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18 juin 2025
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À DAKAR, LA FOI OUVRE SES PORTES
Yoff s'enrichit d'un joyau architectural et spirituel. La résidence Cheikh Ahmadou Bamba, financée par la communauté mouride, s'ouvre à tous les musulmans. Ce lieu de prière et d'hébergement gratuit incarnent les valeurs de partage et d'unité
Dans le quartier animé de Yoff à Dakar, un joyau architectural vient de voir le jour : la résidence Cheikh Ahmadou Bamba. Ce havre de paix et de spiritualité, financé par le représentant du Khalife général des mourides, transcende les frontières confessionnelles pour devenir un véritable carrefour de l'Islam.
Imaginez un édifice majestueux de deux étages, abritant six appartements luxueusement équipés. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est pas un simple immeuble de standing. C'est un lieu où le Coran résonne quotidiennement, où la prière et la méditation trouvent leur écrin.
La particularité de cette résidence ? Son ouverture à tous, sans distinction. Mourides, Tidjanes, ou simples visiteurs en quête de sérénité, tous sont accueillis gratuitement. Une générosité qui fait écho à l'enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba, figure emblématique du mouridisme.
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MBACKÉ BARRY, LE BERCEAU MÉCONNU DU MOURIDISME
C'est ici que tout a commencé pour Cheikh Ahmadou Bamba avant son exil légendaire. Aujourd'hui, ce lieu sacré cherche sa place entre tradition séculaire et modernité galopante
Dans l'ombre de Touba, une petite localité du Sénégal revit ses heures de gloire. Mbacké Barry, humble village à 10 km de Daara Djolof, s'impose comme le véritable point de départ de l'épopée mouride. C'est ici, le 10 août 1895, que Cheikh Ahmadou Bamba a passé sa dernière nuit avant son exil forcé, un événement qui allait façonner l'histoire du Sénégal.
Aujourd'hui, Mbacké Barry connaît un regain d'intérêt. Chaque année, des milliers de fidèles convergent vers ce lieu chargé d'histoire, transformant le village en une fourmilière spirituelle. Mais les habitants rêvent grand : un Dara moderne, de l'eau potable, des infrastructures dignes de son statut sacré.
LE SÉNÉGAL LANCE AVEC SUCCÈS SON PREMIER SATELLITE
Le lancement de Gaindesat ouvre de nouvelles perspectives pour le pays de la Teranga, tant au niveau national qu’international, en positionnant le pays comme un acteur majeur dans le domaine spatial en Afrique.
Le Sénégal a franchi une étape importante dans son développement technologique et scientifique en lançant avec succès son tout premier satellite, Gaindesat. Conçu et fabriqué par des ingénieurs sénégalais, en partenariat avec le Centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM), ce satellite marque l’entrée du Sénégal dans le domaine de l’espace.
Le décollage de Gaindesat a eu lieu ce vendredi 16 août 2024 à 18h45 La fusée Falcon 9 a décollé de Vandenberg, Californie, et a mis en orbite 116 mini satellites et cubesats, dont le GAINDESAT-1A. Ce lancement représente non seulement un exploit pour le Sénégal, mais aussi un moment de fierté pour tout le continent africain. Le Sénégal devient ainsi le deuxième État francophone subsaharien, après Djibouti, à posséder son propre satellite.
Gaindesat est chargé de missions cruciales pour le développement du Sénégal. Parmi ses principales missions, on compte la collecte de données pour diverses agences étatiques, notamment :
La Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE) : Gaindesat fournira des données précieuses pour mieux gérer les ressources en eau du pays. L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) : Le satellite aidera à améliorer les prévisions météorologiques et la sécurité aérienne. L’Office des lacs et des cours d’eau (OLAC) : Gaindesat contribuera à la surveillance et à la gestion des lacs et cours d’eau du Sénégal.
Le lancement de Gaindesat témoigne de l’engagement du Sénégal envers l’innovation et le progrès technologique. Il représente un jalon important dans la promotion de la science et de la technologie au Sénégal, tout en renforçant l’indépendance du pays dans le domaine de l’observation et de la gestion de ses ressources naturelles.
Les autorités sénégalaises et les ingénieurs impliqués dans le projet se sont félicités de cette réussite. Le lancement de Gaindesat ouvre de nouvelles perspectives pour le Sénégal, tant au niveau national qu’international, en positionnant le pays comme un acteur majeur dans le domaine spatial en Afrique.
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CHEIKH DIENG ACCUSE CHEIKH TIDIANE DIÉYE D'ÊTRE À LA SOLDE DE LOBBIES
L'ex-DG de l'Onas, récemment limogé, dénonce des groupes d'influence et accuse le ministre de l'Hydraulique de servir leurs intérêts.
Il a été prématurément limogé, mais Cheikh Dieng dit ne pas en vouloir au chef de l’Etat et au Premier ministre.
En conférence de presse, ce vendredi, il est revenu sur l’histoire du véhicule. «Au départ, une histoire de véhicule de 80 millions acheté et muté à mon nom propre, chose que j’avais décriée mais, il m’a été expliqué que le projet devait arriver à terme dans quelques mois, et que la société qui avait gagné le marché ne pouvait mettre le véhicule au nom de l’Onas. Avant même que le ministre ne m’interpelle, j’avais déjà changé le nom apposé sur la carte grise», a dit l’ex-Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal.
Il a tout balayé d’un revers de la main et accusé le ministre Cheikh Tidiane Dièye d’avoir «maquillé la vérité et de n’avoir pas informé correctement le président de la République et le Premier ministre.
Mieux, il demande à Ousmane Sonko de commanditer «un audit de tous les marchés de l’Onas». Il ajoute : «Il y a des lobbies qui gagnent les marchés, qui se partagent les sommes. Cheikh Tidiane Dièye est à la solde de ces lobbies que j’ai essayé de combattre. Accepter l’argent des lobbies, c’est trahir le peuple sénégalais. Cheikh Dieng ne mange pas de cet argent.»
LA RÉACTION DU CDEPS À LA MAIN TENDUE DE DIOMAYE
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse se veut ouverte et favorable à une collaboration avec le gouvernement pour l’avenir de la presse au Sénégal.
Sa réaction officielle était scrutée après le Conseil des ministres de ce mercredi et l’appel au dialogue du chef de l’Etat.
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) après avoir rappelé les motivations de la Journée sans presse, dit saluer, «avec toute l’attention requise, tel que publié dans le communiqué du Conseil des ministres du 13 août 2024, l’appel du président de la République à ‘’un dialogue rénové avec la presse’’ sur la ‘’situation générale’’ de celle-ci et qui mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures appropriées».
Le Cdeps dit demeurer «disponible et répond dès à présent favorablement à cet appel présidentiel» et «marque sa disponibilité pour discuter avec le président de la République pour les conditions à réunir pour une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement».
LE CORED APPELLE À UN DIALOGUE APAISÉ ENTRE MÉDIAS ET AUTORITÉS ÉTATIQUES
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias souligne l’importance d’une presse professionnelle, forte, libre et indépendante, qu’il considère comme indispensable pour le bon fonctionnement d’une démocratie vivante.
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED) exprime sa profonde préoccupation face à la tension persistante entre les acteurs des médias et les autorités étatiques. Dans un communiqué publié ce jour, le CORED regrette cette situation conflictuelle qui, selon lui, met en péril la collaboration nécessaire entre ces deux entités, normalement destinées à être des partenaires de développement.
Le CORED appelle à un retour au calme et exhorte les différentes parties, en particulier les acteurs des médias et les autorités gouvernementales, à engager un dialogue franc. L’objectif de cette discussion serait de surmonter les difficultés actuelles du secteur médiatique et de trouver des solutions concrètes pour les résoudre.
Dans son communiqué, le CORED souligne l’importance d’une presse professionnelle, forte, libre et indépendante, qu’il considère comme indispensable pour le bon fonctionnement d’une démocratie vivante.
À cet égard, le Conseil a salué « l’appel à un dialogue rénové avec la presse nationale » lancé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors du Conseil des ministres du mercredi 14 août 2024.
Le CORED insiste sur la nécessité d’un dialogue sincère et dépourvu d’émotions afin de revitaliser le secteur de la presse, qui a joué un rôle clé dans le rayonnement du Sénégal à travers l’Afrique et le monde.
Le Conseil rappelle également les dispositions du Code de la presse, qui mettent en avant « la forte volonté des acteurs des médias d’inscrire l’exercice de leur métier dans un cadre marqué par les principes de compétence ».
Il souligne également l’importance de garantir « le droit du public à une information plurielle et de qualité, tout en respectant le droit à la vie privée, les institutions de la République, l’ordre public et les bonnes mœurs ».
LE SÉNÉGAL RENFORCE LA SURVEILLANCE FACE A L’ÉPIDEMIE DE VARIOLE DU SINGE
Bien qu’aucun cas n’ait encore été détecté sur le territoire sénégalais, le ministère de la Santé invite la population à faire preuve de vigilance, notamment en ce qui concerne les voyageurs en provenance des pays ayant signalé des cas.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce vendredi une série de mesures pour faire face à l’épidémie de variole du singe (Mpox), qui a été déclarée une urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le 14 août 2024.
Le directeur général de l’OMS a officiellement déclaré la flambée de variole du singe comme une urgence de santé publique mondiale. Dans un communiqué le ministère de la Santé sénégalais a souligné la nécessité de renforcer les mesures de surveillance épidémiologique en fonction de l’évolution de cette maladie, en particulier dans le contexte des flux migratoires transfrontaliers.
« Compte tenu des flux migratoires de part et d’autre de nos frontières et, conformément au Règlement sanitaire international, le ministère a pris un certain nombre de mesures », a déclaré le ministère.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a mis en place une série de mesures pour prévenir et contrôler la propagation de la variole du singe sur l’ensemble du territoire national : renforcement de la surveillance épidémiologique, mise en alerte des structures sanitaires, mobilisation du Comité National de Gestion des Épidémies (CNGE), sensibilisation régulière des populations, la concertation avec d’autres ministères.
Bien qu’aucun cas n’ait encore été détecté sur le territoire sénégalais, le ministère de la Santé invite la population à faire preuve de vigilance, notamment en ce qui concerne les voyageurs en provenance des pays ayant signalé des cas de variole du singe. Le ministère recommande également un recours précoce aux structures de santé en cas d’apparition de symptômes associés à cette maladie.
Les principaux symptômes de la variole du singe incluent la fièvre, les maux de tête et de dos, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques et une éruption cutanée sous forme de taches ou de pustules qui finissent par former des croûtes.
Depuis plusieurs semaines, les cas de Mpox, anciennement appelée variole du singe, se multiplient sur le continent africain. Le renforcement de la surveillance et des mesures de prévention par le Sénégal vise à protéger la population et à prévenir la propagation de cette maladie.
« Nous invitons tous les citoyens à être vigilants et à respecter les consignes des autorités sanitaires pour prévenir la propagation de la variole du singe », a conclu le ministère de la Santé.
L'ASSEMBLÉE VOTE LE RETOUR DU PREMIER MINISTRE
Les députés ont adopté en procédure d'urgence une proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur de l'institution pour y réintégrer les dispositions relatives à ce poste clé, supprimé par l'ex-président Macky Sall
Les députés ont adopté vendredi la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en y réintégrant les dispositions relatives à la fonction de Premier ministre, a constaté l’APS.
Les députés étaient en plénière pour examiner, en procédure d’urgence, la proposition de loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, modifiée, portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Cette proposition de loi organique a été introduite par Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Mohamed Ayib Salim Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi et Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, rapporte un document remis à presse.
Le député Guy Marius Sagna, Babacar Mbaye et Cheikh Abdou Mbacké n’ont pas voté la proposition de loi.
MAGAL DE TOUBA, SERIGNE GUÈYE DIOP RASSURE SUR LA DISPONIBILITÉ DES DENRÉES ALIMENTAIRES
Le ministre a demandé au gouverneur et au maire de s’assurer que les camions transportant les denrées puissent accéder à l’intérieur de Touba, afin d’approvisionner correctement les commerçants d’ici la tenue de l'événement religieux.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Dr Serigne Guèye Diop, s’est rendu à Touba, jeudi, accompagné du Secrétaire d’État au Développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, pour évaluer la disponibilité des stocks d’oignons, de pommes de terre, d’huile, de sucre et d’autres denrées alimentaires. Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Grand Magal, prévu pour le 23 août prochain. Le ministre s’est félicité de la quantité suffisante des denrées alimentaires.
« Au nom du gouvernement, je suis venu vérifier si les stocks de denrées nécessaires sont suffisants », a déclaré Dr Serigne Guèye Diop, entouré du gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, ainsi que d’autres autorités administratives locales.
Après avoir visité le marché Mame Bineta, le marché Ocass, et rencontré les importateurs, les détaillants, ainsi que les demi-grossistes du marché « Gare bou Ndaw », le ministre et sa délégation ont assuré que la quantité d’oignons et de pommes de terre était suffisante pour couvrir les besoins du Magal.
Dr Serigne Guèye Diop a également précisé que cette disponibilité était le résultat de mesures d’anticipation qui ont permis de constituer d’importants stocks.
Le ministre a demandé au gouverneur et au maire de s’assurer que les camions transportant les denrées puissent accéder à l’intérieur de Touba, afin d’approvisionner correctement les commerçants d’ici la tenue du Grand Magal de Touba.
Cet événement religieux annuel rassemble plus de 5 millions de fidèles mourides et génère entre 250 et 350 milliards de francs CFA en consommation.
61,7% DES JEUNES REPORTERS N’ONT PAS DE CONTRAT DE TRAVAIL FORMEL
Alioune Sall a souligné l’urgence d’améliorer les conditions des journalistes, affirmant que l’État du Sénégal est disposé à travailler avec les acteurs du secteur pour trouver des solutions.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a, lors du lancement de la plateforme « Déclaration Médias au Sénégal », vendredi, exprimé sa profonde préoccupation face aux conditions de travail précaires des journalistes et techniciens des médias au Sénégal, mises en lumière par une récente enquête de la Convention des jeunes Reporters du Sénégal (CJRS).
L’enquête, qui a examiné les conditions de travail de 216 professionnels des médias, révèle une réalité alarmante : 61,7% des travailleurs n’ont pas de contrat de travail formel, et plus de la moitié (54,2%) ne reçoivent pas leurs salaires de manière régulière.
En outre, la majorité des journalistes et techniciens (86%) ne bénéficient ni de couverture sociale, ni de prise en charge médicale, et ne cotisent pas à l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES), compromettant ainsi leur sécurité financière à long terme.
Alioune Sall a souligné l’urgence d’améliorer ces conditions, affirmant que l’État du Sénégal est disposé à travailler avec les acteurs du secteur pour trouver des solutions.
« Nous ne pouvons ignorer la réalité des conditions de travail des journalistes et techniciens des médias. Ces résultats doivent nous inciter à agir rapidement et de manière concertée pour offrir à ces professionnels des conditions de travail dignes et respectueuses de leurs droits », a déclaré le ministre.
L’enquête de la CJRS a également mis en évidence le non-respect de la législation en vigueur par de nombreuses entreprises de presse. Près de 26,4% des journalistes n’ont aucun lien contractuel avec leurs employeurs, et parmi ceux qui ont un contrat, une grande partie ne dispose même pas d’un exemplaire de ce document.
De plus, seuls 19,3% des contrats sont enregistrés à l’Inspection du travail, ce qui constitue une violation flagrante des obligations légales.
Le ministre a également déploré le manque de rémunération adéquate pour un nombre important de journalistes, avec 31,5% des travailleurs de la presse n’étant pas rémunérés pour leur travail.
Il a exprimé sa préoccupation quant à la durée excessive du temps de travail, notant que 34,4% des journalistes travaillent plus de 10 heures par jour, souvent sans rémunération supplémentaire.
Face à ces constats, Alioune Sall a appelé à une mobilisation collective pour améliorer les conditions de travail dans le secteur de la presse. Il a réaffirmé l’engagement de son ministère à soutenir les initiatives visant à régulariser la situation des professionnels des médias et à assurer le respect des droits du travail.
« Nous devons nous assurer que ceux qui informent notre nation bénéficient de la protection et des conditions de travail qu’ils méritent », a-t-il conclu.