L’arrivée d’un nouvel entraineur au Stade Rennais semble faire du bien à Mbaye Niang. L’attaquant international sénégalais qui n’entrait presque plus dans les plans de Sabri Lamouchi reprend confiance.
La lourde défaite du Stade Rennais au Roazhon Park face à Strasbourg (1-4) n’avait pas épargné le coach Sabri Lamouchi. En poste depuis 2017, le technicien a été remercié par les dirigeants rennais, après ce troisième revers de rang. Dans la foulée, Julien Stéphan, fils de l’ancien sélectionneur des «Lions» du Sénégal, est intronisé. Sa mission : redresser le club qui occupait à l’époque une décevante 14ème place (17 pts).
FIN DE CALVAIRE POUR MBAYE NIANG ?
Le changement intervenu au Stade Rennais semble être une aubaine pour certains joueurs qui n’entraient pas dans les plans de l’ancien entraineur. C’est notamment le cas de l’international sénégalais Mbaye Niang. Arrivé au club sous forme de prêt, le joueur de 23 ans était attendu pour guider l’attaque rennaise. Mais sous les ordres de Sabri Lamouchi, le Sénégalais va vivre des moments difficiles. Avec seulement quelques bouts de match, il ne marquera qu’un seul but (sur pénalty). Le technicien français qui ne comptait presque plus sur lui songeait même à le renvoyer à son ancien club, Torino. Et c’est avec Julien Stéphan que le Sénégalais va retrouver un temps de jeu beaucoup plus intéressant. Titulaire contre Dijon (17ème journée), Mbaye Niang avait disputé l’intégralité de la partie soldée par une victoire rennaise (2-0). Le Sénégalais avait encore grappillé quelques minutes lors de la manche retour contre Astana en Ligue Europa (13 décembre dernier). Mbaye Niang, qui avait débuté sur le banc, avait disputé les 8 dernières minutes. Le club breton remportait ainsi le match (2-0), avec un doublé d’Ismaila Sarr. Mercredi dernier contre Nantes en Coupe de la Ligue, l’ancien joueur de Watford (D1 Angleterre) a connu sa deuxième titularisation sous les ordres de Julien Stéphan. Il a disputé 72 minutes, participant à la victoire des siens (2-1) sur les coéquipiers de Kara Mbodji. Mbaye Niang qui semble bénéficier de la confiance du nouvel entraineur devrait en profiter pour retrouver son efficacité.
ABDOULAYE DIALLO, SEUL DANS LES CAGES ?
Depuis qu’il est sur le banc du Stade Rennais, Julien Stéphan n’a perdu aucun match. Il compte quatre victoires, en autant de sorties (2 en championnat, 1 en Ligue Europa et 1 en Coupe de la Ligue). Un résultat acquis en grande partie grâce à la confiance retrouvée, mais aussi un groupe solide et soudé. Dès sa prise de fonction, le fils de l’ancien sélectionneur des « Lions » du Sénégal a fait un choix fort. Lors de son premier match à Lyon (2-0, 16ème journée de Ligue 1), il a confié les cages à Abdoulaye Diallo. Face à Lyon de Jean Michel Aulas, le gardien international sénégalais réalise une prestation de haute facture. Son coach n’avait pas manqué de le féliciter. «Si on n’a pas pris de but à Lyon, c’est parce que le gardien a été performant. J’ai misé sur lui parce qu’il me semblait être le meilleur. Abdou a répondu favorablement. Un gardien, il faut qu’il arrête les buts», avait indiqué Stéphan fils. En concurrence avec le Tchèque Tomas Koubek, l’international sénégalais semble avoir une avance sur ce dernier. Blessé et absent jusqu’à la fin du mois de décembre, le joueur de 26 ans devrait rapidement reprendre sa place de titulaire.
SARR, LE REPOSITIONNEMENT QUI FAIT DU BIEN
L’autre Sénégalais qui a marqué de précieux points, depuis le changement intervenu au sein du club, c’est Ismaila Sarr. Très utilisé par l’ex-entraineur Sabri Lamouchi, l’ancien joueur de Génération Foot a confirmé son énorme potentiel lors des dernières sorties de son équipe. Auteur d’un doublé, il a offert presque à lui seul une qualification historique à Rennes en 16ème de finale de la Ligue Europa.
Elément incontournable du dispositif rennais, le Sénégalais aura un rôle déterminant à jouer dans la seconde moitié du championnat. Sur le banc rennais depuis la rencontre contre Lyon (2-0), Julien Stéphan a déjà changé le visage du club. Le jeune technicien a su remobiliser le groupe, avec des idées claires. Stéphan fils a trouvé les mots justes, au moment opportun. Mais la réussite du jeune technicien réside surtout dans ses choix. Il a repositionné Ismailla Sarr sur le côté droit plutôt qu’en avant-centre ou excentré gauche. Cette approche a libéré le Sénégalais, mais aussi facilité sa complémentarité avec Touré. Une vraie trouvaille qui a porté ses fruits. «Il fallait rectifier certaines choses dans la structure générale de l’équipe et vite les mettre en place. Il n’y a pas de méthode particulière. Le déclic pour les joueurs, c’est surtout de gagner des matchs. La victoire à Lyon a permis aux joueurs de prendre conscience qu’en étant plus solides et plus structurés, ils étaient capables de faire de bonnes choses. C’est surtout une prise de conscience de la part des joueurs qu’ils devaient en faire un peu plus sur le terrain, un peu mieux», a commenté le nouvel entraineur rennais.
LEÇONS DE CONTRE-POUVOIR
Son film a eu une autre vie…Il était une fois un bouquin, «Toiles d’araignée», du Pr Ibrahima Ly, enseignant et opposant politique au pouvoir militaire du Général Moussa Touré, et disons que le réalisateur Ibrahima Touré s’est laissé prendre au piège…
Son film a eu une autre vie…Il était une fois un bouquin, «Toiles d’araignée», du Pr Ibrahima Ly, enseignant et opposant politique au pouvoir militaire du Général Moussa Touré, et disons que le réalisateur Ibrahima Touré s’est laissé prendre au piège…Il en fera son film, long métrage du même nom, sur la vie en milieu carcéral, le mariage forcé, le pouvoir militaire des années 70 au Mali. Côté symbole, Ibrahima Ly a vécu 11 longues années de sa vie après la prison, au Sénégal, où le film de son compatriote malien, prix Sembene Ousmane au Fespaco 2013, a été projeté pendant les Recidak 2018.
A vue d’œil, son côté poivre-sel peut-être, mais pas que…Il n’a pas grand-chose d’un débutant, non…Il raconte justement qu’il fait son cinéma depuis bien longtemps, depuis les années 1979 pour tout dire. Ça ne nous rajeunit pas tout cela mais passons…A l’époque, Ibrahima Touré n’est pas encore l’assistant de son compatriote, le très respecté cinéaste malien Cheick Oumar Sissoko : Double Etalon d’Or au Fespaco, on frimerait pour moins que ça…Il lui doit d’ailleurs son tout premier long métrage, en 2010 : «Toiles d’araignée», adaptation, au cinéma, d’un « vieux » bouquin de 1982. Son auteur, Ibrahima Ly, a l’âge du milieu de vie, 46 ans, et il sort de cinq années de réclusion. Dans le jargon, on dit que c’est un prisonnier politique.
Entre les deux hommes, Ibrahima Ly et Ibrahima Touré, pas «de relation particulière», pas de lien de sang ou de famille, pas de relation professionnelle non plus. Mais dans le Mali de ces années-là, le Pr Ibrahima Ly n’a rien d’un inconnu. C’est un « opposant politique», et son discours (c’est un euphémisme), évidemment, n’est pas une douce mélodie aux oreilles du Pouvoir.
A l’époque toujours, Ibrahima Tourné est encore à l’école. Pour «Ibrahima Ly et 13 de ses compagnons », on ne peut pas continuer de cette façon-là : il faut se débarrasser de cette « junte militaire » qui est au pouvoir. « On lance des tracts. Il n’y a ni Internet, ni Facebook, mais on fabrique des imprimés, que l’on distribue nuitamment, dans les lieux publics, les lycées et les mosquées » : tout le monde doit avoir sa copie.
Vous avez dit «ouverture démocratique» ? Le pouvoir n’apprécie pas, et c’est le moins que l’on puisse dire. Etape suivante ? La force, quoi d’autre ?! Après plusieurs pérégrinations carcérales, Ibrahima Ly atterrit « dans les bagnes du nord, où la température minimale est de 45°, sans adduction d’eau, et à plus de 800 kilomètres de Tombouctou. »
« Toiles d’araignée », le bouquin, raconte comment Mariama, une gamine de 15 ans, va comme qui dirait servir de monnaie d’échange ; évidemment contre son gré. Son père, qui veut convoler, en secondes noces, avec une petite jeunette qui a l’âge de sa fille, a besoin de sous pour financer sa double vie. Mariama va devoir épouser l’homme le plus riche du village, un « vieillard grabataire », à qui tout le monde, ou presque, doit quelque chose. Dans le coin, c’est un intouchable à qui l’on ne refuse absolument rien. Et lorsque Mariama se fait violer, personne ne dit rien, évidemment…Elle finira en prison, pour « rébellion ».
Ibrahima Ly parle de Mariama, comme il raconte son histoire à lui: l’horreur entre quatre murs, l’indicible, les sévices et « matraquages », «l’état des établissements pénitentiaires du Mali sous la dictature militaire».
2003 : une année, un bouquin...
Première rencontre entre le texte et le réalisateur : 2003. Une opportunité se présente : «L’institut Imagine de Gaston Kaboré (réalisateur burkinabé, Ndlr) organise un atelier à Ouagadougou. » On y suggère de faire un « clin d’œil » à nos auteurs, « adapter leurs œuvres littéraires à l’écran. Je saute sur l’occasion, raconte Ibrahima Ly, je cherche… » Un ouvrage en particulier ? Pas vraiment. C’est là que Cheick Oumar Sissoko lui dit : «Mais écoute, pourquoi tu ne prendrais pas le roman du professeur? J’ai acheté le livre et je l’ai lu. C’était en 2003. J’ai mis 7 ans pour faire le scénario. C’était extrêmement poignant, mais extrêmement difficile, parce que le roman était écrit par un professeur de mathématiques. Quand un professeur de mathématiques verse dans la littérature, c’est souvent des choses vraiment millimétrées, de l’arithmétique littéraire en quelque sorte… Donc il fallait vraiment créer une situation pour faire une fiction. » Un texte «écrit en prison ». Son auteur y séjournera jusqu’en 1978, l’année où « il bénéficie de la relaxe ». Lorsque le bouquin est publié, le « régime militaire » est toujours au pouvoir, et l’ouvrage « circule ; pas sous les vestes, mais sous les boubous ».
Il faut dire, ajoute le réalisateur, que le Pr Ibrahima Ly était originaire de la «même ville » (Kayes) que l’homme fort d’alors : « le Général» Moussa Touré. Ce n’est pas le seul lien entre les deux hommes : «Ils ont fait leur parcours scolaire ensemble, l’un est allé vers le régime militaire, et Ibrahima Ly, devenu un intellectuel, ne pouvait pas vraiment gober cette situation de musèlement de l’homme. » Il choisit son camp : ce sera « l’opposition ».
Quant à son roman, disons qu’il bouscule, avec assez de cran pour parler de « mariage forcé » dans les années 70. Nombreux sont ceux qui « ne veulent pas vraiment en entendre parler ». Parce que ce discours-là va contre un certain nombre d’ « intérêts », dans une société «toile d’araignée », où l’individu n’a pas d’autre choix que de « se soumettre, accepter, courber l’échine, avoir du respect pour (…) le chef de quartier, le chef de village, l’autorité…» Malheur à ceux qui ont ne serait-ce que l’outrecuidance de «se rebeller» : d’avoir voulu «déchirer la toile». Dans le roman, explique encore Ibrahima Touré, Mariama est torturée, pour avoir osé rêver d’ « indépendance ». De quoi servir de leçon aux autres femmes…
Toiles d’araignée, le film, a été projeté lors de la toute dernière édition, celle de la relance, des Rencontres cinématographiques internationales de Dakar, les Recidak, qui s’est achevée le 28 novembre dernier. Une projection destinée à un public plutôt jeune, scolaire, féminin aussi, et avec même quelques ferventes résolutions. Morceaux choisis, par le réalisateur lui-même : « Je ne me marierai jamais à un homme plus âgé que mon père, je dis non au mariage forcé, je préfère poursuivre mes études, le mariage n’est pas une compétition, je refuse de me jeter dans les bras du premier venu. » Voilà qui a le mérite d’être clair.
Un bouquin pas has-been
Plus d’une trentaine d’années après la toute première publication de « Toiles d’araignée », l’ouvrage du Pr Ibrahima Ly n’est pas si has-been que cela. Parce que le sujet est encore très actuel, pour ne pas dire « intemporel » : « Ce n’est pas seulement au Mali que ça se passe, mais dans tous les pays africains. Tant que les familles chercheront le quotidien, on sera tenté de brader les filles. » Idem pour la politique : « Il y aura toujours des problèmes de gouvernance.» La démocratie ? Ce n’est pas toujours très clair laisse-t-il entendre. «Un Président au Pouvoir ne s’en va jamais au bout de 5 ans, il vous dira toujours qu’il veut poursuivre ce qu’il a commencé, et le plus souvent les gens s’installent, et musèlent l’opposition».
Et pour en revenir au film, il a, dit son réalisateur, été tourné dans « des conditions extrêmement difficiles. J’ai tenu à faire le film là où il (Ibrahima Ly, Ndlr) a été emprisonné, c’est-à-dire dans le centre du Mali, à Niono. Ce n’était pas facile, parce qu’il fallait déloger tous les prisonniers. ». A l’époque, avec la bénédiction des associations des Droits de l’Homme, on parle d’ « humaniser les prisons. L’Etat malien avait construit une prison un peu hors de la ville, mais elle n’était pas fonctionnelle. On a un peu bousculé les choses, on y a transféré les prisonniers, et on a pu tourner dans l’autre prison. (…) La première fois que je suis entré dedans, j’ai été vraiment, j’ai eu peur…J’ai eu peur parce que, pour une prison construite pour 40 personnes, il y avait plus de 500 personnes. Le seul espace de liberté pour les détenus, c’était la cour, sinon les corvées : utiliser les prisonniers pour aller fendre du bois, faire la lessive, ou les travaux ménagers pour les responsables administratifs. Les corvées étaient donc, paradoxalement, des moments de liberté. »
L’autre difficulté ? Se faire aux quatre murs de la prison : crasseux: « On a fait intervenir les services d’hygiène, pour désinfecter, mais il y avait malgré tout cette répugnance à toucher les murs ».
Au Mali, c’était la première fois que quelqu’un « représentait une situation carcérale ». Nombreux sont ceux qui «ne savent pas ce que ça veut dire la prison », sans oublier tous ceux qui «se taisent», et à qui le film aura peut-être donné plus ou moins de courage : « les victimes de mariages forcés, un époux que l’on ne découvre que le soir des noces », les libertés confisquées, etc. « Il y eu, dit Ibrahima Touré, un déchaînement, un enthousiasme auquel je ne m’attendais pas ».
Il faut dire que le film a été projeté un peu partout au Mali ; à Diendé, à Mopti, ou à Bandiagara…Malheureusement pas au nord du pays, à cause du «coup d’Etat de 2012», qui est venu « freiner (l’) élan » du réalisateur.
Puis viendra cette projection au Sénégal ; dans le symbole…«Pour moi, confie le réalisateur, il y a un double sens, parce que, quand l’auteur (Ibrahima Ly, Ndlr) a été libéré en 1978, il a choisi le Sénégal où il s’est exilé pendant 11 ans, 11 ans de sa vie active, et il a lutté pour l’ouverture démocratique. C’est au Sénégal, où il a enseigné les mathématiques à l’Université Cheikh Anta Diop, et où il avait toute sa famille, qu’il est mort en 89. C’était donc important pour moi de présenter ce film ici, au Sénégal. Ce qu’il faut ajouter, c’est que c’est avec ce film que j’ai remporté le prix Sembene Ousmane au Fespaco, en 2013. C’était la première fois que l’on mettait ce prix en jeu, et c’est à moi qu’il a été attribué. J’étais très ému, mais dans le noir, ça ne se voit pas (rires). Et puis, ça a été un immense plaisir pour moi de montrer ce film-là dans un Complexe cinématographique qui porte justement le nom de Sembene Ousmane (au Magic Land, Ndlr).»
Et si son film pouvait donner l’envie d’aller tourner les pages du bouquin…Que demander de plus ?!
Ibrahima Touré, à qui l’on doit aussi le film «Tempête de sable», tourné à Tombouctou, travaille en ce moment sur un projet, une série de 26 épisodes de 13 minutes : sur le Pouvoir…
MACKY LIVRE ILAA TOUBA AUX USAGERS
L’autoroute Ilaa Touba a été inaugurée par le président de la République Macky Sall hier, jeudi 20 décembre
L’autoroute Ilaa Touba a été inaugurée par le président de la République Macky Sall hier, jeudi 20 décembre. En procédant à l’ouverture de ce qu’il a qualifié d’un des plus grands projets d’infrastructures, le chef de l’Etat, est revenu sur l’importance de l’ouvrage pour Touba et pour les villes traversées. Il a aussi fait état des mesures prises pour la sécurisation de cette autoroute et sa gestion.
L e voyage sur l’autoroute Ilaa Touba est désormais possible. Le chef de l’Etat, Macky Sall, a procédé hier, jeudi 20 décembre, à l’inauguration de l’ouvrage. C’était en présence de nombreux dignitaires mourides dont le porte-parole du Khalife générale, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké. Occasion pour le président de la République de saluer la matérialisation du projet qui, fait-il remarquer, n’a pas été facile dans la mobilisation du financement estimé à 416 milliards de F CFA, ni dans le financement et sa réalisation. La construction de l’autoroute Ilaa Touba traduit, selon Macky Sall, sa volonté de donner à la cité religieuse de Touba la place qu’elle mérite du fait de son apport dans l’économie nationale. Mieux, ajoute-t-il, il s’agira aussi de faire la promotion de villes résilientes et tournées vers le développement. Il fait allusion ainsi aux cités impactées par le tracé de l’infrastructure.
LES GRILLES DE PROTECTION ELECTRIFIEES
Ilaa Touba qu’il qualifie d’un des ouvrages les plus importants de ses projets d’infrastructures impactera inévitablement sur la mobilité des citoyens a jugé le chef de l’Etat. Par ailleurs, le président Macky Sall a invité les conducteurs et riverains de l’autoroute à adopter des comportements citoyens. Aux chauffeurs, Macky Sall a demandé d’avoir une conduite responsable. S’adressant aux populations riveraines de l’autoroute, le président de la République a indiqué que les grilles de protections de l’autoroute à péage seront électrifiées afin d’éviter qu’elles soient coupées pour permettre le passage des animaux sur la chaussée. Mieux, si l’on en croit Macky Sall, l’autoroute Ilaa Touba est dotée d’un système de surveillance vidéo qui permettra de surveiller en permanence toutes les activités qui s’y déroulent. De même, des lieux de repos sont érigés à Bambey. En outre, près de 180 ouvrages et un système de péage fermé sont réalisés sur cette autoroute. La construction de l’autoroute Ilaa Touba est aussi accompagnée, de l’avis de Macky Sall, de la réalisation de projets urbains pour Touba. Il s’agit, dit-il, de la construction de 163 km de route et de 18 km de pistes. Elle est aussi accompagnée d’un système de drainage des eaux pluviales et usées. Le tout pour un montant total de 48,5 milliards de F CFA. Il est aussi envisagé l’élargissement de la route Mbacké-Touba et la construction d’un contournement de la ville de Touba pour les voyageurs en partance pour Dahra et Linguère. L’exploitation de l’autoroute Ilaa Touba est confiée à la société chinoise qui a assuré sa construction.
TOUBA DEROULE LE TAPIS ROUGE POUR MACKY
Prenant la parole pour rapporter les propos du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a magnifié la construction de l’autoroute Ilaa Touba. Elle constitue, à coup sûr, juge-t-il, un apport inestimable dans les ambitions du fondateur du mouridisme de faire de Touba un lieu où il fait bon vivre. Mieux, le porte-parole des mourides a certifié au président de la République qu’il aura la récompense à la hauteur de son acte. Il a dans, ce sens, estimé que le Khalife général, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, prie pour la réalisation des souhaits du chef de l’Etat. Il a avancé, de ce fait, que le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, le gratifiera de ses biens. Par ailleurs, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a estimé que l’autoroute Ilaa Touba sera d’une grande utilité pour les habitants de Touba mais aussi pour tous ceux des localités traversées. L’ambassadeur de la Chine au Sénégal, Zhang-Xun trouve, pour sa part, que l’autoroute Ilaa Touba est une preuve tangible de la coopération fructueuse entre le Sénégal et son pays. En s’engageant pour la matérialisation de la coopération définie par les présidents sénégalais et chinois, il a loué l’apport de l’autoroute Ilaa Touba dans la liaison entre les villes côtières et la capitale, Dakar.
INAUGURATION DE ILAA TOUBA Les usagers saluent, mais…
Le président du Collectif citoyens des usagers de l’autoroute à péage, Cheikhou Oumar Sy, juge qu’il faut, à l’avenir, aller vers la création d’un fonds souverain qui permettra au Sénégal d’avoir ses propres infrastructures. Cheikhou Oumar Sy explique ce choix par le fait que, du point du vue technique, l’autoroute Ilaa Touba est un investissement de 416 milliards, avec une concession de plus de 25 ans et un taux concessionnel de 2% par des entreprises chinoises. Ce qui constitue, dit-il, un coût pour l’économie sénégalaise. Le président du Collectif citoyen des usagers de l’autoroute à péage a salué, cependant, l’inauguration de cet ouvrage.
VOYAGE SUR L’AUTOROUTE ILAA TOUBA Le coût du péage fixé à 5000 F CFA
Les voyageurs en partance pour Touba, à partir de Dakar, devront débourser 5000 F CFA, pour emprunter cet ouvrage jusqu’à la cité religieuse. Ce montant est aussi la somme requise pour celui qui fait le sens inverse, c'est-à-dire de Touba à Dakar. Selon le président Macky Sall, qui donne l’information, le coût péage, pour le voyage entre Touba et l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (Aibd) est de 3000 F CFA. Mieux, pour gagner en temps et utilisation efficace et efficiente de ce joyau, il a invité les usagers à opter et se procurer des cartes «Kheweul» permettant de franchir rapidement les gares de péage.
LE CHIRURGIEN GABRIEL NGOM REUSSIT UN SECOND EXPLOIT AU SENEGAL
Les « zyphoanphalopages» sont désormais sauvées et ne sont sujettes à aucun pronostic vital.
Le Pr Gabriel Ngom, chirurgien à l’hôpital pour enfants Albert Royer, vient de réaliser un second grand exploit, ce mercredi 19 décembre 2018. Il s’agit de l’opération des jumelles Sophie et Adja, nées siamoises à l’hôpital de Pikine, le 2 novembre 2018, d’une jeune maman de 25 ans. L’intervention qui a duré 6 tours d’horloge a été une réussite pour les blouses blanches. Les « zyphoanphalopages» sont désormais sauvées et ne sont sujettes à aucun pronostic vital.
On peut dire que le mois de décembre est le mois béni pour les bébés nés siamois au Sénégal. Après la grande prouesse de 2003, réalisée par le Pr Mamadou Ndoye, chirurgien à l’hôpital Aristide Le Dantec, c’est au tour du Pr Gabriel Ngom de lui emboiter le pas, à l’hôpital Albert Royer.
Ironie du sort ou coïncidence de la vie, cette blouse blanche faisait partie de l’équipe qui avait miraculeusement sauvé, le 03 décembre 2003, les jumelles Awa et Adama Ndoye de Yoff. Cette fois, il s’agit de Sophie et Adja nées le 2 novembre 2018, à l’hôpital de Pikine, avant d’être reçues à l’hôpital pour enfants Albert Royer, 3 heures après leur naissance, avec comme principal organe de fusion, le foie. Conscient du fait qu’elles auraient plus de chances de survie à l’opération, le Pr Ngom et son équipe ont voulu jouer avec le temps.
En effet, il explique que les siamoises sont « arrivées ici avec un poids global de 5kg. Et il a fallu un peu élever le poids pour aboutir à un poids beaucoup plus consistant afin de les séparer sans problème. Parce qu’il est connu que plus le temps de les séparer est long, sans excéder un certain délai, plus les chances de succès sont importantes ». Non sans se satisfaire du travail d’équipe qui a été fait. « Et c’est ce que l’équipe de chirurgie a compris, en manageant les filles siamoises jusqu’à un âge de 48 jours. Elles ont été opérées hier (mercredi 19 décembre 2018-Ndlr), à l’âge de 48 jours et avec 7,2 kg soit 2,2kg de plus », renseigne la blouse blanche.
Selon lui, cet exploit est le résultat du travail d’une véritable équipe de choc. « L’opération a été menée par une équipe de 6 chirurgiens, 5 anesthésistes et des infirmiers de blocs opératoires. Sans compter l’appui du Pr Oumar Ndour, chirurgien pédiatre à l’hôpital Le Dantec ». Seul hic, diront les Pr Gabriel Ngom et Marie Diop Ndoye (chirurgien chef de service anesthésie), « Au moment de l’opération, on s’est rendu compte qu’en plus du foie qui les liait, il y avait le diaphragme (principal muscle de la respiration), mais également le cœur, le sternum (os médiane qui sépare la cage thoracique en deux), qui joignaient Sophie et Adja ».
L’expertise et la compétence de l’équipe d’intervention ont permis cependant de solutionner le problème et l’opération s’est conclue en parfaite réussite. Et le chirurgien de relever que les jumelles « ont tous les organes en place pour vivre normalement et pendant longtemps et n’ont aucun pronostic vital ». Même si un suivi s’avère nécessaire pendant leur croissance parce que l’une des jumelles est née avec une malformation cardiaque.
LA SOCIETE CIVILE JOUE SA PARTITION
Mobilisation autour du retrait des cartes d’électeur
A moins de deux mois et demi de l’élection présidentielle, les organisations de la société civile ont décidé de jouer leur partition pour contribuer à la consolidation de la démocratie de notre pays. Elles ont, en effet, lancé hier, jeudi 20 décembre, le programme Sunu Election. Soutenu par l’Usaid et la Fondation Osiwa, le programme vise à sensibiliser les populations à retirer leurs cartes d’électeur.
Pour inciter les populations à aller retirer leurs cartes d’électeur, différentes organisations de la société civile du Sénégal dont l’Ong 3D, la Plateforme des acteurs non étatiques, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) ont lancé hier, jeudi 20 décembre, le programme Sunu Election à travers la campagne Sama Baat. Le programme qui vise à sensibiliser les citoyens sur leur droit de vote, entend participer à des élections inclusives et transparentes pour enfin contribuer à la consolidation de la démocratie sénégalaise.
Soutenu par l’Usaid et la Fondation Osiwa, le programme Sunu Election est né dans un contexte de récurrence des problèmes liés à la gestion du processus électoral bien que le Sénégal soit considéré comme l’un des pays les plus stables de la sous-région. « La société civile a développé une tradition d’accompagnement du processus électoral au Sénégal depuis une décennie pour contribuer à garantir des élections libres et transparentes. Nous nous sommes donné une mission de sensibiliser les citoyens sur leur droit de vote », a fait savoir le président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), Pr Babacar Guèye. Selon lui, les actions de la société civile résultent d’une collaboration avec l’Union des magistrats du Sénégal pour revitaliser la pratique démocratique.
Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal est allé lui-aussi dans le même ordre d’idées. « Cette campagne faite dans le cadre de Sunu Election traduit le soutien des Etats-Unis pour des élections démocratiques, paisibles et transparentes au Sénégal », a déclaré Tulinabo S. Mushingi. Non sans manquer d’inviter à une démarche de proximité pour sensibiliser les populations.
5000 déployés dans les 45 départements
Prenant la parole, le directeur exécutif de l’Ong-3D, Moundiaye Cissé a fait savoir que 5000 relais seront déployés dans les 45 départements du pays pour réussir la mission que s’est assignée la société civile. « Notre mission consiste à faire le parrainage de l’électeur, c’est-à-dire l’identifier et l’inciter à récupérer sa carte », a expliqué Moundiaye Cissé. Le lancement du programme Sunu Election qui s’est déroulé dans une forte mobilisation des jeunes, traduit selon le directeur exécutif de l’Ong-3D, le caractère public de leurs actions. Toujours dans cette campagne de sensibilisation des citoyens, les comédiens Wadiou Baxx et Nice mais aussi le Groupe Relais de Guédiawaye ont également joué leur partition à travers des sketchs qui ont ravi le public.
KHALIFA SALL, EDIFIE LE 3 JANVIER PROCHAIN
La chambre criminelle a pris cette décision au terme des plaidoiries qui ont duré plus de douze heures de temps
La Chambre criminelle de la Cour suprême qui statuait hier, jeudi 20 décembre, sur les recours déposés par Khalifa Ababacar Sall dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar a mis son délibéré jusqu’au 3 janvier prochain. La chambre criminelle a pris cette décision au terme des plaidoiries qui ont duré plus de douze heures de temps.
Jugé hier, jeudi, en cassation dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall ne connaîtra son sort qu’en début d’année 2019. La Chambre criminelle de la Cour suprême qui statuait hier, jeudi 20 décembre, sur les 11 pourvois en cassation que la défense de l’ancien maire de Dakar a déposés avec ses co-prisonniers dont Yaye Bodian et Fatou Traoré a mis en délibéré sa décision jusqu’au jeudi 3 janvier prochain, au terme d’une audience de plus de 12 heures de temps.
Les débats, lors de cette audience, ont tourné pour l’essentiel autour de la demande de surseoir à statuer de la défense qui a soulevé une exception d’inconstitutionnalité des alinéas de l’article 155 du Code pénal. Lesquels alinéas disposent respectivement : «A l’égard des prévenus reconnus coupables des faits punis par les articles 152 à 154, l’application des circonstances atténuantes sera subordonnée à la restitution ou au remboursement, avant jugement, du tiers au moins de la valeur détournée ou soustraite». Non sans relever que « Le bénéfice du sursis ne pourra être accordé qu’en cas de restitution ou de remboursement avant jugement des trois quarts au moins de ladite valeur ». Et encore que « La demande ou proposition de libération conditionnelle ne sera recevable qu’après restitution ou remboursement de l’intégralité de ladite valeur».
En effet, invités à prendre la parole pour apporter leurs observations sur les recours suite au rejet de la demande de jonction des pourvois et le renvoi de l’audience formulée par leur confrère Me François Sarr, les avocats de la défense sont longuement revenus sur cette exception. Premier avocat de la défense à prendre la parole, Me Seydou Diagne a commencé son intervention en évoquant une série d’observations tout en insistant sur la recevabilité des pourvois de la défense qui, selon lui, «ne souffrent d’aucune contestation et que même l’Etat du Sénégal à travers ses avocats ne les contestait pas dans ses mémoires». «Nous avons scrupuleusement respecté les délais. Nous avons bien produit un mandat signé par Monsieur Khalifa Sall pour tous les avocats, nous avons aussi fourni les quittances de paiement dont les copies sont jointes au dossier. Les pourvois de Khalifa Sall sont donc recevables et ne peuvent être frappés d’aucune irrecevabilité», a-t-il laissé entendre. Poursuivant ses observations, l’avocat a demandé à la Chambre dans la foulée du surseoir à statuer sur cette affaire pour, dit-il, permettre aux avocats de la défense de saisir le Conseil constitutionnel sur l’exception d’inconstitutionnalité de l’article 155 du Code pénal. Poursuivant son intervention, la robe noire a également dénoncé la démarche de la Cour d’appel qui, selon elle, a décidé de maintenir le jugement rendu en première instance tout en annulant les procès-verbaux d’enquête préliminaire. Sous ce rapport, l’avocat a invité les membres de la Cour à déclarer la nullité de l’arrêt de la Cour d’appel de Dakar qui n’a pas tenu compte par ailleurs, selon toujours Me Seydou Diagne, de l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao qui a reconnu la violation manifeste des droits de la défense en déclarant que le procès en première instance n’était pas équitable.
Allant dans la même direction, Me Borso Pouye insistera sur l’obligation pour la Chambre de surseoir à statuer sur cette affaire pour permettre au Conseil constitutionnel de se prononcer sur l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par la défense. «Lorsque nous parlons de cette exception, nous retenons que les dispositions de la Loi sur le Conseil constitutionnel sont sans équivoque ». Pour sa part, Me Cire Clédor Ly dit ne pas comprendre la démarche de la Chambre criminelle. Rappelant que la Cour suprême dans l’affaire opposant Karim Wade au procureur spécial près la Crei, avait décidé suite à une demande formulée par la défense de sursoir l’audience pour saisir le Conseil constitutionnel, il déclarera : «Je ne comprends pas la démarche de la Cour et je ne la partage pas non plus parce que c’est une démarche qui nous mène vers une erreur de justice. Il n’est pas de la compétence de la Cour suprême de connaitre des exceptions d’inconstitutionnalité des Lois. Et une exception d’inconstitutionnalité ne peut être soulevée que devant la Cour d’appel ou devant la Cour suprême. Et le cas échéant, la Cour suprême est obligée de surseoir à statuer et de saisir le Conseil constitutionnel pour statuer sur l’exception d’inconstitutionnalité».
Les avocats de l’Etat rament à contrecourant de la défense
Prenant la parole à leur tour, les avocats de l’Etat du Sénégal estimant que les recours de leurs confrères ne sont pas motivés ont invité les six juges qui ont siégé lors de cette audience à les rejeter tous. Premier à prendre la parole, l’Agent judiciaire de l’Etat a rejeté les arguments évoqués par la défense pour justifier l’obligation que la Loi impose à la chambre de surseoir à statuer et de permettre au Conseil constitutionnel de trancher d’abord l’exception d’inconstitutionnalité formulée évoquée par la défense. Mieux, l’ancien substitut du procureur spécial prés la Crei soulignera même avoir relevé beaucoup de contradictions de la part de la défense qui, dit-il, évoque tantôt l’exception d’inconstitutionnalité tantôt parle de moyen de cassation en précisant que la Cour peut bien délibérer sans se référer au Conseil constitutionnel lorsqu’elle estime que l’exception soulevée ne détermine pas la solution du litige.
Abondant dans le même sens, Me Baboucar Cissé rappelle que cette exception d’inconstitutionnalité a été déjà évoquée devant la Chambre d’accusation qui a statué que le moyen n’est pas sérieux et a rejeté ce moyen et devant la Cour d’appel qui est allée dans le même sens que la Chambre d’accusation. Mieux poursuit-il, « pour que le dossier soit renvoyé au Conseil constitutionnel, il faudrait qu’il soit prouvé que les solutions du litige concernent l’application des dispositions de l’article 155 du Code pénal qui ne cherche que réaménager la peine ». Sous ce rapport, il a invité la Chambre criminelle à rejeter la demande de la défense. A la suite de Me Cissé, Me Samba Bitèye, Me Moussa Félix Sow et Me Yérim Thiam ont pris la parole pour réfuter également les arguments de la défense. Concluant leurs propos, ils ont invité la Chambre criminelle à déclarer irrecevable ou mal fondé l’ensemble des recours introduits par les requérants. De son côté, l’avocat général qui a été plus bref que toutes les parties a indiqué que la défense a soulevé près de quarante moyens dans cette affaire et que le parquet a répondu mais dans le sens d’un rejet.
LA FIN D'ANNÉE EN TOUTE SÉRÉNITÉ
Paiement des pensions de décembre à partir du vendredi, suivi des salaires à compter du 27
Dakar, 20 déc (APS) – Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba a demandé, "sur instruction" du chef de l’Etat, aux services du Trésor de procéder au paiement des pensions du mois de décembre à partir du vendredi et des salaires à compter du jeudi 27 décembre, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Dans le même texte, le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan "souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année à tous les Sénégalais".
Kaolack, 21 déc (APS) - Plus de 200 permis contrôlés à Kaolack (centre) dans le cadre de la numérisation des titres de transport se sont révélés être des faux, a révélé le chef du bureau régional des Transports routiers, Moustapha Tall.
Dans le cadre de la numérisation des titres de transport, "plus de 200 permis contrôlés étaient de faux permis, non délivrés par la division régionale des transports routiers", a-t-il déclaré jeudi au cours de la cérémonie officielle de lancement des nouveaux titres de transport numérisés.
S’exprimant au cours de cette cérémonie présidée par le gouverneur de Kaolack Al Hassan Sall, il s’est félicité de cette opération, estimant que la numérisation des titres de transport va permettre d’éviter ces cas de fraude.
"Les permis numériques sécurisés deviennent une réalité à Kaolack. L’innovation majeure’’ étant la notification du groupe sanguin du conducteur sur son permis, ce qui permettra de prendre "les dispositions nécessaires" s’il s’avère qu’il a besoin d’une transfusion sanguine en cas d’accident.
De même, "la falsification du permis deviendra chose impossible’’ avec la numérisation des titres de transport, a indiqué Moustapha Tall, selon qui il sera désormais plus facile de déceler les faux permis.
Selon le chef du bureau régional des Transports routiers de Kaolack, les nouveaux permis, délivrés une semaine après dépôt d’une demande, sont valables 5 ans.
Le gouverneur Al Hassan Sall a lui mis l’accent sur l’opportunité de moderniser les titres de transport dont la fiabilité du processus a amené les populations à répondre en grand nombre à l’appel des autorités "pour en disposer".
"Kaolack est une ville carrefour où le transport occupe une place très importante dans les activités de la population", a souligné le chef de l’exécutif régional, avant de se réjouir de cette initiative.
Le gouverneur a aussi salué "l’exhaustivité des informations qui seront contenues dans ce nouveau permis" et "l’adhésion massive des acteurs à cette nouvelle initiative".
"C’est une initiative prise par l’Etat du Sénégal pour davantage sécuriser le secteur des transports", d’autant que les éléments d’information contenus dans ce permis "permettront une identification parfaite et détaillée du conducteur pour pouvoir faire face aux éventuelles irrégularités", a dit Al Hassan Sall.
LE SÉNÉGAL, PAYS "LEADER DE LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE"
L'ambassadeur des Etats Unis à Dakar apprécie son pays d'accueil
Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal qui organise une élection présidentielle le 24 février prochain, est "reconnu comme un pays leader de la démocratie en Afrique", a salué jeudi à Dakar, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Dr Tulinabo Mushingi.
"Le Sénégal est reconnu comme un pays leader de la démocratie en Afrique. La démocratie au Sénégal est le reflet d’acquis politiques de longue date et de valeurs socioculturelles qui lui sont propres", a-t-il notamment indiqué.
L’ambassadeur américain à Dakar s’exprimait lors du lancement de la campagne "Sama carte, sama Baat" (ma carte, ma voix) du programme "Sunu élection" (notre élection).
Cette campagne est une initiative de plusieurs organisations de la société civile sénégalaise appuyée par le gouvernement américain à travers l’USAID.
Elle est destinée à inciter les citoyens inscrits sur les listes électorales, à aller retirer leur carte auprès des commissions de distribution.
Selon Dr Mushingi, le gouvernement américain "(…) est heureux d’avoir contribué à cette stabilité démocratique à travers un soutien continu aux processus électoraux".
"En février, le Sénégal va organiser une élection présidentielle. Ce sera une occasion unique pour les citoyens, à travers le pays, de participer à la vie publique et d’exprimer leurs choix qui seront déterminants pour l’avenir du pays", a-t-il dit.
Le diplomate américain a estimé que "le peuple (sénégalais) doit être au centre de tout processus électoral et chaque citoyen doit être en mesure d’exprimer sa volonté par un vote libre basé sur le principe d’égalité : +un citoyen, une voix, un vote+".
Il a dit espèrer que "la campagne +Sama carte, sama Baat+ (ma carte, ma voix) + contribuera à renforcer le legs impressionnant du Sénégal en matière de démocratie et à renforcer les conditions d’une élection inclusive, transparente et apaisée".
Dakar, 20 déc (APS) - Le gouvernement prévoit de porter le taux d’accès à l’eau et celui d’accès à l’assainissement en milieu rural, respectivement, à 100 et 65 % en 2023, selon un document de l’APIX remis à la presse, lors du Groupe consultatif pour le financement du Plan d’actions prioritaires (PAP) 2019-2023.
Le taux d’accès à l’eau en milieu rural, qui était de 84, 1 % en 2013, s’élevait à 91, 3% en 2017. Celui d’assainissement a évolué de 38, 7 % à 42, 3 % sur la même période.
Mais dès 2019, le gouvernement prévoit de les porter à 95 et 49 %, puis à 97 et 52 % en 2020.
Il compte également renforcer l’assainissement en milieu urbain, en hissant son taux de 67, 4 % en 2017 à 73 % en 2019, puis à 86 % en 2023.
Sur le plan des acquis, l’APIX signale la réalisation de branchements sociaux, la construction et la réhabilitation de 264 forages, 136 châteaux d’eau et 163 réseaux d’accès à l’eau potable, la mise en place de la Délégation au service public de l’eau, etc.
Le document évoque aussi la mobilisation de financements importants pour des projets structurants, la réalisation d’ouvrages d’assainissement dans les lieux publics fréquentés par des jeunes filles et garçons et les personnes malades.
Il signale que "le degré de mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau (0-100) est passé de 40 à 53, 9 entre 2013 et 2017". De même, le volume d’eau sécurisé disponible dans le lac de Guiers est "passé de 1, 34 milliard de m3 à 2, 34 de m3".
Il assure aussi de la disponibilité de l’eau pour un potentiel agricole supplémentaire de 57 000 hectares.
Désormais, les défis à relever portent sur "l’équilibre financier du sous-secteur de l’assainissement urbain avec la faiblesse du volume de la redevance d’assainissement", le "coût d’accès élevé à un système d’assainissement individuel adéquat pour les ménages démunis", etc.