Thiès, 4 avr (APS) - Le thème du défilé du 4 avril 2019 portant sur l’éducation à la citoyenneté, est une invitation adressée surtout à la classe dirigeante pour l’émergence de modèles de conduite, notamment dans la gestion des affaires publiques, a indiqué jeudi, le président du conseil départemental de Thiès Idrissa Seck.
‘’La citoyenneté étant à l’honneur, c’est une invitation adressée à l’ensemble de la population, mais surtout à la classe dirigeante, pour que des exemples et des modèles de comportement et de conduite notamment dans la gestion des affaires de l’Etat, puissent être offerts à notre jeunesse et à l’ensemble de la population’’, a dit Idrissa Seck.
M. Seck venait de prendre part à la place Mamadou Dia de la capitale du rail, au défilé civil et militaire du 4 avril, dont l’édition 2019 est axé sur le thème ‘’Les forces de défense et de sécurité, un exemple dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale’’.
‘’Je pense que c’est un thème très bien choisi’’, a noté l’ancien maire de la ville de Thiès. La citoyenneté renvoie à la conscience d’être un actionnaire du pays, pour l’avoir confié à un dépositaire et, par conséquent, de se sentir concerné au premier chef, pour tout ce qui est de la marche du pays aussi bien, en termes d’engagement, d’attitude que de comportement, a-t-il détaillé en langue wolof.
Il a saisi l’occasion pour ’’rendre grâce à Dieu, féliciter et rendre hommage aux forces de défense et de sécurité’’ pour cette ‘’magnifique (et) superbe fête’’, ainsi que ce ‘’très beau défilé’’.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 24 février dernier a aussi rendu hommage aux populations thiessoises pour leur ‘’attachement et (leur) affection indéfectibles à (son) endroit’’, tout en leur renouvelant ses remerciements.
Il a prié pour ‘’que cette édition soit l’inauguration d’une ère de paix et de prospérité pour le Sénégal et pour l’Afrique’’ .
LA BM RENFORCE SON SOUTIEN AUX CENTRES D’EXCELLENCE AFRICAINS
La Banque mondiale a approuvé une enveloppe de 143 millions de dollars pour les centres régionaux d’excellence régionaux africains -Des Centres d'excellence africains qui peuvent avoir un impact sur le développement dans les pays concernés
(Seneplus.com, Dakar) - Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 27 mars 2019 un financement total de 143 millions de dollars sous la forme de crédits et de subventions de l'Association internationale de développement (IDA) pour aider le Burkina Faso, Djibouti, le Ghana, la Guinée et le Sénégal à renforcer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche appliquée dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM).
Actuellement, l'Afrique produit peu de diplômés en STIM par rapport à d'autres filières, renseigne un communiqué de la Banque mondiale. Or le continent, selon l’institution financière, a besoin de ‘’développer davantage les compétences pointues dans ces domaines pour accroître sa productivité et favoriser sa transformation économique’’.
Le premier projet des Centres d'excellence africains pour un impact sur le développement (CEA-Impact) vise ainsi à ‘’améliorer la qualité et la quantité de l'enseignement postuniversitaire dans des universités sélectionnées ainsi que son impact sur le développement des pays bénéficiaires, à travers une spécialisation régionale et une collaboration dans les domaines des STIM’’.
Avec ce nouveau projet, la Banque mondiale porte à 456 millions de dollars le montant total de ses financements en faveur des Centres d'excellence africains (CEA). Dans le cadre de ces trois projets, 58 CEA sont opérationnels dans 45 universités dans 19 pays, 24 000 étudiants y sont inscrits, dont 10 500 en maîtrise et 2 400 en doctorat.
Par ailleurs, 34 programmes de ces centres sont certifiés conformes aux normes internationales de qualité, démontrant ainsi que l'enseignement supérieur africain répond aux standards internationaux. ‘’L’appui de la Banque mondiale aux centres d’excellence africains est un bel exemple de la façon dont les pays peuvent s'unir pour le bien de tous'', a déclaré Rachid Benmessaoud, Directeur de la coordination de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest, cité par le communiqué.
DIONNE ATTENDU AU PALAIS
Le Premier ministre est attendu ce vendredi à la présidence pour une audience avec le chef de l’Etat - Il pourrait présenter dans la journée sa démission et celle de son gouvernement
(SenePlus.com, Dakar) - Le président de la République devrait procéder, dans l’après-midi, à la nomination d’un nouveau chef du gouvernement, qui mettra en place son équipe connue durant le week-end, renseigne le journal l’AS. Le journal indique que ‘’toutes les consultations pour la formation de la nouvelle équipe gouvernementale ont déjà été faites’’. L'AS rapporte que l'ossature de l'ancienne équipe sera maintenue au moins jusqu'après les élections locales, prévues en décembre prochain. Pour sa part, Libération renseigne que l’actuel Premier ministre qui assume ses fonctions depuis le 6 juillet 2014 en remplacement d'Aminata Touré sera reconduit pour diriger la nouvelle équipe.
SEULE LA SOCIETE CIVILE PEUT JOUER LE RÔLE D'INTERFACE POUR FACILITER LE DIALOGUE
Le président du Forum du Justiciable, Boubacar Bâ engage la société civile à s’investir pour faciliter le dialogue entre l’opposition et le pouvoir- Il s’exprimait sur la radio RFM (privée) dans son édition du matin.
(Seneplus.com, Dakar) - La société civile doit prendre les devants, il s’agira d’aller voir toutes les forces vives de la nation notamment l’opposition qui jusque-là est réticente par rapport à l’appel à du Chef de l’Etat en définissant les termes de référence, a dit Boubacar Bâ.
‘’Sinon je ne pense pas qu’aujourd’hui l’opposition puisse répondre à cet appel au dialogue du Chef de l’Etat’’, a relevé le Président du Forum du Justiciable. Le Président Sall avait lancé un appel au dialogue lors de son premier discours après la publication officielle des résultats de la présidentielle par le Conseil constitutionnel. Sans cela, le Président du Forum de la justiciable estime que l’opposition ne puisse répondre à la main tendue de Macky Sall.
Boubacar Bâ relève en fait ‘’une méfiance entre l’opposition et la mouvance présidentielle et seule la société civile peut jouer les bons offices’’. Conscient que ‘’le travail ne sera pas très facile’’, il souligne toutefois que la société civile a l’expérience, citant leur rôle joué lors du processus de parrainage.
‘’Il faut essayer et je crois que la société civile pourra bel et bien réussir cette mission’’, a-t-il fait valoir. SENEPLUS
LE MAIRE ANNONCE DES MESURES CONTRE L’INSALUBRITÉ ET L’ENCOMBREMENT DES RUES
Réagissant après avoir pris part à la célébration de la fête du 4 avril Mansour Faye précise que les directives données par le chef de l’état, Macky Sall, lors de son discours de prestation de serment, ‘’seront appliquées avec diligence
Saint-Louis, 4 avr (APS) - Le maire de la ville de Saint-Louis, Mansour Faye, a annoncé jeudi que le conseil municipal va s’atteler rapidement à prendre ‘’des mesures idoines et fermes’’, afin de faire déguerpir les véhicules en panne, carcasses et ferrailles, ainsi que les gros objets qui ‘’encombrent la voie publique sur toute l’étendue du territoire communale’’.
Réagissant après avoir pris part à la célébration de la fête du 4 avril à la place Faidherbe, le maire précise que les directives données par le chef de l’état, Macky Sall, lors de son discours de prestation de serment, ‘’seront appliquées avec diligence afin de rendre propre et salubre toute la ville de Saint-Louis’’.
Il a par ailleurs dit que des campagnes de sensibilisation seront également menées, afin que les populations puissent accompagner la commune dans ces opérations, ‘’pour rendre le cadre de vie plus conforme à l’épanouissement des citoyens’’.
Selon lui, l’équipe municipale va s’atteler d’abord à ‘’améliorer l’éclairage public, mais aussi mener un combat pour la gestion des ordures et contre l’insalubrité, avec l’implication des jeunes, afin que Saint-Louis soit parmi les villes les plus propres du Sénégal’’.
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SACRÉE ARMÉE !
Derrière cette discipline militaire qui marque les pas des forces de défense et de sécurité se cache des talents de danseurs - Les militaires et para militaires savent fêter l’indépendance, loin des yeux du président et de ses hôtes
Derrière cette discipline militaire qui marque les pas des forces de défense et de sécurité se cache des talents de danseurs - Les militaires et para militaires savent comment fêter l’indépendance à leur manière, loin des yeux du président et de ses hôtes.
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LES ENJEUX D'UNE ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE AFRICAINE SANS LES POIDS LOURS
L'Afrique va passer à côté d'énormes opportunités en mettant en place une zone de libre-échange sans ses poids lourds économiques du continent, selon Abdou Diaw, journaliste économique au quotidien Le Soleil
L'Union africaine a fait des progrès vers la levée des barrières commerciales entre ses États membres après la ratification par la Gambie du projet de Zone de libre-échange continentale (ZLEC).
La Gambie devient le 22e pays à ratifier le traité devant instituer la ZLEC. Ce nombre est celui qui est requis pour que soit déclenchée la mise en œuvre du projet africain de marché unique.
Cette initiative vise à supprimer les barrières commerciales entre les pays africains et à accroître le volume du commerce intra-africain.
La zone de libre-échange continentale sera le marché unique le plus grand du monde, avec une population d'environ 1,7 milliard de personnes.
Le projet a été lancé par les dirigeants africains en 2012. Il a connu une importante progression lorsque 44 pays - sur un total de 54 - l'ont signé en mars 2018 à Kigali, la capitale du Rwanda, sans toutefois le ratifier tous.
Il doit être mis en œuvre puisqu'un 22e pays vient de notifier sa décision de ratification à la Commission de l'Union africaine, chargée du suivi de cette initiative.
Mais il reste d'importantes étapes à franchir encore pour que le libre-échange puisse bien fonctionner entre les pays, selon Abdou Diaw.
Il faut inclure les puissances économiques
Abdou Diaw rappelle qu'il reste des questions juridiques et institutionnelles à régler. Et la non-ratification du projet par certains poids lourds économiques du continent comme le Nigeria est un "manque à gagner" pour la ZLEC.
"Il y a une autre question qui est centrale : les pays les plus importants au plan économique, en termes de produit intérieur brut et de population, n'ont pas ratifié l'accord de libre-échange. C'est le cas du Nigeria surtout", souligne Diaw.
Il souligne que le Nigeria est d'autant plus important que c'est la première économie du continent, mais aussi le pays le plus peuplé avec près de 200 millions d'habitants.
Instaurer une zone de libre-échange sans la participation de certaines économies revient à "laisser en rade d'énormes opportunités", analyse Abdou Diaw.
En effet, quelques jours avant la signature de l'accord de libre-échange, en mars 2018, le gouvernement du Nigeria s'est retiré des négociations pour, dit-il, se concerter d'abord avec le secteur privé et les syndicats du pays.
Les attentes de l'Afrique
La zone de libre-échange continentale permettra aux pays africains de faire davantage de commerce entre eux en acceptant de réduire les obstacles tels que les tarifs douaniers.
Elle est censée stimuler la croissance économique et créer des possibilités d'emplois qui, selon les estimations de l'Union africaine, atteindront jusqu'à 7 000 milliards de dollars US (5,3 mille milliards de livres sterling) d'ici à 2030.
L'organisation panafricaine espère que le marché unique augmentera non seulement le commerce, mais aussi la libre circulation des personnes à travers le continent.
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MACKY VA LIBÉRER KHALIFA
''Toute action qui peut contribuer à asseoir davantage la stabilité du pays est à louer - La libération de Khalifa Sall et des autres en est une’’, a fait savoir El Hadji Diouf ce jeudi, à l'issue de la célébration du 4 avril
Omar Niane et Fanseyni Djitté |
Publication 04/04/2019
Khalifa sera bientôt libre. La révélation est de Me El Hadji Diouf qui, après le défilé, a fait face à la camera de www.seneplus.com. ‘’ Je crois que le président Macky Sall va bientôt libérer Khalifa Sall. C’est ce que nous souhaitons et nous travaillons aujourd’hui pour une paix durable. Toute action qui peut contribuer à asseoir d’avantage la stabilité du pays est à louer. La libération de Khalifa Sall et des autres en est une’’, a fait savoir l'avocat.
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NOUS ALLONS CONTINUER À RENFORCER NOS FORCES DE SÉCURITÉ
Macky Sall a exprimé sa satisfaction quant au déroulement du défilé de ce 4 avril, marquant la cinquante neuvième année d’indépendance du Sénégal
Youssouf Ba etFanseyni Djitté |
Publication 04/04/2019
Macky Sall a exprimé sa satisfaction quant au déroulement du défilé de ce 4 avril marquant, la cinquante neuvième année d’indépendance du Sénégal. Le chef de l'Etat a félicité l'armée à qui il promet un renforcement des conditions d'exercice.