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« L’ATELIER INTERNATIONAL DE DAKAR EST UNE LEÇON MAGISTRALE ADMINISTREE AUX AUTRES CENTRES »

le Professeur Ousmane Sène, directeur du Centre de recherches ouest africain (Croa-Warc) de tirer les grands enseignements, contours et spécificités de cet atelier international des directeurs de centres de recherche affiliés au Caorc

Jean Pierre MALOU  |   Publication 11/10/2023

Près de 70 participants venant de 25 pays du monde réunis à Dakar pendant plus de quatre jours pour mener des échanges dynamiques et profonds sur la coopération entre universitaires et chercheurs de tous les continents : voilà la prouesse que le Warc de Dakar a réalisée du 30 septembre au 04 octobre 2023. Occasion pour le Professeur Ousmane Sène, directeur du Centre de recherches ouest africain (Croa-Warc) de tirer les grands enseignements, contours et spécificités de cet atelier international des directeurs de centres de recherche affiliés au Council of American Overseas Research Center (Caorc). Une rencontre qui a été «une leçon magistrale administrée aux autres centres». Pour moult raisons !

Vous venez d’organiser pour la deuxième fois l’atelier international des directeurs de centres de recherche. Comment avez-vous apprécié ce choix fait en faveur du Warc de Dakar ?

Cet atelier est extrêmement important pour le Warc et le Sénégal. Il l’est de par le nombre de participants, la qualité des participants et la diversité linguistique des participants. Au total, nous avons reçu 25 pays affiliés au Council of American Overseas Research Center (Caorc) dont l’Azerbaïdjan, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Indonésie, le Yémen, le Mexique, des pays d’Amérique latine, le Maroc, l’Algérie entre autres. Et un des participants, je pense, s’est fait l’écho des autres et m’a adressé ce message en anglais que voici  : «  Cher professeur Ousmane Sène, merci beaucoup d’avoir accepté d’abriter cet atelier et de nous montrer le meilleur de votre pays. J’apprécie énormément ce que vous nous avez montré et enseigné sur votre beau pays. Et ça approfondit et élargit ma connaissance du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest. Terima Kasih, Professeur. Ce qui signifie en bahasa Indonesia, (littéralement ‘’langue  de l’Indonésie’’) Merci et j’espère qu’on retrouvera bientôt  ».

En clair, nous avons de toutes nos forces essayé de faire en sorte que tout se passe bien depuis l’ouverture jusqu’à la fermeture de ce conclave. Mais nous avons aussi essayé de leur offrir une extension du jeudi jusqu’au dimanche avec une excursion qui les a menés à Sokone et à Toubacouta dans le Delta du Saloum. Chez moi, à Sokone, la famille leur a offert une hospitalité digne de la Teranga Sénégalaise. Des mets (plats) sénégalais comme le Thiébou Dieune, Yassa, du thé, des fruits et jus locaux. A Toubacouta, nous avons fait des excursions dans la mangrove, visité l’ile de Sipo et le nichoir des oiseaux, mais aussi nous leur avons offert deux soirées culturelles. L’une avec la variété ethnique et culturelle du Niombato dont le centre est Toubacouta (musique mandingue, danse diola, danse sérère, danse wolof et tout avec une excursion dans le parc de Fathala (promenade des lions) mais aussi avec une belle soirée sérère avec la lutte traditionnelle accompagnée d’une belle chorégraphie.

Bref, nos hôtes ont vécu les cultures sénégalaises comme chantées par Léopold Sédar Senghor à travers ses poèmes. Ça a été vraiment l’apothéose  ! Ils ont dit n’avoir jamais vécu de tels moments. Nous leur avons fait vivre la Teranga sénégalaise. Sous un autre angle, nous remercions Dieu parce qu’aucun incident malheureux ne s’est produit durant leur séjour. Et pour cela, nous disons merci à Dieu pour tout! J’en ai profité pour appeler tous les employés du Warc à redoubler d’efforts pour tendre vers la perfection. Nous avons obtenu de très bons résultats et l’image du Sénégal sera portée plus belle par les 70 participants qui ont visité ce beau pays. Quels ont été les grands enseignements de cette rencontre de Dakar? Le premier enseignant que nous tirons de cette rencontre, c’est celui d’un engagement sans faille de chacun des agents du Warc et en particulier moimême, à bien faire les choses. Et ceci me conforte bien dans ce que j’ai toujours essayé de faire, en appelant tous à bien faire et toujours mieux. Je crois à l’effort du travail bien fait. Pendant près d’une semaine, j’ai fait l’inhabituel. Autrement dit, je n’ai pas consulté mes mails parce que occupé par l’organisation de cette rencontre. Car, j’ai toujours voulu répondre promptement aux mails des amis ou visiteurs du Warc.

Le second enseignement, c’est la joie et un immense plaisir de réceptionner un don de livres du grand professeur William (Bill) Zartman. Nous avons reçu ce don venu des Etats-Unis de ce professeur qui connait bien l’Afrique et qui aime bien le Sénégal. Donc, prendre des photos après les avoir placés sur la bibliothèque pour immortaliser l’acte est chose que nous avons pensée mémorable pour le Warc et pour notre bienfaiteur. Et le troisième enseignement, c’est le respect de la parole donnée. Malgré la fatigue après l’organisation de cette grande rencontre, j’ai tenu à faire honneur à votre sollicitation pour cette interview. Tout ceci nous montre que les pays africains ne sont pas damnés. Et ça, celui qui le dit ne se respecte pas. Et en ma qualité d’enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et Directeur du Centre de recherches ouest africain (Warc), je ne suis pas de ceux qui soutiennent que tout le malheur qui arrive à l’Afrique vient de l’Europe et des Etats-Unis.

On ne peut pas passer toute notre vie à être des victimes, aucune défense, pas même une moindre réaction. On ne se défend pas. On préfère rester dans la position des fétiches, la position victimaire. Chaque fois, on se lamente. Nous ne sommes responsables de rien du tout mais plutôt les autres. Franchement, que peut-on espérer de la vie si l’on n’est responsable de rien. Il est temps de nous regarder dans la glace et accepter que ça ne marche pas. Mais partout l’Afrique est victime, partout le Sénégalais est victime, partout les populations sénégalaises sont victimes de ceux qui les dirigent. Ad vitam aeternam, c’est la même chanson. Et ça, jusqu’à quand ? Je précise que la violence n’est pas la solution mais le travail bien fait.

Peut-on aujourd’hui dire que l’atelier de Dakar marque un grand tournant dans la promotion de la coopération entre les universitaires et chercheurs ouest-africains et leurs homologues américains ?

Bonne question en parlant de grand tournant  ! Ce grand tournant ou grand changement auquel vous faites allusion est l’émanation du sous-secrétaire d’Etat américain Marianne Craven qui est restée avec nous pendant trois ou quatre jours. C’est elle qui a parlé de ça. Je l’ai retrouvé au Radisson Blue après une séance et elle m’a dit : « M. Sène j’ai passé toute la journée à parler de vous et du Warc. Parce que les autres directeurs des centres dans le monde doivent apprendre à travailler comme-vous. Vous avez d’excellentes relations avec les institutions. Et ce que je lui ai dit est ceci : j’ai reçu 25 pays parmi lesquels certains dont des policiers ou douaniers sénégalais n’ont peut-être jamais entendu parler. Ils sont combien de policiers ou douaniers Sénégalais à avoir vu des visiteurs venus du Yémen, de la Mongolie, de l’Azerbaïdjan ou de l’Afghanistan. Ce n’est pas tous les jours. C’est parce qu’on a fait ce qu’on avait à faire pour que tout ce monde-là puisse passer la police des frontières sans avoir d’inquiétude parce que tout simplement nous avons pris les dispositions nécessaires à temps pour cela.

Et véritablement, je remercie la Direction générale de la police du Sénégal d’avoir traité les participants avec professionnalisme et respect. Nos hôtes n’ont connu aucun problème durant leur séjour. Parce que la Direction des polices des étrangers a bien traité nos hôtes. Mieux, nous entretenons de très bonnes relations avec le gouvernement du Sénégal. Je rappelle que c’est le ministère de l’Enseignement supérieur qui nous signe nos autorisations de recherche. Et nous respectons à la lettre ce qui nous autorisé et laissons à côté l’interdit. Nous avons des relations intègres mais de premier plan avec l’ambassade des Etats-Unis. Et je l’ai dit la dernière fois que c’est dans le respect mutuel que nous travaillons étroitement. Nous ne sommes pas là exclusivement pour les intérêts des Etats-Unis. Nous ne sommes pas l’ambassade des Etats-Unis. Certes, nous pouvons être une institution affiliée à d’autres institutions américaines mais nous ne défendons pas nécessairement la politique sénégalaise ou américaine. Nous sommes une Ong internationale neutre. Nous essayons de travailler avec tout le monde dans un professionnalisme et dans une transparence qui puisse faire qu’on ait confiance en nous. Et j’avoue que les autorités administratives Sénégalaises ont confiance en nous depuis le sommet jusqu’à la base.

L’ambassade des Etats-Unis, la police, le ministère de l’Enseignement supérieur, l’Université Cheikh Anta Diop, bref, toutes ces institutions ont confiance au Warc. Parce que nous avons besoin de leur concours. Et ça a été une leçon magistrale administrée aux autres centres et le sous-secrétaire des Etats-Unis le leur a dit cela. On n’y perd pas notre liberté encore moins notre marge de manœuvre. Nous sommes dans un monde académique. Donc, on peut discuter de tout dans la sincérité et l’honnêteté et dans le respect. Et nous pensons que Mme Crayen a bien raison de le magnifier.

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