LE CENTRE DE DOCUMENTATION DE L’OMVS ACCUEILLE CHAQUE ANNEE DES MILLIERS DE VISITEURS
Créé en 1971 à Saint-Louis, le centre de documentation et des archives de l’Omvs, fut réhabilité et modernisé en 2012, a rappelé, récemment, le Directeur de ce centre, Babacar Diongue.

Créé en 1971 à Saint-Louis, le centre de documentation et des archives de l’Omvs, fut réhabilité et modernisé en 2012, a rappelé, récemment, le Directeur de ce centre, Babacar Diongue. Il s’exprimait à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des archives.
En présence du chef du service régional de la documentation et des archives de la Gouvernance de Saint-Louis, Mouhamed Kâne, de la responsable des archives et de la documentation du centre de recherches agricoles de l’Isra de Saint-Louis, Mme Fota Dièye, de nombreux élèves de la capitale du nord et des étudiants de l’Ugb, M. Diongue a précisé que les premiers documents datent de 1851. le fonds documentaire porte essentiellement sur la gestion de l’eau et les conditions physiques et socio-économiques du bassin du fleuve Sénégal. a en croire Babacar Diongue, le centre de documentation de l’Omvs, aménagé à Santhiaba, à quelques encablures du stade de basket « Joseph Gaye » de la capitale du Nord, offre plus de 14.000 documents divers (ouvrages, rapports d’études, compte-rendu, articles, discours, conférences, etc), plus de 4000 fichiers numériques directement téléchargeables à partir du portail, plus de 337 mètres linéaires d’archives, plus de 8000 documents microfilmés, des centaines de cartes ou de plans des ouvrages communs de l’omvs (bâtiments, barrages, digues, routes, aménagements hydro agricoles structurants), des documents iconographiques (photos et films). il a aussi précisé que ce centre accueille régulièrement des milliers de visiteurs dans son bâtiment, plus de 15.000 visiteurs virtuels sur son portail, dispose de plus de 500 documents téléchargés à partir de son portail, de plus de 600 documents consultés sur place. il a également à son actif, au moins une activité organisée (journée des archives, journée de sensibilisation, portes ouvertes), etc. Ce centre est riche de plateformes d’information accessibles sur le web.
S’adressant à la presse, en marge de cette célébration, M. Diongue s’est réjoui de cette manifestation qui est «destinée à tous les publics et qui cible essentiellement le public scolaire» (élèves de 3ème secondaire). en effet, cette Journée a été un prétexte pour «présenter deux nouveaux produits d’informations élaborés et mis en œuvre cette année par l’Omvs». Ces nouveaux produits de l’Omvs consistent en un film intitulé «le fleuve Sénégal, un bien commun à préserver» et une nouvelle plateforme en ligne dédiée aux «Collections digitales de l’Omvs», sans compter une exposition déjà présentée lors de l’anniversaire de l’Omvs célébré le 11 mars dernier à Dakar. Selon M. Diongue, la commémoration de cette journée vise à entretenir les jeunes des missions, programmes et réalisations de l’Omvs, mais aussi de les pousser à faire usage de ces nouveaux supports (dessin animé, fichiers numériques et produits multimédia). Babacar Diongue a bien apprécié la promptitude des élèves de 3e es Cem (collèges d’enseignement moyen général) de Bango, de Ngallèle, des professionnels de la documentation et des archives, en poste dans la région Nord, à participer à la célébration de cette Journée.
Un film sur la création de l’Omvs
le public a suivi attentivement ce film d’animation de 8 minutes intitulé « le fleuve Sénégal, un bien commun à partager », qui raconte l’histoire d’un cours d’eau qui traverse quatre pays : la Guinée (Conakry), le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. vers les années 70, il a subi des aléas climatiques défavorables (pluviométrie irrégulière) qui ont entraîné divers problèmes, relatifs notamment à une sécheresse sévère et une salinisation des terres qui ont affecté l’agriculture, à la navigation devenue impossible à cause du déficit hydrique, à la dégradation de l’environnement, avec comme lot de conséquences, la disparition du couvert végétal, la déforestation, la mort du cheptel. D’après le vieillard qui raconte l’histoire, les états partageant le cours d’eau, ont décidé de contre ces phénomènes, en mobilisant toutes les énergies pour créer d’un commun accord, dès 1972, l’Omvs, en vue de mettre en place des programmes communs de développement. ainsi, ce film retrace la conception et la mise en œuvre de ces programmes qui ont permis une meilleure maîtrise de l’eau et la satisfaction de nombreux usages relatifs à l’agriculture irriguée, à l’énergie hydro-électrique, l’approvisionnement en eau potable, à la navigation, etc.