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LE GOMBO, UN FILON POUR LES MARAÎCHERS DE SÉDHIOU

La filière gombo représente une source de revenus pour les maraîchers qui cultivent ce légume sur de petites surfaces aménagées au bord des rivières.

Publication 14/05/2024

Sédhiou, 14 avr (APS) – La filière gombo représente une source de revenus pour les maraîchers de la région Sédhiou (sud) qui cultivent ce légume sur de petites surfaces aménagées au bord des rivières, a constaté le correspondant de l’APS.

Le gombo demeure une source sûre de revenus pour les femmes. Mais, cette filière attire aussi des hommes, en raison de son apport nutritionnel avéré et de sa valeur financière.

Malgré ses multiples usages à la fois comme légume et condiment, cette plante est cultivée sur de très petites surfaces au bord des rizières, mais aussi dans des maisons de Diendé, Goudomp, Djirédji, Marsasoum, Sédhiou et d’autres zones rurales.

La culture du gombo nécessite beaucoup de chaleur, renseigne Abdoulaye Baldé, un habitant de Sédhiou. La plante a besoin d’au moins 15 degrés pour pousser et 25 degrés pour produire des fruits,  explique le producteur de gombo. Selon lui, les semis se font généralement dans la période comprise entre février et juin dans des blocs maraîchers, sous une température minimale de 30 à 40 degrés.

Cet agriculteur d’une quarantaine explique les techniques de culture du gombo, dont la plantation ou le repiquage en pleine terre ou en pot se fait à la mi-février dans un sol ordinaire et bien drainé, dit-il.

”Si c’est en pot, il faut un contenant d’au moins 60 cm de profondeur et un bon drainage au fond du pot’’, fait-il savoir. Le gombo a besoin d’une ‘’quantité d’eau suffisante’’ pour que le sol reste frais, précise le producteur.

Selon lui, l’utilisation d’un bon système d’irrigation peut aider à maintenir l’humidité nécessaire à la culture de cette plante tropicale qu’on utilise tantôt comme légume tantôt comme condiment pour préparer divers plats.

Tenant un arrosoir à la main, Gnima Djité, une productrice trouvée dans les rivières de Baccoum, explique les techniques ‘’bio’’ utilisées pour fertiliser les parcelles. ”Il est important de mentionner que les apports réguliers en potasse, comme la cendre de bois, sont recommandés’’ pour augmenter la production, fait-elle valoir, insistant également sur la technique à adopter pour faire croître la tige du gombo.

A l’en croire, le gombo doit être pincé pour favoriser sa ramification et limiter sa croissance en hauteur. ‘’Il faut couper l’extrémité des tiges si elles dépassent 1,50m’’, souligne Gnima Djité.

Selon les maraîchers, pour les semences, il est possible de récupérer les graines en laissant les ‘’fruits sécher’’ et se fissurer. Aussi les récoltent-ils et les laissent-ils sécher dans une pièce aérée pendant deux à trois semaines.

Une fois que le gombo commence à produire, les maraîchers peuvent récolter pendant plusieurs mois, ce qui assure un approvisionnement régulier des marchés et des revenus constants aux producteurs.

”Dans un périmètre maraîcher, il est possible de récolter 50 à 100 kilogrammes par semaine selon l’espace cultivé et le traitement des plantes’’, explique la productrice Sira  Sadio Djirédji.

La filière gombo confrontée à plusieurs défis

La culture du gombo fait cependant face à des défis liés aux insectes ravageurs et autres vecteurs de maladies des plantes. Ismaïla Diédhiou, producteur à Diassing, cite à propos ‘’les nématodes, les pucerons et les aleurodes, qui peuvent attaquer le gombo et anéantir sa croissance’’.

Les producteurs doivent effectuer des tâches quotidiennes exigeantes, comme l’arrosage en saison sèche, ‘’ce qui peut être physiquement éprouvant’’, note M. Diédhiou.

La culture du gombo était une activité essentiellement féminine, rappelle Korbo Mané, maraîcher à Goudomp. Du semis à la récolte, les fruits, les feuilles et les graines de gombo sont manipulées par la gent féminine qui l’affectionne surtout pour ses multiples usages. ‘’Aujourd’hui, cette filière attire aussi les hommes’’, fait-il savoir.

Prix et dynamique du marché 

Les organisations communautaires se regroupent souvent pour assurer les activités de production et de commercialisation du gombo. Ce qui renforce leur pouvoir de négociation et leur efficacité.

”Le gombo reste un légume fruit très prisé par les clients qui viennent faire des achats pour le repas familial’’, indique Yacine Diallo, vendeuse au marché central de Sédhiou. Elle souligne que certains vendeurs de gombo ne sont pas forcément des agriculteurs, mais l’achètent dans les champs pour le revendre sur le marché.

De l’avis des revendeurs, le gombo est très ‘’apprécié’’ au marché central de Sédhiou, où le prix du kilogramme varie entre 1000 et 2000 francs CFA.

”Ce prix varie en fonction de la saison, de la disponibilité du produit, de la qualité et de la demande du marché, précisent-ils. En cas de faible production due à des conditions climatiques défavorables, le prix peut augmenter.”

Par contre, en période de récoltes abondantes, le ‘’prix baisse’’, signale Khady Baldé, productrice à Diendé.  ‘’Pour maximiser les bénéfices et assurer une production durable, il est essentiel d’accompagner ces producteurs’’, préconise-t-elle.

Concernant la commercialisation du gombo, les producteurs ont besoin de ‘’matériaux’’ tels que des emballages, des étiquettes et des contenants, des infrastructures de transport et de stockage, plaide-t-elle.

Abdoulaye Diallo, un producteur, juge que l’accès à la terre est essentiel pour toute activité agricole. Il estime par conséquent que les producteurs de gombo doivent bénéficier d’une sécurité foncière, à travers une affectation de parcelles adéquates. A cet égard, il pense que les autorités locales peuvent jouer un rôle crucial en facilitant l’accès des agriculteurs à la terre.

‘’L’accès à des sources d’eau fiables, que ce soit par des systèmes d’irrigation modernes ou à travers une gestion efficace des ressources en eau, est nécessaire pour la bonne marche des blocs maraîchers’’, souligne le producteur.

Il dit attendre un accompagnement des autorités dans les domaines agricoles clés pouvant contribuer à renforcer la résilience des maraîchers, à améliorer leurs revenus et à promouvoir une agriculture durable.

Ces mesures d’accompagnement sont un investissement dans l’avenir de l’agriculture locale et de la sécurité alimentaire, selon lui.

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