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4 juin 2025
AMINATA MBENGUE NDIAYE JETTE L’EPONGE
La Secrétaire générale du Parti socialiste a annoncé à ses camarades réunis en Comité de pilotage des investitures pour les législatives anticipées du 17 novembre, qu’elle avait pris la décision de ne pas se présenter aux législatives
Mme Aminata Mbengue Ndiaye, porte-étendard des «Socialistes» ne prendra pas part aux législatives anticipées de novembre prochain. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, «La Secrétaire générale du Parti socialiste (PS), Mme Aminata Mbengue Ndiaye, a annoncé à ses camarades réunis en Comité de pilotage des investitures pour les législatives anticipées du 17 novembre, qu’elle avait pris la décision de ne se présenter sur aucunes listes, non pas pour des raisons de santé mais pour une question de principe et de grandeur.»
En prenant cette décision, «elle a exhorté ses camarades senior ou ceux ayant effectué plusieurs mandats déjà, de suivre son exemple et d’avoir la générosité et l’esprit d’ouverture de laisser la place aux jeunes et aux femmes, particulièrement ceux qui n’ont jamais eu l’opportunité d’être investis en vue de défendre les valeurs socialistes à l’Assemblée nationale», a indiqué le document.
Ainsi, la source assure que «Cette position de la Secrétaire générale du PS a été très largement soutenue, si l’on compte le nombre de responsables qui ont, sur cette lancée, annoncé qu’eux aussi se désistaient de leur droit conféré par les statuts et règlements du Parti de pouvoir se présenter de nouveau à la députation, notamment les représentants des mouvements affiliés (jeunes, femmes, syndicats, etc.).» D’ailleurs, «À la suite de Mme Aminata Mbengue Ndiaye, les ministres Serigne Mbaye Thiam et Alioune Ndoye, les députés Rokhaya Diaw de Louga et Oulèye Diaou de Rufisque, les responsables Boubacar Mané de Kolda et bien d’autres encore, ont également exprimé leur vœu de renoncer à se présenter pour mettre en avant les jeunes », a fait constater le même communiqué.
La note fait savoir que «La décision de la SG du PS a été saluée à sa juste valeur, car elle appartient à une longue tradition des socialistes sénégalais théorisée par le premier d’entre eux, Léopold Sedar Senghor: « Nguur ken du ko ñjëd ». C’est ce qui explique qu’après avoir obtenu tous les honneurs de la République et du peuple sénégalais, le Président Senghor a volontairement quitté le pouvoir, le Président Diouf a reconnu sa défaite en 2000 et appelé de son propre chef le vainqueur Abdoulaye Wade avant même la publication des résultats provisoires, ne se prononçant plus jamais publiquement du moins sur les affaires du Sénégal.» Seulement, «Il reste cependant une petite subtilité politique: certains responsables qui se sont désistés espèrent peut-être être «repêchés» sur la liste nationale. Pendant que d’autres, certains de garder leur électorat et leur mandat, ne jurent que par les listes départementales où seuls les gladiateurs se risquent», a-t-on conclu.
LE TRAFIC AÉRIEN DEVRAIT CROITRE A UN RYTHME INFERIEUR A 4,6% PAR AN
Ousmane Sonko a présidé hier, vendredi 27 septembre 2024, la cérémonie d’ouverture de la 74e session du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar
Ousmane Sonko a présidé hier, vendredi 27 septembre 2024, la cérémonie d’ouverture de la 74e session du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). A cette occasion, le Premier ministre sénégalais a fait savoir que le trafic aérien en Afrique devrait croître à un rythme inférieur à 4,6% par an au cours des 20 prochaines années, mais un taux au-dessus de la moyenne mondiale de 3,5%.
Le trafic aérien en Afrique devrait croître à un rythme inférieur à 4,6% par an au cours des 20 prochaines années, mais un taux au-dessus de la moyenne mondiale de 3,5%. C’est ce qu’a révélé le Premier ministre, Ousmane Sonko. Il s’exprimait hier, vendredi 27 septembre 2024, lors de la cérémonie d’ouverture de la 74ᵉ session du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Selon lui, cette croissance va être alimentée par l’urbanisation rapide, l’augmentation des revenus et la forte croissance démographique. «L’implémentation du marché unique du transport aérien africain, lancée en 2018, constitue l’un des 12 projets phares de l’Agenda 2063 de l’Union africaine», indique-t-il.
Pour le Premier ministre, ce marché unique devrait permettre la création de 300.000 emplois directs et de 2 millions d’emplois indirects sur le continent et l’augmentation du PIB [Produit intérieur brut] africain de 4,2 milliards de dollars. «Ces chiffres mettent en exergue l’importance du transport aérien qui constitue un moteur-clé du développement économique de l’Afrique, avec des perspectives de croissance significatives à moins et long terme», a dit M. Sonko.
Par ailleurs, le Premier ministre s’est réjoui des nombreuses initiatives prises par les États pour développer leur transport aérien et en faire des outils au service de leur développement et de l’Afrique. Il a cité, en guise d’exemple, “la construction de nouveaux aéroports, le lancement de nouvelles compagnies aériennes et la mise en œuvre de projets aéroportuaires structurants tels que les Académies des métiers de l’aviation et autres Centres de maintenance des avions. Dans la foulée, Ousmane Sonko, a plaidé, pour ”l’élargissement” de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à d’autres Etats du continent. «Nous devons tous continuer d’œuvrer à son [élargissement à d’autres Etats africains. 19 Etats, c’est déjà bien, bientôt certainement un vingtième : mais nous considérons que l’ensemble des Etats africains devraient et pourraient faire partie de l’ASECNA», a-t-il déclaré.
Selon Ousmane Sonko, l’ASECNA est non seulement un instrument d’intégration majeur, mais aussi et surtout le bras technique des Etats pour un développement harmonieux du secteur des transports aériens. «La solidarité sur laquelle a été bâtie l’ASECNA au fil des années s’est renforcée”, lui permettant de devenir ‘’un centre d’excellence mondialement reconnu. L’ASECNA a surtout su s’adapter à l’évolution très rapide dans le domaine de l’aviation civile, ce qui a permis à l’institution communautaire d’être à la pointe de la technologie dans tous les domaines», soutient-il.
Baadoolo - Des hauts et Diba
L’état des lieux a montré une économie en mauvais état. Pourtant nak c’est un bel exercice de transparence. Sonko et «ses» ministres ont vendu des chiffres et les lettres. Hallucinant ! Maangui miir sakh ! Et c’était l’objectif de la communication. Mais il manquait celui qui ne devait pas manquer au rendezvous. Qui devait être le «Cheikh» de ce «daahira» où l’on a récité des milliards et des «nullards» en gestion. Le ministre des Finances, pris pour l’un des «ndeyou mbilli gui», a démenti. Cette conférence a eu donc des hauts et des bas. Et Diba j’allais dire.
Suppléant de El Malick Ndiaye à Linguère Aly Ka, «militant frustré de l’Apr», banni au Pastef
Au Pastef, les investitures sur les listes électorales ont ouvert aussi un autre front de «chasse aux transhumants» politiques. Et c’est Aly Ka, placé à Linguère comme suppléant du ministre El Malick Ndiaye, qui est la cible des militants. Dans une missive adressée à la commission des investitures du parti, le choix porté sur sa personne a été contesté à travers un recours. «Monsieur Aly Ka, un militant frustré de l’Apr où, il a milite pendant plus de 10 ans et qui a rejoint la coalition Diomaye Président seulement en 2024, a été retenu comme suppléant de El Malick Ndiaye et au cas où ce dernier serait reconduit dans le gouvernement, le poste de député lui reviendrait d’office», peut-on lire sur la note ayant atterrit sur la table du secrétaire permanent du Pastef. Selon toujours les responsables du parti dans ce département, qui fustigent «l’entêtement des membres du comité local de sélection» des candidats, M. Ka «ne peut en aucun cas être considéré comme candidat du Pastef dans le département de Linguère».
Me Djiby Diallo, avocat de Jérôme Bandiaky «Les faits sont couverts par l’amnistie»
Me Djibril Diallo a tenu un point de presse, ce vendredi, sur l’affaire Jérôme Bandiaky. Il est revenu sur les perquisitions chez son client et chez Farba Ngom. «Les enquêteurs ont trouvé chez lui un 2 passeports dont un qui a expiré. Ils ont aussi vu un document sur lequel il est noté ‘’Agent administratif’’. Ils lui ont demandé de justifier pourquoi un tel statut. Il leur a dit qu’il ne sait pas parce que c’est l’Etat qui le lui a donné. Ils en ont déduit une usurpation de fonction», a dit l’avocat. L’avocat s’est étonné qu’un certain Ndiack Diop se soit retrouvé «spontanément» dans l’enquête. «Ce dernier dit avoir vu Jérôme Bandiaky chez Farba avec des nervis. C’est pourquoi les enquêteurs sont parti chez Farba Ngom. Et ce Ndiack, je ne l’ai pas découvert que sur le procès-verbal de la police. Et on le poursuit aujourd’hui pour trouble à l’ordre public sur la base de l’article 80», a-t-il dit. Me Djiby Diallo a rappelé aux nouvelles autorités que l’Assemblée a voté une loi d’amnistie qui a profité à notre président de la République et à son Premier ministre.
PODOR-MATAM Les cours d’eau envahissent maisons et cultures - Les populations appellent au secours
Ce mois de septembre est très pluvieux. Ainsi les localités riveraines des cours d’eau de Podor et Matam ne dorment plus avec un ciel qui refuse de fermer ses vannes et les cours d’eau qui laissent échapper leurs eaux de leur lit pour envahir les terres. Dans de nombreuses localités sur la rive gauche du fleuve Sénégal et de ses affluents, les digues de protection ont cédé. Aram, Ngouye et sur tout le long de l’Île à Morphil, certaines habitations se sont effondrées. Et les premiers à demander secours ont été les riziculteurs qui ont vu leurs champs engloutis par les eaux. Des centaines d’hectares de riz parties. Les populations sont impuissantes face à l’abondance et à la vitesse de l’eau. Podor et Matam appellent à l’aide, les paysans sollicitent le ministre de l’Agriculture.
Après avoir créé leur parti Pacte - Les cadres démissionnaires de Taxawu Sénégal soutiennent Pastef
Les 26 cadres démissionnaires de Taxawu Sénégal ont finalement choisi de soutenir Pastef aux Législatives. Made Codé Ndiaye et ses camarades, qui ont créé le Parti pour l’action, la convergence, le travail et l’équité (Pacte)/Siggil sa rew, estiment qu’«au regard du contexte national marqué par d’importants défis économiques, politiques et sociaux, il est essentiel que le régime investi de la confiance d’une large majorité du Peuple sénégalais dispose de moyens politiques lui permettant d’entreprendre convenablement les réformes promises et nécessaires à la construction d’un Sénégal prospère et équitable». Les anciens camarades de Khalifa Sall se disent «soucieux de l’importance, dans ce contexte, d’une concordance politique entre l’Exécutif et le Législatif en vue d’assurer la stabilité institutionnelle et politique du pays» et appellent leurs militant à soutenir «massivement les candidats qui seront investis par le Pastef dans leurs localités».
Décès de Amadou Mahtar Mbow Les condoléances du Roi Mohammed VI au Président Diomaye
Le Roi Mohammed VI a présenté ses condoléances au Président Bassirou Diomaye Faye suite au rappel à Dieu de Amadou Mahtar Mbow, rapporte Apanews. Il a salué «une carrière et une vie exceptionnelles fortement ancrées dans la quête de la justice, de l’égalité et de la fraternité», a souligné l’agence. Dans un tel contexte, ce message peut être perçu comme l’expression d’une relation entre Dakar et Rabat au beau fixe. Car, les sorties de Cheikh Omar Diagne, actuel Directeur général des Moyens généraux de la présidence, alors dans l’opposition, contre le Mohammed VI et son défunt père avaient été interprétées comme pouvant créer un froid diplomatique entre Sa Majesté et les nouveaux dirigeants sénégalais.
par Moctar Sourang
VOTER PASTEF POUR RENFORCER LA DYNAMIQUE DE CHANGEMENT
L'espoir est grand que notre pays profitera de la venue au pouvoir d'un homme jeune, intègre et soucieux d'éthique et de bonne gouvernance pour apporter des réponses pertinentes aux attentes légitimes de nos populations
Le 24 mars 2024, le peuple sénégalais s’est largement exprimé pour le changement, en élisant, librement et massivement, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, dès le premier tour.
Cette victoire historique a été la preuve de la maturité démocratique de notre pays et la stabilité de nos institutions.
Certes, ce fut au prix de nombreux sacrifices en vies, en liberté et en biens pour de nombreux citoyens de notre pays.
L'espoir est grand que notre pays profitera de la venue au pouvoir d'un homme jeune, intègre et soucieux d'éthique et de bonne gouvernance pour apporter des réponses pertinentes aux attentes légitimes de nos populations.
Mais, pour ce faire, il faudra rompre d’avec le système de gouvernance obsolète, trouvé sur place, prédatrice de nos ressources et de nos libertés
Dans le même temps où il faut trouver des ressources endogènes pour satisfaire ces besoins de justice, de paix et d'unité nationale, le nouveaux gouvernement s'est résolument engagé à opérer des transformations rapides et structurelles de notre économie.
En effet, l'émigration suicidaire de nos enfants, les périls liés au chômage massif ou à la precarisation des travailleurs, posent aux nouvelles autorités des défis importants qui ne peuvent être efficacement relever qu'en disposant de la coopération vigilante, mais incontestable du parlement où se votent les lois qui régissent le fonctionnement de nos institutions et de nos vies en société.
Face à la volonté affirmée de faire sien le slogan, du dioub, dioubal, dioubanti, les nouvelles autorités ont compris ce qu’il faut faire et comment le faire.
Il ne leur reste donc plus qu'à obtenir une majorité parlementaire pour déployer leurs ambitions légitimes de faire de notre pays, un lieu de prospérité enviable.
Pour avoir travaillé avec Monsieur Ousmane Sonko, président du Pastef, et un grand nombre des dirigeants de ce parti, au sein du Front de résistance national ou durant les événements douloureux de mars 2021, où j'eus à intervenir personnellement au nom du Khalife Général des mourides, Serigne Mountakha Mbacke, je puis attester du courage physique et morale des dirigeants du Pastef et de leur profond attachement à la patrie.
C'est, donc, au regard de la complexité des tâches de gouvernance, dans un monde à feu et à sang, de l'espoir collectif suscité par le Pastef, et de ma foi personnelle en la capacité des nouvelles autorités à relever tous les défis que j'appelle à voter et à faire voter pour la liste qui sera proposée par le Pastef le 17 novembre 2024 aux élections législatives anticipées.
Que Dieu veille sur le Sénégal.
Moctar Sourang est ancien coordonnateur du FRN, président Unp Sénégal, conseiller municipal à la commune de Touba.
L’ONP RAPPELLE L’IMPORTANCE DE LA PARITÉ LORS DE LA CONFECTION DES LISTES
L’Observatoire national de la parité a précisé que le non-respect de cette obligation pourrait entraîner le rejet de la liste concernée, conformément aux règles établies par le Code électoral et à la jurisprudence du Conseil constitutionnel.
L’Observatoire national de la parité (ONP) a rappelé, vendredi, l’obligation pour les partis politiques, coalitions et entités indépendantes de garantir la parité dans l’élaboration et le dépôt de leurs listes de candidats pour les prochaines élections législatives.
Dans un communiqué, l’ONP a encouragé ces acteurs à prendre toutes les mesures nécessaires pour respecter cette exigence, soulignant l’importance de se conformer aux dispositions du Code électoral relatives à la parité.
L’ONP a précisé que le non-respect de cette obligation pourrait entraîner le rejet de la liste concernée, conformément aux règles établies par le Code électoral et à la jurisprudence du Conseil constitutionnel en matière électorale, notamment la Décision n°14/E/2022 du 3 juin 2022.
En outre, l’Observatoire a exprimé sa volonté d’accompagner les partis politiques, coalitions et candidats indépendants dans le processus d’élaboration de listes respectant la parité, afin de promouvoir une représentation équilibrée et équitable des genres au sein des instances législatives.
LE MINISTÈRE DES FINANCES DÉNONCE LES TENTATIVES DE DÉSINFORMATION SUR SON RAPPORT D'AUDIT
Le ministère clarifie que le rôle de Cheikh Diba, en tant que Directeur de la Programmation Budgétaire à l'époque, était purement technique et sans lien avec l'exécution budgétaire.
Le ministère des Finances et du Budget (MFB) a réagi aux tentatives de désinformation dans la presse concernant le rapport d’audit relatif à la période de l’ancien régime. Certaines publications insinuent que l’actuel ministre des Finances, Cheikh Diba, aurait contribué aux irrégularités relevées dans ce rapport en raison de sa précédente fonction de Directeur de la Programmation Budgétaire.
Dans son communiqué, le MFB rappelle que, conformément au décret 2019-120 du 16 janvier 2019 sur la préparation budgétaire, le rôle du Directeur de la Programmation Budgétaire est strictement technique. Il se limite à coordonner la programmation de la loi de finances votée par l’Assemblée nationale, en collaboration avec divers services du gouvernement. Toute confusion entre la programmation budgétaire d’une année et son exécution l’année suivante, qui dépend du vote de l’Assemblée nationale, est donc infondée.
Le ministère souligne que le ministre Cheikh Diba a toujours fait preuve de professionnalisme et de rigueur, respectant les règles et principes qui régissent la programmation budgétaire dans le cadre de ses responsabilités techniques. L’audit en question a été supervisé par le ministre et réalisé par l’Inspection générale des Finances, un service du ministère lui-même. Le rapport a été validé par le ministre avant d’être envoyé à la Cour des Comptes pour une évaluation indépendante.
Les conclusions de cet audit mettent en évidence des pratiques financières nécessitant des corrections. En réponse, le ministre Diba s’est engagé à mettre en œuvre les réformes indispensables pour garantir une gestion exemplaire des finances publiques.
Le ministère des Finances et Budget insiste sur l’importance de ne pas détourner l’attention des véritables enjeux soulevés par le rapport d’audit, qui vise à améliorer la transparence et la gouvernance budgétaire au Sénégal. Le ministre demeure déterminé à travailler quotidiennement dans ce sens, en accord avec les priorités des nouvelles autorités.
ATEL DÉNONCE L’INTERDICTION DE SON RASSEMBLEMENT À LA PLACE DE LA NATION
L'Alliance pour la Transparence des Élections dénonce une décision arbitraire du pouvoir, jugée injustifiée et contraire au droit constitutionnel de manifester. Elle annonce qu'elle portera l'affaire devant les juridictions compétentes.
ATEL (Alliance pour la Transparence des Élections) s’indigne de l’interdiction de son rassemblement prévu ce 27 septembre à 15h à la Place de la Nation. Selon le comité d’initiatives de l’alliance, le prétexte avancé par le pouvoir pour cette interdiction est la proximité du couloir de bus du BRT, une raison jugée « ridicule et fallacieuse » par les organisateurs.
« Alors qu’une autre manifestation a été autorisée sur les mêmes lieux, il est évident que le pouvoir agit de manière arbitraire », a déploré un membre du comité. ATEL estime que cette interdiction n’est qu’un exemple de plus d’une politique systématique visant à museler toute forme de manifestation non soutenue par le régime en place.
Le comité a rappelé d’autres cas récents d’interdictions, notamment celle de la marche des marchands ambulants et celle des mourides de Massalikoul Jinane, soulignant ainsi une volonté manifeste de restreindre les libertés d’expression et de rassemblement au Sénégal. « C’est une tentative de placer le pays sous la férule d’une dictature populiste », a déclaré ATEL, dénonçant une atteinte grave au droit constitutionnel de manifester.
Le comité a également précisé qu’une proposition de changement de lieu ne leur avait été faite qu’à quelques heures de l’événement, et sans justification valable, rendant impossible toute réorganisation logistique.
ATEL a annoncé son intention de saisir les institutions judiciaires compétentes pour contester cette décision et faire valoir ses droits. En attendant, une conférence de presse sera organisée prochainement pour annoncer la suite de leur plan d’action.
SUPERCUP DE LA CAF, LE ZAMALEK VICTORIEUX DEVANT AL AHLY
La Supercoupe de la CAF oppose les vainqueurs de la Ligue des champions de la CAF et de la Coupe de la confédération de la CAF.
Dakar, 27 sept (APS) – Le club égyptien du Zamalek a remporté son cinquième titre de Supercoupe de la Confédération africaine de football, en s’imposant en finale aux tirs au but, 4-3, contre l’autre club égyptien d’Al-Ahly, vendredi au Kingdom Arena à Riyad en Arabie Saoudite.
Les deux équipes ont fait match nul, un but partout, à la fin du temps réglementaire.
Al-Ahly a ouvert le score à la 44e mn grâce à Wessam Abou Ali sur pénalty. Zamalek est revenu au score à la 77e mn sur un but de Nasr Mansi.
Les équipes sont directement allés à la séance des tirs au but. Les blanc et rouge du Zamalek SC vont s’imposer par 4 tirs à 3.
Le Zamalek remporte son cinquième titre de Supercoupe de la CAF, après ceux de 1994, 1997, 2003 et 2020.
Al-Ahly finaliste malheureuse est l’équipe qui détient le record de titre de Supercoupe de la CAF avec huit succès. Elle a remporté les éditions de 2002, 2006, 2007, 2009, 2013, 2014, 2020 et 2021.
La Supercoupe de la CAF oppose les vainqueurs de la Ligue des champions de la CAF (Al-Ahly) et de la Coupe de la confédération de la CAF (Zamalek).