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13 septembre 2025
UN PAS DÉCISIF VERS LA TRANSPARENCE AU SÉNÉGAL
Le docteur Alassane Guèye, directeur de la promotion de la bonne gouvernance, a détaillé, au micro de Migui Maram Ndiaye sur Radio Sénégal, les avancées liées à la relance du processus d’adoption de la loi sur l’accès à l’information.
Le docteur Alassane Guèye, directeur de la promotion de la bonne gouvernance, a détaillé, au micro de Migui Maram Ndiaye sur Radio Sénégal, les avancées liées à la relance du processus d’adoption de la loi sur l’accès à l’information. Cet atelier, organisé avec des acteurs clés, vise à renforcer la transparence, élément fondamental dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance.
Pour le Docteur Guèye, le contexte actuel est favorable à l’adoption de cette loi. « Le président de la République, très engagé dans la lutte contre la corruption, a hérité d’un dossier en attente. Aujourd’hui, nous avons une nouvelle Assemblée nationale, et il est déterminé à faire avancer les réformes essentielles pour la transparence et le développement. C’est pourquoi cet atelier a rassemblé médias, société civile et administration pour informer et mobiliser autour de cette proposition de loi. »
Entamé il y a plusieurs années, le processus d’adoption de la loi sur l’accès à l’information avait été freiné. « Rien n’empêchait son adoption si ce n’est un manque de volonté politique de l’ancien régime, qui refusait que les citoyens et les médias accèdent à certaines informations. Avec l’actuel président, doté d’un véritable courage politique, cette barrière a été levée », a souligné le directeur.
L’accès à l’information est un pilier incontournable de la bonne gouvernance. Selon le Dr Guèye, « pour lutter efficacement contre la corruption et promouvoir la transparence, il est essentiel que les citoyens, les médias et les acteurs de la société civile aient accès aux informations nécessaires. Sans transparence, il ne peut y avoir de développement durable. Cette loi représente un outil clé pour aider l’administration et la société civile à soutenir les efforts du président dans cette lutte. »
Interrogé sur la prise en compte des intérêts des médias dans ce processus, le Dr Guèye a été clair : « Tout le monde a été représenté, y compris les médias, la société civile et l’administration. Chacun a apporté sa contribution à l’élaboration du texte. Nous pouvons affirmer avec certitude que les médias ont bien été pris en compte dans ce projet. »
Le texte, désormais prêt, attend sa validation en conseil des ministres avant d’être présenté à l’Assemblée nationale. « Le président de la République est très motivé pour que cette loi soit adoptée rapidement. Ce qui est sûr, c’est qu’elle figure dans son calendrier. Après cette loi, nous attaquerons un autre dossier crucial dans la lutte contre la corruption : celui des lanceurs d’alerte. Ces derniers auront besoin d’un cadre juridique pour opérer efficacement, et cette loi sera un soutien majeur », a conclu le Dr Guèye.v
ALIOUNE SALL DÉSAVOUÉ
Des collaborateurs du ministre n'hésitent plus à exprimer leur opposition à sa politique de régulation des médias. Le CNRA, de son côté, a adressé un courrier cinglant au ministère, exigeant le retrait ou la suspension d'un arrêté jugé illégal
Au sein de son ministère, comme au Cnra, les décisions du ministre de la Communication de ne pas reconnaître des entreprises de presse ne font pas que des heureux. Il lui est reproché de passer outre les dispositions du Code de la presse en privant le Cnra de son pouvoir de décision en la matière.
La mise en place de la Commission d’examen et de validation de la Déclaration des entreprises de presse du Sénégal, qui est en train de bousculer le paysage médiatique au Sénégal, menace de créer des dissensions entre le ministère de la Communication, des télécommunications et du numérique (Mctn), le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) et au sein du personnel du Mctn, en particulier certains proches collaborateurs du ministre Alioune Sall.
En effet, des collaborateurs du ministre ont, semble-t-il, commencé à exprimer leur mécontentement quant à la manière dont le processus de régularisation des organes de presse est mené par leur département. Ils trouvent que l’autorité de tutelle serait en train de s’arroger des droits qui ne lui seraient pas reconnus, notamment par le Code de la presse. Ces personnes se disent confortées par des remarques qu’aurait faites le président du Cnra, dans un courrier adressé à son ministre de tutelle. Ledit courrier aurait également pointé le fait que «l’arrêté n° 024462 du 1er octobre 2024 portant création et fixant l’organisation et le fonctionnement de la Commission d’examen et de validation de la Déclaration des entreprises de presse du Sénégal viole le Code de la presse».
Le courrier du Cnra portait principalement sur le volet des médias audiovisuels, mais les agents du ministère, qui ont exprimé leurs états d’âme, n’ont pas caché que la situation n’est pas meilleure en ce qui concerne la presse écrite, où des problèmes similaires se posent. Tout le monde constate que le ministère a voulu doter la commission de régulation de «pouvoirs exorbitants qui la placent au-dessus des organes de régulation de la presse que sont le Cnra et le Cored». S’il est manifeste que le Cored semble se désintéresser du sort des organes de presse et des journalistes qui y travaillent, le Cnra, lui, semble déterminer à ne pas laisser rogner le peu de pouvoirs que lui reconnaît la loi.
Ils mettent en charge notamment, l’art 2 de l’arrêté, qui dispose que les dossiers validés par la commission sont soumis au Mctn pour qu’il délivre une attestation avec un numéro d’identification unique, valant reconnaissance légale. Pour ces fonctionnaires, ce faisant, cet arrêté saute les pouvoirs du Cnra et viole les dispositions du Code de la presse. Le Cnra, dans le courrier cité plus haut, avait d’ailleurs tenu à rappeler lesdites dispositions en disant : «Le ministère chargé de la Communication et l’organe de régulation sont les seules structures habilitées à intervenir dans la reconnaissance légale des entreprises de communication audiovisuelle.
Au ministère, revient la prérogative d’accorder l’autorisation, après avis conforme de l’organe de régulation. Quant à l’organe de régulation, il est investi des missions d’instruire les demandes d’autorisation, de donner un avis conforme, d’élaborer les cahiers des charges des acteurs de la chaîne de valeur de la communication audiovisuelle et de préétablir et de signer les conventions avec les éditeurs, diffuseurs et distributeurs.»
Le courrier du Cnra, que les services du ministère ont fait fuiter, recommande donc à M. Alioune Sall «de rapporter l’arrêté n° 024462 du 1er octobre 2024 portant création et fixant l’organisation et le fonctionnement de la Commission d’examen et de validation de la Déclaration des entreprises de presse du Sénégal ou de le reprendre ou de surseoir à son application». En plus de cela, le régulateur de l’audiovisuel suggère «d’autoriser les entreprises de presse dont les conventions avec l’organe de régulation ont été signées, conformément à l’article 147 du Code de la presse», qui dispose : «Le ministre chargé de la Communication délivre d’office une licence d’exploitation aux éditeurs de services de communication audiovisuelle déjà existants, sous réserve de la signature d’une nouvelle convention avec l’organe de régulation». Il reste à savoir si le ministre de la Communication et ses services, qui sont allés déjà assez loin dans leur entreprise de destruction, sauront mettre la pédale douce avant que la bronca n’atteigne de fortes ampleurs.
BELLI DIALLO, VILLAGE DE LA RÉSILIENCE
Sinistré par la crue, ce village dans la région de Matam, incarne la résistance face à l'adversité. Relogés dans un site de fortune, ses habitants, entre espoir et précarité, s'efforcent de reconstruire leur quotidien
Le village de Belli Diallo, dans la région de Matam (nord), comme toutes les localités sinistrées de la crue du fleuve Sénégal, est un symbole de résilience. Ses habitants, relogés sur un site de recasement, tentent de retrouver une vie normale, avec l’espoir de retourner bientôt dans leurs maisons envahies par les eaux.
Situé à environ trois kilomètres de la commune de Matam, Belli Diallo ressemble toujours à un village fantôme. Et pour cause, en octobre dernier, la crue du fleuve Sénégal avait contraint ses habitants à quitter leurs habitats gagnés par la montée des eaux du fleuve Sénégal.
Trois mois plus tard, le décor n’a pas encore changé. Des vestiges de maisons détruites par la furie des eaux accueille le visiteur. Certaines éventrés, d’autres dépourvues de toit, d’autres encore totalement rasées.
Leurs anciens occupants vivent désormais de l’autre côté du village, sur la route menant vers les champs du Walo, sur les terres réservées à la culture de décrue. Ici, vingt-quatre familles vivent dans des conditions précaires, dans des cases qui ne protègent ni de la poussière, ni du vent, ni du froid.
»Depuis que les eaux ont envahi notre village, nous habitons ici, dans cet espace, avec nos familles. C’est ici que nous faisons tout. Nos habitations n’ont pas résisté », confie Mamadou Sy, un bûcheron qui essaie de retrouver tant bien que mal une vie normale.
Non loin de ce qui lui sert aujourd’hui de maison, il a timidement recommencé son travail. »Cela ne ressemble en rien avec notre maison en banco, où j’ai passé presque toute sa vie », dit Mamadou, multipliant les coups de hache appuyés contre de grosses branches de bois mort. Son fils de trois ans, lui, n’a que la conscience de son âge, est occupé à jouer à côté de la case. Un abri fait de bric et de broc : de paille, de bois, de morceaux de tissus, de toile et de nattes.
Mamadou Sy vit désormais, ici, avec sa petite famille. En attendant le retrait des eaux et la reconstruction de son ancienne maison, il s’agit d’un moindre mal.
Durant les premiers jours de la crue du fleuve, les maisons étaient littéralement envahies par les eaux et s’étaient totalement vidées de leurs occupants devenus des sans-abris en l’espace de quelques heures.
La famille de Mamadou Sy et les vingt-trois autres du village de Belli Diallo a été contraintes d’aménager des cases de fortune. Posté devant sa case de fortune, il symbolise toute la résilience des habitants de Belli Diallo. La plupart continue de vaquer à leurs occupations comme si de rien n’était, en attendant des lendemains meilleurs.
Une vie de village est en train de se créer. A côté de chaque case, des ustensiles de cuisine sont posés à même le sol ou accrochés. Des motos et charrettes, des sacs de ciment couverts par des bâches ajoutent un charme ordinaire à ce tableau familial.
Des promesses et un semblant de vie normale
A cette heure où presque toutes les femmes de ce site de recasement sont parties vendre du poisson au marché de Matam, une dame sort de sa case. Malgré sa petite taille, elle est obligée de se courber pour se retrouver dehors. Vêtue d’un boubou multicolore, le visage marqué par le froid qui sévit depuis quelques jours, Aminata Diallo désespère de voir perdurer la situation de précarité dans laquelle vivent les habitants de son village.
»Toutes les promesses qui nous avaient été faites ne sont toujours pas satisfaites. Depuis deux mois, nous vivons ici avec toutes nos familles », dit-elle. Le maire de Ogo, une commune voisine, avait promis de reconstruire tout le village de Belli Diallo, mais pour l’instant, rien de tel n’a été concrétisé, ajoute Aminata Diallo, aux yeux de qui le plus important est la reconstruction des anciennes habitations.
Mamadou Abdoulaye Camara, le chef du village, abonde dans le même sens. »La reconstruction de Belli Diallo est devenue urgente », au regard de la situation de précarité dans laquelle se trouvent ses habitants, lance-t-il.
Pour l’heure, les vingt-quatre familles installées sur le site de recasement essaient de retrouver leurs habitudes dans un nouveau cadre marqué par des scènes de la vie ordinaire. Les adultes poursuivent au quotidien leurs activités principalement axées sur la pêche, le commerce et l’agriculture de décrue.
Des groupes d’enfants, dans leur insouciance, continuent de courir partout et de sautiller, poussant des cris audibles à plusieurs mètres à la ronde. Une ambiance est joyeuse, signe que tout n’est pas perdu malgré les difficultés.
L’ECRITURE COMME UN DESTIN
Certaines passions s’imposent dès l’enfance, comme une évidence. Pour Gina Ndèye Fatou Goudiaby, l’écriture a toujours été un refuge et une vocation.
Certaines passions s’imposent dès l’enfance, comme une évidence. Pour Gina Ndèye Fatou Goudiaby, l’écriture a toujours été un refuge et une vocation. Dès son plus jeune âge, cette Sénégalaise aujourd’hui reconnue dans le paysage littéraire et scénaristique du pays, trouvait dans les mots une manière d’exprimer ses émotions et de se connecter au monde. Adolescente, elle écrivait des lettres à sa mère ou inventait des histoires dans des cahiers d’écolier que ses camarades lisaient avec admiration. Ce lien précoce avec l’écriture ne s’est jamais effacé, bien au contraire : il s’est transformé en une carrière prolifique, jalonnée de réussites.
L’écriture, pour Gina, n’a jamais été un simple passe-temps. « C’était un moyen d’exprimer ce que je ressentais profondément, un langage intime pour dire l’indicible », confie-t-elle. Pourtant, concrétiser cette passion en métier n’a pas été une évidence pour son entourage. Sa mère, soucieuse de lui garantir un avenir stable, lui a imposé de terminer son baccalauréat avant de s’engager pleinement dans cette voie.
Patiente et déterminée, Gina a respecté cette condition, se lançant ensuite avec une ardeur nouvelle dans l’écriture professionnelle. Sa première grande opportunité est survenue grâce à Feu Mansour Dieng, une figure influente dans le paysage médiatique sénégalais, qui l’a encouragée à écrire pour Icône, un magazine culturel. Ce premier tremplin a marqué le début d’un long chemin vers la reconnaissance.
Le concours interuniversitaire : tournant décisif
La consécration arrive lorsqu’elle participe à un concours de script radio interuniversitaire, organisé par l’ONU et le Bureau International du Travail. Son scénario, axé sur la lutte contre le travail des enfants, remporte le premier prix. Cette victoire lui ouvre les portes d’une collaboration prestigieuse : la coécriture du long-métrage, « Le Cheval Blanc », une œuvre poignante explorant le phénomène de la mendicité des enfants au Sénégal.
Ce projet marque un tournant dans sa carrière. Séduite par le pouvoir de l’image et des mots, Gina s’oriente résolument vers l’écriture scénaristique. « Écrire pour l’écran, c’est toucher directement les sensibilités, c’est donner vie à des idées qui résonnent chez le spectateur », explique-t-elle.
Une écrivaine engagée
Mais Gina ne se limite pas aux scénarii. Elle poursuit également une carrière littéraire, abordant des sujets profondément ancrés dans les réalités sociales. Sa nouvelle, « Le courage de vivre », en est une illustration. Dans ce texte, elle explore la question de la dépression, un sujet rarement traité dans la société sénégalaise. À travers une réflexion intime, elle cherche à briser les tabous : « La vie est faite de hauts et de bas. Il faut avoir le courage d’embrasser nos moments de faiblesse et de ne pas les fuir. Refouler nos conflits internes peut nous faire sombrer », souligne-t-elle avec force.
En 2024, Gina participe à une œuvre collective intitulée « Liées et Déchaînées », sous la direction de l’autrice Amina Seck, à l’occasion du Salon du Livre Féminin de Dakar. Ce recueil de nouvelles aborde un sujet sensible : la santé mentale. Gina y apporte sa plume, mêlant finesse et profondeur pour ouvrir le dialogue sur des problématiques souvent négligées.
Une carrière polyvalente
Outre ses activités littéraires, Gina est consultante en conception-rédaction chez Marodi TV, une société de production sénégalaise renommée. Elle y jongle entre scénarii, créations publicitaires et projets divers. Cette polyvalence témoigne de son aptitude à s’adapter à différents formats et publics, tout en restant fidèle à son objectif principal : raconter des histoires porteuses de sens.
Mon objectif est de toucher les cœurs, d’ouvrir des perspectives et de montrer qu’on peut transformer nos épreuves en forces », affirme-t-elle. Cette philosophie guide chacun de ses projets, qu’il s’agisse d’un script destiné au grand écran ou d’une nouvelle publiée.
L’écriture, un acte de résilience
Pour Gina Ndèye Fatou Goudiaby, écrire est bien plus qu’une vocation : c’est un acte de résilience et d’engagement. Elle puise dans son vécu, dans ses observations et dans les réalités sociales qui l’entourent pour créer des œuvres profondément humaines. Ses écrits reflètent une quête constante d’authenticité, que ce soit dans les thématiques sociales qu’elle aborde ou dans la sincérité de ses personnages
Aujourd’hui, elle est perçue comme une figure montante de la création littéraire et scénaristique au Sénégal. Son parcours inspire de nombreux jeunes, en particulier des femmes, qui voient en elle l’exemple d’une réussite bâtie sur la passion, le travail acharné et la foi en ses rêves.
Gina ne compte pas s’arrêter là. « Je veux continuer à explorer des sujets qui me touchent, tout en collaborant avec des talents qui partagent ma vision. L’écriture, qu’elle soit littéraire ou scénaristique, est un outil puissant pour provoquer des changements positifs », affirme-t-elle. Avec des projets en cours, dont une série télévisée et un nouveau roman, Gina Ndèye Fatou Goudiaby s’impose comme une voix incontournable du Sénégal contemporain. Par sa plume, elle construit un héritage qui, sans aucun doute, continuera de marquer les esprits.
LE FORUM CIVIL ENCOURAGE DES REFORMES FISCALES EQUITABLES
Le Sénégal n’exploite que 3% de sa capacité fiscale. Avec un taux aussi faible, l’Ong Forum Civil organise depuis ce lundi à Pointe Saréne une rencontre sur la problématique de la mobilisation des ressources domestiques et des réformes fiscales équitables
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 17/12/2024
La fiscalité est un domaine sous exploité au Sénégal. En dessous des normes fixées par l’UEMOA, le Sénégal n’exploite que 3% de sa capacité fiscale. Avec un taux aussi faible, l’Ong Forum Civil organise depuis ce lundi à Pointe Saréne une rencontre sur la problématique de la mobilisation des ressources domestiques et des réformes fiscales équitables. L’objectif est d’encourager l’Etat du Sénégal à exploiter les niches fiscales pour lutter contre le sous-développement..
Le Sénégal classé parmi les 25 pays les plus pauvres de la planète fait face aussi a un service de la dette accablant de l’ordre de 3 milliards 855 millions en 2025 et une somme totale de 15 milliards 196 millions d’ici 2029.
Pour sortir notre pays de ce cercle vicieux de la pauvreté et de l’endettement, la transparence dans la gestion des deniers publics s’impose mais il faut aussi chercher de l’argent pour investir dans le domaine public et amoindrir la souffrance des populations.
Convaincu de la nécessité d’une telle option, le Forum Civil en phase avec le projet de renforcement de la justice fiscale au Sénégal, tient depuis hier à Pointe Sarène un atelier national sur les ambitions du référentiel «Sénégal 2050» relatives à la mobilisation des ressources domestiques et aux réformes fiscales équitables. Il s’agit pour les organisateurs de soutenir sans équivoque une politique fiscale nouvelle pouvant renflouer les caisses de l’État.
Coordonnateur national du Forum Civil, Birahim Seck estime que la fiscalité est le carburant qui peut faire fonctionner le moteur qui est le Sénégal. Sans fiscalité, explique-t-il, il ne peut pas y avoir de développement car c’est avec l’argent de la fiscalité qu’on construit les édifices publics, qu’on recrute des fonctionnaires etc... Autrement dit, un pays ne peut passe développer sans une fiscalité bien libellée. Cependant, il est d’avis qu’il faut une fiscalité moins lourde mais payée par tout le monde et ceci permettra à l’État de recouvrer beaucoup d’argent afin de satisfaire la demande des populations.
«Il faut une fiscalité simple, adaptée à notre environnement économique»
Pour réussir ce pari, Mamadou Ndao Inspecteur des impôts propose une réforme fiscale en perspective de l’élargissement de l’assiette, la réduction du taux d’imposition et la rationalisation des dépenses. Ainsi plusieurs pistes devront être exploitées comme l’impôt sur le revenu foncier, l’impôt sur le patrimoine bâti, a- t-il suggéré. Il faut une fiscalité simple adaptée à notre environnement économique, a-t-il indiqué. Ainsi, pour renflouer les caisses outre les impôts sur le patrimoine, il faut aussi selon lui régulariser le secteur primaire qui fait perdre par année 161 milliards. Toutefois à son avis, l’État du Sénégal devra trouver les voies et moyens pour faciliter aux entreprises le paiement d’impôts en dématérialisant la procédure. L’inspecteur des impôts et domaines plaide aussi une réforme de l’administration fiscale et en fin la rationalisation des dépenses fiscales. Sans compter la mise en place de mesures incitatives fortes comme une prime de régularisation pour encourager les PME PMI à venir se régulariser. Tous ces efforts ne pourront pas ne pas s’accompagner de sanctions contre les récalcitrants qui défieront la loi, a conclu le spécialiste.
Par Mbagnick DIOP
LA LONGUE MARCHE POUR LA SOUVERAINETE
L’année 2024 aura été une étape charnière dans l’histoire du Sénégal. S’en est fallu de peu pour voir le pays plonger dans un précipice creusé par un régime aux abois.
L’année 2024 aura été une étape charnière dans l’histoire du Sénégal. En effet, c’est en l’espace de neuf mois que le peuple sénégalais a pris son destin en main dans un contexte politique lourd de menaces et d’incertitudes. S’en est fallu de peu pour voir le pays plonger dans un précipice creusé par un régime aux abois.
Non content d’avoir été contraint à renoncer au troisième mandat qu’il a tant désiré et imposé, le Président Macky Sall a délibérément choisi d’entraîner le Sénégal dans la tourmente. Les nervis armés au moyen de procédures budgétaires nébuleuses, les grandes gueules qui, tels des dragons, ont craché du feu sur les plateaux de télévision, la calomnie pour bafouer l’honneur des juges constitutionnels, l’emprisonnement effréné de plus d’un millier de femmes et d’hommes accusés fallacieusement d’appartenir à une force spéciale sortie de l’imaginaire d’un ministre de l’Intérieur aux méthodes barbares, voilà le cokctail détonnant qui a angoissé le pays en 2024, prolongeant ainsi le malaise issu de la machination et de la répression sanglante enclenchée en 2021.
Face à cette situation, nous devons admettre que le salut du Sénégal est l’œuvre de la main invisible, celle du Seigneur, Dieu-Le Tout-Puissant.
Quant aux acteurs politiques il en est un, en l’occurrence M. Ousmane Sonko, dont la responsabilité et l’intelligence ont permis de transcender les équations qui ont émané de l’attitude exaspérante du Président Macky Sall. C’est en toute sérénité, dans les murs de la prison du cap manuel, que M. Ousmane Sonko a déjoué les coups fourrés juridiques et politiques enchaînés pour compromettre sa candidature à la présidentielle initialement programmée en février 2024.
En lieu et place d’une force organisée, une force citoyenne !
Pendant que Macky Sall menaçait les sénégalais en invoquant des forces organisées, M. Sonko constituait son ossature politique voire sa force citoyenne pour convaincre les sénégalais à envisager l’avenir avec sa carte de cœur en la personne de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ainsi fut décliné le bréviaire d’une alliance inoxydable « Sonko Moy Jomay » et « Jomay Moy Sonko ».
Le choix du cœur et de la raison a été donc consacré par 54 % des électeurs qui ont porté Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la victoire; celle d’une génération qui a sonné le glas politique des caciques. C’est aussi le début d’une ère politique qui substitue la souveraineté nationale aux rouages d’un système de gouvernance dont les sénégalais n’ont que trop souffert. En attestent les scandales économiques et financiers dont les auteurs ne doivent en aucun cas échapper à la justice. Et puisqu’on s’en remet légalement à la justice, il sied aussi de la rendre à la mémoire des martyrs de la révolution dont l’apogée s’est traduite par l’élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, sous l’égide de Ousmane Sonko
Au total, les 365 jours (2024) seront réécrits en 2025 sur le principe de la souveraineté nationale. Cependant, les sénégalais ne peuvent se soustraire aux sacrifices indispensables pour prendre éternellement leur destin en main. Il ne saurait en être autrement car la souveraineté est une longue marche inscrite dans l’agenda 2050.
LA FEUILLE DE ROUTE TRIENNALE DU DR ABDOURAHMANE DIOUF
Au-delà du projet de budget 2025 du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) de 2025, il a surtout pris date pour une feuille de route triennale 2025, 2026 et 2027.
Enseignement supérieur de 2025 à 2027 - La population estudiantine frôle les 300.000 inscrits et répartis entre les établissements publics et privés
Le Dr Abdourahamane Diouf ne s’est pas contenté, hier, de se limiter à la présentation de la carte universitaire aux députés membres de la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire élargie à celle de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. Mais au-delà du projet de budget 2025 du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) de 2025, il a surtout pris date pour une feuille de route triennale 2025, 2026 et 2027.
Doté de compétences techniques multiples, Dr Abdourahamane Diouf continue d’impressionner son monde. L’homme a réussi en si peu de temps à arriver à une totale maitrise de son département qu’est le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri). Face à un discours convaincant du ministre Abdourahmane Diouf, les députés de Commission des Finances et du Contrôle budgétaire élargie à celle de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs n’ont aucune peine pour valider le budget de l’Enseignement supérieur. En effet, les députés de la Commission disposent désormais des outils de compréhension et d’adhésion de la vision du système universitaire voulu par le président Diomaye et mis en application par Dr Abdourahmane Diouf.
2496 enseignants-chercheurs et 286.169 étudiants.
En 2024, la carte universitaire du Sénégal compte 2496 enseignants-chercheurs, 286.169 étudiants répartis entre les établissements d’enseignement publics et privés. Les étudiants sont majoritairement dans les établissements d’enseignement supérieur publics, où ils constituent une population de 198 009 soit 69,2% de l’effectif total. Dans le public, le ministre explique aux députés, que le cycle licence mobilise 82,20% des effectifs, le Master 14,23% et le Doctorat 3,57%. Le Sénégal dispose de neuf (9) universités publiques y compris l’Université Rose Dieng France Sénégal (URDFS), de six (6) Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP) et de deux Écoles d’ingénieurs à savoir l’École Polytechnique de Thiès (EPT) et l’École nationale supérieure d’Agriculture (ENSA). Toutefois souligne Dr Abdourhamane Diouf, il faut préciser que les universités comprennent en leur sein, des écoles d’ingénieurs comme, l’Ecole supérieure Polytechnique (ESP) à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et l’Institut Polytechnique de Saint Louis (IPSL) à l’Université Gaston Berger (UGB), entres autres exemples, et de deux cent quarante-trois (243) établissements privés d’enseignement supérieur. Les projections annoncent une croissance continue des effectifs, ce d’autant que les taux de réussite au baccalauréat s’améliorent, entrainant une augmentation des effectifs des bacheliers. Ce taux a atteint en 2024, 50,50% soit 78 246 bacheliers dont 9 481 avec une mention. Grace aux dispositifs mis en place, tous les bacheliers inscrits sur la plateforme Campusen ont reçu une proposition d’orientation au plus tard en octobre dernier soit trois mois après la publication des résultats du Bac. « Ceci est une performance à saluer quand on sait que ces dernières années certains bacheliers recevaient des propositions d’orientation plusieurs mois après la publication des résultats du Bac » explique Dr Abdourahmane Diouf.
Les défis majeurs de l’enseignement supérieur
Devant les députés de la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire élargie à celle de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, le ministre a listé des défis majeurs comme une meilleure universalisation de l’accès, une amélioration des performances dans la gouvernance et le pilotage du système notamment avec la prise de décision basée sur des données probantes, une meilleure garantie d’une assurance-qualité des curricula et programmes proposés, une meilleure exploitation des partenariats et de la coopération dansle domaine de l’éducation et de la formation, une résorption du déficit en moyens humains et infrastructurels. Pour faire face à ces difficultés, plusieurs rencontres avec les acteurs du sous-secteur ont été tenues pour apporter des réponses aux problèmes dans nos universités. Elles ont abouti entre autres à l’adoption d’une feuille de route pour la stabilisation de l’année académique, l’orientation précoce des nouveaux bacheliers, la validation de l’évaluation du système Licence-Master-Doctorat, etc. « Même si nous avons noté quelques remous au niveau de l’UASZ le mois dernier, nous nous sommes résolument inscrits dans une démarche de pacification de l’espace universitaire en offrant des cadres d’un dialogue sincère et inclusif lors de rencontres tenues avec les principaux acteurs à savoir les représentants des étudiants, le personnel d’enseignement et de recherche (PER) et le personnel administratif, technique et de service (PATS). Conformément à la nouvelle vision d’orientation du Sénégal déclinée dans l’Agenda national de transformation Sénégal 2050, le pays est résolument tourné vers la prise en charge des difficultés rencontrées dans le déroulement des activités pédagogiques et l’accompagnement des étudiants avec les œuvres sociales. Sur instruction du Président de la République Son Excellence Mr Bassirou Diomaye Diakhar Faye, bientôt sera lancé l’Agenda national de Transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANTESRI). Il se veut inclusif car impliquera les acteurs du monde universitaire et au-delà, pour permettre un alignement et une articulation des priorités de l’ESRI aux 8 Pôles économiques de la nouvelle vision Sénégal 2050 » indique le ministre de l’Enseignement supérieur.
Programme triennal 2025-2027
Pour mettre en œuvre les activités prévues en 2025, 2026 et 2027, le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a défini les trois (03) programmes suivants : - Éducation supérieure : 161 milliards 358 941 600 FCFA ; - Œuvres sociales universitaires 140 milliards 004 338 487 FCFA : - Pilotage, gestion et Coordination administrative 7 milliards 172 291 647 FCFA. Le Budget 2025 du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est passé de trois cent trois milliards quatre cent trente et un millions huit cent quinze mille deux cent vingt-neuf (303 431 815 229) FCFA en 2024, à trois cent huit milliards cinq cent trente-cinq millions cinq cent soixante-onze mille sept cent trente-quatre (308 535 571 734) FCFA en 2025,soit une hausse de Cinq milliards cent trois mille sept cent cinquante-six mille cinq cent cinq (5 103 756 505) FCFA en valeur absolu et 1,65% en valeur relative. Les ressources allouées serviront à la mise en œuvre d’un ensemble d’actions prioritaires déclinées dans le plan opérationnel 2025.
Par Mohamad El Bachir SY
POURQUOI UN NOUVEAU PROCES S’IMPOSE D’URGENCE
L’urgence de la réouverture d’un nouveau procès est posée à la lumière de faits nouveaux pour, enfin, rendre justice au président Mamadou Dia et ses quatre ministres : Ibrahima Sarr, Valdiodio Ndiaye, Joseph Mbaye et Alioune Sall.
17 Décembre 1962 - 17 Décembre 2024, et le digne peuple Sénégalais, a en mémoire, qu’au cœur de l'histoire politique sénégalaise, le procès de Mamadou Dia, ancien président du conseil du gouvernement et quatre de ses compagnons, dignes fils du Sénégal ; demeure une énigme douloureuse. Depuis l’indépendance proclamée en 1960, cette figure inoubliable du socialisme africain a été le protagoniste d'un affrontement qui, bien que souvent minimisé, a laissé des cicatrices profondes dans la mémoire collective du pays. En ce moment de réflexion sur les injustices du passé, il est impératif de redéfinir notre compréhension de cet événement, non seulement comme un tournant politique, mais aussi comme une tragédie humaine. Depuis l’aube de l’indépendance, cette figure centrale du socialisme africain a été au cœur d’un affrontement qui transcende les simples rivalités politiques, révélant les ramifications profondes des enjeux de pouvoir, de nationalisme et d’identité collective. Alors que le Sénégal s’engage dans une introspection critique sur ses cicatrices historiques, la nécessité d’une réévaluation de cette affaire se fait d’autant plus pressante.
Dans le contexte tumultueux de l’indépendance, Mamadou Dia et Léopold Sédar Senghor, bien que alliés au départ, incarnent deux visions divergentes de la gouvernance. Mamadou Dia, pragmatique et économiste avisé, aspire à ériger un État moderne, tandis que Senghor, poète et visionnaire, privilégie une approche plus culturelle et humaniste. Cette dualité, bien que complémentaire, aboutit rapidement à un clivage insurmontable, exacerbant les tensions au sein de l’Union Progressiste Sénégalaise. Le 18 décembre 1962, la motion de censure orchestrée par 41 députés illustre non seulement l’intensification des luttes internes, mais également la volonté d’un pouvoir central de maintenir une hégémonie autoritaire.
Le procès de Mamadou Dia est inextricablement lié aux manipulations médiatiques qui ont façonné la perception publique de cette crise. À une époque où Radio-Dakar constituait l’épine dorsale de l’information, le contrôle de cette plateforme par le régime senghorien s’est révélé décisif. Les manœuvres orchestrées pour étouffer la voix de Mamadou Dia, alliées à un traitement biaisé des événements, soulignent l’utilisation insidieuse de la propagande comme instrument de domination. Le silence qui a entouré son arrestation et son procès témoigne d’une stratégie délibérée visant à désarmer toute opposition et à effacer les traces d’une contestation légitime.
L’appel à une révision du procès de Mamadou Dia émerge comme une nécessité fondamentale, non seulement pour rétablir la justice à l’égard d’un homme injustement condamné, mais également pour interroger les fondements mêmes de notre démocratie naissante. Ce processus de réévaluation doit être envisagé comme un acte de réconciliation, un pas vers une meilleure compréhension des enjeux politiques et des responsabilités historiques. La reconnaissance des erreurs du passé est essentielle pour instaurer un climat de confiance et de dialogue, permettant ainsi au Sénégal d’avancer sur la voie d’une gouvernance éclairée.
L’héritage de Mamadou Dia, souvent obscurci par les récits dominants, mérite d’être redéfini à la lumière des faits et des vérités historiques. Les conflits politiques ne sauraient justifier l’effacement des droits humains ni la négation de la dignité d’un leader qui a œuvré sans relâche pour le bien-être de son peuple. En scrutant cette période cruciale, il convient de rappeler que la quête de vérité et de justice est indissociable de l’édification d’une nation véritablement démocratique.
La réhabilitation de Mamadou Dia transcende le simple cadre de la justice individuelle, elle incarne une quête collective pour une reconnaissance des injustices passées. Dans un Sénégal confronté à de nouveaux défis politiques et sociaux, cette réflexion sur les erreurs du passé peut fournir des enseignements cruciaux pour la construction d’un avenir inclusif et équitable. La mémoire de ceux qui ont lutté pour l’indépendance ne doit pas se limiter à un hommage symbolique, mais se transformer en une impulsion pour une gouvernance responsable et respectueuse des droits de tous. Ainsi, le Sénégal, en confrontant son histoire, peut véritablement s’engager sur la voie de la réconciliation et de la prospérité partagée.
Par El Hadji Cheikh Ibra Faye
LE GRAND MAODO, CE GRAND COMMIS DE L’ETAT...
Le 17 décembre 1962 se brisait une vieille amitié entre le Président Senghor et le Président du Conseil d'alors, Mamadou Dia. Une dualité s'installa au sommet de l'État entre les deux têtes de l'exécutif Sénégalais .....
Le 17 décembre 1962 se brisait une vieille amitié entre le Président Senghor et le Président du Conseil d'alors, Mamadou Dia. Une dualité s'installa au sommet de l'État entre les deux têtes de l'exécutif Sénégalais, un divorce idéologique et une divergence d'approche sembleraient être la cause des fameux événements de décembre 1962.
Il s'en suivra une motion de censure qui fera tomber le gouvernement du président Mamadou Dia et ce dernier sera déporté puis emprisonné à Kédougou avec ses co-accusés (Valdiodio Ndiaye, Alioune Tall, Joseph Mbaye, Ibrahima Sarr, Boubacar Obèye Diop) du fameux "coup d'État". Ils resteront derrières les barreaux pendant 12 ans (1962-1974). Ils en sortiront en 1974 à la faveur du multipartisme contrôlé avec quatre courants de pensée idéologique: le Socialisme (Léopold Sédar Senghor), le Libéralisme (Abdoulaye Wade), le Communisme (Majmouth Diop) et le Nationalisme (Cheikh Anta Diop).
Depuis lors, le Sénégal se tourna résolument vers le régime présidentiel avec la restauration du poste du premier ministre le 26 février 1970 avec à sa tête le Président Abdou Diouf (1970-1980). Le grand Maodo demanda en vain la réouverture de son procès. Mais sa demande ne trouvera pas un écho favorable auprès des autorités judiciaires.
Ce grand commis de l'État s'éclipsa le 25 janvier 2010 à l'âge de 99 ans. Le Building Administratif, où il a longtemps servi de 1958 à 1962 avec déférence, porte désormais son nom, en guise d'hommage et de reconnaissance à l'endroit de ce grand Serviteur de la République.
LA CAF OUVRE UN NOUVEAU SIEGE A MARRAKECH
La Confédération africaine de football (CAF) a ouvert un nouveau siège à Marrakech, dédié au développement du football africain. L’annonce officielle a été faite lundi en marge d’une réunion du comité exécutif et des présidents des 54 fédérations membres
La Confédération africaine de football (CAF) a ouvert un nouveau siège à Marrakech, dédié au développement du football africain.
L’annonce officielle de l’ouverture du nouveau siège de la CAF au Maroc a été faite lundi en marge d’une réunion du comité exécutif et des présidents des 54 fédérations membres.
Ces rencontres se sont tenues en amont de la cérémonie des CAF Awards ce lundi soir à Marrakech, en présence de la majorité des présidents des associations continentales. Pour rappel, lors de cette soirée, Ademola Lookman, l’attaquant du Nigéria et de l’Atalanta Bergame, a été sacré Joueur africain de l’année 2024.
Dans le même temps, chez les femmes, la Zambienne Barbra Banda an mis fin au règne de trois ans de la Nigériane Asisat Oshoala en tant que Joueuse africaine de l’année.
Presque tous les présidents des associations continentales étaient présents, même si le président fédéral algérien Walid Saadi devrait être absent.
Le nouveau siège de Marrakech devrait contribuer à la poursuite de la croissance du football africain, notamment dans les domaines organisationnel et sportif.
La CAF a pris une mesure stratégique pour étendre davantage son influence et son soutien sur le continent.
Le Maroc s’est imposé comme un modèle en matière d’infrastructures footballistiques en Afrique, disposant de stades modernes qui répondent aux normes internationales, comme le complexe Mohammed V à Casablanca, le Grand Stade de Marrakech et le stade Adrar à Agadir. L’Académie Mohammed VI de football , situé à Salé, est une référence continentale avec des installations de pointe dédiées à la formation, à la préparation des équipes et à la médecine sportive