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7 juin 2025
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 4 OCTOBRE 2024
EnQuête, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Libération, Vox Populi, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour, Yoor-Yoor Bi
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CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 4 OCTOBRE 2024
Baadoolo - Dossiers classés sans fuite
Jamm gueun ay wallay ! Comme Jamm gueun 3e mandat rek ! Merci pour cette eau froide du parquet qui a éteint les flammes qui risquaient de ravager la démocratie et les libertés. C’est un classement sans fuite nak. Heureusement qu’à Y en a marre, certains sont restés de vrais kilifeu. Diomaye doit sortir le bréviaire que lui a offert le président du Conseil constitutionnel. Parce que c’est maintenant, à l’heure où commencent à «surgir les inévitables tentations du pouvoir, l’ivresse de la puissance, les démons de la division», qu’il doit «se souvenir de la main de Dieu» qui l’a posé là où il est.
En partance pour la Mauritanie Cheikh Issa Sall bloqué à la frontière
Cheikh Issa Sall aussi fait partie des dignitaires de l’ancien régime de Macky Sall qui ont été interdits de sortir du territoire. Mais l’ancien Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) n’a découvert cette mesure le concernant que ce jeudi, alors qu’il tentait de se rendre en Mauritanie, a appris Bés bi de sources sécuritaires. Le maire de Mbour, qui voulait aller à Nimzatt, a été informé par les policiers préposés à la frontière, à Diama précisément, de son interdiction de quitter le pays. Les sources confient qu’il a rebroussé chemin. Interrogé par Emedia, il a déclaré plutôt que son retour est dû à un «problème de véhicule».
Journée de mobilisation citoyenne Le lycée Demba Diop de Mbour va accueillir le chef de l’Etat
La 5e édition de la Journée de mobilisation citoyenne «Setal sunu reew» aura lieu ce samedi 5 octobre prochain. Et pour cette édition qui sera célébrée à 48 heures de l’ouverture des classes et qui coïncide avec la Journée internationale de l’enseignant, ce sont les écoles et les universités qui seront à l’honneur. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra ainsi au lycée Demba Diop de Mbour pour le lancement officiel de cette journée citoyenne. L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Guirassy, en marge de la rencontre avec les acteurs communautaires pour préparer le «Setal sunu reew». Le Premier ministre Ousmane Sonko, quant à lui, est attendu à l’université Assane Seck de Ziguinchor. Des opérations de nettoyage et de reboisement y sont prévues.
Un porte-parole du Fmi salue l’audit général des finances publiques - «Les autorités ont communiqué les résultats préliminaires à notre équipe»
Les révélations du gouvernement du Sénégal sur la «falsification» des chiffres sur le déficit budgétaire et la dette par l’ancien régime ont interpellé aussi le Fonds monétaire international. Même l’économiste Magaye Gaye a saisi l’institution par une lettre. Emedia a pu échanger avec un porte-parole du Fonds qui a réagi. «Nous nous félicitons de l’audit général des finances publiques au Sénégal et de l’engagement du gouvernement en faveur d’une gouvernance solide et de la transparence budgétaire. Les autorités ont communiqué les résultats préliminaires de l’audit à notre équipe, qui collaborera étroitement avec elles dans les semaines à venir pour évaluer l’impact macroéconomique et définir les prochaines étapes», a répondu la source.
Ucad La reprise des activités pédagogiques fixée au 21 Octobre
A l’université Cheikh Anta Diop, la reprise des activités pédagogiques était prévue pour ce 1er octobre. Mais ce jeudi, le Coud a publié un communiqué pour informer la communauté estudiantine et le personnel que le campus ne serait pas disponible en ce début de mois pour des raisons liées à des travaux. Par conséquent, les activités pédagogiques démarreront le 21 octobre 2024. Cette décision du Coud vient ainsi mettre un frein aux ambitions du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, de stabiliser le calendrier universitaire et de démarrer l’année académique en début octobre.
Libération de Bougane Guèye, Yérim Seck et Kader Dia Moundiaye Cissé salue la posture du ministère de la Justice
«Il faut saluer la posture d’apaisement du ministère de la Justice et le retour à la sérénité de l’Etat. Les parties prenantes, tant l’opposition que le pouvoir, doivent élever le débat en privilégiant les idées plutôt que les invectives», a posté, ce jeudi, Moundiaye Cissé. La veille, le Directeur exécutif de l’Ong 3D, avait dénoncé les convocations de Kader Dia, Bougane Guèye et Cheikh Yérim Seck. «Nous condamnons fermement les arrestations tous azimuts et invitons le nouveau régime à faire preuve de plus de sérénité. Oui à la reddition des comptes, mais dans le respect des droits des citoyens», avait-il écrit.
MOUSTAPHA GUIRASSY AU CŒUR D'UN DÉBAT HOULEUX SUR TFM
Ce qui devait être une discussion sur la rentrée scolaire a rapidement viré à une affrontement verbal tendu entre le ministre de l'Éducation nationale et le journaliste Chérif Diop
Dans une émission qui a fait des étincelles sur la TFM, le ministre de l'Éducation nationale Moustapha Guirassy s'est retrouvé sous le feu des questions incisives du journaliste Chérif Diop, jeudi 3 octobre. L'échange, qui devait initialement porter sur la rentrée scolaire, a rapidement viré à une confrontation verbale sur des sujets brûlants d'actualité.
Dès le début de l'entretien, Guirassy a tenté de recentrer la discussion sur son agenda prévu, à savoir la journée du 5 octobre dédiée à la rentrée scolaire. Cependant, Diop a insisté sur des sujets sensibles tels que les arrestations récentes de journalistes et d'acteurs politiques.
Le ton est monté lorsque le ministre a reproché au journaliste de ne pas respecter le cadre convenu de l'interview. "Je n'étais pas venu débattre de l'actualité", a déclaré Guirassy, visiblement agacé. Diop a riposté en affirmant son droit et son devoir de poser des questions pertinentes.
Malgré ces échanges tendus, l'entretien a finalement abordé les défis majeurs de l'éducation nationale. Guirassy a annoncé des mesures concrètes pour pallier le déficit d'enseignants et résorber les abris provisoires. Il a également évoqué une refonte du système d'évaluation visant à réduire les taux d'échec scolaire.
Un moment clé de l'émission a été l'annonce de la création d'un Conseil supérieur de l'éducation et de la formation, un organe transversal censé apporter une gouvernance plus consensuelle au système éducatif.
L'interview s'est conclue sur un appel du ministre à la mobilisation nationale pour "donner du sens à l'école". Malgré les désaccords, Chérif Diop a reconnu les compétences de Moustapha Guirassy en matière de communication, laissant entrevoir la possibilité d'un futur échange plus apaisé.
LA LIBERTÉ D'EXPRESSION EN PROCÈS
Verbatim des déclarations de Cheikh Yérim Seck face à la Division spéciale de cybersécurité. Le journaliste arrêté pour diffusion de fausses nouvelles, a défendu sa démarche, invoquant des sources officielles pour contester les chiffres gouvernementaux
Le PV d'audition de Cheikh Yérim Seck, arrêté puis relâché pour avoir contesté les chiffres économiques du gouvernement, lève le voile sur un débat brûlant. Entre rigueur journalistique et accusation de diffamation, l'affaire cristallise les tensions autour de la liberté de la presse. Ci-dessous le verbatim de son échange avec les agents de la Division spéciale de cybersécurité.
Question : Après avoir écouté l'extrait de la vidéo issue de l'émission « Invité de Maimouna Ndour Faye » sur la chaîne de télévision 7TV et qui met en exergue vos déclarations. Pouvez-vous nous préciser dans quel contexte avez-vous fait ces déclarations qui contredisent les chiffres annoncés par le Premier ministre ?
CYS : J'ai fait ces déclarations dans le cadre de l'émission "L'invité de MNF sur la 7TV" animée par la journaliste Mamouna Ndour Faye.
Pouvez-vous revenir de façon concise, sur les chiffres dont il est question dans cet extrait-vidéo ?
Je n'ai pas annoncé des chiffres. J'ai contesté des chiffres avancés par le Premier ministre, à propos du déficit public et du ratio de la dette par rapport au PIB (Produit Intérieur Brut).
Aviez-vous l'intention de remettre en cause la véracité de ces chiffres ou d'exprimer un point de vue personnel ?
J'avais l'intention dans le cadre de l'expression de mon point de vue personnel, de remettre en cause la véracité des chiffres avancés par le Premier ministre Amadou Ba et le ministre Sonko.
Étiez-vous informé de la source des chiffres avant de faire vos déclarations ?
Je sais de science certaine qu'aucune des sources habilitées, notamment le FMI et la Banque mondiale ne donnent les chiffres donnés par le premier ministre. Même le site du ministère des Finances du Sénégal ne donne pas ces chiffres. Mieux encore, le rapport de la Cour des Comptes, organisation habilitée ne confirme pas les chiffres avancés par le Premier ministre.
Sur quelles sources ou documents vous vous êtes basés, pour affirmer que ces chiffres étaient faux ?
Toutes les sources, notamment celles citées dans la réponse précédente, attestent que ce qu'a dit le premier ministre est faux.
Avez-vous vérifié ces informations auprès de sources officielles ?
Il n'y pas meilleure source que le site officiel du ministère des Finances du Sénégal dont les chiffres diffèrent de ceux avancés par le Premier ministre.
Pouvez-vous nous fournir des preuves par des documents qui appuient vos déclarations ?
Pour les chiffres, je vous reporte aux sites officiels de tous les organismes de financement qui coopèrent avec le Sénégal. D'ailleurs, le représentant résident du FMI a confirmé dans une déclaration que les chiffres antérieurs à la déclaration du Premier ministre.
Pourquoi avez-vous déclaré que les chiffres avancés par le Premier Ministre Ousmane Sonko sont faux ?
Aucun pays de l'UEMOA avec un déficit supérieur à 10% ne peut lever de fonds selon la réglementation communautaire. Or, rien qu'en septembre 2023, le Sénégal a levé trente-cinq (35) milliards sur le marché de l'UEMOA. C'est la preuve que le chiffre de déficit budgétaire avancé par le Premier ministre est faux. Je m'en limite là.
Êtes-vous conscient que vos propos pourraient être perçus comme diffamatoires à l'encontre du Premier ministre ou susceptibles de troubler l'ordre public ?
Je n'ai diffamé personne. J'ai dit des faits étayés par tous les organismes spécialisés sur la question.
En tenant de tels propos, aviez-vous l'intention de jeter le discrédit sur les institutions publiques, notamment le gouvernement ou le Premier ministre ?
Je n'ai aucune intention de jeter le discrédit sur quoi que ce soit. Ma seule intention était de rétablir la vérité des faits dans l'intérêt d'un dialogue démocratique et juste.
Quel était votre objectif en faisant ces déclarations ? Était-ce d'informer, de critiquer, ou d'alerter le public ?
Mon intention était claire. C'est une question qui m'a été posée dans le cadre d'une interview et j'ai répondu dans le souci de dire ce qui est conforme à la vérité.
Avez-vous tenté de contacter les autorités compétentes ou un porte-parole du gouvernement pour vérifier les chiffres avant de faire vos déclarations publiques ?
Je n'ai pas besoin de contacter une autorité compétente pour vérifier des informations qui sont dans le domaine public. Le fait que les nouvelles autorités aient pu lever mille six cent soixante-cinq (1.665) milliards de FCFA depuis leur arrivée au pouvoir prouve que ce que le premier ministre à dit est faux. Les documents sont partout.
Avez-vous connaissance d'éventuelles corrections ou précisions apportées par le gouvernement par la suite ?
Non !
Pouvez-vous expliquer votre état d'esprit lors de l'émission ? S'agit-il d'une critique ouverte ou d'un débat sur la situation économique du pays ?
J'étais dans une posture journalistique de restitution des faits dans leur authenticité.
Pour toutes les questions qui vous ont été posées, dans le souci d'apporter des preuves que les chiffres avancés par le Premier ministre sont faux, vous nous renvoyez vers des données officielles d'organismes de financement, des sites ou règles communautaires de l'UEMOA. Ne pensez-vous pas qu'il serait mieux de défendre votre thèse par la présentation d'un document officiel du Sénégal ?
Le document officiel du Sénégal : le dernier rapport de la Cour des comptes qui couvre jusqu'à la gestion 2022, donne des chiffres totalement différents de ceux avancés par le Premier ministre. La Cour des comptes est l'organisme habilité pour certifier la gestion budgétaire au Sénégal. Ces chiffres sont les seuls officiels. Les chiffres avancés par le Premier ministre ne le sont pas.
Pourquoi dites-vous que ces chiffres ne sont pas fiables ?
Ces chiffres ne sont pas fiables pour trois (03) raisons : Premièrement, je ne pense pas que le Premier ministre soit mieux outillé que tous les organismes de financement, toutes les structures de notation et toute l'administration des finances du Sénégal pour apporter des chiffres qui démentent les leurs.
Deuxième raison : l'argument fourni par le Premier ministre lui-même pour étayer la falsification des chiffres, à savoir une discussion privée entre le président de la République, l'ancien ministre de Finances et lui-même me semble déjà d'une légèreté grotesque.
Troisièmement : l'utilisation politique faite de ces données par le Premier ministre dans un contexte électoral prouve à suffisance, la motivation autre que scientifique de la fourniture de ces données.
Pensez-vous que ce que vous avez donné comme justificatifs suffit comme raisonnement scientifique pour démentir des chiffres avancés par le Premier ministre ?
En tout cas, tout ce que j'ai dit est de loin mieux documenté que ce que le Premier ministre a dit. Ce que j'ai dit se rencontre dans le rapport de la Cour des comptes et dans toutes les bases de données des organismes habilités alors que ce que le Premier ministre a dit nulle part en dehors de son discours.
Aviez-vous l'intention de nuire à la réputation du Premier ministre ou des institutions publiques ?
Je n'ai aucune intention de nuire à qui que ce soit. Mon intention, purement journalistique, consistait à produire des faits étayés par des organismes habilités.
Pensez-vous que vous pouviez étayer vos propos sans dire que ces chiffres sont faux ?
Moi au moins j'ai été délicat. Ousmane Sonko aurait dit que j'aurais menti.
Vos propos visaient-ils directement à discréditer le gouvernement ou à inciter le public à douter de l'intégrité des autorités ?
Je le répète, je ne cherchais rien d'autre que de faire mon métier en respectant la sacralité des faits.
Comment réagiriez-vous si vos propos avaient été mal interprétés ou déformés par les téléspectateurs ou par les médias ?
Dans mon métier, on se limite à écrire et dire en laissant au public le soin d'apprécier, d'interpréter ou de commenter.
C'est tout ce que j'ai à déclarer.
LE MYSTÈRE BERNARD-HENRI LÉVY
Depuis trente ans, le philosophe est omniprésent dans les médias français. Serge Halimi et Pierre Rimbert décortiquent ce parcours hors norme, révélant les coulisses d'un pouvoir qui s'étend bien au-delà des frontières médiatiques
(SenePlus) - L’article du Monde Diplomatique d’octobre 2024 intitulé “BHL, trente ans de plus” est un texte signé par Serge Halimi et Pierre Rimbert qui s’intéresse à la figure intellectuelle de Bernard-Henri Lévy (BHL) et à son influence au fil des décennies. L’article critique sévèrement BHL, le qualifiant de personnage omniprésent dans les médias français et internationaux depuis les années 1990, et souligne les contradictions de son discours et de son parcours.
Les auteurs mentionnent d’abord les prises de position de BHL dans les années 1990, notamment en Yougoslavie, où il s’est présenté comme défenseur de la démocratie et des droits de l’homme. Cependant, ils critiquent le fait qu’il ait souvent soutenu des interventions militaires controversées, en particulier de la part des puissances occidentales, ce qui, selon eux, met en lumière un paradoxe dans sa défense des droits humains.
Une partie importante de l’article se concentre sur la manière dont BHL a utilisé sa position médiatique pour façonner l’opinion publique sur des questions internationales, tout en soulignant que ses prises de position ont parfois été en décalage avec les réalités du terrain. Les auteurs pointent du doigt son influence dans le discours sur la guerre en Libye en 2011, ainsi que sur d’autres conflits, et l’accusent d’avoir contribué à la justification de certaines guerres sous couvert de principes humanitaires.
Les auteurs rappellent également les positions de BHL sur Israël et la Palestine. Ils mentionnent que BHL a souvent défendu Israël, tout en étant critiqué pour sa vision partielle de la question palestinienne. Cet aspect est particulièrement mis en lumière avec des références aux conflits récurrents à Gaza et aux critiques internationales à l’encontre d’Israël, y compris par l’ONU, qui a qualifié certains événements de “crimes de guerre”. L’article critique le silence ou les justifications apportées par BHL sur ces questions sensibles.
En somme, l’article de Halimi et Rimbert dans Le Monde Diplomatique dépeint BHL comme un intellectuel influent mais problématique, dont les actions et discours sont souvent en contradiction avec la réalité des faits sur le terrain. Ils mettent en avant une réflexion critique sur l’influence d’une figure comme BHL dans le débat public français et international, et s’interrogent sur la durabilité de cette influence à l’avenir.
THIERNO ALASSANE SALL APPELLE À UNE JUSTICE RIGOUREUSE ET RAPIDE
« La justice doit servir la cause commune et non les humeurs hypersensibles des majestés qui règnent sur nous », a écrit le leader de la "République des valeurs".
Thierno Alassane Sall, ancien ministre du pétrole, a exprimé son indignation face aux convocations et gardes à vue de plusieurs personnalités, dont Cheikh Yérim Seck, Bougane Guèye et Kader Dia.
Selon lui, ces mesures ne pouvaient mener qu’à leur relaxe, tant les motifs étaient choquants.
Il a salué le fait que le pouvoir semble avoir compris cette réalité.
Thierno Alassane Sall a souligné l’importance d’une justice rapide et rigoureuse, notamment sur des dossiers touchant aux intérêts fondamentaux du pays.
Il a cité en exemple la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), qu’il qualifie de calamiteuse, entraînant une dégradation des espaces publics et une pollution des quartiers.
L’ancien ministre a également révélé avoir été entendu par les enquêteurs de la Section de Recherches de la Gendarmerie, un développement qu’il considère comme un signe positif après des années de plaintes restées sans suite.
Il a exprimé l’espoir que les protagonistes de cette affaire, qui se sont échangé des accusations graves par médias interposés, puissent bientôt s’expliquer devant les enquêteurs.
« La justice doit servir la cause commune et non les humeurs hypersensibles des majestés qui règnent sur nous », a-t-il conclu, appelant à une justice équitable et au service de l’intérêt général.
L’ÉTAT RÉSERVE UNE PART DES MARCHÉS PUBLICS AUX PETITES ENTREPRISES
Les contrats publics inférieurs à 80 millions de FCFA pour les services et 100 millions pour les travaux seront priorisés pour les petites entreprises, avec 5 % des budgets réservés, notamment aux entreprises dirigées par des femmes.
Le gouvernement sénégalais vient de franchir une nouvelle étape en faveur du développement des petites entreprises et de l’entrepreneuriat féminin. À partir de ce jeudi 3 octobre 2024, les petites entreprises sénégalaises auront désormais plus de chances de décrocher des contrats publics, avec des mesures spécifiques prises pour leur garantir un accès prioritaire à ces marchés.
Conformément à un arrêté signé par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, plusieurs initiatives ont été mises en place pour soutenir ces entreprises. Désormais, les contrats publics de moins de 80 millions de francs CFA pour les services et de moins de 100 millions de francs CFA pour les travaux seront prioritairement attribués aux petites entreprises locales.
L’arrêté stipule également qu’une partie des contrats publics sera réservée aux entreprises dirigées par des femmes. En effet, l’État s’engage à garantir que 5 % des budgets alloués aux contrats publics soient réservés à des petites entreprises, avec une répartition de 3 % pour les petites entreprises sénégalaises et 2 % spécifiquement pour les entreprises dirigées par des femmes.
En outre, les entreprises œuvrant dans le secteur social, notamment les associations et coopératives, bénéficieront également de ce dispositif. Cette mesure vise à encourager les initiatives locales et sociales tout en renforçant la participation des femmes et des petites entreprises au développement économique du pays.
L’initiative du ministère des Finances et du Budget s’inscrit dans une démarche plus large de redressement des finances publiques et d’inclusion économique. Elle marque une volonté ferme de l’État de soutenir les petites entreprises, souvent confrontées à des difficultés d’accès aux marchés publics, et d’encourager la diversification des bénéficiaires de ces contrats.
Avec cette nouvelle politique, le Sénégal espère dynamiser son tissu économique local et donner un coup de pouce aux entrepreneurs, notamment ceux issus des petites structures et des secteurs moins représentés jusqu’ici dans les marchés publics.
IBRAHIMA CHEIKH DIONGUE NOMMÉ DIRECTEUR EXÉCUTIF DU FONDS DE RÉPONSE AUX PERTES ET DOMMAGES
Avec plus de 30 ans d’expérience dans le climat et la finance, le Sénégalais prendra ses fonctions le 1er novembre 2024, apportant un soutien financier aux pays les plus vulnérables face au changement climatique.
Le Sénégalais Ibrahima Cheikh Diongue a été désigné directeur exécutif du Fonds de réponse aux pertes et dommages mis en place lors de la 28e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) tenue à Dubaï, aux Emirats arabes unis, a-t-on appris de source officielle.
M. Diongue qui détient également la nationalité américaine a été désigné par le Conseil d’administration du Fonds de réponse aux pertes et dommages pour un mandat de quatre ans qui débute le 1er novembre 2024, lit-on sur le site officiel de la CCNUCC.
Parlant couramment l’anglais, le français et le mandarin, il a été sélectionné, à l’issue d’un processus de recrutement ouvert, transparent et fondé sur le mérite, mené par le Conseil d’administration du Fonds.
Il assurera ainsi le leadership stratégique et la supervision du Secrétariat du Fonds et aidera le Conseil d’administration à remplir le mandat du Fonds, qui consiste à apporter un soutien financier aux pays vulnérables les plus durement touchés par les effets du changement climatique.
Selon plusieurs observateurs, sa nomination constitue ‘’une étape clé vers la réponse aux pertes et dommages en apportant un financement à des millions de personnes dans les pays en développement qui sont en première ligne du changement climatique’’.
Diongue possède plus de trois décennies d’expérience internationale dans les domaines du changement climatique, de la finance et du développement.
Se réjouissant de sa nomination, il s’est dit honoré ‘’d’assumer ce rôle à un moment aussi crucial où la crise climatique s’avère être une menace existentielle pour les vies et les moyens de subsistance, en particulier pour les communautés les plus vulnérables des pays en développement’’.
‘’Je me réjouis de travailler avec le Conseil d’administration, nos partenaires et les parties prenantes pour apporter un soutien crucial aux pays en développement à faible revenu les plus touchés par le changement climatique’’, a-t-il déclaré.
Il a assuré en outre que le Fonds de réponse aux pertes et dommages fera une ‘’différence significative’’ pour les personnes touchées de manière disproportionnée, et j’assume cette responsabilité avec humilité et un engagement total à servir.
M. Diongue est actuellement Représentant spécial du président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique. Il était auparavant secrétaire général adjoint des Nations unies et directeur général de l’Agence spécialisée de l’Union africaine, le Groupe de la Capacité africaine de gestion des risques (ARC), où il était chargé de façonner, de définir et d’exécuter la vision stratégique de l’institution.
Il a occupé au Sénégal, les fonctions de ministre et conseiller spécial du président de la République du Sénégal, de directeur général de la coopération internationale du Sénégal et secrétaire permanent de l’énergie du Sénégal, responsable du département Afrique de l’IFC.
Il fut également coordinateur régional du dispositif de conseil en infrastructures publiques et privées à la Banque mondiale.
MADIAMBAL DIAGNE BLOQUÉ À L'AÉROPORT
"Je voyage ce soir. Des instructions ont été données à la police de l'aéroport pour me retirer le passeport diplomatique. Je n'ai jamais possédé un tel document", a écrit le journaliste sur son compte X.
Madiambal Diagne vient d’en faire l’annonce. Le président du Groupe avenir communication déclare qu’il a été bloqué à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar par la police, qui lui réclame son passeport diplomatique.
"Je voyage ce soir. Des instructions ont été données à la police de l'aéroport pour me retirer le passeport diplomatique. Je n'ai jamais possédé un tel document, pour bizarre que cela puisse paraître aux nouvelles autorités du pays", a posté Madiambal Diagne sur X. Il signale que la police le fait actuellement poireauter pour vérification.
"Comment leur donner un document que je n'ai jamais eu", s'interroge-t-il.
La police "doit quand même pouvoir voir dans ses machines que je n'ai jamais voyagé avec un passeport diplomatique. Franchement ce doit être élémentaire", ajoute-t-il.