LE CLIMAT DES AFFAIRES S’AMELIORE
Le climat des affaires au Sénégal s’est amélioré au mois de janvier 2021. Cette situation reflète les orientations favorables des opinions des industriels et prestataires de services.

La Direction de la Prévision et des études économiques (DPee) a noté une amélioration du climat des affaires au mois de janvier. Cette situation reflète, selon elle, les orientations favorables des opinions des industriels et prestataires de services.
Le climat des affaires au Sénégal s’est amélioré au mois de janvier 2021. Cette situation reflète les orientations favorables des opinions des industriels et prestataires de services. «Au mois de janvier 2021, le climat des affaires s’est amélioré, en variation mensuelle. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a gagné 0,3 point et s’est maintenu au-dessous de son niveau de long terme. Cette situation reflète les orientations favorables des opinions des industriels et prestataires de services», informe la Direction de la Prévision et des Etudes économiques (DPEE), dans son point de conjoncture du mois de janvier 2021.
Poursuivant, la DPEE indique que «dans l’industrie, l’approvisionnement difficile en matières premières (40%), les difficultés de recouvrement des créances (40%), l’insuffisance de la demande (35%) et la concurrence supposée déloyale (30%) ont, majoritairement, constitué les principales contraintes à l’activité».
Néanmoins, elle estime que «le climat des affaires s’est renforcé (+1,6 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet de l’optimisme des chefs d’entreprises enquêtés quant aux perspectives de production». «Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont l’accès difficile au foncier (75%) et au crédit (75%). En outre, le climat des affaires s’est détérioré (-9,7 points) dans le sous- secteur, en rythme mensuel, en liaison avec les orientations défavorables des soldes d’opinion relatifs à l’activité générale et aux commandes (publiques et privées). Le pessimisme des entrepreneurs quant aux perspectives d’activité et de commandes (publiques et privées) a, aussi, contribué à la régression de l’indicateur du sous-secteur», ajoute la DPEE.
Au titre du sous-secteur des services, informe la Direction de la Prévision et des Etudes économiques, les interrogés ont majoritairement évoqué les difficultés de recouvrement des créances (71%), la concurrence jugée déloyale (43%) et l’insuffisance de la demande (29%) comme les principales entraves à l’activité en janvier 2021. Toutefois, précise-t-elle, le climat des affaires s’est amélioré (+1,2 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation, note la DPEE, traduit la bonne orientation des soldes d’opinion relatifs aux chiffres d’affaires, commandes et tarifs pratiqués. «S’agissant du commerce, l’insuffisance de la demande (100%), les difficultés de recouvrement des créances (75%), les difficultés d’approvisionnement en marchandises (25%), la concurrence jugée déloyale (25%) et la fiscalité (25%) sont les contraintes à l’activité les plus évoquées par les interviewés, en janvier 2021. Par ailleurs, le climat des affaires s’est dégradé 2,4 points) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires et aux commandes. Le pessimisme des interrogés quant aux perspectives de commandes a, aussi, pesé sur le recul de l’indicateur du sous-secteur», souligne la Direction de la Prévision et des Etudes économiques.