AFFAIRE SWEET BEAUTÉ, L'HEURE DU FACE A FACE
L’affaire Sweet Beauty qui oppose Adji Sarr et Ousmane Sonko semble bouger. Après les auditions parties incriminées sur le fond du dossier, la confrontation entre la masseuse et le leader de Pastef est fixée pour ce 6 décembre 2022

L’affaire Sweet Beauty qui oppose Adji Sarr et Ousmane Sonko semble bouger. Après que toutes les parties incriminées ont été entendues par le juge dans le fond du dossier, la confrontation entre la masseuse et le leader de Pastef est fixée pour ce 6 décembre 2022.
Ousmane Sonko comme Adji Sarr ont été tous entendus par le doyen des juges d’instruction dans l’affaire de viols présumés et menaces de mort. L’heure de la confrontation a sonné entre l’ex-masseuse et le leader de Pastef qui sont attendus devant Oumar Maham Diallo le 6 décembre prochain selon les avocats de la partie civile, Mes El Hadji Diouf et Abdou Djaly Kane, information relayée par Seneweb. Reste à savoir si Sonko acceptera ce face-à-face déterminant pour la suite de ce dossier chaud. Bés bi a tenté d’avoir la version des conseils du maire de Ziguinchor sans succès.
Après l’audition du patron des Patriotes, qui a eu lieu le 3 novembre dernier et qui a duré trois heures, ses avocats ont fait face à la presse. Sur une question de savoir : est-ce qu’on lui a notifié une autre convocation pour une éventuelle confrontation avec Adji Sarr et Cie ? Un de ses avocats Me Étienne Dione avait répondu : « Le juge ne lui a pas signifié une convocation. Lorsque vous êtes entendu, en principe ça prend fin. Quand le juge veut procéder à une confrontation il vous le signifie tout de suite ou bien quelques jours après il pourra vous le signifier. La confrontation n’est pas nécessaire mais elle est possible dans le cadre de cette procédure ». C’est justement seulement après cette confrontation que le Doyen des juges décidera d’un non-lieu ou d’un renvoi devant le tribunal pour jugement.
Pour rappel, Ousmane Sonko a été inculpé en mars 2021 pour viols et menaces de mort et placé sous contrôle judiciaire à l’issue de la plainte déposée en février de la même année par Adji Sarr. Le leader de Pastef a toujours dénoncé un « complot ourdi », « fomenté » par le camp du pouvoir pour torpiller sa candidature à la magistrature suprême en 2024.