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6 juin 2025
CES GOULOTS A L’ACCES A LA PLANIFICATION FAMILIALE EN AFRIQUE
Déplacements forces, pauvreté, crise humanitaire, croyances culturelles et sociales, L’accès à la planification familiale en Afrique est un réel problème
L’accès à la planification familiale en Afrique est un réel problème. Ainsi, en prélude à la journée mondiale de la contraception, le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) a organisé un webinaire qui avait pour thème : Un choix pour tout le monde. La liberté de planifier, le pouvoir de choisir».
«Aucune femme ne doit mourir en donnant la vie, les grossesses doivent être un choix et non un hasard, et qu’il y ait zéro violence faite aux femmes. On ne peut pas le faire sans les médias, sans la communication», a dit d’emblée Dr Sennen Hounton, Directeur du Bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa).
A l’en croire, au cours des dix dernières années, en moyenne, la prévalence contraceptive est passée de 13% en 2015 à 24% en 2024. «Certains pays ont fait des bonds extraordinaires», indique Dr Sennen Hounton. Selon lui, malgré les progrès notés, des défis demeurent surtout dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources et les crises multiformes qui affectent la vie de nombreuses femmes qui n’ont pas la possibilité de planifier la naissance de leurs enfants. «C’est une occasion pour sensibiliser sur l’importance de la planification familiale, l’accès à la contraception dans la réalisation de la santé, des droits sexuels et reproductifs », dit-il avant d’ajouter que cette thématique met en lumière l’importance du droit de chaque individu à une prise de décision éclairée en ce qui concerne sa santé reproductive et son bienêtre.
Le Dr Sennen Hounton a aussi souligné l’urgence de renforcer les efforts pour garantir un accès plus large aux services de santé reproductive et à la contraception. En effet, les statistiques dressent un tableau préoccupant : «le taux de prévalence contraceptive reste bloqué à environ 18%, bien en deçà des objectifs fixés. De nombreux pays de la région peinent à satisfaire la demande croissante de produits contraceptifs, souvent limitée par des ressources budgétaires insuffisantes. Le Burkina Faso, le Niger, le Mali et d’autres nations font face à des défis considérables, aggravés par une pauvreté persistante et des crises humanitaires récurrentes», affirme-t-il. Il faut noter que les projections démographiques, selon lui, sont tout aussi alarmantes. «Si les tendances actuelles se maintiennent, la population de la région pourrait doubler d’ici 2050, exacerbant les besoins en matière de santé et de services sociaux. Les pays de la sous-région doivent donc repenser de toute urgence leurs politiques de planification familiale pour faire face à ces défis et garantir un avenir meilleur à leurs populations», a prévenu le Directeur du Bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa).
Ainsi, pour remédier à cette situation, Dr Hountou est d’avis qu’il est essentiel d’investir dans l’éducation sexuelle et reproductive, de sensibiliser les communautés et de renforcer les systèmes de santé. «La planification familiale ne doit plus être perçue comme un luxe, mais comme une nécessité vitale pour le développement durable de la région. Il est temps d’agir avec détermination pour relever ces défis et construire un avenir plus prospère et équitable pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre», soutient-il. 25% des besoins en financement ne sont pas couverts, précise-t-il, parce que les États font face à des crises humanitaires. «Nous avons, par exemple, près de 36 millions de personnes qui ont besoin d’assistance, de protection à cause des déplacements forcés dans notre sous-région, une pauvreté qui s’est accrue, des pays dont les dettes sont à des points critiques comme au début des années 2000», a-t-il souligné. A cet effet, les besoins non satisfaits en matière de planification familiale (Bns) ont diminué 24 à 17%. «Il y a encore du chemin à faire pour que chaque femme qui en exprime le besoin puisse planifier convenablement ses grossesses. En plus des crises humanitaires et des problèmes de financements, les croyances culturelles et sociales entravent l’accès des femmes à la planification familiale. Il y a des pays où parler de contraception est encore tabou», affirme Dr Hountou. 20 pays sur 23 en Afrique de l’Ouest et du Centre achètent des produits contraceptifs.
Il s’est cependant réjoui du fait que vingt (20) pays sur 23 en Afrique de l’Ouest et du Centre prévoient des lignes budgétaires pour acheter les contraceptifs. «Quelques années auparavant, ce n’était pas le cas dans ces deux zones du continent africain», indique Dr Hountou. A cet effet, il a rappelé qu’actuellement plusieurs pays ont envisagé les mécanismes innovants de promotion des services et de l’accès gratuit aux produits dans le cadre de la planification familiale, notamment au Burkina, au Mali, au Niger, en République centrafricaine.
Par Massamba Ndiaye
OÙ VA LE SÉNÉGAL ?
Devant un parterre de journalistes, le premier ministre, monsieur Ousmane Sonko a dressé un portrait cauchemardesque de la situation économique du pays. Il n’a pas failli à sa réputation de franc-tireur.
Devant un parterre de journalistes, le premier ministre, monsieur Ousmane Sonko a dressé un portrait cauchemardesque de la situation économique du pays. Il n’a pas failli à sa réputation de franc-tireur. Un exercice de communication politique critique et périlleux qu’il a bien voulu assumer au grand jour afin de montrer au peuple les pratiques de mauvaise gouvernance de l’ex chef de clan Macky Sall et sa bande de thuriféraires zélés, au moment même où des interrogations légitimes fusent de partout pour savoir voire connaître sa capacité à régler les problèmes existentiels lancinants de nos concitoyens en l’absence de la déclaration de politique générale.
Ce tableau hideux des affres de mauvaise gestion de nos ressources publiques et de pratiques mafieuses soulève de nombreuses questions sur la capacité de nos hauts fonctionnaires à être à équidistance des chapelles politiques et à œuvrer pour l’intérêt général. Les accusations du premier ministre Ousmane Sonko distillées par ci et là sont d’ une extrême gravité et doivent être élucidées sans aucune faiblesse coupable afin de situer la responsabilité des uns et des autres sur cet inédit “carnage financier.”
Les accusations du premier ministre Ousmane Sonko ne doivent pas être considérées comme de simples joutes verbales visant à discréditer voire à jeter l’opprobre sur des adversaires politiques surtout à l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Ou même un moyen de détourner l’attention de nos concitoyens sur leurs difficultés actuelles voire de l’impuissance de nos autorités gouvernementales à apporter des solutions ou mieux à décliner une feuille de route, une orientation efficiente et objective sur des fléaux comme l’immigration clandestine avec son lot de pertes en vies humaines et les inondations.
En effet, ces accusations de falsification de documents financiers de nos comptes publics vont au-delà des personnes incriminées nommément Macky Sall, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Mamadou Moustapha Ba, qui d’ailleurs observent un silence des momies sur ce scandale gravissime. Et surtout, le candidat malheureux des élections présidentielles du 24 Mars 2024, monsieur Amadou Ba, qui part aujourd’hui encore à la conquête de l’électorat sénégalais pour les prochaines élections législatives du 17 novembre 2024. Il doit des explications à nos concitoyens, ne serait-ce que pour défendre sa probité morale et son honneur. Est-ce suffisant ? Non, mais c’est le début de la manifestation de la vérité en attendant que la justice se saisisse de cette affaire et fasse son travail en toute responsabilité.
Elles visent sans les nommer les fonctionnaires du ministère de l'Economie , des Finances et du budget qui ont facilité voire permis ce maquillage des chiffres en vue d’induire en erreur les partenaires financiers de l’ État du Sénégal : la Banque mondiale, le Front monétaire international ( le FMI ), et in fine de permettre par exemple un carnage financier de 650 milliards de francs CFA , introuvables à ce jour.et aucune trace sur les documents comptables de l’Etat du Sénégal.
En vérité, s’il s’avère que nos autorités gouvernementales ont menti sur la réalité des agrégats économiques et financiers, la chaîne de responsabilité doit être étendue à toutes les directions qui ont travaillé sur la confection des budgets de 2019 - 2023 et de leur validation par la Cour des comptes. Il semble improbable que toutes ces personnes ou entités n’ont rien vu d’anormal voire de délictueux pendant toute cette période et il a fallu que le nouveau régime du président Diomaye Faye accède au pouvoir pour découvrir toute cette supercherie. Toutefois, si ces fonctionnaires étaient au courant et se sont tus pour ne pas déranger les autorités gouvernementales, il s’agit de haute trahison et d’une violation manifeste de leur serment. La loi pénale devrait leur être appliquée dans toute sa rigueur, car ils auront entaché pour toujours l’ Etat du Sénégal et son administration.
Les chiffres donnés lors de la conférence de presse du premier ministre étaient introuvables et il a fallu la diligence des agents de l'IGF sous l’ère Diomaye-Sonko pour que tous ces cafards poussiéreux sortent des tiroirs.
La question qui me taraude l’esprit est la suivante : où étaient tous ces fonctionnaires pendant ce “ carnage financier “ ? Pourquoi maintenant et pas avant ? Et pourquoi le premier ministre Ousmane Sonko n’a pas attendu le rapport définitif de la Cour des comptes pour se prononcer sur l’état des lieux de la situation économique et financière du pays et d’avoir ainsi une visibilité réelle sur les vrais chiffres certifiés par ces hauts magistrats ? Est-ce que les chiffres de l’IGF suffisent pour accréditer l’idée d’une quelconque falsification des comptes publics de l’Etat du Sénégal ? Ou soupçonne-t-il les fonctionnaires de la Cour des comptes d’être de connivence avec le régime de l’ex chef de clan Macky Sall ? Nous ne saurons le certifier et nous donnerons notre langue au chat.
Mais, nous estimons que les déclarations du premier ministre Ousmane Sonko auraient plus de portée et d’impact si elles étaient tenues au sein de l'Assemblée nationale devant la représentation nationale et ce dans le cadre d’un débat contradictoire. Elle aurait l’avantage de permettre à l’actuel ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, l’absent le plus présent sur la scène politique, de clarifier la situation parce qu’il a travaillé avec l’ancien régime en sa qualité de directeur de la programmation budgétaire.
La décision du premier ministre Ousmane Sonko de ne pas faire sa déclaration de politique générale ( DPG ) est fort regrettable et ne participe pas à un effort de bonne gouvernance et ce surtout dans le cadre d’un État de droit. Elle a brouillé les pistes et a laissé émerger une idée assez amère d’une probable fuite du premier ministre Ousmane Sonko à faire face aux députés de Benno Bokk Yakkaar. La tenue de la DPG n’est pas et ne saurait être laissée à l’appréciation du chef du gouvernement, fût-il monsieur Ousmane président de Pastef-Les Patriotes. C’est une obligation constitutionnelle que le premier ministre Ousmane Sonko n’a pas voulu satisfaire et surtout avec l’assentiment d’un président de la République, monsieur Bassirou Diomaye Faye qui n’a pas estimé nécessaire dans ce cadre de figure, dans cette logique de surenchère politique d’honorer sa signature en vue de sauver voire à épargner à son premier ministre de possibles saillies incendiaires outrageantes des députés de l’ancienne mouvance présidentielle et ce devant toute la nation sénégalaise.
Ces accusations de falsification des comptes publics est une tâche qui va ternir à jamais l’administration des Finances. En écoutant en filigrane les propos du premier ministre Ousmane Sonko, tout laisse penser que nous avons affaire à une administration corrompue avec la complicité de nos partenaires financiers en vue de mieux spolier le Sénégal. Et, il appartient à la justice de mener des investigations fiables et objectives en vue de situer la responsabilité des uns et des autres et de nettoyer les écuries d’Augias et de remettre le pays sur les rails de la gouvernance vertueuse.
Ces accusations de falsification, de corruption et de détournement de deniers publics doivent être laissées à l’appréciation de nos seules autorités judiciaires. Le régime du président Bassirou Diomaye Faye ne doit reproduire en aucune manière les tares et les immixtions de l’ancien régime dans le traitement des dossiers judiciaires. Tel est le sens d’une bonne compréhension du slogan Jub Jubbal Jubanti, si cher à nos nouveaux dirigeants si on veut réellement changer de manière substantielle nos pratiques de gestion des affaires de la Cité en dehors de toutes tractations politiciennes
UN RENDEZ-VOUS CULTUREL INCONTOURNABLE POUR LES AMOUREUX DU THEATRE
Dans quelques jours, la ville de Dakar vibrera au rythme de la deuxième édition du Festival International de Dakar Théâtre Humour, un événement annuel qui attire des milliers de passionnés de culture, de théâtre et de danse.
Dans quelques jours, la ville de Dakar vibrera au rythme de la deuxième édition du Festival International de Dakar Théâtre Humour, un événement annuel qui attire des milliers de passionnés de culture, de théâtre et de danse. Prévu du 3 au 6 octobre 2024, ce festival sera une occasion pour les acteurs de célébrer la diversité et la richesse des cultures locales et internationales, offrant une expérience immersive à travers des spectacles et des panels. Le thème choisi cette année est : « Femme, miroir et espoir - Djigéen Dji Gën ».
Cela fait des années que le théâtre sénégalais est en léthargie. Fort de ce constat, raviver cet art devient plus que jamais un leitmotiv pour redonner à la capitale sénégalaise sa place d’antan. Pour Yacine Sané, initiatrice du Festival International de Dakar Théâtre Humour, la capitale sénégalaise était en train de perdre sa place depuis le décès de l’un de ses pionniers, Macadou Mbengue, en 2014. « L’objectif premier du festival est de redonner au théâtre sa place au Sénégal, mais également de rehausser les productions de théâtre professionnel. La capitale sénégalaise était une plaque tournante des créations, mais cela s’est estompé depuis un bon moment. Faute de moyens, les compagnies ne produisaient plus », explique-t-elle.
Cette année, les amoureux du théâtre auront l’occasion de découvrir des artistes venus des quatre coins du monde, avec des performances allant des danses traditionnelles africaines aux chants folkloriques, en passant par la présentation de nouvelles créations. Le programme met également à l’honneur le Mali. « C’est une compagnie malienne, une grosse production, qui va faire l’ouverture du festival. Cette troupe est très bien connue et a fait le tour du monde », informe Yacine Sané.
En plus des spectacles en plein air, un panel sur le thème « Quel dénouement à la crise du théâtre sénégalais ? » sera proposé. Une aubaine pour les acteurs. Il sera question de discuter des maux qui gangrènent le théâtre professionnel sénégalais, selon Yacine Sané. Par ailleurs, de nombreux ateliers seront proposés pour renforcer les capacités des directeurs de festival venus des quatre coins du continent africain.
Le festival promet d’être un espace de rencontre et de partage, où petits et grands pourront découvrir et apprécier les différentes facettes du patrimoine culturel africain et mondial. Que vous soyez passionné de musique, amateur d’art ou simplement curieux, ne manquez pas ce rendez-vous exceptionnel. Soyez prêts à plonger dans un tourbillon de couleurs, de sons et de saveurs.
ADMINISTRATION PUBLIQUE FACE A UNE FACTURE D'ELECTRICITE DE 71,6 MILLIARDS FCFA EN 2023
La facture d’électricité des administrations sénégalaises s’élevait à 71,6 milliards de francs Cfa, en 2023, a indiqué, lundi, le secrétaire général du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Cheikh Niane.
La facture d’électricité des administrations sénégalaises s’élevait à 71,6 milliards de francs Cfa, en 2023, a indiqué, lundi, le secrétaire général du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Cheikh Niane.
« Pour le cas spécifique des administrations, la facture d’électricité continue d’augmenter et a atteint 71,6 milliards de francs CFA en 2023 », a-t-il fait savoir lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de renforcement de capacités des directeurs de l’administration générale et d’équipement (DAGE) et assimilés sur l’économie d’énergie.
Il a expliqué que l’objectif de cet atelier est de « renforcer les capacités des DAGE et assimilés des ministères et structures publiques du Sénégal sur l’économie d’énergie et la réduction de la facture publique d’électricité ».
Selon lui, les consommations nationales d’électricité connaissent toujours « des augmentations (…) avec 583 GWh de plus entre 2022 et 2023 ».
Cheikh Niane estime « très possible de contenir ces tendances à des niveaux beaucoup plus bas, avec le déploiement plus rapide de programmes d’envergure dans le domaine de l’électricité ».
En présidant le 30 août dernier un conseil interministériel sur l’économie d’énergie dans les services de la fonction publique d’Etat, le premier Ousmane Sono avait avancé ce même chiffre - 71 milliards de francs CFA - comme montant de la consommation d’électricité des administrations publiques pour l’année 2023.
« C’est énorme ! Imaginez que l’on parvienne à atteindre 20 ou 25 % de réduction de la consommation d’électricité, c’est alors une somme de 20 milliards de francs CFA que l’Etat pourrait économiser », avait-il indiqué à l’endroit des ministres présents à cette rencontre.
Soulignant la nécessité de faire entrer « les gestes d’économie » dans le quotidien des agents de l’Etat, le premier ministre avait fait publier une circulaire prohibant l’usage de matériels jugés autant « inutiles » que dévorateurs d’énergie électrique.
Cet aspect a été d’ailleurs signalé par le secrétaire général du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines. Selon lui, le potentiel national d’économie d’énergie est évalué à environ « 36% pour notre pays, rien que sur le sous-secteur de l’électricité ».
Cheikh Niane a aussi relevé que le potentiel de réduction de la facture d’électricité de l’administration, avec seule l’optimisation des contrats d’abonnement est évalué à « près de 15% ». Et avec l’intégration des autres mesures d’efficacité et de gestion énergétique, le niveau « peut atteindre 40 à 45% ».
A cet égard, il a souligné l’urgence de mettre à l’échelle les différents projets et programmes en cours de développement avec l’AEME (Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie). Cela permettra de « réduire plus amplement la facture d’électricité de l’État tout en rationalisant les consommations d’électricité de tous les acteurs pour lutter contre les gaspillages et les abus ».
La déléguée générale de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME), Mame Coumba Ndiaye, a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de « collaboration durable avec l’ensemble des administrations du pays pour mieux maîtriser les consommations et dépenses énergétiques ».
« Elle constitue, selon Mme Ndiaye, une étape parmi tant d’autres à venir au regard des différents chantiers qui nous attendent dans ce domaine ».
« L’atelier de ce jour s’inscrit dans cette dynamique d’application de ces décisions pour partager les différentes possibilités technologiques, comportementales de diversification et de gestion énergétique qu’offre la maîtrise de l’énergie pour répondre à ces préoccupations », a ajouté Mame Coumba Ndiaye.
PAR PAPA DOUDOU SOW
LA NÉCESSITÉ D’UNE MAJORITÉ PARLEMENTAIRE EN FAVEUR DU NOUVEAU RÉGIME
Actuellement, aucune critique objective et justifiée relative aux politiques publiques ne peut être formulée, à l’encontre du nouveau régime. Tout ce que l’on note, c’est qu’ils ont pris des initiatives courageuses malgré leur marge de manœuvre limitée.
Ce régime vient d’arriver, avec des ambitions de redressement, de rationalisation et de prise en charge des besoins les plus urgents pour le peuple. Par conséquent, ceux qui l’incarnent ont nécessairement besoin de mettre en place une bonne stratégie, pour faire un excellent travail. A cet effet, ils doivent analyser et diagnostiquer. Ces deux verbes ne se conjuguent jamais avec la précipitation. Surtout, pour un régime qui souhaite bien travailler. Les Sénégalais, n’ont pas demandé simplement de travailler mais de bien travailler, pas de poser simplement des actes, mais de poser de bons actes. Il faut dès lors, déconstruire, adapter, orienter et parfaire pour entamer les grands changements, des changements solides et durables.
Le peuple sénégalais a en besoin. C’est pour cette raison que les nouveaux gouvernants sont en train de faire des analyses et diagnostics profonds, qui déboucheront sur des voies claires et larges pour que «Sunugal» puisse être conduit sûrement et arriver à bon port. C’est dans cette périphérie contextuelle que le débat au tour du projet, qui n’est rien d’autre qu’un programme structuré, est agité. Il nous semble pertinent de rappeler, donc, qu’en réalité, la signification et le contenu d’un programme politique renvoient à un souhait basé sur une méthode, un chemin à suivre. En l’espèce, il s’agit du «projet Pastef». Ce projet a été bâti de façon abstraite par des personnes qui étaient dans l’opposition. Ces dernières, arrivées au pouvoir récemment, sont obligées de passer par ces deux verbes précités (analyser et diagnostiquer) pour pouvoir entamer le programme.
Il s’y ajoute que le Projet, va, désormais, sortir de l’abstrait pour être appliqué à tous les niveaux et dans tous les secteurs. C’est la «matérialisation» ou la «concrétisation». Cette matérialisation de ce projet au niveau de l’Etat, demande une étude sérieuse, une analyse profonde et un diagnostic sans complaisance pour bien dérouler. Ainsi, il faut du temps, ne serait ce qu’une année pour ce préalable nécessaire; si bien sûr, nous voulons du durable. Tout de même, Comme la marche des secteurs ne s’arrête pas, il faut parallèlement, prendre des mesures urgentes et conjoncturelles. C’est ce qui explique, la prise de certaines mesures face à des situations d’une certaine immédiateté. C’est ce qu’on pourrait appeler les «référés» en droit. Des mesures rapides doivent être prises lorsqu’il y’a urgence. Par ailleurs, ce régime aura besoin de moyens humains, économiques et institutionnels pour un travail durable pour solutionner certaines problématiques endémiques.
Parmi ces moyens institutionnels, l’Assemblée nationale y occupe une place très importante. Autrement dit, le projet ne pourra pleinement et réellement être mis en œuvre, que, lorsqu’il sera possible de faire passer les grandes réformes, lorsqu’il sera possible de déposer et de faire voter des lois guidées par le projet. A cet égard, il y a certaines ruptures qu’ils avaient annoncées, qui ne peuvent être mises en œuvre qu’avec une majorité à l’Assemblée nationale. Ce qui sert de prétexte pour parler de l’extrême nécessité pour ce régime, d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale. C’est leur donner les moyens de travailler, de réaliser leurs promesses. Ce n’est pas un argument politicien et aérien que de dire, que le régime a besoin d’une majorité parlementaire. Mais, cet argument n’est valable que pour un régime qui vient d’arriver. Un nouveau régime a besoin indubitablement d’une majorité parlementaire pour mettre en œuvre ce pourquoi, le peuple l’a élu.
C’est après, un ou deux mandats, que cet argument d’une nécessaire majorité ne sera plus reçu automatiquement, car, en ce moment, c’est le bilan, le chemin emprunté et la voie tracée qui plaideront en faveur d’une majorité parlementaire ou d’une cohabitation. Il est, à cet effet, très prématuré de parler de cohabitation pour le nouveau régime. Une cohabitation utile et objective pour un pays, n’intervient jamais en début de mandat d’un nouveau régime. L’histoire a montré, que toutes les cohabitations utiles et objectives, interviennent à la fin d’un mandat présidentiel pour contrecarrer une politique qui a déjà montré ses limites. Voir, par exemple, la cinquième République française en 1986 avec François Mitterrand et Jacques Chirac. Personne, ne peut objectivement et véridiquement, critiquer les orientations politiques du nouveau régime qui n’a pas encore déroulé ses politiques publiques, qui n’a pas encore une majorité à l’Assemblée nationale, qui n’a fait que cinq mois pour un mandat de cinq ans. Quel argument pour convaincre les Sénégalais, que ce nouveau régime ne mérite pas une majorité parlementaire?
C’est la raison pour laquelle, ils auront conséquemment et pour l’intérêt général plus de 65 % lors des législatives à venir. En effet, des millions de sénégalais, qui n’avaient pas voté pour le candidat de Pastef à la présidentielle, voteront en leur faveur pour l’intérêt général. C’est pour permettre à ceux qui sont élus de pouvoir travailler et matérialiser leurs orientations, c’est le Sénégal qui y gagne. Il est contradictoire, d’élire nouvellement une équipe et ne pas les permettre de mettre en œuvre leurs politiques. Il leur faut une majorité mais cette fois, elle ne sera pas écrasante ou mécanique. Cette majorité sera protectrice. Voilà la nouvelle mission de la majorité avec le nouveau régime, une «majorité protectrice et constructive». Une majorité qui protège l’intérêt général, qui protège les intérêts des sénégalais et du Sénégal. Une majorité constructive, capable de construire, d’élaborer et de créer.
Actuellement, aucune critique objective et justifiée relative aux politiques publiques ne peut être formulée, à l’encontre du nouveau régime. Tout ce que l’on note, c’est qu’ils ont pris des initiatives courageuses malgré leur marge de manœuvre limitée.
Au demeurant, techniquement, il est possible d’espérer au regard de ce qui a été possible de faire en quelques mois. Les Sénégalais ont élus de nouveaux hommes politiques, qui avaient clairement présenté leur orientation. Par conséquent, il est nécessaire pour l’intérêt du Sénégal, de les soutenir dans cet élan de construction. Cela ne signifie pas une absence d’opposition, chose impossible, mais une opposition qui place l’intérêt du Sénégal au dessus des oppositions personnelles et contre des personnes. Les Sénégalais, ont choisi de confier les destinées du pays à une vision, une philosophie. Le fait que leader de Pastef Ousmane Sonko ait choisi Bassirou Diomaye Diakhar Faye, devenu son excellence, le président de la République, atteste suffisamment que cette philosophie transcende les personnes.
Ce qui est une rapide transition pour parler des deux susnommés. Un duo inédit et historique. La surprise serait de les voir se séparer dans la gestion du pays, car, ils ont des liens jamais entretenus jusque là, par un Président et un Premier ministre. Point n’est besoin de revenir sur ce que les Sénégalais savent déjà concernant leur relation. Il est plus pertinent, me semble-t-il, de relever la nature inédite de leur relation à la tête du pays, qui rend insécable leur lien politique. En effet, ils n’entretiennent pas des relations situationnelles ou conjoncturelles. Ils entretiennent des relations profondément structurelles. Rien, dans leur rapport, ne favorise une disconvenance, une incompatibilité ou une contradiction substantielle.
Constat bien clair, pour qui prend la peine de regarder.
Vive le Sénégal.
PLUS DE 200 FAMILLES MENACÉES DE DÉPOSSESSION À LA CITÉ NAZA
Dans la commune de Sébikhotane, un litige foncier plonge de nombreuses familles dans une profonde détresse. Leurs terrains, qu’ils considéraient comme une partie d’eux-mêmes, sont menacés d’expropriation
Dans la commune de Sébikhotane, un litige foncier plonge de nombreuses familles dans une profonde détresse. Leurs terrains, qu’ils considéraient comme une partie d’eux-mêmes, sont menacés d’expropriation. Ce qui était autrefois un refuge, une source de sécurité et de fierté, est devenu aujourd’hui un cauchemar. Des terres qui risquent d’être accaparées par des gens plus forts que leurs pauvres occupants actuels, tel est le constat des propriétaires de terrains à la cité Naza.
En cette matinée, comme chaque dimanche, ils se regroupent sous l’ombrage d’un arbre pour manifester leur mécontentement. Ils sont maçons, vendeurs ambulants, ouvriers, bref des «Gorgorlou». A partir de cet arbre, ils regardent leurs terres, impuissants. Depuis presque deux ans, les lieux sont quasiment désertés. Les activités qui les animaient autrefois ont disparu. Plus de camions, ni de calèches, encore moins de maçons dans les rues. Des empilements de fer corrodé, des briques dispersées çà et là, des échafaudages partiellement montés et des planches de bois témoignent de l’arrêt soudain des travaux. Leurs maisons, bâties à la sueur de leur front, risquent d’être démolies et attribuées à des entreprises qui se sont accaparées le foncier sur lequel se trouvent leurs terrains. « Ils ne veulent pas seulement nous déposséder de nos terres mais aussi effacer notre histoire. Nous avons acheté légalement les terrains à des propriétaires crédibles depuis 2013, à une époque où personne ne s’intéressait à ces lieux. À notre grande surprise, en 2022, alors que chacun d’entre nous commençait à bâtir sa maison, des entreprises, de connivence avec la municipalité, sont venues dans l’intention de mettre la main sur nos terres. Ce qui est incompréhensible ! », s’étrangle Ibrahima Diao, membre du collectif. A l’en croire, « avec le prolongement du Train Express Régional et de l’autoroute à péage, des gros bonnets ont jeté leur dévolu sur notre foncier ».
« Les manœuvres visant à récupérer nos terrains se sont intensifiées »
Cependant, avec le nouveau gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye, ils espèrent voir leurs préoccupations prises en compte. « Le président Bassirou Diomaye Faye est perçu comme un espoir pour nous, grâce à son engagement envers la population de Ndengler. Avec son slogan «Jub-Jubbal-Jubbanti», les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière. Depuis le début des élections, les manœuvres visant à récupérer nos terrains se sont intensifiées, forçant les habitants à réagir avant qu’il ne soit trop tard », ajoute Yankhoba Djitté, membre du collectif. Selon lui, « l’une des entreprises en cause, la CDA, possède presque plus d’hectares que la surface habitée de Sébikhotane ». « Elle prévoit même de céder 15 hectares au détriment de familles entières »,souligne-t-il. « De même, les entreprises Elton, Sagam et Senbus invoquent des décrets pour s’approprier 10 hectares déjà habités par plus de 200 familles. Ces actions privent les citoyens que nous sommes de leurs foyers pour enrichir davantage un milliardaire », fustige-t-il.
Et de poursuivre : « Cette situation révèle un système foncier injuste et opaque où les intérêts économiques priment sur les droits des citoyens ordinaires. Les habitants de Sébikhotane continueront leur lutte jusqu’à ce que justice soit rendue et que leurs droits fonciers soient respectés. Il est temps que les autorités prennent des mesures fermes pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous les habitants de Sébikhotane » estime Yankhoba Djitté.
« Il est également urgent d’améliorer les mécanismes de gouvernance foncière»
Pour Yaye Diaw Gaye, porte-parole du collectif, la situation est plus alarmante encore pour ceux qui ne sont pas directement concernés par les arrêtés de suspension des constructions. « Nous nous sentons aujourd’hui abandonnés et nous ne savons plus vers qui nous tourner. Beaucoup se demandent si les autorités actuelles, connues pour avoir défendu les intérêts de Ndengler pendant des années, pourront réellement trouver une solution durable aux problèmes fonciers qui touchent d’autres régions du pays »,s’interroge-t-elle.
À l’en croire, outre les arrêts temporaires de construction ordonnées notamment sur le littoral de Dakar ou à Mbour 4, dans le département de Thiès, d’autres pistes doivent être envisagées pour résoudre les litiges fonciers au Sénégal. « La question de la régularisation et de la relocalisation des populations affectées est centrale. Une réponse rapide des autorités, à travers un dialogue franc avec les acteurs concernés, pourrait apporter des solutions concrètes, notamment en garantissant l’accès à des terres viables ou en indemnisant les populations affectées. Il est également urgent d’améliorer les mécanismes de gouvernance foncière. Des réformes législatives et la mise en place de commissions indépendantes pour gérer ces conflits pourraient atténuer les tensions », conclut Yaye Diaw Gaye.
KHADIM BA DE LOCAFRIQUE ET LE DG DE CORIS BANK DÉFÉRÉS
Poursuivis par la Douane, ils risquent un mandat de dépôt pour des accusations liées à la réglementation des changes et des transactions douteuses sur des cargaisons de pétrole.
Leur affaire semble se corser davantage. Khadim Ba de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, DG de Coris Bank International Sénégal, seront présentés ce mardi au Procureur du Pool judiciaire financier. Les deux hommes risquent gros puisqu’ils peuvent se retrouver avec un mandat de dépôt. Dans cette affaire, la Douane poursuit Khadim Ba pour un détournement de 215 milliards FCFA.
L’Administration douanière reproche à l’homme d’affaires Khadim Ba le délit de réglementation des changes.
Elle reproche aussi à Coris Bank d’avoir réglé plusieurs cargaisons de pétrole brut sans qu’aucune trace des livraisons ne soit trouvée sur le territoire national.
Par exemple, un versement de 20,9 milliards de FCFA a été effectué pour le compte de Dermond Oil, avec le navire tanker MT Central, mais Coris Bank International n’a pas été en mesure de fournir les documents prouvant la livraison.
AMADOU BA FAIT CAVALIER SEUL
L’inter-coalition aurait pu maximiser les chances de l’opposition de gagner les Législatives. Les ambitions, notamment l’intransigeance de Samm sa kaddu à Dakar et Takku wallu Senegaal dans le Nord, n’ont pas permis de pousser l’entente jusqu’au bout
L’inter-coalition aurait pu maximiser les chances de l’opposition de gagner les Législatives. Les ambitions, notamment l’intransigeance de Samm sa kaddu à Dakar et Takku wallu Senegaal dans le Nord, n’ont pas permis de pousser l’entente jusqu’au bout. Amadou Ba va faire cavalier seul avec sa coalition.
Ce fut un lundi de discussions et de compromis. Finalement, l’inter-coalition Takku wallu Senegaal-Samm sa kaddu et Jamm ak nrajin a volé en éclats dès les premières poses de la fondation. Il n’y aura pas de triumvirat, car Takku wallu Senegaal et Samm sa kaddu ont décidé de continuer ensemble sur les 46 départements. Et Jamm ak nrajin poursuit son chemin seule après qu’elle a buté sur les ambitions des uns et des autres, notamment à Dakar et dans le Nord du pays, du fait que certains considèrent que ces zones sont leurs pré-carrés ou leurs bassins électoraux. Donc, les deux autres coalitions de l’opposition ont décidé d’aller à la chasse des voix sous bannière unique.
Il reste que les incertitudes sont réelles sur le poids réel des différents pôles politiques… en pole position durant une élection organisée à la va-vite. Cette séparation montre que les rancœurs de la Présidentielle ne sont pas effacées des cœurs. Amadou Ba dont la candidature a été sabotée par ses partisans à l’Apr et qui n’a pas bénéficié d’un soutien public de Macky Sall et accusé par le Pds d’avoir corrompu des juges du Conseil constitutionnel, a été éjecté de l’inter-coalition de manière diplomatique par le bloc des Libéraux avec l’aide des autres membres de l’inter-coalition.
Aujourd’hui, les jeux restent ouverts pour les deux grands blocs constitués pour les Législatives du 17 novembre 2024. Takku wallu Senegaal-Samm sa kaddu, constituée de la famille libérale et Khalifa, Déthié Fall, Bougane, Pape Djibril Fall, et Jamm ak nrajin, portée sur les fonts baptismaux par Amadou Ba, qui partent à la chasse à Pastef qui jouit d’une nouvelle légitimité politique après sa victoire en mars dernier. Cette fissure avec l’exclusion de l’ancien candidat à la Présidentielle arrivé 2ème avec plus 35% des voix, va compter au moment du décompte des voix.
Comment bloquer l’ascension du parti Pastef, qui escompte rafler la majorité des sièges pour offrir à Bassirou Diomaye Faye une majorité pour gouverner ? Des têtes de liste, Amadou Ba à Barth, en passant par Macky Sall, il y a des identités remarquables dans les différentes listes de l’opposition, qui ont eu un passé politique marqué par des victoires électorales dans leurs fiefs. Est-ce que les vérités d’hier sont toujours valables aujourd’hui ? Même Pastef est soumis à ce même filtre si on analyse le pari gigantesque de son fondateur d’aller à l’assaut des Législatives en faisant cavalier seul. Si d’autres ont essayé de se greffer à sa liste, Sonko cherche à consolider son leadership après avoir privilégié sa structure en délaissant la Coalition Diomaye Président. C’est un pari à la fois risqué et stimulant : s’il gagne, il va hisser son aura plus haut. S’il perd, elle va s’étioler à cause de ses prétentions ou ambitions démesurées.
SONKO N’EST PAS DIMENSIONNÉ POUR UN POSTE DE PREMIER MINISTRE
Dans un entretien accordé à Aljazeera, le chef de l’Etat s’est exprimé sur ses rapports avec son "puissant" premier ministre, Ousmane Sonko. Il a surtout répondu à ceux qui disent que le chef du gouvernement usurpe certaines de ses prérogatives
Dans un entretien accordé à Aljazeera, le chef de l’Etat s’est exprimé sur ses rapports avec son "puissant" premier ministre, Ousmane Sonko. Il a surtout répondu à ceux qui disent que le chef du gouvernement usurpe certaines de ses prérogatives.
«Le premier ministre Ousmane Sonko n’est pas dimensionné pour un poste de premier ministre. Donc il est tout à fait normal qu’il occupe une place importante dans l’architecture gouvernementale en en étant le chef, et qu’en déroulant, qu’il prenne toute la place qui est la sienne dans le cadre de l’exécution de ses missions. Il ne va pas au-delà. La loi et la constitution ne lui permettent pas d’usurper mes prérogatives et il ne le fait pas. Tan qu’il se déploie de façon efficace dans le cadre de la mise en œuvre du ‘‘Projet’’ il aura mon satisfécit. Et il est en train de le faire en toute loyauté avec toute l’engagement et l’abnégation qu’il faut.»
Le poste de vice-président
«Quand j’évoquais le poste de vice-président, il était question qu’il soit élu à l’occasion d’une présidentielle dans le cadre d’un ticket entre le président et le vice-président. La prochaine élection avec cette hypothèse d’élection se déroulera en 2029. J’ai prône cette réforme pour la simple raison que le pouvoir du président, au Sénégal, telle que la constitution le répartit entre lui et les autres institutions, est exorbitant. Mais aujourd’hui, cette réforme n’est pas une priorité, puis que le cadre dans lequel il va arriver va arriver en 2029. »
LÉGISLATIVES, CHARLES EMILE ABDOU CISS APPELLE SES MILITANTS À S’ABSTENIR
L'ancien membre de “Diomaye Président” dénonce le caractère précipité et inéquitable des élections du 17 novembre 2024. Selon lui, l'organisation actuelle compromet les droits et libertés constitutionnels des citoyens sénégalais.
Ancien Directeur du Solde et ancien membre de “Diomaye Président”, Charles Emile Abdou Ciss, déplore que les conditions d’organisation des élections du 17 novembre soit précipitée et non équitable. Pour lui, cette manière de faire du régime actuel ne permet pas «d’assurer la préservation des droits et libertés d’ordre constitutionnel des citoyens sénégalais, fruits de luttes et consensus populaires ». A ce titre, il a décidé de ne pas y participer.
«Chers compatriotes, faisant suite aux conclusions de notre assemblée générale ordinaire ce samedi 28 septembre 2024 à Thiès, nous portons à votre attention ainsi qu’à l’égard de l’opinion publique internationale que Elegu Sénégal a décidé de ne pas participer à l’élections législatives anticipée du 17 novembre 2024 », indique le communiqué du coordinateur général du parti.
Elegu Sénégal s’abstient par ailleurs «de toute implication politique, administrative et matérielle relative à ce scrutin ».