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LES AUGMENTATIONS DE SALAIRES ACCORDÉES AUX PERSONNELS DE L’AGRICULTURE ET DU TRAVAIL RAVIVENT LA COLÈRE DES ENSEIGNANTS

C’est scandaleux. On ne peut pas octroyer des indemnités à des agents de la Fonction publique alors que d’autres courent depuis des années pour la correction du système de rémunération

Maïmouna FAYE FALL  |   Publication 24/02/2022

Alors que les agents des ministères du Travail et de l’Agriculture ont bénéficié de nouvelles indemnités (certes forfaitaires) atteignant dans certains cas jusqu’à 400.000 francs, les enseignants, qui exigent la correction du système de rémunération des agents de la Fonction publique, doutent des montants proposés par le Gouvernement qui promet de relever leurs lignes indemnitaires pour une enveloppe de 90 milliards de francs.

Le 10 janvier dernier, l’Etat signait un arrêté interministériel octroyant une indemnité de prise en charge agricole à des agents du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural. Le même décret fixe également les modalités d’utilisation du fonds d’interventions dudit ministère. Les bénéficiaires seraient des agents sur qui reposent essentiellement le travail d’élaboration et de mise en œuvre des politiques du secteur pour l’atteinte des objectifs. D’où une augmentation sur les lignes indemnitaires allant de 100 000 à 300 000 francs pour les agents fonctionnaires et non fonctionnaires, là où les contractuels ont droit à une augmentation comprise entre 100 000 et 250 000 francs. Ce, pour une évolution de leurs conditions de rémunération, une amélioration de leurs conditions de travail et une meilleure prise en charge dans le secteur.

Tout comme les agents éligibles dans le secteur agricole, des travailleurs évoluant dans le secteur du Travail ont aussi bénéficié d’indemnités avec des montants allant jusqu’à 400 000 francs. Des montants qui viendront s’ajouter sur les salaires des inspecteurs du travail et de la sécurité sociale et ceux du personnel technique de hiérarchie A en service dans la direction générale. Pour les corps de contrôleurs et personnel technique assimilé de la hiérarchie A à la hiérarchie D, leur régime salarial a connu une hausse jusqu’à 250 000 francs. Sans compter les indemnités allouées à des travailleurs du ministère du Commerce et celui de la Fonction publique.

C’est scandaleux, selon Alioune Badara Sall

«C’est scandaleux. On ne peut pas octroyer des indemnités à des agents de la Fonction publique alors que d’autres courent depuis des années  pour  la  correction  du  système  de rémunération». C’est le coup de gueule de Alioune Badara Sall, enseignant et administrateur du Forum des enseignants et enseignantes du Sénégal.

Ce sont justement ces augmentations sectorielles tous azimuts qui ont déclenché la colère des enseignants qui demandent leur «part du gâteau». Ils exigent de l’Etat la matérialisation du point d’accord de 2018 relatif à la correction du traitement salarial des enseignants. Pour faire aboutir cette revendication essentielle à leurs yeux, les enseignants ont paralysé le système éducatif depuis plus de trois mois. Pour amener les syndicalistes à reprendre le chemin de l’école, le gouvernement a entamé des séries de négociations avec eux par le biais de leurs syndicats en formulant des propositions de sortie de crise. Elles concernent la défiscalisation de l’indemnité de logement, la revalorisation du point indiciaire de 5 %, le relèvement de l’indemnité de recherche documentaire et de surcharge horaire de 50 %, l’augmentation de la prime scolaire et celle de l’indemnité de contrôle et d’encadrement, l’indemnité d’enseignement de 50 à 60 % de la solde indiciaire et l’indemnité d’administration scolaire. Des augmentations allant de plus de 50 000 francs à plus de 200 000 francs selon les corps (Inspecteurs, professeurs, instituteurs), et qui seront étalés sur une durée de deux à trois ans.

Toutes ces libéralités accordées devaient coûter 69 milliards de francs aux finances publiques. Une somme revue à la hausse pour atteindre 90 milliards de francs, selon le ministre des Finances et du Budget. Des «chiffres erronés» dénoncés par les syndicalistes selon qui, «l’Etat s’est égaré dans sa forêt des chiffres». L’Etat avait proposé une augmentation de plus de 200 000 pour les inspecteurs, de 195 000 pour les PES (professeurs de l’enseignement secondaire), un peu plus de 175 000 aux PEM (professeurs de l’enseignement moyen), 142 000 aux Pcemg (professeurs de collèges d’enseignement moyen général), 73 000 pour les instituteurs et un peu moins de 60 000 pour les instituteurs adjoints. Des propositions rejetées par les syndicats qui jugent « insuffisante » l’offre du gouvernement. Ils avaient accepté une deuxième rencontre avec le gouvernement tout en maintenant le mot d’ordre de grève. Un peu plus de deux semaines plus tard, donc, le gouvernement a augmenté la mise jusqu’à 90 milliards de francs à payer en deux tranches pour tous les corps (inspecteurs, professeurs et instituteurs) et non imposable. Une augmentation qui ne prendra effet qu’à partir de fin mai. Ce que les enseignants refusent catégoriquement en demandant une «augmentation conséquente» et «à effet immédiat».

En effet, ils ne rejettent pas l’offre du gouvernement. Ils seraient juste des chats échaudés qui craignent l’eau froide. «Les secrétaires généraux ne doivent pas accepter cette première échéance du mois de mai proposée par le gouvernement. Plus grave, le gouvernement nous demande d’attendre le mois de mai après la loi de finance rectificative pour que ces indemnités puissent prendre effet. Les autres agents de la Fonction publique n’ont pas attendu une Loi de finance  rectificative  pour  bénéficier  d’une hausse de 150 000 à 400 000 francs. Aussi, je trouve que les montants proposés par le gouvernement sont dérisoires. Et puis on ne demande  pas  une  augmentation,  mais  une correction du système de rémunération qui est très déséquilibré. Il n’est pas concevable que, dans la Fonction publique, des agents perçoivent deux, trois à quatre fois plus que les autres alors qu’ils sont de la même hiérarchie. Pourquoi  les  enseignants  devraient-ils  attendre? Cette stratégie du pourrissement doit cesser. La base  veut  l’immédiateté.  Sinon,  ce  sera  un échec qui va coûter cher au syndicalisme dans le secteur de l’éducation», a dit Alioune Badara Sall qui demande des augmentations «conséquentes, raisonnables» et «dans l’immédiat». «On ne veut pas d’échéance. L’idéal serait que cela soit en fin mars», a-t-il insisté.

M. Saliou Mbaye, secrétaire administratif adjoint départemental du Saemss de Tivaouane, lui, note «globalement» des avancées». «Ces augmentations salariales notées du côté du ministère de l’Agriculture sont forfaitaires alors que chez les enseignants, nous avons constaté que ce sont les indices du salaire de base qui ont été reconsidérés. Du coup, tous les autres accessoires du salaire vont connaître une certaine hausse. Et tel que je l’ai compris, ce sera le net à percevoir qui va également connaître une augmentation». Seulement, dit-il, il appartient à la base d’apprécier la suite à réserver à la grève. 

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