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LE PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE PEUT-IL REUSSIR LE PARI DE LA BAISSE DES PRIX ?

Plusieurs acteurs se prononcent sur les leviers à actionner et les obstacles à surmonter pour relever ce défi de taille

Alioune Badara DIALLO  |   Publication 14/05/2024

Le président Bassirou Diomaye Faye a pris rendez-vous avec les Sénégalais pour ce 15 mai afin de baisser le coût de la vie. Un grand défi à relever puisque sous les régimes des présidents Abdoulaye Wade Macky Sall et Abdoulaye Wade, le niveau de vie et le pouvoir d’achat des Sénégalais avaient drastiquement baissé. Ce malgré les promesses et ajustements de ces présidents qui semblaient avoir compris que faire baisser le coût de vie est plus facile à dire qu’à réaliser au regard de l’inflation. Mais également de la dette ainsi que des recettes intérieures qui ont montré leurs limites pour supporter les politiques économiques et financières de nos gouvernants. Peut-on espérer voir se réaliser sous le magistère du président Bassirou Diomaye Faye ce que ses deux derniers prédécesseurs n ont pas pu accomplir ? La possibilité d’y parvenir n’est pas exclue. Mais par quels moyens et pour combien de temps ? Et, surtout, il faut que les nouvelles autorités aillent jusqu’au bout de leur logique…

Momar Ndao, le président de l’Ascosen (Association des consommateurs du Sénégal), donne le ton. « Nous saluons cette décision des autorités de répondre à la préoccupation fondamentale des populations » relative à la baisse du coût des denrées a-t-il déclaré. A son avis, le coût de la vie est extrêmement élevé au Sénégal. Un pays qui fait partie des pays les plus chers au monde alors que le niveau de vie n’y est pas élevé. C’est justement ce paradoxe qui qui fait que cette question est à ses yeux une priorité. Sur la question de la faisabilité de la réduction du coût de la vie promise par le nouveau président de la République, le doyen des défenseurs des consuméristes sénégalais estime que c’est tout à fait faisable. Ce, malgré la conjoncture mondiale. Parce que, estime notamment Momar Ndao, « quand il y a une déclaration de variation à la hausse d’un prix à l’étranger, les répercussions au Sénégal sont parfois deux fois et demie supérieures à ce qu’elles devraient être ». Conséquence, les produits dont les prix ont augmenté dépassent les limites maximales raisonnables. Par exemple, quand un intrant connaît une hausse de 10%, au lieu que l’importateur applique une hausse proportionnelle sur l’intrant correspondant entrant dans la fabrication de son produit, il augmente de 10% tout son produit ! ». Une manière d’agir que M. Ndao condamne en ce sens que, selon lui, les augmentations sont déraisonnées à chaque niveau de la chaine commerciale.

Momar Ndao, président de l’Ascosen : « La réduction du coût de la vie est faisable mais il faut que les autorités aillent jusqu’au bout de leur logique… »

Un état de fait qui va impacter la bourse des consommateurs. En clair, explique Momar Ndao, il arrive que, si un produit augmente de 10% au niveau du grossiste, il connaisse une hausse de 25% chez le demi grossiste et de 75% chez le détaillant. Et c’est cette spirale de spéculations qui devraient, d’après le président de l’Ascosen, être brisées. Ainsi, il espère qu’avec ce nouveau régime, les coûts seront corrigés de sorte que, même si les pratiques spéculatives ne sont pas totalement supprimées, on en arrive à un stade où elles soient maîtrisées. Cela va permettre aux commerçants de gagner leur vie afin de poursuivre leurs activités mais aussi aux consommateurs de pouvoir supporter le coût de la vie. Dans le même sillage, notre interlocuteur renseigne qu’il y a beaucoup de produits qui sont en vente libre et que les autorités devraient administrer. Sinon, elles ne pourront pas empêcher la spéculation sur ces produits. Il cite l’exemple de la viande, du poisson, de la tomate, du thon en conserve, du chocolat, des pâtes alimentaires…autant de produits non administrés. Momar Ndao suggère que tous les produits de première nécessité soient administrés, sinon leurs prix vont impacter le panier de la ménagère. Par ailleurs, il souligne l’importance de penser aux secteurs de l’eau, de l’électricité et du loyer qui font également partie du coût de la vie. Ce qui lui fait dire que l’Etat devrait aussi travailler à alléger ces coûts. Cependant, pour y parvenir, les autorités devront aller jusqu’au bout de leur logique puisque l’on a l’habitude, dans ce pays, d’assister à des annonces sans effets. Un suivi est nécessaire pour que la volonté de baisser le coût de la vie soit accompagnée d’un suivi. Momar Ndao rappelle d’ailleurs que lui et son organisation avaient proposé le recrutement de volontaires de la consommation. Ils ont été mille à être recrutés pour appuyer le recensement des boutiques alors qu’ils devaient été destinés à l’appui au contrôle et au suivi. Ainsi, ajoute le président de l’Ascosen, il faudra impliquer les forces de l’ordre et les corps assermentés pour faire respecter les prix qui seront fixés. Les décisions devront aussi être partagées avec les forces de l’ordre pour qu’en cas d’infraction, les services habilités puissent intervenir. Momar Ndao tient à insister sur un autre élément important, selon lui, et qui concerne l’inflation importée qui n’a rien à avoir avec les pratiques spéculatives. Pour amoindrir les effets de celle-ci, notre interlocuteur préconise la en place par les nouvelles autorités d’un système tampon pour réduire les coûts liés aux taxes etc. Et, éventuellement, de subventionner les produits pour éviter de se retrouver dans des situations compliquées.

Idrissa Yaya Diandy, maitre de conférences agrégé Ucad/ Faseg : « Il est toujours possible de baisser le coût de la vie. La question est de savoir par quel moyen et pour combien de temps… »

Sur ces questions qui touchent tous les segments de l’économie nationale, il nous a paru d’interroger des spécialistes des questions économiques qui, au-delà d’être des consommateurs, ont un regard plus aigu et une connaissance plus fine sur ce genre de problématiques. Le Témoin a déniché l’un des meilleurs dans son domaine. Il s’agit de l’économiste Idrissa Yaya Diandy, maître de conférences agrégé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il estime qu’il est toujours possible de faire baisser le coût de la vie. La question est de savoir par quel moyen et pour combien de temps. C’est-à-dire durablement ou non. Mais d’abord, estime-t-il, il convient de se demander les causes de la cherté de la vie. Selon lui, les explications sont à la fois structurelles et conjoncturelles. Notre interlocuteur insiste sur le fait que le modèle économique sénégalais est extraverti à l’extrême. L’essentiel de la production locale est destiné à l’exportation et, par conséquent, la consommation locale dépend de manière importante des importations. Aussi, l’inflation au Sénégal a une source essentiellement alimentaire. L’économiste, pour mieux convaincre de la pertinence de son propos, explique que rien que les importations de riz – le premier poste d’importation — se sont élevées à un peu plus de 300 milliards FCFA en 2023. Un niveau toujours élevé nonobstant les initiatives des gouvernements qui se sont succédé depuis une vingtaine d’années pour assurer la souveraineté alimentaire. Cette dépendance vis-à-vis des importations de produits alimentaires, et donc du marché international, explique, d’après le Pr Diandy, le faible contrôle que les autorités peuvent exercer sur les prix. A cela, s’ajoute la politique catastrophique de logements qui s’est soldée par une spéculation foncière extrême, rendant en même temps le coût du loyer prohibitif. Le résultat aujourd’hui est que la majorité des Sénégalais moyens, qui ont difficilement accès à la propriété, se retrouvent à défalquer mensuellement de leurs revenus le prix de la location. Or, c’est bien connu en économie, le coût de la terre détermine ceux de tous les autres secteurs d’activité. Et donc, finalement, le niveau général des prix. Finalement, constate pour le déplorer le Pr Idrissa Yaya Diandy, l’alimentation et le logement engloutissent la quasi-totalité des revenus des ménages. Poursuivant sa démonstration, il avance qu’en considérant que ces postes occupent la plus grande part des dépenses des ménages moyens, on tient là alors l’explication de l’origine des conditions de vie difficiles des populations. Et on pourrait étendre le raisonnement aux autres biens et services de première nécessité (transport, éducation santé, etc.) qui connaissent eux aussi des dysfonctionnements profonds, laissant les citoyens dans le désarroi total.

« Il faudrait s’attaquer en priorité à deux choses : le coût du logement et celui des denrées de première nécessité »

L’économiste livre un cours magistral sur les origines de la descente aux enfers de bien des Sénégalais sous les régimes qui se sont succédé à la tête de notre cher Sénégal. Car le Pr Diandy est convaincu qu’en réalité, on a assisté ces dernières années à une dégradation continue du pouvoir d’achat des ménages qui a été exacerbé par les récentes crises. En effet, les effets de la Covid sont aussi passés par là et ont durement éprouvé les activités et les revenus des Sénégalais, dont la majorité s’activent dans le secteur informel. C’est pourquoi, estime l’économiste, pour régler durablement le problème, il faudrait s’attaquer en priorité à deux choses : le coût du logement et celui des denrées de première nécessité. Dans ce  cadre, dit-il, les initiatives du nouveau régime sont à saluer. Evoquant les mesures prises dans le domaine du foncier par le régime du président Bassirou Diomaye Faye, le Pr Diandy souligne qu’il est nécessaire de revoir la politique foncière au Sénégal afin de donner la chance aux citoyens d’avoir accès à la propriété. Selon lui, les sociétés traditionnelles (SICAP, HLM) ont montré leurs limites, voire leur impuissance, face à la boulimie foncière alimentée par la corruption endémique qui gangrène ce secteur. Toujours est-il que, selon le maître de conférences à l’Ucad, on devrait explorer un autre axe. Il s’agit de la rupture avec la dépendance extérieure. Elle passera forcément par la transformation structurelle de l’économie et la diversification de la production. Il est important aussi d’adapter notre modèle de consommation à la production nationale. Ce qui passe par le soutien aux producteurs locaux. Il ne s’agit nullement, d’après lui, de rompre avec le commerce international et de vivre en autarcie. Mais, au moins, d’identifier les produits les plus consommés et essayer de les produire localement avec l’appui de politiques publiques bien orientées.

« Il faut rompre avec la dépendance extérieure...Sur le court terme, le moyen dont dispose le régime est la politique fiscale… »

Les effets de ces mesures éventuelles devant prendre du temps, sur le court terme, et compte tenu de l’urgence, le Pr Idrissa Yaya Diandy est d’avis que le seul moyen à la disposition des nouvelles autorités est la politique fiscale. Encore une fois, rappelle-t-il, les causes de l’inflation sont pour la plupart exogènes. A court terme, donc, il faudrait un maintien, voire un retour de certaines subventions sur les biens et services de première nécessité. Il faudrait aussi des exonérations afin de contrôler artificiellement les prix, le temps de rendre opérationnelles les mesures de long terme. Malheureusement, met en garde notre interlocuteur, cette politique ne peut prospérer indéfiniment car les lois du marché reprendront vite le dessus. Il estime par ailleurs que, comme la terre, l’énergie est incontournable dans pratiquement tous les secteurs d’activités. Elle détermine de manière importante la structure des prix des biens finaux consommés. Le début de l’exploitation du pétrole et du gaz est forcément porteur d’espoir par rapport aux activités, emplois et revenus que cette exploitation peut générer au profit des populations. Elle permettra aussi d’atténuer la facture énergétique et pourrait aussi contribuer à la baisse du coût de la vie. Toutefois, il faudrait être très prudent car, d’une part, les revenus annoncés sont très modestes et constamment différés et revus à la baisse. Les prévisions initiales étaient de 888 milliards de FCFA sur la période 2023-2035 et semblent de plus en plus démenties par la réalité. On parle maintenant d’une croissance économique de “seulement” 8,8 % pour 2024 alors qu’initialement les autorités faisaient état de taux de croissance à deux chiffres. D’autre part, les hydrocarbures ne sont pas toujours une bénédiction pour les pays détenteurs.

Alla Dieng, directeur exécutif Unacois Yessal : “la baisse du cout de la vie n’est pas impossible mais elle sera tres difficile à réaliser»

Interrogé sur la question de la possibilité de faire baisser le coût de vie, Alla Dieng, le directeur exécutif de l’Unacois Yeesal estime que c’est bien possible tout en prévenant que ce sera difficile de le réaliser. Et pour cause, estime-t-il, les autorités ne maîtrisent pas tous les leviers permettant de diminuer les prix des denrées de première nécessité parce que plus de 65% d’entre elles proviennent de l’étranger. De plus, pour ce qui est des principales organisations de commerçants de notre pays à savoir l’Unacois Yeesal et l’Unacois Jappo), Alla Dieng soutient que leurs dirigeants ne sont plus légitimes car les instances n’ont pas été renouvelées depuis longtemps. Par exemple, le mandat du bureau de l’Unacois Jappo a expiré depuis 4ans tandis que celui de l’Unacois Yeesal l’est depuis 18 mois. Conséquence, les commerçants ne suivent plus les directives de ces dirigeants devenus illégitimes. Donc, selon lui, puisque les autorités parlent avec eux, le message ne passe pas car ces dirigeants ne sont pas considérés comme légitimes. Des explications qu’il a livrées pour assoir la thèse d’un deuxième obstacle. Malgré tout, Alla Dieng préconise des solutions pour, en dépit de tous ces obstacles, que les autorités puissent baisser le coût de la vie notamment les prix des denrées de consommation courante. Il s’agit selon lui de promouvoir la protection et la consommation de nos produits pour sortir du piège de la dépendance économique. Le directeur exécutif de l’Unacois Yeesal reconnaît cependant qu’il faudra encore plus pour soulager le panier de la ménagère. D’ après lui, cette question est d’ autant plus complexe que même si le Sénégal consomme ce qu’il produit, cela ne restera qu’une solution provisoire en ce sens que d’autres paramètres non maitrisés par nos gouvernants vont forcément entrer en jeu. C’est pour quoi, d’ailleurs, Alla Dieng dit espérer que l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières servira de levier pour soutenir le train de vie des sénégalais. Par ailleurs, les subventions seront une bonne chose pour ces mêmes consommateurs. Et ce même si notre interlocuteur admet qu’elles ne pourront pas être durables au regard du contexte économique mondial.

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