Aujourd’hui, la tendance est d’inscrire son fils dans le privé, même si certains savent qu’il leur sera difficile d’honorer leurs engagements financiers.
Les motivations des parents d’élèves qui amènent leurs enfants dans le privé font l’objet d’un consensus. Les grèves et le niveau de certains enseignants les ont poussés, malgré le coût, à sortir leurs enfants de l’école publique pour les inscrire dans le privé censé dispenser un enseignement et un encadrement plus rigoureux. « C’est difficile qu’un élève, surtout dans le primaire, excelle dans le public. S’ils ne sont toujours en grève, les enseignant ne mettent pas du cœur dans ce qu’ils font. La conséquence est que nos enfants, au lieu d’acquérir des performances, deviennent de plus en plus médiocres », constate Amadou Sall, dont la fille étudie à l’Institut notre Dame de Dakar. Même son cloche chez cet autre parent d’élève rencontré au Collège Sacré cœur : « Mon fils a fait l’école publique, mais à cause des grèves, j’étais obligé de le retirer pour l’amener dans le privé afin qu’il étudie. Il s’y ajoute aussi que dans le privé surtout le privé catholique, c’est la rigueur et la discipline qui sont érigées en règle et cela permet de forger l’élève dans la vie», a-t-il soutenu.
Ce qui les amène à dire qu’en tant que parents d’élève, « la seule alternative qui s’offrait à nous après les grèves répétées au niveau du public, est d’inscrire nos enfants dans le privé pour maintenir ou booster leur niveau d’études. Aujourd’hui, si on veut que son enfant réussisse dans la vie, il faut l’amener dans le privé. Même s’il doit aller dans le public, que cela se fasse dans le second cycle ». Pour d’autres parents, étant de purs produits de l’enseignement privé, ils ont préféré suivre la voie. « L’école privé m’a forgé, j’ai fait tout mon circuit au sein des écoles privés catholiques. Je veux que mes enfants reçoivent ces mêmes principes qui m’ont été inculqués dans le privé et je me réjoui de constater que ces mêmes valeurs sont valables jusqu’à présent », a déclaré Marie Agnès Ndiaye rencontrée au Collège Sacré-Cœur.
LE COUT
Il n’est pas toujours évident d’honorer ses engagements dans l’enseignement privé. Bon nombre de parents souffrent pour le premier semestre de l’enseignement à cause des frais d’inscription et des fournitures qui sont laissés totalement à leur charges, contrairement à l’école publique où tout est presque gratuit. « Ce n’est pas toujours évident ». Et un autre d’ajouter : « rien que les fournitures, c’est très cher et on ne peut se passer d’un livre. Si on le fait c’est l’élève qui est sanctionné». L’enseignement dans le privé demeure ainsi un lourd investissement pour les parents qui , confrontés à une conjoncture économique difficile, devront en plus des charges familiales honorer l’éducation de leurs enfants.
MACKY SALL VEUT UN ’’’DÉSENCLAVEMENT AÉRIEN’’ DES TERROIRS
Ce programme vise à faire avancer le désenclavement aérien des terroirs, par la réhabilitation, voire la reconstruction et la mise aux normes internationaux des aéroports régionaux’’
Saint-Louis, 21 déc (APS) – La mise en œuvre d’un programme de réhabilitation des aéroports régionaux du Sénégal est guidée par le souci d’œuvrer au désenclavement aérien des terroirs, a souligné vendredi à Saint-Louis (nord) le président de la République, Macky Sall.
’’Ce programme vise à faire avancer le désenclavement aérien des terroirs, par la réhabilitation, voire la reconstruction et la mise aux normes internationaux des aéroports régionaux’’, a déclaré le chef de l’Etat peu après avoir officiellement lancé la phase d’exécution dudit programme.
Il ne s’agit pas seulement à travers la réhabilitation de ces aéroports d’assurer un transport plus rapide, mais d’en faire des instruments de développement de toutes les potentialités minières, halieutiques et agricole tout en dynamisant le tourisme et les activités liées à l’enseignement supérieur et aux soins de santé, a indiqué Macky Sall.
’’L’objectif est de faire du Sénégal, un territoire doté d’aéroports modernes lui permettant d’être un hub aérien pour combler le déficit du trafic aérien interne, maillon faible du transport aérien sénégalais’’, a-t-il fait valoir en rappelant que la plupart des aéroports régionaux du Sénégal étaient caractérisé par leur vétusté.
Une enveloppe de 17 milliards de francs Cfa a été inscrite dans le budget 2019 du ministère des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires pour financer les travaux de réhabilitation des aéroports régionaux, a annoncé récemment la ministre Maimouna Ndoye Seck.
’’Ce programme de réhabilitation comporte plusieurs projets dont la mise aux normes de cinq aéroports régionaux (Saint-Louis, Ziguinchor, Kaolack, Touba, Tambacounda) pour sa première phase’’, a détaillé Maïmouna Ndour Seck lors du vote du budget de son ministère.
’’Le choix a été fait en prenant en compte de l’éloignement et des potentialités économiques’’, a-t-elle expliqué, en liant le temps long mis dans sa mise en œuvre par l’importance des études préalablement menées pour doter le pays ‘’d’aéroports dignes d’un pays émergent’’.
L’aéroport de Saint-Louis occupe une ‘’place de choix’’ dans le cadre de la redynamisation du programme de développement touristique (PDT), a souligné mardi la ministre lors d’un Comité régional de développement (CRD).
Pour Saint-Louis, il s’agira de prendre en compte ‘’les aménagements prévus, et de les placer aux normes, pour enfin transférer la gestion de la navigation aérienne à l’ASECNA’’, a dit la ministre.
’’La réhabilitation des aéroports régionaux est le dernier pilier du projet de développement du Hub aérien sous-régional, un projet phare du PSE’’, a rappelé Mme Seck, soulignant que cette réhabilitation est en phase avec la mise en service de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), et le développement de la nouvelle compagnie aérienne Air Sénégal SA.
Ce programme de réhabilitation vise ’’la reconstruction totale, sur une durée de 47 mois, des aéroports de Saint-Louis, Ourossogui/Matam, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou’’
Marie Hélène Elize Ngoma peut pousser un ouf de soulagement ! Après sept longues années de procédure judiciaire marquée par de nombreux rebondissements contre l’avocat inscrit au barreau de Dakar, Me Ibrahima Thioub, qu’elle accuse d’abus de confiance portant sur la rondelette somme de 35,8 millions FCFA, la dame a partiellement obtenu gain de cause. En effet, la Cour suprême qui statuait avant-hier, (jeudi 20 décembre) sur le pourvoi formé contre la décision d’appel favorable à la robe noire, a tranché en faveur de la plaignante. D’autant que le président, Amadou Baal a cassé l’arrêt rendu par la Cour d’appel, avant de renvoyer les parties devant une autre Cour autrement composée pour connaitre à nouveau de cette affaire.
Me Ibrahima Thioub accusé d’abus de confiance (bis)
C’est dans un récit poignant que la plaignante est revenue sur les pratiques de l’avocat. Elle raconte que Me Thioub a profité de la maladie de son frère, très malen- point et ne jouissant pas de toutes ses facultés mentales, pour faire signer à ce dernier un chèque de 35,8 millions FCFA sur la base de fausses factures. Alors que cet argent, se désole la vieille dame, constitue leur héritage. C’est ainsi qu’elle a enclenché cette procédure. En dépit de la disparition de son frère, la dame a décidé de poursuivre le combat afin de récupérer leur argent. Les parties se retrouvent ainsi dos-à-dos en attendant de faire face au juge d’appel.
Gadio et sa nationalité américaine
L’ancien ministre des Affaires étrangères de Me Wade a nié, hier, lors de son point de presse, détenir une double nationalité sénégalaise et américaine. «Je ne suis pas, je n’ai jamais été et je ne cherche pas à avoir la nationalité américaine», a juré Cheikh Tidiane Gadio. Il soutient que depuis sa naissance à l’hôpital de la rue Carnot à Saint-Louis le 16 septembre 1956, il est exclusivement de nationalité sénégalaise. Toutefois, il dit aspirer à une deuxième nationalité qui est celle africaine dans le cadre des Etats-Unis d’Afrique depuis son adhésion totale au panafricanisme. En revanche, Gadio informe qu’il détient une Green Card américaine et l’a exhibée devant l’assistance. Elle lui a été délivrée en 1999 et a été renouvelée en 2010 pour 12 ans, au lieu de 10 ans comme le stipule la loi américaine, grâce, sans doute, à l’amitié que lui portent les Etats-Unis et réciproquement. «C’est impossible de détenir une Green Carte et un passeport américain», précise-t-il.
Ibrahima Sall calme les frustrés de Darou Mousty
De réelles menaces pesaient sur la visite du Président Macky Sall à Darou Mousty. En effet, quelques «jeunes marabouts frustrés» préparaient une fronde d’envergure contre le Président Sall qu’ils ont déclaré persona non grata à Darou Mousty dans les réseaux sociaux. Aujourd’hui, ils sont revenus à de meilleurs sentiments grâce à l’intervention du président du Mouvement pour la Démocratie et les Libertés (Model). Après de longues négociations, Ibrahima Sall, premier allié du Président Macky Sall et petit-fils de Mame Thierno Birahim a réussi à convaincre ces frustrés qui ont décidé de déposer les armes.
Macky Sall en Mauritanie
Le Président Macky Sall était hier, l’hôte de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz. Les deux hommes ont coprésidé à Nouakchott, la signature de l’Accord final d’investissement pour l’exploitation des ressources gazières communes sur le site du Grand Tortue Ahmemy. Depuis la découverte de ce bloc gazier, les deux chefs d’Etat se concertent à chaque phase. Macky Sall parle d’un accord gagnant-gagnant entre le Sénégal et la Mauritanie dans l’exploitation du bloc Grand Tortue Ahmemy.
75 millions pour la rénovation de l’Institut islamique de Dakar
Le Royaume d’Arabie Saoudite a rénové l’Institut islamique de Dakar pour un coût de 75 millions FCFA. La cérémonie de réception a été organisée, hier, en présence de l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Sénégal, Abdul Aziz Mohammed Aifan et du ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam. Le diplomate saoudien a salué les relations de fraternités entre les deux pays. A l’en croire, le Royaume d’Arabie Saoudite a toujours été en phase avec le Sénégal sur les dossiers internationaux. Pour le ministre Serigne Mbaye Thiam, la rénovation de l’Institut s’inscrit dans le cadre de la modernisation des daaras et d’insertion professionnelles des arabisants.
Abdoul Mbaye dépose sa candidature
Le dépôt des candidatures au Conseil Constitutionnel pour la présidentielle se poursuit sans bruit. Après les échauffourées au premier jour des dépôts, les mandataires se rendent dans les locaux de la haute juridiction pour déposer les candidatures de leurs leaders. Hier, c’était le tour du président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act). Pourtant, une rumeur faisait croire que Abdoul Mbaye a renoncé à sa candidature, faute de parrains suffisants. Mais, une délégation de l’Act a remis au greffier du Conseil Constitutionnel l’ensemble des documents pour la candidature de l’ancien Premier ministre. Pour les partisans de Abdoul Mbaye, cet obstacle dressé à dessein pour allonger la période pré électorale et épuiser les candidats avant l’heure a été franchi. Ils soutiennent que la collecte de signatures de parrainage a permis de constater un magnifique élan autour de leur parti, traduisant l’aspiration profonde des Sénégalais au changement de régime et de système. Par ailleurs, l’Act appelle toute l’opposition et tous les candidats de l’opposition à la vigilance et à la solidarité pour imposer le respect de la loi et de la réglementation, exiger la distribution des cartes d’électeurs, et à la sécurisation des votes.
Les Forces Démocratiques du Sénégal (FDS)
Même après les dépôts de candidatures au Conseil Constitutionnel, les partis politiques poursuivent les cérémonies d’investiture de leurs différents candidats. Ce dimanche, les Forces Démocratiques du Sénégal (FDS) dirigées par l’universitaire Babacar Diop seront en congrès à la place de l’Obélisque pour investir leur candidat à la présidentielle, en l’occurrence le président de Rewmi, Idrissa Seck. Des milliers de jeunes venus des 45 départements du Sénégal et une délégation de la Diaspora vont investir le président du Conseil départemental de Thiès. Une occasion pour le leader de Rewmi de s’adresser à la jeunesse sénégalaise. Parallèlement au congrès d’investiture, Babacar Diop présentera le manifeste politique des Fds.
Congrès d’investiture de candidats à la présidentielle
Ce n’est pas Idrissa Seck seulement qui sera investi, ce weekend. Le parti Bokk Gis Gis est en congrès, ce samedi, à Dakar pour l’investiture de son candidat Pape Diop à l’élection présidentielle de 2019. L’ancien Directeur Général des Douanes, Boubacar Camara, après un premier report, tient son congrès d’investiture, ce week-end. Il veut également briguer les suffrages des Sénégalais.
Ouverture de l’autoroute AIBDThiès- Touba
L’autoroute Ila Touba n’est pas encore ouverte à la circulation en dépit de son inauguration. Des transporteurs qui ont emprunté, hier, l’autoroute Ila Touba, ont été sommés à leur grande surprise de rejoindre la route nationale, du fait de l’achèvement des travaux de cette voie, pourtant inaugurée la veille. Ce qui a mis les transporteurs dans une colère noire. Ils se sont indignés de l’inauguration d’une autoroute, en chantier. Mais après la levée de boucliers des automobilistes, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a sorti un communiqué pour informee les usagers que la circulation est effective depuis le 20 décembre 2018 sur l’autoroute Thiès-Touba suite à l’inauguration de l’autoroute Ila Touba par le président Macky Sall. «Aussi, le tronçon Aibd-Thiès qui n’est pas encore réceptionné est ouvert à la circulation. Toutefois, la section Aibd- Sindia reste encore fermée pour l’achèvement des travaux de la gare de péage pleine-voie de Kirène. Une déviation est prévue pour les usagers qui vont à Mbour».
Le journaliste Mamadou Pascal Wane tire sa révérence
La presse est en deuil. Le doyen de la presse sportive et non moins brillant journaliste Mamadou Pascal Wane n’est plus. Il est décidé hier. Mamadou Pascal Wane était une belle plume, un passionné de sports. Ses articles, ses dossiers et ses rubriques sont des modèles du genre. Il a marqué beaucoup de jeunes journalistes dans toutes les rédactions où il a servi, notamment au «Le Soleil», «Walf Sports» etc. Dans une première vie, Mamadou Pascal Wane était un instituteur. A ce titre, il a formé beaucoup de jeunes sénégalais dont le docteur en journalisme et ancien directeur du Cesti, Ibrahima Sarr. Avec sa disparition, la presse sénégalaise perd un de ses plus grands éléments. «L’As» présente ses condoléances à la famille éplorée et à la presse.
Ouverture du festival international de Kolda
C’était la levée des rideaux de la deuxième édition de Festi-Kolda, vendredi avec une exposition vernissage à l’hôtel de ville de la capitale du Fouladou. Un moment fort de communion et de partage entre les exposants et le public dont des élèves, des enseignants et des élus. Dans l’après-midi, il y a eu la cérémonie officielle du festival qui est suivie par un carnaval de groupes culturels de la région de Kolda à l’esplanade de la gouvernance sous la présidence du ministre maire de la commune représentant en même temps le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly. Une veillée culturelle a clôturé la première journée du Festival international de Kolda. Auparavant, l’écrivain-éditeur, secrétaire exécutif de l’Association des écrivains du Sénégal et directeur des éditions Salamata, Seydi Sow a entretenu le public de l’importance de l’écriture dans la marche des peuples. A l’en croire, il n’y a pas de civilisation sans l’écriture et tous les pays qui se sont développés le sont par l’écriture.