SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
6 juin 2025
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 1er OCTOBRE 2024
EnQuête, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Libération, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
EnQuête, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Libération, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
KEEMTAAN GI - « SONKOPHOBIE »
Ça peut être livré sous la forme d’une fable. Il était une fois un très beau pays où l’activité la plus lucrative est constituée par la politique. Laquelle avait le don d’enrichir rapidement ceux qui y réussissaient, transformant en un clin d’oeil des gueux en nantis. Dans cet univers « glauque », il s’est trouvé un aspirant qui n’a cessé de dénoncer des distorsions dans le fonctionnement de l’Etat. Et notamment au sommet de celui-ci. Un lanceur d’alerte avant l’heure. Face à ses multiples accusations, il ne s’est jamais trouvé aucun segment de l’Etat pour rétablir la vérité. De guerre lasse et n’en pouvant plus de ses sorties, on le radia rageusement des cadres de l’Administration et on en fit un chômeur. Les gosses diront : « Dieu ne dort pas ». Le lanceur d’alerte chômeur fut élu député avant de se présenter à une présidentielle à l’issue de laquelle il est sorti 3e devant des mastodontes de la vie politique locale. Bien entendu, plus il continuait de dénoncer, plus il était insulté parles gens du pouvoir en place. Des insultes et des persécutions qui avaient fini par lui valoir la sympathie de la population, singulièrement de la jeunesse qui fit de lui bientôt son porte-étendard pour combattre la mal gouvernance de la camarilla qui dirigeait le pays. Laquelle, désespérant de voir que plus elle s’acharnait sur le lanceur d’alerte qu’elle avait transformé en chômeur, plus la popularité de ce dernier grandissait inventa alors contre lui une sordide histoire de mœurs en pensant qu’elle lui porterait le coup de grâce. Etonnamment, ce complot ne fit qu’augmenter sa cote de popularité. Néanmoins, grâce à des juges à leurs ordres, ils réussirent à le rendre inéligible pour la présidentielle de ce pays-là. En prison et sa candidature à la présidentielle incertaine, il eut l’intelligence d’investir un responsable de son parti pour briguer la magistrature suprême. Et grâce à Dieu qui n’aime pas l’injustice, le peuple élit dès le premier tour le candidat désigné par le lanceur d’alerte. Un candidat libéré en même temps que son mentor en pleine campagne électorale et qui pourtant, à l’arrivée, battit tous les autres y compris celui du Pouvoir ! Notre lanceur d’alerte, altruiste, se contenta du poste de chef du Gouvernement se mettant humblement sous les ordres de celui qu’il avait grandement contribué à faire élire président de la République. Mais voilà que ceux à qui il avait fait perdre le pouvoir continuent de le poursuivre de leur vindicte. Plutôt que de s’attaquer à celui qui dirige le pays, c’est vers lui que leurs flèches les plus mortelles sont décochées. Parmi ses détracteurs, deux néo-opposants qui ne cachent guère leur « Sonkophobie ». S’il n’y avait qu’eux… Malheureusement certains parmi ses anciens alliés, sans en donner l’air, n’ont jamais voulu accepter son leadership. Parmi eux, des jaloux, des aigris et haineux. Dans un pays qui a traversé des moments particulièrement périlleux de son histoire politique avec quelque 80morts dont deux soldats, des libertés piétinées, la démocratie en berne…après donc ce sinistre épisode, voir des gens qui ont combattu tous ces errements et continuaient à le faire il y a de cela six mois à peine, danser à présent le tango avec les bourreaux d’hier…Cette image hideuse et disgracieuse de coalitions qui se forment pour briser la promesse d’une rupture ne peut que dégouter de la politique. En tout cas, telle qu’elle se pratique sous nos cieux, on ne peut qu’avoir révulsion et répugnance pour elle. Un reniement et un retournement de vestes et de robes qui prouvent, hélas, que ces gens se foutent royalement de la bonne marche du pays et du bien-être de ses habitants ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
KHADIM BA ET LE DG DE CORIS BANK SENEGAL DEFERES DEVANT LE PROCUREUR DU POOLJUDICIAIRE FINANCIER
Leur affaire semble se corser davantage. Khadim Ba de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, Dg de Coris Bank International Sénégal, seront présentés ce mardi au Procureur du Pool judiciaire financier. L’information est du site DakarActu. Les deux hommes risquent gros puisqu’ils peuvent se retrouver avec un mandat de dépôt. Dans cette affaire, la Douane poursuit Khadim Ba pour ...215 milliards F CFA. L’Administration douanière reproche à l’homme d’affaires Khadim Ba le délit de réglementation des changes. Elle reproche aussi à Coris Bank d’avoir réglé plusieurs cargaisons de pétrole brut sans qu’aucune trace des livraisons ne soit trouvée sur le territoire national. Par exemple, un versement de 20,9 milliards de FCFA a été effectué pour le compte de Dermond Oil, avec le navire tanker MT Central, mais Coris Bank International n’a pas été en mesure de fournir les documents prouvant la livraison.
FIN DE MANDAT BABACAR DIAGNE QUITTE LE CNRA
Babacar Diagne a quitté la présidence du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ce 30 septembre 2024. Nommé en 2018, il a bouclé ce 30 septembre «la durée du mandat des membres du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel qui est de six ans. Ce mandat n’est ni renouvelable, ni révocable «. « Mon mandat, en qualité de Président du CNRA est arrivé à terme au cours de ce mois de septembre 2024. Je voudrais remercier vivement le Chef de l’État et son Gouvernement d’avoir bien voulu donner une suite favorable à ma demande exprimée de quitter la présidence du CNRA, conformément à la réglementation. Le mandat de six ans, arrivé à expiration ce 30 septembre, j’ai tenu au strict respect de la durée. Aussi ai-je sollicité et obtenu la compréhension et l’accord de l’Autorité qui m’a accordé de ne pas aller audelà de la durée légale de mes fonctions à la présidence du CNRA » écrit Babacar Diagne. « Je voudrais saisir cette occasion pour remercier tous mes collaborateurs, à commencer par les huit Membres du Collège dont l’apport collectif et individuel à l’accomplissement de la mission de régulation a été déterminant, six années durant. Leur compétence et leur loyauté associées à celles des personnels administratifs et techniques du CNRA ont rendu possible le travail conformément aux enjeux de la régulation. Mon expérience antérieure dans le secteur audiovisuel alliée à d’autres compétences acquises ailleurs m’ont été d’un grand apport dans l’accomplissement de la mission qui m’a été confiée. Que soit notamment remercié quoi qu’à titre posthume ce grand combattant de la liberté de la presse qu’a été mon regretté prédécesseur. Babacar Touré qui proposa au Président de la République de me choisir comme son successeur au CNRA. Il savait bien qu’il ne me confiait pas une sinécure. Depuis 1978, au service de mon pays, dans différents secteurs, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même avec rigueur et passion « au mieux de mes connaissances et de mes possibilités» conclut Babacar DIAGNE.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS DIEGUY DIOP RECHERCHEE COMME « UN FUGITIF»…
Un avis de recherche lancé parla Police de l’Air et des Frontières contre Diéguy Diop Fall ex directrice de la Promotion de l’Économie Sociale et Solidaire, Dieguy Diop Fall, a « fuité » sur les réseaux sociaux. Le document en date du 30 septembre mentionne une note pour les chefs de commissariats spéciaux, de secteurs frontaliers et centres de ciblage et de profilage avec objet avis de recherche d’un individu. A ces chefs de la Police, le patron de la Police de l’Air et des Frontières note que « la nommée Dieguy Diop Née le ... à Hann fille de … et de … titulaire de la carte nationale d’identité… est recherchée par la Division des Investigations criminelles (DIC) pour escroquerie sur les deniers publics. « En cas de découverte ou de présence aux frontières, je vous demande de procéder à son interpellation, de retirer ses documents de voyage et d’aviser sans délai le chef de la DIC… …
A DECIDE DE SE PRESENTER A LA DIC CE MATIN
Réagissant certainement après avoir découvert qu’elle faisait l’objet d’un avis de recherche de la Dic, Diéguy Diop Fall a fait une vidéo sur sa page Facebook pour démentir toute allégation de fuite. « Je suis là, chez moi.Je viens de découvrir un avis de recherche me concernant. Je n’ai reçu aucune convocation. Je jure devant Dieu que je suis là au Sénégal, à Keur Ndiaye Lô, avec mon époux et mes enfants. Billahi, Maangui fii sama keur… man douma daw. Si Sonko et Diomaye veulent me cueillir, ils savent où je suis. Je n’ai rien fait qui puisse me faire peur. » Elle a annoncé qu’elle va se présenter ce mardi matin à la DIC pour savoir les contours de l’accusation de détournements de deniers publics dont elle est accusée.
ENERGIE LA FACTURE D’ELECTRICITE DE L’ADMINISTRATION A ATTEINT 71,6 MILLIARDS DE FRS EN 2023
La facture d’électricité des administrations publiques nationales est faramineuse. Elle s’est chiffrée en 2023 à près de 71,6 milliards de frs. Ces chiffres qui démontrent que l’administration ne maîtrise pas ses dépenses énergétiques ont été révélés hier par le secrétaire général du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Cheikh Niane, lors d’un atelier de renforcement des capacités des Directeurs de l’administration générale et d’équipement (DAGE). Cheikh Niane a indiqué que les consommations nationales d’électricité continuent d’augmenter, avec une hausse de 583 GWh entre 2022 et 2023. Pourtant, il estime qu’il est possible de contenir cette tendance à des niveaux beaucoup plus bas grâce à des programmes d’envergure dans le secteur de l’électricité. Le potentiel national d’économie d’énergie est évalué à environ 36 % pour le sous-secteur de l’électricité, et des efforts sont en cours pour optimiser les contrats d’abonnement.
PALAIS LE PR EL HADJI MOUNIROU NDIAYE NOMME MINISTRE-CONSEILLER
Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a nommé hier, par décret, le Professeur El Hadj Mounirou Ndiaye Ministre Conseiller. Il sera désormais le chef du Bureau de suivi et d’évaluation des politiques et programmes publics. El Hadji Mounirou Ndiaye est enseignant-chercheur à l’Université lba Der Thiam de Thiès où il a été Chef du Département des sciences économiques et de gestion, puis Vice-directeur de l’Ufr Sciences économiques et sociales entre 2010 et 2016. Spécialiste de l’économie industrielle, de l’économie numérique et des partenariats public/privé, il dirige actuellement le Centre de Recherche Interdisciplinaire en Économie et Société de Thiès (Criest). Il est aussi Secrétaire général du Réseau des universitaires du Tourisme (Resuts). Le Pr El Hadji Mounirou Ndiaye a informé lui-même, à travers les réseaux sociaux, avoir pris service hier.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MARDI 1er OCTOBRE 2024
Baadoolo - Le tailleur Diomaye et ses dimensions
Lii mooy jebbeulou len ! Ceux qui voient des xeex au palais ou ailleurs là, noppal len seen bopp. Diomaye et Sonko sont des «jumeaux». Espérons que ce n’est pas cette «paire de ciseaux» comme Wade-Idy, devenue un impair. Diomaye est donc tailleur, meilleur que IMF. Parce que pour lui, Sonko, pour sa dimension politique, «n’est pas dimensionné pour le poste de PM». Il prend déjà les mesures adéquates. Le Palais est plutôt taillé sur mesure pour l’homme. Donc, qui n’est pas dimensionné pour le poste de Président ? Damay laadj dong.
Accusation d’escroquerie sur les deniers publics Le Dic lance un avis de recherche, Diéguy Diop dément toute fuite
Qui donc, entre la Dic et Diéguy Diop, dit vrai ? La Division des investigations criminelles a publié un avis de recherche concernant l’ancienne Directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire (Dpess) depuis le 27 septembre. La responsable de l’Apr est accusée d’escroquerie sur les derniers publics. Et Bés bi a appris que le montant tournerait autour de 27 millions de FCFA. Ordre a été donné de procéder à son interpellation et de retirer ses documents de voyage. Tous les services sont en alerte maximale. Mais immédiatement après, Diéguy Diop a posté une vidéo pour démentir toute allégation de fuite. «Je suis là, chez moi. Je viens de découvrir un avis de recherche me concernant. Je n’ai reçu aucune convocation ou mandat d’arrêt. Je jure devant Dieu que je suis là au Sénégal, à Keur Ndiaye Lô, avec mon époux et mes enfants. Billahi, Maangui fii sama keur... man douma daw. Si Sonko et Diomaye veulent me cueillir, ils savent où je suis. Je n’ai rien fait qui puisse me faire peur. Je réitère mon soutien indéfectible au Président Macky Sall», at-elle dit en wolof.
Accident sur l’axe Louga-Saint-Louis 2 morts et plusieurs blessés graves
Un accident mortel a eu lieu ce lundi matin sur l’axe Louga – Saint-Louis, près du village de Makabra Guèye. Il s’agit d’une collision entre un bus en provenance de Mpal qui a percuté un taxi jaune-noir, avant que les deux véhicules ne finissent leur course contre un camion stationné au bord de la route. Le bilan qui était d’un mort s’est alourdi par la suite, avec le décès d’une deuxième personne qui a succombé à ses blessures à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Plusieurs blessés graves ont été transférés au centre de santé de Louga.
Feuille de route syndicale 2023-2024 - Le Saemss note un faible niveau d’exécution des accords
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) a organisé, samedi, son «Université syndicale». Cette rencontre portait sur le thème «La transformation du système éducatif sénégalais pour une école de la réussite et de la performance». C’était l’occasion de former ses membres et partager la feuille de route syndicale 2024-2025. Pour le bilan de l’année scolaire écoulée, le secrétaire général de Saemss, El Hadj Malick Youm, a déploré le faible niveau d’exécution des accords signés avec l’Etat. «Nous attendons du nouveau régime une matérialisation diligente de la question des décisionnaires. Parce que près de 10 mille collègues ne peuvent pas continuer à être des parents pauvres du système public», a-t-il dit, soulignant aussi plusieurs dizaines de milliers d’enseignants attendent toujours le parachèvement de leur formation.
Organisations patronales - Le Cnp et la Cnes fusionnent leurs forces
Comme annoncé dernièrement par le vice-président du Cnp, Amadou Seck, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) et le Conseil national du patronat (Cnp), fusionnent leurs forces. Et en prélude à la signature du protocole portant réunification patronale de ces deux organisations patronales les plus importantes au Sénégal, Baidy Agne du Cnp et Adama Lam de la Cnes organisent une conférence de presse ce mardi 1er octobre. Une rencontre avec la presse qui se tiendra en présence des membres de leurs bureaux exécutifs respectifs et dont l’objet est d’informer l’opinion publique sur l’opportunité de cette fusion qui, dans une certaine mesure, va permettre au patronat de parler «d’une seule voix» face au gouvernement.
Son mandat arrivé à terme - Babacar Diagne quitte le Cnra en pleine précampagne
Babacar Diagne n’est plus président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Son mandat de 6 ans est arrivé à expiration ce jour. «Ce 30 septembre 2024, j’ai eu l’honneur d’échanger avec des responsables représentatifs des autorités actuelles sur ma volonté de respecter la loi par laquelle, en 2018, le président de la République me confiait les charges de président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel. Selon la loi portant création du Cnra : ‘’La durée du mandat des membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel est de six ans. Ce mandat n’est ni renouvelable, ni révocable’’», a-t-il écrit. Un départ en pleine période de précampagne pour les Législatives du 17 novembre. Tout le monde scrute le nom de son successeur.
Poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles Le chroniqueur Kader Dia placé en garde à vue
Il n’est finalement pas rentré auprès des siens après son face-à-face avec les enquêteurs ! Kader Dia a été placé en garde à vue dans les locaux de la Division spéciale de cybersécurité, selon Seneweb. Le chroniqueur de la Sen Tv, qui est passé par l’animation musicale sur la bande Fm, avant d’atterrir sur le petit écran, avait accusé, en plein débat, une unité de la police nationale d’avoir reçu des pots-de-vin pour laisser passer une pirogue de migrants. L’histoire prise très au sérieux au sommet de la Police, le procureur de la République avait ordonné sa convocation pour tirer ces accusations au clair. Kader Dia est actuellement poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles.
Le politologue Lamine Sarr pointe l'obsession des partis pour les jeux d'alliances, au détriment des enjeux sociaux. Il estime que la décision de Pastef de se présenter seul pourrait marquer un retour à une politique plus lisible pour les électeurs
Dans un entretien accordé à la TFM ce lundi soir, le Dr Lamine Sarr, enseignant-chercheur en sciences politiques, a livré une analyse sur les prochaines élections législatives anticipées. Alors que plus de 40 listes ont été déposées à la Direction Générale des Élections, Sarr met en garde contre une focalisation excessive sur les jeux d'alliances. "Les coalitions font parti du paysage politique sénégalais depuis des décennies, mais elles ne sont pas une fin en soi", affirme-t-il. Le chercheur pointe du doigt la nécessité pour les partis de proposer des solutions concrètes aux problèmes quotidiens des citoyens.
Dans ce contexte, la décision du parti Pastef de se présenter seul aux élections prend une dimension particulière. "C'est un choix qui pourrait rebattre les cartes", estime Sarr. Cette stratégie, qui rompt avec la tendance aux grandes coalitions, pourrait selon lui marquer un retour à une politique plus lisible pour les électeurs.
Pour Lamine Sarr, les véritables défis de ces élections se situent sur le terrain socio-économique. "La reddition des comptes est importante, mais elle ne nourrira pas les familles", souligne-t-il. L'expert insiste sur l'urgence de s'attaquer à des problèmes tels que le chômage des jeunes, l'immigration clandestine et la hausse du coût de la vie.
Responsable du Master Paix, Sécurité et Développement à l'Université Cheikh Anta Diop, Sarr n'a pas manqué de mettre en lumière les défis du secteur éducatif. "La massification des universités compromet la qualité de l'enseignement", déplore-t-il, appelant à une réforme en profondeur du système éducatif.
ADAMA DIENG PLAIDE POUR LA LIBERTÉ RELIGIEUSE EN AFRIQUE
L'ancien haut fonctionnaire de l'ONU dresse un constat alarmant de la montée de l'extrémisme et de l'intolérance. Mais il propose aussi une vision d'espoir, où le respect des croyances de chacun devient un moteur de développement et de paix
(SenePlus) - Dans une tribune publiée dans l'édition de septembre-octobre 2024 du magazine Africa Briefing, Adama Dieng, Envoyé spécial de l'Union africaine pour la prévention du crime de génocide et autres atrocités de masse, lance un appel vibrant en faveur de la liberté religieuse en Afrique. Il souligne l'importance cruciale de cette liberté pour le développement du continent, mettant en avant la paix, la tolérance et le respect comme piliers d'une société juste.
"Nous vivons une époque de turbulences, de tensions et de transitions", déclare Dieng dès l'ouverture de son texte. Il dresse un tableau sombre de la situation actuelle, où "les sociétés sont plus diverses, mais l'intolérance est en hausse", pointant du doigt la propagation de l'extrémisme violent et l'élargissement des conflits caractérisés par "un mépris fondamental du droit international et de la vie humaine".
L'auteur met en garde contre la manipulation de la religion à des fins d'intérêts particuliers, qui peut aller jusqu'à "encourager, organiser et commettre des crimes atroces". Il salue le travail de l'All-Africa Religious Liberty Association pour promouvoir la liberté de religion pour tous, en fonction de leurs croyances ou traditions.
Adama Dieng insiste sur le fait que la liberté religieuse est un droit fondamental, crucial pour la dignité humaine et la liberté individuelle. "Permettre aux individus de choisir leurs pratiques religieuses favorise une société diversifiée et pluraliste", affirme-t-il, ajoutant que "cette diversité peut conduire à une plus grande compréhension et tolérance entre différents groupes".
L'ancien haut fonctionnaire de l'ONU souligne le rôle crucial de la liberté religieuse dans le développement de l'Afrique. Selon lui, elle « réduit les conflits interconfessionnels et favorise la coexistence pacifique entre différentes communautés », créant ainsi « un environnement stable propice au développement économique et social ».
Cependant, Dieng reconnaît les défis auxquels l'Afrique est confrontée en matière de liberté religieuse, notamment l'extrémisme islamique dans le Sahel et en Afrique de l'Est. Il appelle à des « réponses coordonnées et inclusives, impliquant à la fois les gouvernements, les organisations religieuses et la société civile pour promouvoir la tolérance et le respect des droits de chacun ».
L'auteur insiste sur l'importance de la prévention des conflits plutôt que de leur résolution. Il affirme que « les pays en paix sont plus susceptibles de connaître un développement économique et social durable » et que la prévention des conflits contribue à « créer un environnement stable, propice à l'investissement et à la croissance ».
Adama Dieng met également l'accent sur le rôle crucial de l'éducation pour lutter contre l'intolérance et la persécution religieuse. Il évoque l'importance de l'Agenda 2030 pour le développement durable, en particulier l'Objectif de développement durable 4, qui inclut « la promotion des valeurs et des compétences liées à l'éducation et à la citoyenneté mondiale ».
L'ÉTERNEL RETOUR D'IDRISSA SECK
Le caméléon politique du Sénégal tente un nouveau coup de poker après le cuisant revers de la dernière présidentielle, avec l’APR de Macky Sall et le PDS de Karim Wade. Objectif : "contrer la montée du populisme incarné par le Pastef"
(SenePlus) - Dans un grand angle publié récemment, Jeune Afrique dresse le portrait d'Idrissa Seck, figure emblématique de la politique nationale, à l'approche des législatives du 17 novembre. Malgré une cuisante défaite à la présidentielle de mars 2024, où il n'a recueilli que 0,9% des voix, "Idy" semble prêt à rebondir une fois de plus.
Le parcours sinueux de Seck est marqué par de multiples allers-retours entre majorité et opposition. Comme le souligne Matar Sèye, secrétaire général de Rewmi depuis 2020, « Les gens ont toujours analysé le positionnement d'Idrissa Seck par rapport à ses ruptures et rassemblements successifs, jugeant son itinéraire sinueux. Mais lui estime que son parcours est rectiligne, uniquement guidé par les intérêts du Sénégal."
La dernière défaite électorale a néanmoins eu un impact dévastateur sur le parti Rewmi. Plusieurs cadres importants ont quitté le navire, comme Pape Abdou Mané, ex-secrétaire national chargé des relations avec la presse, qui a annoncé son départ le 20 septembre. D'autres, comme Ass Babacar Guèye, ancien vice-président de Rewmi chargé des élections, ont suivi le mouvement.
Malgré ces départs, certains restent confiants. Marietou Dieng, l'unique députée de Rewmi à l'Assemblée nationale dissoute, affirme : « Le président Idrissa Seck reste l'homme de la situation, et les Sénégalais le savent. Si on lui confie le pays le lundi, le mardi il saura comment dérouler."
La stratégie du silence adoptée par Seck lors de la dernière campagne présidentielle a été controversée. Un collaborateur ayant quitté le parti explique : "Lorsqu'il a accepté le poste de président du Cese, fin 2020, ce ralliement à Macky Sall a provoqué de la déception, voire un tollé, chez nos militants ; et même, au-delà, chez les Sénégalais."
Pourtant, Idrissa Seck semble prêt à entamer une nouvelle phase de sa carrière politique. Il s'apprête à officialiser une coalition avec l'APR de Macky Sall et le PDS de Karim Wade pour les législatives à venir. Marietou Dieng justifie ce choix : « À chaque moment important de l'histoire politique sénégalaise, il s'est sacrifié pour faire advenir une réunification de la famille libérale, même si les gens ne l'ont pas nécessairement compris et que ce fut parfois au détriment de son parti et de sa personne".
Cette alliance viserait à contrer ce que certains perçoivent comme un « vent de populisme » incarné par le Pastef de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Dieng explique : "Il fallait s'unir comme un seul homme pour ramener la stabilité et la paix, relancer l'économie et défendre l'intérêt supérieur de la nation."
Cependant, des incertitudes persistent quant à la solidité de cette coalition. Les relations entre Idrissa Seck et Karim Wade, en particulier, restent ambiguës, marquées par l'ombre des événements de 2005 lorsque Idy fut "sacrifié" par Abdoulaye Wade.
Malgré les défis et les revers, Idrissa Seck semble une fois de plus prêt à renaître de ses cendres politiques. Les prochaines législatives diront si cette énième renaissance sera couronnée de succès face aux "Patriotes" renforcés par leur récente victoire.
215 MIGRANTS SÉNÉGALAIS RAPATRIÉS DU MAROC
Après ces rapatriements, ”il ne reste plus aucun compatriote dans les centres d’accueil au sud du Maroc”, a fait savoir le consulat du Sénégal à Dakhla.
Dakar, 30 sept (APS) – Au total, 215 ressortissants sénégalais, candidats à l’émigration, ont été rapatriés, lundi, au Sénégal à travers un pont aérien organisé par les gouvernements sénégalais et marocains, a appris l’APS de source diplomatique.
Ces candidats sénégalais à l’émigration séjournaient dans les centre d’accueil de migrants de Bir-Gandouz et d’Argoub au sud du Maroc, a indiqué la même source, faisant état de 231 migrants dont 215 Sénégalais et 16 Gambiens qui ont été rapatriés.
Au total, trois vols de la Royal Air Maroc ont atterri à AIBD avec à bord respectivement 76, 69 et 70 passagers.
Après ces rapatriements, ”il ne reste plus aucun compatriote dans les centres d’accueil au sud du Maroc”, a fait savoir le consulat du Sénégal à Dakhla.
Il assuré n’avoir pas recensé d’arrivées de pirogues en provenance du Sénégal depuis le 06 septembre.
LA FIFA SANCTIONNE LOURDEMENT SAMUEL ETO’O
Cette interdiction empêchera Samuel Eto’o d’assister à tous les matches de football, tant masculin que féminin, impliquant des équipes représentatives de la FECAFOOT, et ce, dans toutes les catégories d’âge.
Le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, a été frappé d’une lourde sanction par la FIFA en raison d’un comportement jugé inapproprié lors d’un match. La Commission de Discipline de l’instance dirigeante du football mondial a décidé d’interdire à Eto’o d’assister aux matches des équipes représentatives du Cameroun pour une durée de six mois.
Cette décision fait suite à des infractions aux articles 13 et 14 du Code disciplinaire de la FIFA, qui concernent respectivement le comportement offensant et la violation des principes du fair-play, ainsi que l’incorrection des joueurs et des officiels.
Infractions aux articles 13 et 14 du Code disciplinaire de la FIFA
La sanction est directement liée à un incident survenu lors du huitième de finale de la Coupe du Monde Féminine U-20, où le Cameroun affrontait le Brésil à Bogotá, en Colombie, le 11 septembre 2024.
Cette interdiction empêchera Samuel Eto’o d’assister à tous les matches de football, tant masculin que féminin, impliquant des équipes représentatives de la FECAFOOT, et ce, dans toutes les catégories d’âge. La décision a été notifiée à Eto’o ce jour, marquant le début immédiat de l’interdiction.
VIDEO
DIÉGUY DIOP DÉMENT TOUTE ALLÉGATION DE FUITE
"Je suis là, chez moi. Je viens de découvrir un avis de recherche me concernant. Je n’ai reçu aucune convocation. Je jure devant Dieu que je suis là au Sénégal, à Keur Ndiaye Lô, avec mon époux et mes enfants", a-t-elle déclaré.
Dans une note de la police aux chefs de commissariats spéciaux, aux secteurs frontaliers et au centre de ciblage et de profilage, il est mentionné que la nommée Diéguy Diop, est recherchée par la Division des investigations criminelles ( DIC) pour escroquerie sur les deniers publics.
L'ancienne Directrice de la Promotion de l'économie sociale et solidaire a fait une vidéo sur sa page Facebook pour démentir toute allégation de fuite.
« Je suis là, chez moi. Je viens de découvrir un avis de recherche me concernant. Je n’ai reçu aucune convocation. Je jure devant Dieu que je suis là au Sénégal, à Keur Ndiaye Lô, avec mon époux et mes enfants. Si Sonko et Diomaye veulent me cueillir, ils savent où je suis. Je n’ai rien fait qui puisse me faire peur », a-t-elle dit.