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Par Mamadou Ndiaye

GÉNÉROSITÉ

Le gouvernement augmente les primes allouées aux enseignants et baisse les prix des principales denrées de consommation courante. Coup sur coup, ces mesures impactent le pouvoir d’achat de larges secteurs.

Emédia  |   Mamadou Ndiaye  |   Publication 08/03/2022

Le gouvernement augmente les primes allouées aux enseignants et baisse les prix des principales denrées de consommation courante. Coup sur coup, ces mesures impactent le pouvoir d’achat de larges secteurs. En outre, elles ont le mérite de calmer le front social entré durablement en ébullition.

Le sucre, l’huile et le riz coûtent moins cher. Jusqu’à quand ? Personne ne sait. Du moins pour l‘instant. Etant tous les trois des produits massivement importés, ils risquent de connaître un renchérissement consécutif à l’inflation mondiale tant redouté. Les grands pays agricoles stockent plus qu’ils n‘écoulent. Et les rares denrées transportées s’avèrent coûteuses du fait du prix du fuel qui double.

Au sortir des élections locales et avant les législatives de juillet, la période apparaissait propice à des actions syndicales d’envergure. Peu importe la sévérité de la crise scolaire, l’accord auquel son parvenues les parties dissipe les inquiétudes de divers acteurs, élèves et parents notamment. Tous semblent pousser un ouf de soulagement.

Cet apaisement obtenu au prix de notables concessions ouvre un chapitre d’interrogations. D’où l’Etat puise-t-il les ressources promises. En renonçant à des recettes, par quoi va-t-il combler le gap ? Les pouvoirs publics vont-ils se montrer plus résolus à jouer la carte de l’efficience (dans la collecte de l’impôt) et de l’efficacité (dans la dépense) ?

Entre en ligne de compte le nécessaire réajustement des pratiques budgétaires pour privilégier l’équité, la rationalité et surtout l’équilibre jusque-là déficient. Sans être budgétivore, contrairement à une idée assez répandue, l’éducation engloutit d’importants fonds dans un secteur connu pour ses disparités de statuts, de fonction et de revenus. Ce n’est pas un champ clos mais ça a tout l’air.

Naturellement les enseignants ne sont pas tous logés à la même enseigne. Ils ne parlent pas le même langage. Autrement dit, ils ne mènent pas le même combat. Si bien qu’un phénomène rampant émerge de plus en plus en leur sein : le corporatisme.

Chaque corps se prend en charge, se défend et délimite son périmètre revendicatif forcément distinct d’un autre corps. L’illusion de la force par l’effet nombre récolte ce qu’il a semé, à savoir un émiettement des effectifs qui ne milite plus en faveur de conquêtes collectives. De ce fait, le gigantisme du département cache une forêt de complexités difficiles à démêler.

Rien qu’en scrutant les aspirations cloisonnées des uns et des autres, l’envie des enseignants de devenir meilleur pour sauver l’école sénégalaise s’estompe.

L’indifférence vis-à-vis du sort de cette école étonne grand monde. D’autant que les prétentions à demander toujours plus désarçonne les tenants des pouvoirs qui ont du mal à faire entendre raison à leurs interlocuteurs.

Le cumul des impasses budgétaires reflète cet état d’esprit de ne jamais songer aux modalités de financement des besoins de l’école. Les ressources additionnelles de l’Etat proviennent de divers emprunts. Le savent-ils ? Ou feignent-ils de l’ignorer ? Dans les deux cas, la puissance publique a recours à des crédits long terme, majorés d’intérêts, pour financer les investissements dans le secteur de l’éducation qui, aux dires des plus avisés, absorbe plus de 40 % du budget national.

Qu’à cela ne tienne, le secteur bat de l’aile dans notre pays. A mesure qu’augmentent les effectifs jugés pléthoriques, la baisse de niveau s’observe autant chez les élèves que chez les enseignants. La formation est en net recul. D’où la chute des résultats scolaires aggravés par une désaffection et une insuffisance d’encadrement. Le socle éducatif s’en trouve désarticulé. Dans ce chaos qui ne dit pas son nom, l’école reste otage des surenchères.

Le sens des priorités est occulté par le chevauchement des urgences. Observez comme les syndicats d’enseignants rivalisent dans l’occupation des médias. Désormais, ils prennent la presse pour l’arbitre des joutes, ce qui contribue à accréditer l’idée que le système médiatique fait et défait les dirigeants et leurs organisations ou conforte d’autres par une complaisance inhabituelle.

Ainsi, le jour n’est plus loin où, en dépit des efforts de tous pour hisser haut le mât de l’école, il faudra tenir face aux assauts visant à ternir l’éducation. Elle dégringole d’année en année. Les grèves répétées et les plans d’actions interminables ruinent toutes chances d’une reprise en main du système académique, très peu soutenu au demeurant.

Mais n’occultons pas la conjoncture. Elle sévit durement. Partout. De plus en plus, le privé et les Fondations, les mécènes et les philanthropes viennent en rescousse pour financer des programmes, des études, octroyer des bourses ou dégager des lignes budgétaires allouées à des recherches pédagogiques ou destinées à la réhabilitation et à la construction d’écoles dans des zones déshéritées où prolifèrent des abris provisoires servant de salles de classes ?

Ces acteurs non-étatiques prennent une part significative à la consolidation des acquis de l’Ecole publique. Généralement issus du secteur privé, ils tentent d’appuyer les Etats dont les moyens décroissants ne couvrent pas les besoins en croissance exponentielle. Fait inédit voire troublants : les Etats-Unis ont dépêché lundi à Caracas au Venezuela une forte délégation pluridisciplinaire pour relancer la filière pétrolière dans ce pays. Washington n’ignore pas pourtant l’étroitesse des relations entre Poutine et le chef de l’Etat vénézuélien Nicolàs Maduro.

En cas d’accord, les Américains veulent assurer l’approvisionnement en pétrole, convaincus que la guerre imposée par Poutine en Ukraine va durer. Les craintes de pénuries fleurissent en raison de l’embargo décrété contre le pétrole russe. La Libye suspend sa production d’or noir. Au Nigéria, les prix flambent au marché noir. Ce retournement inattendu de la conjoncture précipite des changements notoires tant dans la production que l’écoulement. En clair le ravitaillement du monde est

durablement perturbé. Le Blé de Russie et d’Ukraine ne s’exporte plus malgré des silos remplis. La Chine, premier producteur de cette céréale très prisée, se frotte les mains. Tous les regards se tournent désormais vers Pékin pour un pilotage stratégique. L’étroitesse des relations entre Russes et Chinois n‘exclut pas la gestion des intérêts. L’avenir du monde se dessine en pointillés…

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