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LATIF COULIBALY LIVRE SES INTIMES CONVICTIONS

Sonko, société civile, presse, Pse, mémorial de Gorée,

Mamadou Mbakhé NDIAYE  |   Publication 17/02/2020

‘’écrire pour résister’’. Tel est l’objectif du ministre Abdou Latif Coulibaly, en faisant paraître : « Sénégal, l’histoire en marche ». Un bouquin qui fait l’économie des réalisations du Président Macky Sall, même si le journaliste le réfute d’emblée en affirmant que ‘’son travail vise à saisir et expliquer les mutations fondamentales qui ont été engagées à la faveur d’un changement de paradigme notable dans la façon de définir et conduire les politiques’’. Mais outre son éloge du septennat de Macky Sall, le journaliste-écrivain a taquiné sa plume pour donner sa part de vérité sur plusieurs sujets. Autant dire que l’ancien ministre de la culture n’y est pas allé par quatre chemins dans ce nouvel ouvrage qu’il a présenté samedi. L’As vous livre ici quelques passages saillants de cet essai.

‘’Ousmane Sonko recourt habituellement à une agressivité non contenue… ce qui révèle son manque de maîtrise des sujets traités, son incompétence frisant parfois la puérilité.‘’

‘’Le scrutin du 24 février 2019 a incontestablement révélé Ousmane Sonko aux Sénégalais, qui ont placé au troisième rang de leurs suffrages ce néophyte en politique. Ce dernier a obtenu, en dépit de ses sidérantes et nombreuses maladresses politiques et de ses discours douteux, un total de 687 523 voix, soit 15,67% des suffrages exprimés… Dans la région de la Casamance naturelle, il a fait des résultats significatifs, en gagnant la région de Ziguinchor qui est constituée par les départements de Ziguinchor, Oussouye et Bignona…

Certains analystes ont vite fait, et à tort, de caractériser son succès dans cette région en qualifiant ses scores comme étant le résultat d’un vote ethnique. Je préfère, pour ma part, parler de ‘’vote affectif‘’, qui procède naturellement de faits et de données incontournables en politique, que l’on soit au Sénégal ou ailleurs dans le monde. En effet, l’appartenance géographique sociale, sociologique ou autre, se présente comme un facteur qui joue toujours positivement pour les candidats à une élection, à quelque niveau que se situe le scrutin. Cette base affective est un atout en politique. D’ailleurs le candidat Macky Sall en a bénéficié dans le Fouta, la région d’origine de ses parents, et à Fatick, dans le Sine, sa région natale et celle d’adoption de ses parents. Il ne serait pas juste de stigmatiser Ousmane Sonko en essayant de réduire ses performances à un simple phénomène ethnique, qui serait notable et favorable dans son seul cas…

Ousmane Sonko, haut fonctionnaire, inspecteur des impôts de son état, mais radié pour faute grave, s’est engagé dans l’action politique moins de 5 ans après avoir été sanctionné, en créant son propre parti. Il a su trouver un positionnement politique intelligent du point de vue du choix de ses thèmes majeurs de combat : la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il a compris que deux thèmes faisaient recette, et le feront encore pour longtemps auprès de l’opinion… Tous les hommes politiques, ceux de l’opposition en particulier, ne manquent jamais l’occasion de dénoncer, en criant au scandale, parfois à juste raison, mais le plus souvent à tort, des malversations et autres manquements éthiques et de transparence. Ce débat sur la transparence est indispensable pour la stabilité de nos Etats et pour la survie de nos entités nationales…

Malheureusement, Ousmane Sonko recourt habituellement à une agressivité non contenue, qui va même, de temps à autre, jusqu’à la violence verbale, ce qui révèle son manque de maîtrise des sujets traités, son incompétence frisant parfois la puérilité, ses discours manquant de maturité, de profondeur et de sérieux. Cette absence de maîtrise procède de deux défauts frappants de l’homme : une prétention sans mesure et un manque d’informations fiables ; chez lui, ces deux travers sont particulièrement évidents. Ce qui est le plus insupportable dans ses discours, et qui ne cesse de le desservir, c’est sa mauvaise foi manifeste ; or, c’est elle qui structure toutes ses interventions destinées à l’opinion publique pour fustiger ce qu’il appelle ‘’la mal-gouvernance‘’ au Sénégal. Cette mauvaise foi est le fruit d’une option stratégique douteuse en matière de communication politique.

Les journalistes ‘’scribouillards courtisans et valets du pouvoir se sont transformés en prophètes du négativisme, bande de snobs aussi veules qu’impudents‘’

‘’L’un des rôles des médias est de contribuer au développement du débat démocratique en se faisant l’écho de toutes les opinions, en rapportant les faits utiles à la compréhension des enjeux politiques actuels. La presse a pu aider à élargir le champ des connaissances des populations en captant leur attention, en éveillant en elles des aspirations, et en fixant des priorités. Certains médias ont joué un double rôle de combattants patriotes ou de critiques de la répression, lorsque cela était devenu une nécessité…

De nombreux décideurs ont maintenu pour habitude d’utiliser la presse pour déterminer les intérêts et les préoccupations du public. Aussi, ont-ils parfois renoncé immédiatement à certains choix politiques controversés, une fois que l’opinion du public s’est manifestée dans les medias, par des prises de position informées et pertinentes. Les citoyens ont ainsi pu exploiter l’énorme pouvoir dont dispose la presse pour faire pression sur des gouvernements récalcitrants et les amener à répondre aux préoccupations du public… Tout ce bien que les médias apportent à notre démocratie ne s’est pas réalisé sans risques et sans problème à l’arrivée. L’invasion de la profession par de pseudo-journalistes corrompus, qualifiés par un ancien journaliste africain de ‘’misérables sans domicile fixe‘’, est considérée comme l’un des facteurs qui contribuent à la dégradation rapide de la profession…

Les journalistes ‘’scribouillards courtisans et valets du pouvoir se sont ainsi transformés en prophètes du négativisme, bande de snobs aussi veules qu’impudents‘’, selon Spiro Agnew, Vice-président des Etats-Unis dans les années 70. Le plus grand reproche que l’on puisse faire aux médias est qu’ils ne comprennent ni ne respectent suffisamment la distinction entre ce que l’on pourrait appeler la vie privée des personnalités publiques et celle des simples citoyens (qui méritent qu’on les laisse tranquilles)… Je ne suis nullement d’accord avec ceux qui prétendent qu’en devenant plus libre, la presse sénégalaise est devenue également plus irresponsable…

Sans aucun doute, certains journalistes ont pu abuser de la liberté de la presse et d’expression obtenue de haute lutte… Les excès et l’incompétence pure et simple que l’on attribue à la presse libérée sont une réalité dans certains cas, rares au début de la structuration de la liberté de la presse au Sénégal, mais de plus en plus fréquents aujourd’hui avec la prolifération des titres et des chaînes de radios et télévisions ; on peut relativiser le phénomène et l’expliquer, sans le justifier cependant. Les journalistes et leurs médias ne sont souvent que le produit de systèmes sociaux de plus en plus excessifs et libertaires… Cela rend nécessaire un système de poids et de contrepoids qui ne sont pas toujours présents.

‘‘En démocratie, les mécanismes naturels du dialogue entre les acteurs de la société politique sont les cadres offerts par les institutions’’

‘’Le comportement des acteurs de la société, dans certains cas, ne contribue guère à élever le niveau et la qualité de notre débat public. Si toutefois il en est ainsi, on peut chercher la cause dans la nature de notre société civile, dans sa manière d’être et de prendre part à ce débat… Quelle est la signification de cette fuite en avant et de cette neutralité trompeuse de la société civile ?

Précisons que l’audace dont on parle ici n’est ni bruyante ni pompeuse, encore moins trompeuse, car elle masque une terrible fuite en avant d’une société civile qui appelle au dialogue, en vue de la constitution d’un pacte républicain largement consensuel… On fait ainsi dans l’agitation médiatique et on parle comme si le dialogue souhaité et le pacte républicain dont on projette la construction n’étaient pas les deux fondements de base même de notre option démocratique irréversible…

Souvenons-nous, il y a presque une dizaine d’années que le vieux brisquard de la société civile, Aliou Tine, en était arrivé à appeler à la constitution d’un pacte républicain pour sauver, disait-il, notre démocratie des périls graves… J’ai suivi la dernière émission de Jakaarlo Bi sur TFM, à laquelle Alioune Tine a participé, quelques semaines avant le scrutin du 24 février. Son argumentaire d’il y a quatre mois est presque à tout point de vue identique à celui qui était servi aux Sénégalais dix ans auparavant ! Seul l’objet sur lequel portent les discussions a changé. Hier, c’était le troisième mandat voulu par Abdoulaye Wade, et aujourd’hui le parrainage institué par Macky Sall…

En démocratie, les mécanismes naturels du dialogue entre les acteurs de la société politique sont les cadres offerts par les institutions, le parlement notamment, et toutes les autres structures inventées par le système à cette fin.

En fait, l’adhésion d’un individu ou d’un groupe politique à un système démocratique authentique traduit et marque de sa part une adhésion à un grand consensus national. Il est vrai que quand des périls graves menacent la cohésion de la nation et mettent en danger la démocratie, le regroupement de l’élite dans un cadre consensuel contingent, plus global et plus formel, s’impose aux acteurs qui animent la vie politique. Il n’en est rien de tout cela au Sénégal au moment où l’on semble vouloir forcer un dialogue pour aboutir à je ne sais quel consensus national ou pacte républicain. ‘‘

‘’L’hôtel‘’ Burj al-arabe ‘’de Dubaï présente la même allure, les mêmes formes, presque les mêmes volumes et la même texture visuelle que le Mémorial de Gorée’’

Qu’en est-il du Mémorial de Gorée ? C’est un très beau projet, sans aucun doute ! Il est cependant plus délicat et plus complexe que le Mémorial le ‘’Joola‘’. Cette institution, dont la réalisation est prévue depuis les années 90, avait été pensé et envisagé au cours de la décennie 80, quand le professeur et intellectuel Pathé Diagne avait engagé, avec le concours de l’Etat du Sénégal, l’organisation à Dakar d’un grand Festival Panafricain des Arts et de la Culture (FESPAC)…

A l’origine, le Mémorial de Gorée a été conçu pour être un lieu d’hommage, de méditation, de réflexion et de partage. Mais c’est aussi un lieu unique au monde qui doit abriter le Centre International des Mémoires du Monde, tourné résolument vers l’avenir… Il a été présenté initialement sous forme de bateau, ce qui a été certes pertinent et original au moment où le concours architectural avait été organisé puis gagné par l’architecte italien. Le projet ayant tardé à se réaliser, un autre édifice, qui a été érigé à Dubaï, l’hôtel : le ‘’Burj al-Arab‘’ (La Tour des Arabes), surnommé ‘’la voile‘’, occupe aujourd’hui une place de choix dans l’offre touristique de cette ville… Or il présente la même allure, les mêmes formes, presque les mêmes volumes et la même texture visuelle que le projet de Dakar. La splendeur que nous voulons donner au Mémorial de Gorée, le symbolisme que nous voulons lui attacher, le signification historique qui est véhiculée dans ce projet ne souffriraient-ils pas d’une ressemblance confondante avec l’hôtel en question ?‘

‘’Le PSe se présente comme une forme de révolution ‘

‘’ Nous avons mis en évidence certains secteurs-clés de la vie économique et sociale de la nation, pour mieux rendre compte, en fixant dans les esprits comment et en quoi l’application du PSE est en train de transformer radicalement le Sénégal… Nous sommes arrivés à la conclusion que cet instrument de développement économique et social se présente comme une forme de révolution qui ne dit pas son nom, mais qui affiche ostensiblement ses couleurs à travers une série de réalisations économiques et sociales se manifestant un peu partout dans la pays. Tout s’organise, en effet, autour d’un changement de mentalité qui part de l’idée simple que nous pouvons et devons être le moteur de notre propre développement, plutôt que de rester des acteurs passifs de celui-ci, subissant le cours de l’histoire et acceptant, résignés, face au fatalisme inhibiteur dans lequel nous et notre pays baignons depuis l’indépendance de l’Etat... Je crois que le septennat de Macky Sall est en fait, au Sénégal, une démonstration remarquable de ce que les Africains savent faire.‘’

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