DES BRISE-LAMES ET DES EPIS REALISES
Des brise-lames et des épis réalisés le long du rivage ont donné l’espoir aux professionnels du tourisme balnéaire de renouer avec la clientèle.

Mountaga Sy, le directeur général de l’Apix, a fait avant-hier une visite des chantiers pour la restauration des plages et la lutte contre l’érosion côtière. Des brise-lames et des épis réalisés le long du rivage ont donné l’espoir aux professionnels du tourisme balnéaire de renouer avec la clientèle.
En effet, dix–sept entreprises ou réceptifs touristiques sont rassurés d’une bonne reprise d’activités avec le retour de la plage. Selon ses propos, l’expérience hollandaise a été mise à profit pour en venir aux résultats. Il a loué l’engagement de l’Etat à s’investir dans cette orientation car le tourisme contribue à hauteur de 7% du produit intérieur brut.
Selon le directeur général de l’Apix, les travaux ont démarré, il y a huit mois. Cela s’est fait suite à un concours de l’Etat du Sénégal, d’un financement de la Banque mondiale et de l’expertise d’une société hollandaise à hauteur de plusieurs milliards de francs. Louant l’expertise hollandaise, il a fait référence aux infrastructures et ilots insulaires réalisés à Dubaï
La démarche consistant à la construction d’épis et de brise-lames en plus d’un système de restauration de la plage avec du sable extrait à 25 kilomètres en mer et acheminé sur la plage par un bateau à partir d’un câble de trois kilomètres. La solution est optimale, à l’en croire, dans la lutte contre l’érosion côtière.
Par conséquent, selon ses propos, les travaux réalisés à Saly Portudal garantissent la durabilité des plages contre les attaques et l’érosion côtière sur une durée de 50 ans. Son attente s’étend au retour de la clientèle du tourisme balnéaire d’une part et d’autre part à la chaine de valeurs permettant à divers acteurs de profiter des effets induits de l’activité touristique.
Les pêcheurs représentés ont fait part du retour de la plage comme une bouée de sauvetage car leur matériel désormais hissé à quai, sur le sol ferme, va connaître une plus grande longévité car dans l’eau, la durée de vie des pirogues est moins longue. Ousmane Guèye, le maire de Saly Portudal, a saisi la balle au rebond pour dire au DG de l’Apix, toute l’importance du tourisme dans sa commune et des retombées générées au point de fiscalité et effets induits.