LES PERFORMANCES D’UN BON ARBITRE ÉLECTORAL NOMMÉ THIENDELLA FALL
Elections locales du 23 janvier 2022 avec 7 millions d’électeurs, 100 millions de bulletins et 3149 listes au bout du sifflet

Si les élections locales 2022 n’ont pas connu de lendemains de violences et de contestations majeures, c’est parce qu’elles se sont déroulées de façon libre, équitable et transparente. Sur le terrain, 07 millions d’électeurs, 100 millions de bulletins et 3149 listes pour 661 circonscriptions, 553 communes, 46 départements et 05 villes à arbitrer. Derrière ce match électoral plein d’éthique sportive et de fair-play se cache un bon arbitre de l’ombre : Général de police Tanor Thiendella Fall, Directeur général des Elections (Dge) dont l’expertise en matière d’organisation électorale a été exportée vers plusieurs pays africains comme modèle de réussite.
Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays africains, les juridictions constitutionnelles sont au cœur de la plupart des crises postélectorales. En amont comme en aval, ces juridictions dont beaucoup de membres sont au service de l’exécutif cautionnent les manipulations de textes, les fraudes massives, l’éviction de candidats indésirables par les pouvoirs en place…etc. Mais heureusement qu’au Sénégal, la Direction générale des Elections (Dge) conduite par le général de police Thiendella Fall est en passe de réussir là où le Conseil constitutionnel a échoué par le passé.
Une réussite qui réside dans la prouesse d’être parvenue à procéder à un décloisonnement entre les parties prenantes et mettre en place une coopération étroite entre les différents acteurs pour une organisation matérielle des élections dans la transparence. Exactement comme ce qui s’est passé lors des dernières élections locales où les performances du général Thiendella Fall, ou « Monsieur élections » si vous préférez, ont été saluées par tous les acteurs. Pour preuve, en recevant une association d’imams et d’oulémas au lendemain de ces élections locales où la mouvance présidentielle a perdu les mairies de grandes villes comme Dakar, le président de la République Macky Sall s’est félicité de la bonne organisation du scrutin. « Je tiens à me féliciter et à féliciter toute la nation pour le bon déroulement de ces élections locales que nous venons de boucler. Elles ont été bien organisées et le peuple est sorti massivement voter dans la paix et la sérénité » s’était réjoui le chef de l’État avant de clarifier ce qu’il qualifie de faux débat relatif au fichier électoral. « Ici, on ne peut truquer les résultats issus des élections. Nous qui faisons partie du gouvernement, on ne nous a pas entendu fustiger les résultats de qui que ce soit. Nous avons également félicité l’opposition pour ses résultats. C’est cela la démocratie » avait-il magnifié, histoire de vouloir expliquer que si ces récentes élections territoriales n’ont pas provoqué de lendemains de violences et de contestations majeures, c’est parce qu’elles se sont déroulées dans la transparence.
Derrière ce match électoral plein d’éthique sportive et de fair-play se cache un bon arbitre de l’ombre : Général de police Tanor Thiendella Fall, directeur général des élections (Dge) dont l’expertise en matière d’organisation électorale est à ce point reconnue qu’elle s’est exportée vers plusieurs pays africains où elle est saluée comme modèle de réussite. Les commentateurs sportifs vous le diront, plus un arbitre s’efface et brille par sa discrétion, plus cela signifie qu’il a bien fait son travail.
Pour ce qui concerne le général Thiendella Fall, cela veut dire qu’il a su agir en merveilleux chef d’orchestre du jeu électoral en prenant les bonnes décisions : la tenue régulière des fichiers électoraux ; l’organisation et le suivi de la distribution des cartes d’électeurs ; le contrôle des conditions d’impression des bulletins de vote ; l’appui aux autorités judiciaires dans l’exercice de leurs missions relevant du Code électoral etc. Conséquence : au lendemain de la proclamation officielle des résultats des Locales 2022, la plupart des auteurs et acteurs du processus électoral ont homologué l’excellent travail de Thiendella Fall.
Que de records !
Et pourtant, certains experts nous expliquent que ces locales 2022 restent et demeurent les élections les plus complexes et les plus difficiles que le Sénégal a eu à organiser. Il est vrai que l’on se plaisait toujours auparavant à rappeler les élections de 2014 avec 2700 listes, mais celles de 2022 ont mis en lice 3149 listes pour 661 circonscriptions, 553 communes, 46 départements et 05 villes. Le tout avec un double vote et parfois triple vote dans certains départements comme Rufisque et Thiès. En plus de ces chiffres record, le fichier était presque à 07 millions d’électeurs devant voter dans 15066 bureaux répartis sur l’ensemble du territoire national. Ces élections territoriales ont nécessité l’impression de plus de 100 millions de bulletins pour plus de 40 coalitions et partis politiques en compétition. Encore un record ! Heureusement qu’on a une administration rodée qui n’a rien à envier aux administrations électorales des grandes démocraties. En effet, la Dge du Sénégal du général de police Thiendella Fall a encore fait un remake de la présidentielle de 2019 mais avec une qualité d’organisation égale ou supérieure. Il ne pouvait en être autrement compte tenu du contexte politique dans lequel évoluent des acteurs très exigeants qui ne laissent aucune place à l’amateurisme. Encore moins à des possibilités de fraudes.
Heureusement que l’alors commissaire de la Brigade des affaires criminelles (Bac) de la Dic Thiendella Fall est un grand professionnel rompu à la tache des processus électoraux. D’ailleurs ce n’est pour rien qu’on lui a confié les rênes de la présidence des administrations électorales francophones. Une présidence à laquelle il a été élu à l’unanimité et par acclamation par tous les pays membres lors de l’assemblée générale de cette organisation tenue au mois de novembre dernier. Sans surprise, depuis plus de vingt-ans, Thiendella Fall, qui symbolise l’expertise sénégalaise en matière électorale, a été sollicité dans plusieurs pays d’Afrique pour aider à l’organisation d’élections. Au sortir de ces élections locales, il n’est plus question de parler de fichier électoral et de manque de neutralité de l’administration. Par contre, la bataille de l’opposition doit plutôt concerner les transferts massifs et arbitraires d’électeurs. Pour ce qui le concerne, le général Thiendella Fall a réalisé de belles performances sauvant notre pays du chaos et de la terre brûlée provoqués souvent, sous d’autres cieux, par des fraudes électorales.