86% DES ACTEURS ONT REÇU LEUR DU
Me Oumar Youm soutient que sur l’enveloppe de 8,410 milliards FCFA mobilisée pour le secteur du transport terrestre dans le cadre du Fonds Force-Covid-19, 86% des acteurs ont déjà reçu leur dû.

En marge d’une rencontre tenue hier avec le Comité de suivi des opérations post Covid-19 dirigé par le général François Ndiaye, le ministre des transports terrestres, me Oumar Youm a soutenu sur l’enveloppe de 8,410 milliards FCFA mobilisée pour le secteur du transport terrestre dans le cadre du Fonds Force-Covid-19, 86% des acteurs ont déjà reçu leur dû.
À l’en croire, le seul obstacle qui les a empêché d’exécuter l’opération de répartition des fonds à 100%, c’est le problème d’identification des transporteurs.
Le comité de Suivi du Fonds Force Covid-19 chargé d’assurer la transparence et la traçabilité des opérations du fonds de riposte contre les effets de la Covid-19 a été reçu par le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement pour faire le point sur l’utilisation des fonds mobilisés pour soutenir les acteurs du secteur du transport.
Lors de la rencontre, Oumar Youm a indiqué que l’essentiel des acteurs concernés ont déjà bénéficié de la subvention qui leur a été destinée afin de faire face aux effets néfastes de la pandémie de Covid-19. «Dans le fonds Force Covid-19 doté de 1 000 milliards, le secteur des transports terrestres avait bénéficié d’une enveloppe qui tourne autour de 8,410 milliards FCFA. Ce que nous avons essayé de répartir en tenant compte bien sûr de la diversité des acteurs dans le secteur, de la complexité et de la qualité de l’organisation de ce secteur. Sur ces 8,410 milliards FCFA mobilisés, plus de 86% du fonds a été déjà distribué», a déclaré le ministre devant les journalistes.
D’après le ministre, le problème d’identification constitue le problème principal qui les a retardés dans la répartition du Fonds. «Nous avons vraiment des problèmes d’identification des acteurs du transport sur le segment de l’interurbain. C’est ce qui justifie l’absence de mobilisation du fonds à 100%. Nous sommes en train de travailler avec les directeurs régionaux sous la supervision des gouverneurs pour pouvoir les identifier. Ce qui semble être fait à plus de 100 %», dit-il. Par ailleurs, poursuit-il, à cette date tous les comités régionaux ont procédé à l’identification de tous les opérateurs. Mais, il reste maintenant à établir les critères pour déterminer les montants pour chaque opérateur. «Cela aussi, c’est un travail qui doit être fait», informe-t-il.
S’agissant des conducteurs de mototaxis qu’on appelle Jakarta, Me Oumar Youm affirme : «Nous sommes sur un projet qui semble les intéresser pour que le montant affecté à ces acteurs puisse servir de fonds revolving pour le renouvellement des deux roux et l’intégration dans le marché des tricycles. Ce qui me parait très rassurant en termes de transport au niveau des localités qui utilisent le transport de mototaxi». La troisième difficulté recensée par Me Oumar Youm est relative à la désorganisation et la pluralité des acteurs dans le secteur des taxis urbains. «Nous sommes en train de travailler avec les comités régionaux pour surmonter ces difficultés. Nous pensons que d’ici la fin de la semaine, ces difficultés seront prises en charge et les paiements effectués», indique le ministre.
UNE AVANCEE FORMIDABLE POUR LE COMITE DE SUIVI DU FONDS FORCE COVID-19
Rassuré, le porte-parole et vice-président de la commission résilience macroéconomique du comité de suivi du Fonds Force Covid-19, Lamine Fall a salué le travail effectué par le ministre Youm et ses collaborateurs. «Nous partons rassurés parce que les goulots d’étranglement sont connus et certainement des mesures sont en train d’être prises pour arriver à trouver des solutions. A cet effet, nous pensons que si les réformes sont engagées, ces goulots d’étranglement seront définitivement résolus», a-t-il affirmé avant d’indiquer que le secteur du transport a besoin de réformes. Et de préciser, à la suite de cela, que les difficultés viennent du fait que le secteur baigne dans une certaine informalité.