«LES LAUREATS DU GRAND PRIX DE 1992 A 2016»
Abdou Faye valorise les archives et les documents pour les générations futures Jeune, ambitieux, talentueux et conscient de son rôle

Abdou Faye, homonyme de l’ancien président socialiste, Abdou Diouf, a fait, depuis quelques années, de la plume un moyen d’expression.
Soucieux de la situation des archives et des documents de la biennale, le responsable de la réception et du traitement des dossiers d’artistes pour l’exposition internationale de la biennale des arts de Dakar, a rédigé, pour la première fois, un livre intitulé : «Les lauréats du grand prix de 1992 à 2016» (en français) et «prize winners» (en anglais).
L’ouvrage de 150 pages a été mis sur le marché le 5 mai 2018. Justifiant la rédaction de ce livre, Abdou Faye de dire : «J'ai fait 2 ans de recherches et des interviews pour pouvoir le réaliser. Lorsque je suis venu à la biennale au mois de mars 2015. Je n’avais pas trouvé de catalogues des biennales de 1992, 1996 et 1998 dans le centre de documentation. Et je me suis dit qu’on doit penser aux générations futures afin de leur laisser des outils pratiques. C’est juste une petite contribution analytique et critique qui servira tout le monde».
Dans son récit, il a relaté que «ce travail a été entrepris dans le but de doter de la biennale de Dakar d'une mémoire et d'un outil pratique pour tous les amateurs. En effet, il y a de cela un quart de siècle, en 1992, la biennale de Dakar entreprenait une mutation importante. C’est ainsi que la biennale des Lettres et des Arts, créée et mise en œuvre en 1990, cédait définitivement sa place à la biennale de l'Art Africain contemporain. Cette mutation a été bien accueillie aussi bien sur le continent qu'en dehors de l'Afrique. Notre travail a pour ambition d'aider tous ceux, étudiants et chercheurs, qui voudraient approfondir leurs connaissances de la mère des biennales africaines». «Nous sommes conscients que ce présent ouvrage n'est juste qu’une petite contribution à l'immense chantier qui devrait s'ouvrir dans les années à venir, pour analyser, commenter et mettre à jour les mécanismes qui ont permis à cette manifestation de perdurer», ajoute Abdou Faye qui n’a pas manqué de noter que «notre continent a besoin d'outils critiques et analytiques pour se projeter à affronter l'avenir. Espérons que cette modeste contribution trouvera sa place au milieu des différents travaux déjà existants».