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JEAN-CLAUDE BARNY HONORE FANON, UNE FIGURE DE LA DÉCOLONISATION

À travers ce film, le réalisateur guadeloupéen retrace le parcours du penseur martiniquais Frantz Fanon, figure majeure de la lutte anticoloniale, en mettant en lumière son combat pour l’humanité et son rôle de psychiatre durant la guerre d’Algérie.

Publication 19/12/2024

Le réalisateur guadeloupéen Jean-Claude Barny a présenté, dans le cadre du festival « Dakar Court », tenu du 9 au 14 décembre dans la capitale sénégalaise, son troisième long métrage fiction dans lequel il dresse le portrait du penseur humaniste et anticolonial martiniquais Frantz Fanon (1925-1961).

Intitulé simplement « Fanon », ce biopic se veut un hommage au psychiatre et essayiste français dont « Les Damnés de la Terre » (Maspero, 1961) est l’un des livres les plus célèbres.

Les scènes relatées dans ce film se situent entre 1953 à 1956, période coïncidant avec le séjour de l’écrivain martiniquais en Algérie, au plus fort de la colonisation française avec son lot de violence humaine.

Le film de Jean-Claude Barny s’inscrivait aussi dans un contexte où la résistance à la colonisation commençait à se structurer autour du Front de libération nationale (FLN), catalyseur de l’indépendance présentée comme une expérience douloureuse en Algérie intervenue en 1962.

Le réalisateur a surtout mis en exergue l’apport de Frantz Fanon dans cette lutte. Il laisse aussi voir que le métier de médecin psychiatre de ce dernier a suscité peu d’intérêt, en comparaison de son militantisme anticolonial dont les échos se retrouvent dans ses écrits dont les plus mémorables sont Peau noire, masques blancs (Seuil,1952), l‘An V de la révolution algérienne (Maspero, 1959), un texte militant plusieurs fois réédité depuis et considéré comme un  » classique de la décolonisation « .

« +Fanon+ est fait presque pour l’état actuel du monde […] Et je pense que c’est quelqu’un dont les écrits sont parfois nécessaires, sur un parcours d’un homme. C’est quelqu’un qui m’a guidé en tant qu’être humain, en tant qu’universaliste, en tant que cinéaste », a expliqué Jean-Claude Barny pour justifier son choix de porter à l’écran cette période de la vie de cette figure emblématique du monde noir.

« C’est aussi, je vais dire naïvement, mais avec beaucoup de sincérité, un amour sur l’être humain », ajoute-t-il à propos de son film, fruit, à ses yeux, d’un « travail de très longue haleine », né d’une « introspection personnelle ».

Il note : « Quand on est cinéaste ou artiste, je pense qu’on a besoin de prendre quelque chose, de savoir ce qui nous guide. Je pense qu’on ne peut pas systématiquement créer quelque chose sans avoir une sorte de leitmotiv. Fanon a été le mien en tant que réalisateur ».

« En fin de mon parcours de cinéaste, poursuit Jean-Claude Barny, je pense que je me devais de lui rendre hommage, de le remercier, de tout ce qu’il m’a apporté en tant qu’être humain ».

Barny prend le parti d’axer son film sur Fanon le psychiatre, une spécialité médicale dont il est titulaire d’un doctorat. Le biopic qui démarre avec l’arrivé de Fanon à l’hôpital psychiatrique de Blida en Algérie où il vient d’être nommé chef de service a pris fin avec son départ pour la Tunisie.

Le film « à 90% sourcé et historique »

Le film plonge au cœur de la guerre d’Algérie où Fanon livre un combat contre la colonisation au nom de l’humanité, met en exergue ses méthodes qui permettent aux malades enfermés de retrouver goût à la vie, contrastant avec celles des autres médecins dans un contexte colonial où la libre pensée est réprimée.

Fanon fait face à la violence physique dont sont victimes les Algériens dans leur pays, mais aussi à la violence verbale et raciste à laquelle il se trouve lui-même confronté et qui l’amène à affronter constamment le danger avec sa famille.

Le tournage du film s’est déroulé en Tunisie, même si le récit parle de l’Algérie, conséquence du « refus » des autorités algériennes d’accueillir la production, selon le réalisateur de « Nég Maron » (2004).

« Dans le travail que je fais, j’essaie vraiment d’aller au bout de tout ce que je fais. Dans la précision, dans la légitimité, dans l’authenticité. Parce que c’est vrai que ce sont des films qui peuvent être portés dans une totale vérité », a déclaré le réalisateur.

« J’ai fait tout un travail de recherche sourcé. Et quand on a apporté le projet aux instances culturelles d’Algérie, je comprends totalement qu’ils aient refusé. Parce que c’est aussi, pour eux, quelque chose aussi qui est encore vif », a-t-il dit.

Il a toutefois signalé que « tous les repérages » pour la réalisation du film ont été faits en Algérie il y a six ans. 

« Je pense que c’est l’histoire de Abane Ramdane [compagnon de combat de Fanon, un personnage clé du film dénommé l’architecte de la révolution], sa démocratie qui a peut-être fait tiquer un peu les instances [algériennes] », poursuit-il, avant de remercier l’Algérie, la Tunisie et aussi le Maroc, qui, dit-il, lui ont permis de disposer des sources lui ayant permis d’aller au bout de son projet.

« Le film est sourcé et historique à 90% à peu près », a tenu à souligner Jean-Claude Barny, selon qui « tout ce qui est dit dans le film, c’est vérifiable, c’est le plan, les dates, les personnages. C’est un bon travail très minutieux au niveau de l’histoire ».

Le reste, correspondant à 10% du film, relève de la façon dont la mise en scène a été effectuée, a-t-il dit.

Ce biopic dont la sortie est attendue en avril en France sera projeté dans toutes les capitales africaines, promet son distributeur.

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