13 défaites dont une à domicile. La défense a été aussi hermétique avec 60 buts encaissés en 103 matchs. Un peu plus d’un but tous les deux matchs.
104. Durant son séjour sur le banc des Lions, Cissé a dû faire appel à 131 joueurs dont 27 n’ont pas réussi à disputer la moindre minute en Equipe nationale. Du coup, 104 joueurs ont été utilisés lors de ces 103 matchs en Equipe nationale du Sénégal. Justement sur ces 104 joueurs utilisés, Kalidou Koulibaly a été le plus régulier sur le terrain avec 7258 minutes disputées en 82 rencontres. Il passe devant Sadio Mané et ses 7018 minutes (en 84 matchs). Par contre, si Gana Guèye occupe la 3e place des Lions les plus utilisés en termes de temps de jeu (6606 mn), il a engrangé plus de matchs que tous les Lions de Cissé. Gana, qui a fêté récemment ses 100 sélections en Equipe nationale, a joué 84 rencontres avec le désormais ex-sélectionneur des Lions.
Zéro fait divers. Ces statistiques impressionnantes, qui ont jalonné le parcours de «El Tactico» et qui seront difficiles à battre, sont aussi marquées par un fait : la Tanière n’a jamais connu de faits divers. Une discipline de groupe qui est l’œuvre de Aliou Cissé. Ce dernier ayant réussi à mettre au pas les joueurs qui, d’ailleurs, l’ont surnommé Yahya Jammeh, du nom de l’ancien Président de la Gambie.
LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER À L'ASSAUT DES BIENS DE MAME MBAYE NIANG
Chargée du dossier, la Section de recherches de Colobane a demandé au notaire Me Aïda Diawara Diagne de lui faire l’inventaire de toutes les entreprises que détiendrait l'ancien ministre du Tourisme.
Le Parquet financier est sur les traces de l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Une note confidentielle de la gendarmerie nationale révèle que les pandores sont à la recherche des biens et sociétés qui sont à son nom.
Source A indique à ce sujet que le patron de la société ECOTRA, Abdoulaye Sylla, a même été auditionné à ce titre ce jeudi 03 octobre 2024 par des éléments de la Section de recherches de Colobane pour un dépôt de 2,5 millions d’euros en faveur d’une Société supposée appartenir à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang.
Abdoulaye Sylla a affirmé devant les enquêteurs n’avoir jamais connu Mame Mbaye Niang. Concernant la transaction, il déclare aussi n’avoir jamais fait cette opération d’une telle somme surtout en France où la législation ne le permet pas.
Chargée du dossier, la Section de recherches de Colobane a demandé au notaire Me Aïda Diawara Diagne de lui faire l’inventaire de toutes les entreprises que détiendrait Mame Mbaye Niang. «De lui dire si des sociétés ont été constituées au niveau d’une étude de notaire du pays en son nom. Si elle en trouve, de mettre à disposition les actes de création des sociétés concernées», rapporte L’Observateur.
L’ancien ministre, Mame Mbaye Niang, est épinglé par un rapport de l’IGF sur sa gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) dont il était le coordonnateur en tant que ministre de la Jeunesse.
DEUX PIROGUES DE MIGRANTS DISPARAISSENT AVEC PLUS DE 150 PERSONNES
Des jeunes en provenance de plusieurs villages des communes de Bantanani et de Dianké Makha, dans le département de Goudiry ont voulu rallier l’Europe. Dans chacune des pirogues, il y avait 80 migrants.
Encore drame dans les eaux sénégalaises. Deux pirogues, avec à leurs bords des candidats à la migration, ont disparu en mer.
Des jeunes en provenance de plusieurs villages des communes de Bantanani et de Dianké Makha, dans le département de Goudiry ont voulu rallier l’Europe. Dans chacune des pirogues, il y avait 80 migrants, soit un total de 160 personnes.
Seuls 10 candidats ont survécu. Le reste aurait péri dans l’océan.
Selon un des rescapés, «la pirogue a quitté la Mauritanie le 22 septembre 2024 pour l’Espagne. Apres 6 jours en mer, nous nous sommes perdus».
KHADIM BA NÉGOCIE AVEC LA DOUANE UN MORATOIRE DE 67 MILLIARDS FCFA
Toujours entre les mains de la police, le Directeur général de Locafrique a été présenté au procureur du Pool judiciaire financier le mercredi 2 octobre. Lors de son audition, il a déclaré être prêt à payer ce montant à la Douane.
Toujours entre les mains de la police, le Directeur général de Locafrique a été présenté au procureur du Pool judiciaire financier le mercredi 2 octobre. Lors de son audition, il a déclaré être prêt à payer 67 milliards à la Douane en guise de moratoire.
Cependant, les négociations n’avancent pas bien puisque la Douane veut que la totalité de la somme soit payée en une seule fois.
Cette décision appartient au juge. Le prévenu, qui a bénéficié d’un retour de parquet, doit rencontrer le juge d’instruction qui va décider si oui ou non il va accepter sa proposition.
Si elle est acceptée, Khadim Ba va recouvrer la liberté, bénéficier d’un contrôle judicaire et payer sa dette.
Si elle est refusée, il va devoir être placé sous mandat de dépôt en attendant son jugement.
DIX-SEPT SITES D’ORPAILLAGE CLANDESTINS DÉMANTELÉS A FALEME
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) a annoncé sur le réseau social X avoir démantelé 17 sites d’orpaillage clandestins dans la zone de la Falémé (sud), un affluent du fleuve Sénégal.
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) a annoncé sur le réseau social X avoir démantelé 17 sites d’orpaillage clandestins dans la zone de la Falémé (sud), un affluent du fleuve Sénégal.
Faisant le bilan de NAWETAAN, une opération menée ‘’par la Zone militaire N°4 conjointement avec la Gendarmerie nationale et les parcs nationaux’’, elle a indiqué que ‘’17 sites d’orpaillage clandestins (ont été) démantelés’’.
Lors de cette action menée du 14 au 30 septembre 2024, ‘’six entreprises d’exploitations minière (ont également été) suspendues pour non-respect du décret interdisant les activités le long de la Falémé’’, peut-on lire dans la publication.
Le 28 août dernier, le président de la République a pris un décret de suspension, pour une durée de trois ans, de l’orpaillage dans un rayon de 500 mètres sur la rive gauche de la Falémé, à la frontière avec le Mali ; une zone qui souffre d’une grave pollution aux produits chimiques utilisés pour l’exploitation de l’or.
Bassirou Diomaye Faye avait motivé sa décision par un souci de ‘’préservation de l’environnement et de protection des populations’’.
Dans son communiqué, la DIRPA a fait savoir que ‘’les Armées vont poursuivre et intensifier ces opérations qui visent à renforcer la sécurité aux frontières et soutenir les populations dans ces zones difficiles d’accès’’.
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L'ÉVICTION D'ALIOU CISSÉ FAIT DES VAGUES
Supporters, anciens joueurs et commentateurs fustigent une décision jugée irresponsable et ingrate. La Fédération se retrouve acculée afin de présenter un plan convaincant pour l'avenir des Lions de la Téranga
L'émission phare de Canal+ dédiée au football africain a fait sa une sur le départ controversé d'Aliou Cissé de la tête des Lions de la Téranga. Un coup de tonnerre dans le ciel sénégalais qui soulève de nombreuses questions.
Le timing de cette annonce, à quelques jours de matchs cruciaux pour les qualifications à la CAN et à la Coupe du Monde, est particulièrement pointé du doigt.
"C'est une décision brutale et mal pensée", s'insurge Mamadou Niang, ancien international sénégalais. "On ne change pas de capitaine en pleine tempête", ajoute-t-il, soulignant l'importance de la stabilité à ce stade crucial de la saison.
Le bilan d'Aliou Cissé, loin d'être catastrophique, rend la pilule d'autant plus difficile à avaler pour de nombreux supporters. Artisan de la première victoire du Sénégal en Coupe d'Afrique des Nations en 2021, Cissé laisse derrière lui un héritage conséquent. "Il aurait mérité beaucoup plus d'honneur que de sortir comme ça, comme un vulgaire délinquant poursuivi par la clameur publique", s'indigne le journaliste Abdoulaye Thiam de Sud Quotidien.