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12 septembre 2025
MAIRIE DE DAKAR, UNE TRANSITION DANS L’ATTENTE DES SUITES JUDICIAIRES
Après la condamnation définitive de Barthélemy Dias, déclaré démissionnaire par le préfet, Ngoné Mbengue, première adjointe, promet de poursuivre les projets prioritaires pour répondre aux attentes des Dakarois.
Une nouvelle page s’écrit à la mairie de Dakar. Barthélemy Dias, jusqu’alors maire de la capitale sénégalaise, a été déclaré démissionnaire par le préfet après une condamnation définitive dans l’affaire NDiaga Diouf. En attendant le verdict des juridictions, suite à son recours, c’est Ngoné Mbengue, première adjointe, qui assure l’intérim.
Ngoné Mbengue s’est exprimée sur sa prise de fonction temporaire lors d’une interview à la Radio Futurs Médias (RFM). Elle a affirmé sa volonté de poursuivre les projets déjà amorcés par son prédécesseur. « Aujourd’hui, en tant qu’adjointe au maire assurant l’intérim, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour continuer le travail. Et suivre l’agenda que le maire avait laissé, en me focalisant sur tout ce qui est prioritaire pour les Dakarois. » Elle a tenu à rassurer les citoyens sur la continuité des services municipaux et l’exécution des projets prioritaires pour améliorer les conditions de vie dans la capitale.
La révocation de Barthélemy Dias fait suite à une condamnation définitive dans une affaire judiciaire remontant à plusieurs années. Selon la législation en vigueur, une telle condamnation entraîne automatiquement la perte des fonctions électives. Cependant, l’ex-maire a décidé de contester cette décision devant les juridictions, espérant un éventuel retour à son poste.
En attendant l’issue de ce feuilleton judiciaire, Ngoné Mbengue devra naviguer dans un contexte marqué par des attentes élevées des Dakarois, notamment en matière d’infrastructures, de gestion des déchets et de mobilité urbaine. Cette transition provisoire représente également une période délicate sur le plan politique, les soutiens de Barthélemy Dias et ses adversaires observant de près les évolutions à la mairie de Dakar.
L’incertitude plane désormais sur l’avenir de la mairie de Dakar. Si le Conseil constitutionnel rejette le recours de Barthélemy Dias, une élection municipale partielle pourrait être organisée pour désigner un nouveau maire. Dans le cas contraire, Barthélemy Dias pourrait retrouver son poste, ajoutant un nouveau chapitre à cette affaire.
JEAN-CLAUDE BARNY HONORE FANON, UNE FIGURE DE LA DÉCOLONISATION
À travers ce film, le réalisateur guadeloupéen retrace le parcours du penseur martiniquais Frantz Fanon, figure majeure de la lutte anticoloniale, en mettant en lumière son combat pour l’humanité et son rôle de psychiatre durant la guerre d’Algérie.
Le réalisateur guadeloupéen Jean-Claude Barny a présenté, dans le cadre du festival « Dakar Court », tenu du 9 au 14 décembre dans la capitale sénégalaise, son troisième long métrage fiction dans lequel il dresse le portrait du penseur humaniste et anticolonial martiniquais Frantz Fanon (1925-1961).
Intitulé simplement « Fanon », ce biopic se veut un hommage au psychiatre et essayiste français dont « Les Damnés de la Terre » (Maspero, 1961) est l’un des livres les plus célèbres.
Les scènes relatées dans ce film se situent entre 1953 à 1956, période coïncidant avec le séjour de l’écrivain martiniquais en Algérie, au plus fort de la colonisation française avec son lot de violence humaine.
Le film de Jean-Claude Barny s’inscrivait aussi dans un contexte où la résistance à la colonisation commençait à se structurer autour du Front de libération nationale (FLN), catalyseur de l’indépendance présentée comme une expérience douloureuse en Algérie intervenue en 1962.
Le réalisateur a surtout mis en exergue l’apport de Frantz Fanon dans cette lutte. Il laisse aussi voir que le métier de médecin psychiatre de ce dernier a suscité peu d’intérêt, en comparaison de son militantisme anticolonial dont les échos se retrouvent dans ses écrits dont les plus mémorables sont Peau noire, masques blancs (Seuil,1952), l‘An V de la révolution algérienne (Maspero, 1959), un texte militant plusieurs fois réédité depuis et considéré comme un » classique de la décolonisation « .
« +Fanon+ est fait presque pour l’état actuel du monde […] Et je pense que c’est quelqu’un dont les écrits sont parfois nécessaires, sur un parcours d’un homme. C’est quelqu’un qui m’a guidé en tant qu’être humain, en tant qu’universaliste, en tant que cinéaste », a expliqué Jean-Claude Barny pour justifier son choix de porter à l’écran cette période de la vie de cette figure emblématique du monde noir.
« C’est aussi, je vais dire naïvement, mais avec beaucoup de sincérité, un amour sur l’être humain », ajoute-t-il à propos de son film, fruit, à ses yeux, d’un « travail de très longue haleine », né d’une « introspection personnelle ».
Il note : « Quand on est cinéaste ou artiste, je pense qu’on a besoin de prendre quelque chose, de savoir ce qui nous guide. Je pense qu’on ne peut pas systématiquement créer quelque chose sans avoir une sorte de leitmotiv. Fanon a été le mien en tant que réalisateur ».
« En fin de mon parcours de cinéaste, poursuit Jean-Claude Barny, je pense que je me devais de lui rendre hommage, de le remercier, de tout ce qu’il m’a apporté en tant qu’être humain ».
Barny prend le parti d’axer son film sur Fanon le psychiatre, une spécialité médicale dont il est titulaire d’un doctorat. Le biopic qui démarre avec l’arrivé de Fanon à l’hôpital psychiatrique de Blida en Algérie où il vient d’être nommé chef de service a pris fin avec son départ pour la Tunisie.
Le film « à 90% sourcé et historique »
Le film plonge au cœur de la guerre d’Algérie où Fanon livre un combat contre la colonisation au nom de l’humanité, met en exergue ses méthodes qui permettent aux malades enfermés de retrouver goût à la vie, contrastant avec celles des autres médecins dans un contexte colonial où la libre pensée est réprimée.
Fanon fait face à la violence physique dont sont victimes les Algériens dans leur pays, mais aussi à la violence verbale et raciste à laquelle il se trouve lui-même confronté et qui l’amène à affronter constamment le danger avec sa famille.
Le tournage du film s’est déroulé en Tunisie, même si le récit parle de l’Algérie, conséquence du « refus » des autorités algériennes d’accueillir la production, selon le réalisateur de « Nég Maron » (2004).
« Dans le travail que je fais, j’essaie vraiment d’aller au bout de tout ce que je fais. Dans la précision, dans la légitimité, dans l’authenticité. Parce que c’est vrai que ce sont des films qui peuvent être portés dans une totale vérité », a déclaré le réalisateur.
« J’ai fait tout un travail de recherche sourcé. Et quand on a apporté le projet aux instances culturelles d’Algérie, je comprends totalement qu’ils aient refusé. Parce que c’est aussi, pour eux, quelque chose aussi qui est encore vif », a-t-il dit.
Il a toutefois signalé que « tous les repérages » pour la réalisation du film ont été faits en Algérie il y a six ans.
« Je pense que c’est l’histoire de Abane Ramdane [compagnon de combat de Fanon, un personnage clé du film dénommé l’architecte de la révolution], sa démocratie qui a peut-être fait tiquer un peu les instances [algériennes] », poursuit-il, avant de remercier l’Algérie, la Tunisie et aussi le Maroc, qui, dit-il, lui ont permis de disposer des sources lui ayant permis d’aller au bout de son projet.
« Le film est sourcé et historique à 90% à peu près », a tenu à souligner Jean-Claude Barny, selon qui « tout ce qui est dit dans le film, c’est vérifiable, c’est le plan, les dates, les personnages. C’est un bon travail très minutieux au niveau de l’histoire ».
Le reste, correspondant à 10% du film, relève de la façon dont la mise en scène a été effectuée, a-t-il dit.
Ce biopic dont la sortie est attendue en avril en France sera projeté dans toutes les capitales africaines, promet son distributeur.
LE SECTEUR MINIER AU SCANNER
La Société des Mines du Sénégal lance un audit financier de toutes les sociétés opérant dans le pays. L'initiative intervient après le constat alarmant d'une sous-valorisation chronique des participations de l'État dans ces entreprises
(SenePlus) - La Société des Mines du Sénégal (SOMISEN) vient d'annoncer le lancement d'un audit financier approfondi de l'ensemble des sociétés minières opérant dans le pays, selon un communiqué de presse publié le 19 décembre 2024 à Dakar.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre des prérogatives conférées à la SOMISEN par la loi n°2020-31 du 06 novembre 2020, qui lui confie notamment la gestion et l'évaluation des participations de l'État dans le secteur minier. Une première phase d'analyse, entamée en juin 2024, a permis d'identifier 14 sociétés minières dans lesquelles l'État détient des parts.
Le panorama révélé est particulièrement instructif : l'État sénégalais possède des participations de 10% dans la majorité des sociétés, notamment dans six sociétés aurifères, deux entreprises de phosphates, et deux cimenteries. Une exception notable est sa participation de 98% dans la Société des Mines de fer du Sénégal Oriental (MIFERSO), et de 15% dans les Industries Chimiques du Sénégal (ICS).
Le constat établi par la SOMISEN est préoccupant : malgré ces participations, l'État ne perçoit que peu ou pas de dividendes de ces exploitations minières. Face à cette situation, l'organisme a sollicité l'ensemble des documents nécessaires auprès des sociétés concernées pour mener son audit.
Cette démarche s'inscrit dans une volonté de valoriser le patrimoine minier national, conformément à l'article 25-1 de la Constitution qui stipule que "les ressources naturelles appartiennent au peuple." Un premier rapport d'évaluation, assorti de recommandations stratégiques, sera prochainement soumis aux autorités pour améliorer la gouvernance et la rentabilité du portefeuille minier de l'État.
Cette initiative marque une étape importante dans la nouvelle politique de gouvernance des ressources naturelles du Sénégal, visant à optimiser les retombées économiques du secteur minier au bénéfice de la population.
ALIOU MAMADOU DIA NOMMÉ REPRÉSENTANT RÉSIDENT DU PNUD AU LIBÉRIA
Fort de son expérience au Togo, l'ancien candidat présidentiel du PUR, est attendu pour impulser des initiatives visant à renforcer la paix et la prospérité dans ce pays en pleine réforme.
Aliou Mamadou Dia, ancien candidat présidentiel du Parti de l'Unité et du Rassemblement (PUR), a été nommé représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Liberia. Avec une riche expérience au service du développement international, il occupe ce poste après avoir marqué son passage au Togo par des projets d'impact.
Avant ce nouveau défi, M. Dia a exercé la même fonction au Togo entre 2019 et 2023. À ce poste, il a piloté plusieurs initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations togolaises, notamment à travers des projets axés sur le développement durable, la gouvernance, et la résilience économique.
Sa nomination pourrait susciter beaucoup d'espoir pour le Libéria. Aliou Mamadou Dia pourrait jouer un rôle crucial dans la mise en œuvre des programmes du PNUD dans ce pays engagé dans des réformes de développement pour consolider la paix et renforcer la prospérité de ses citoyens.
Certains observateurs pensent que "cette nomination illustre une fois de plus l’importance des leaders africains dans la conduite des agendas globaux de développement".
MODERNISATION DES COMMUNES, ENTRE DÉFIS FONCIERS ET HARMONISATION ARCHITECTURALE
Abdou Karim Sakho, architecte et urbaniste, souligne que le principal frein à la concrétisation de projets comme le programme des 100 000 logements sociaux reste la gestion du foncier, un défi crucial pour une urbanisation harmonieuse et durable.
Lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’État a mis l’accent sur la politique d’urbanisme, d’architecture, d’habitat, et de promotion du logement. Dans ce contexte, Abdou Karim Sakho, architecte et urbaniste, a partagé son expertise sur les véritables enjeux de cette modernisation lors d’une intervention au journal parlé de Radio Sénégal.
Pour Abdou Karim Sakho, le principal obstacle à la réalisation des ambitions gouvernementales, notamment le programme des 100 000 logements sociaux, reste le foncier.
« Avant de parler d’architecture, il faut d’abord parler du foncier. Aujourd’hui, au Sénégal, le foncier pose un problème. Pour construire les cent mille logements, il faut d’abord un foncier aménagé, une très bonne planification et des moyens conséquents pour y parvenir. Depuis 2019, on en parle, mais jusqu’à présent, les gens traînent les pieds. Nous ne sommes pas vraiment au bout de nos efforts. »
Selon l’urbaniste, une planification rigoureuse et des ressources adaptées sont indispensables pour concrétiser ce projet ambitieux. Abdou Karim Sakho a rappelé l’héritage architectural des quartiers tels que SICAP, Point E ou Fann, construits à l’époque coloniale. Ces zones se distinguent par leur aménagement harmonieux et leur conformité aux normes. Aujourd’hui, l’urbanisation galopante, marquée par une forte densité démographique et une prolifération anarchique des constructions, met à rude épreuve l’harmonie urbaine.
« Une redynamisation est possible, mais il faut contextualiser. À l’époque du président Léopold Sédar Senghor, Dakar n’avait pas un tel taux démographique, ni autant de désordre. Il avait la latitude de construire ce qu’il voulait. Mais avec une volonté collective, nous pouvons faire mieux que ce qui se passe ailleurs. »
Interrogé sur la législation en matière d’urbanisme et de construction, Sakho a affirmé que le Sénégal dispose d’une réglementation parmi les meilleures en Afrique. Le problème réside dans son application.
« Ce n’est pas un problème de législation. Nous avons les meilleures réglementations en Afrique. Le problème, c’est comment faire pour que tout le monde respecte cette réglementation. Aujourd’hui, des gens construisent sans permis, sans consulter un architecte pour des plans. Cela pose un problème d’éducation des masses. Il faut que les citoyens respectent l’administration et suivent les procédures. »
La modernisation des communes sénégalaises passe non seulement par une gestion optimale du foncier, mais aussi par une sensibilisation accrue des populations au respect des normes urbanistiques. Pour l’architecte, cette étape est cruciale pour atteindre l’objectif d’une urbanisation harmonieuse et durable.
Si le défi du foncier et du respect des normes est relevé, le Sénégal pourra aspirer à une architecture moderne et fonctionnelle, tout en préservant l’héritage urbain qui fait sa singularité. La vision présidentielle, combinée à une mobilisation des techniciens et des citoyens, pourrait redessiner le visage des villes sénégalaises pour les rendre plus attractives et vivables.
HABIB BEYE, PARMI LES FAVORIS POUR ENTRAINER LE FC NANTES
L’ancien international sénégalais figure parmi les favoris pour remplacer Antoine Kombouaré, entraineur du FC Nantes ( élite française )
L’ancien international sénégalais, Habib Beye figure parmi les favoris pour remplacer Antoine Kombouaré, entraineur du FC Nantes ( élite française ), a-t-on appris jeudi de source médiatique.
En difficulté depuis le début de la saison , actuellement 14e de la Ligue 1 française , le FC Nantes cherche à remplacer Antoine
Kombouaré, rapporte le quotidien sportif français l’Equipe.
Le journal indique »qu’après l’échec des dirigeants nantais de faire revenir le technicien Portugais Sergio Conceição, ils se sont tournés vers des profils comme Habib Beye » .
»Le directeur général Franck Kita a rencontré plusieurs techniciens hier, dont (Habib) Beye, qui semble favori », écrit l’Equipe.
L’ancien défenseur des Lions est en quête d’un club, après son départ du banc du Red Star, promu cette saison en L2.
Ancien consultant de la chaîne cryptée Canal+ il avait en outre suscité l’intérêt de Rennes et de Lyon, au cours de la saison passée.
LA MISS LITTERATURE SENEGAL CONNUE
L’élève Sokhna Aminata Fall, du lycée d’excellence Mariama Ba de Gorée a été désignée, mercredi, ‘’Miss littérature Sénégal’’ à l’issue de la phase finale de ce concours littéraire organisé au Grand théâtre, Doudou Ndiaye Coumba Rose
L’élève Sokhna Aminata Fall, du lycée d’excellence Mariama Ba de Gorée a été désignée, mercredi, ‘’Miss littérature Sénégal’’ à l’issue de la phase finale de ce concours littéraire organisé au Grand théâtre, Doudou Ndiaye Coumba Rose, a constaté l’APS.
Pour cette première édition, mademoiselle Fall a remporté la couronne du concours après une rude compétition littéraire mettant en lice dix jeunes filles venues d’écoles et d’universités différentes du Sénégal.
Sokhna Aminata Fall va ainsi représenter le Sénégal à la grande finale internationale prévue au Bénin en juillet 2025.
La présidente du jury, l’écrivain et professeur André-Marie Diagne Bonané, a souligné que ‘’ces jeunes filles ont du mérite’’, même si elle déplore leur manque de culture générale.
Elle a indiqué que Sokhna Aminata Fall a remporté plus de points, soit 129 au total contre 127,75 points pour Ndèye Thioro Badiane de l’université Alioune Diop de Bambey et 127,05 points pour Ndella Cissé, élève au lycée des Parcelles assainies de Dakar. Elles sont respectivement 2e et 3e dauphines.
Les dix candidates ont été évaluées sur la cohérence de leur discours, le langage, la grammaire, la logique, l’orthographe, la littérature sénégalaise et africaine, le résumé et l’intérêt de la visite effectuée au musée de la Femme Henriette Bathily, et du livre de la marraine ‘’Rouge silence », entre autres.
Marraine du concours ‘’Miss littérature Sénégal’’, l’écrivain et professeur de français Fatimata Diallo Ba s’est réjouie de l’initiative et a félicité les candidates.
‘’Ce concours, permet de mettre en pratique l’intellect et la créativité de nos jeunes filles à travers l’écriture’’, dit-elle ajoutant qu’une nouvelle génération de femmes écrivaines est née et va assurer ‘’la relève de la littérature sénégalaise’’.
Initiatrice de ce concours, la journaliste culturelle, Salamata Ousmane Diallo, précise qu’au-delà de la compétition, ‘’Miss Littérature Sénégal’’ se veut une plateforme de promotion du livre, en particulier le livre écrit par des femmes.
Dans un souci de faire un maillage du territoire national lors des échéances à venir, elle a suggéré, de ‘’décentraliser les présélections, en les organisant dans plusieurs régions du pays’’.
‘’Cela permettra de donner une véritable chance à chaque jeune fille de révéler son talent et partager sa passion pour la culture’’, explique-t-elle.
Le concours ‘’Miss littérature Sénégal’’, a enregistré au départ 95 candidatures. Une présélection de 60, puis de 30 et enfin de 10 candidates a permis d’en arriver aux finalistes de ce concours lancé cette année au Sénégal.
LES CONVENTIONS D’HEBERGEMENT DES HOTELS PAYEES INTEGRALEMENT A UN MOIS DE LA COMPETITION
Le paiement intégral des conventions d’hébergement des hôtels devant accueillir les délégations étrangères et participants aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026, va se faire à un mois du coup d’envoi de cette compétition internationale
Le paiement intégral des conventions d’hébergement des hôtels devant accueillir les délégations étrangères et participants aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026, va se faire à un mois du coup d’envoi de cette compétition internationale, a assuré, mercredi à Saly (Ouest), le chef du département hébergement des JOJ, Ismaïla Dione.
‘’Tous les hôtels et projets d’hôtels qui seront mis en exploitation d’ici 2026, nous les avons dans notre base de données. (…) Le paiement intégral des conventions avec les hôtels va se faire à un mois du démarrage des JOJ Dakar 2026’’, a dit M. Dione, lors d’une rencontre d’information avec des hôteliers de Saly.
Cette démarche ‘’ vise à sécuriser nos entreprises hôtelières’’, a-t-il expliqué.
Il a précisé que cette rencontre était destinée à donner aux hôteliers les informations relatives à l’organisation des JOJ en vue de mettre à la disposition des délégations étrangères “des logements dans les meilleures conditions’’.
‘’Le besoin en hébergement est exprimé en fonction de l’accréditation, des profils des participants et des délégations. Donc, chaque catégorie d’hôtel aura sa clientèle’’, a précisé M. Dione.
Boubacar Sabaly, représentant de la fédération des organisations patronales du Sénégal a salué cette démarche qui, selon lui, va d’ores et déjà permettre aux hôteliers de se consacrer ‘’à la réussite de l’évènement’’.
Les JOJ-Dakar 2026, quatrième du nom, sont prévues du 31 octobre au 13 novembre 2026, à Dakar, Diamniadio et Saly.
DAKAR, UNE ZONE DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION DE CERTAINES DROGUES
Le professeur Idrissa Ba, coordonnateur du Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD),a soutenu que Dakar est devenue une zone de consommation et de production de certaines drogues.
Le professeur Idrissa Ba, coordonnateur du Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD),a soutenu que Dakar est devenue une zone de consommation et de production de certaines drogues.
»Je ne sais pas si Dakar est une plaque tournante. Je ne dirai pas, parce que je ne suis pas dans cette politique de répression. Ce que je sais, c’est que Dakar est devenue une zone de consommation, cela c’est sûr, une zone de vie, une zone même de production de certaines drogues’’, a révélé M. Ba, médecin spécialiste des addictions physiologiques et psychologiques.
Il prenait part à une conférence de presse tenue au siège du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) dans le cadre de l’académie addiction organisée par le réseau Addiction et réduction des risques dues aux drogues (ADDIRIS). I a pour ambition de démocratiser les savoirs sur la réduction des risques liés aux drogues dans le monde francophone.
‘’Le cannabis, on sait que c’est cultivé ici, etc. Certains médicaments de la rue, de plus en plus, et le Tramadol, vont surprendre les gens, parce que c’est consommé. En plus de nouvelles drogues qui émergent comme le +volet+ qui est de l’ectasie, a-t-il relevé.
Il y a aussi »des amphétamines qui surprennent de plus en plus. Et des cocktails de drogues qu’on appelle +couches+ et dont on ne connaît pas l’intérêt’’, a-t-il signalé, appelant à mettre en avant l’approche de la réduction des risques liés aux usages de drogues.
Il s’agit d’une première étape, et d’autres qui vont suivre pour nous permettre d’implanter ces stratégies de réduction des risques, a-t-il fait valoir, suggérant d’analyser »ces produits qui circulent pour donner les bonnes informations, dont nous ne disposons pas actuellement ».
‘’Pour faire l’analyse de ces produits, il faut que la loi nous le permette. En tant que médecin, si on me trouve dans la rue avec du cannabis, que je dois amener pour l’analyser, je vais être accusé de détention de drogue, etc. Donc, forcément, la loi doit évoluer’’, a soutenu le médecin psychiatre.
Le réseau Addiction et réduction des risques dues aux drogues (ADDIRIS) regroupe 6 pays francophones : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, France, Canada, Sénégal et Suisse.
LE COSCE PROPOSE LA MISE EN PLACE D’UNE HAUTE AUTORITÉ À LA PLACE DE LA CENA
L'organisation a présenté ses nouvelles orientations stratégiques, dont un livre blanc sur les réformes électorales, et célébré sa nomination parmi les finalistes du prix Nobel de la paix.
Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) suggère une haute autorité de la démocratie, pour une consolidation de la gouvernance des élections, à la place de la Commission électorale nationale autonome.
Le National democratic institute (Ndi) renforce la dynamique de partenariat avec le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce). Ses responsables ont manifesté cette volonté lors d’un atelier de partage et de validation des documents stratégiques relatifs aux nouvelles orientations du Cosce, co-organisé avec ladite structure, hier, mercredi 18 dé cembre. La rencontre a permis aux organisations membres du Cosce d’échanger sur les mo dalités de poursuite de leurs ac tions en matière de gouvernance des élections, de la démocratie et du renforcement de l’État de droit au Sénégal.
Elle a aussi été l’occasion de lancer un livre blanc sur les ré formes du système électoral sénégalais, présenter leur plan stratégique quadriennal pour la période 2025-2029, etc. Avec les propositions, le Professeur Babacar Guèye, directeur du Cosce, a indiqué qu’au lieu d’al ler, par exemple, vers la Cena, ils proposent le renforcement de la Direction générale des élections (Dge) et la mise en place d’une haute autorité de la démocratie. Le Cosce nominé au prix Nobel de la paix «Cette instance se chargera de superviser le processus électoral. Le ministère de l’Intérieur pourra continuer à assurer la sécurité des citoyens. L’organisation matérielle et technique sera confiée à une administra tion autonome », a-t-il précisé.
Le livre blanc contient une série de recommandations qu’ils vont dévoiler lors d’une conférence de presse. Le Professeur Guèye a souligné, dans cette perspective, que leur organisation a franchi une étape clé dans le processus de renforcement de la démocratie et de la gouvernance électorale au Sénégal. Les membres du Cosce se sont réjouis d’être parmi les nominés, avant hier, au prix Nobel de la paix.
Cela prouve, à leurs yeux, l’apport précieux de la société civile à l’approfondisse ment de la démocratie sénégalaise et à la préservation d’un climat de paix en période électorale. « C’est une première au Sénégal. Nous sommes passés à la phase finale. Nous n’avons pas pu remporter le prix, mais nous figurons dans les trois premières places. C’est déjà un honneur pour le Sénégal, pour la société civile sénégalaise. Nous considérons que c’est une consécration de nos efforts dans la promotion de la paix. Nous avons été invités à dupliquer le modèle sénégalais dans la sous région en vue d’aider les orga nisations de la société civile à se hisser au même niveau que le Cosce », s’est réjoui Moundiaye Cissé.