LES METHODES EFFICACES D’UNE GESTION BUDGETAIRE PERFORMANTE
Dans le but de rationaliser les dépenses de l’état, le ministère des Finances et de l’économie a mis l’accent sur la prépondérance des dépenses d’investissement et la masse salariale avant de revoir à la baisse les charges de la téléphonie mobile

Dans le but de rationaliser les dépenses de l’état, le ministère des Finances et de l’économie a mis l’accent sur la prépondérance des dépenses d’investissement et la masse salariale avant de revoir à la baisse les charges de la téléphonie mobile. En guise de comparaison, en 2000, les salaires concernaient 91 401 agents, alors qu’entre 2012 et 2019, ce sont 52 822 nouveaux agents qui ont été mis en solde contre 25 514 en 12 ans
L’analyse de la décomposition des charges de l’Etat montre, selon un document produit par le ministère des Finances, l’efficacité et la qualité des dépenses caractérisée par plusieurs aspects. Elles sont établies à 958,5 milliards FCFA représentant 56,8% des dépenses de fonctionnement et d’investissements sur ressources internes, soit un recul de 2% par rapport à 2018. Parmi celles-ci, on peut citer la prépondérance des dépenses d’investissement d’un montant de 1.224,4 milliards FCFA avec un niveau maîtrisé du service de la dette d’un montant de 1.085,96 milliards francs CFA.
Dans l’optique de la rationalisation de la dépense, il est soutenu qu’elle est établie à 958,5 milliards FCFA représentant 56,8% des dépenses de fonctionnement et d’investissements sur ressources internes, soit un recul de 2% par rapport à 2018. Ce repli s’explique par plusieurs mesures dont notamment: la fermeture de consulats et de bureaux économiques à l’étranger et la réduction drastique des dépenses liées au téléphone avec une économie d’au moins 15 milliards FCFA/an grâce à l’application depuis le 1er septembre 2019 du décret n° 2019-1310 du 14 août 2019 fixant une allocation mensuelle, sous forme d’indemnité compensatrice, pour les ayants droit, pour charge de téléphonie mobile.
Dans cet esprit de rationaliser les dépenses, la masse salariale qui, sous contrôle a été arrêté à 744,06 milliards FCFA représentant 30,5% des recettes fiscales, un niveau qui est en-dessous du seuil de 35% retenu dans les critères de convergence de l’UEMOA. Selon le document, cette masse salariale a été distribuée à 145.224 agents de la fonction publique. En comparant le total des salaires versés aux agents de la Fonction Publique, le document rappelle qu’en 2000 la masse salariale concernait 65.887 agents publics et en 2011, 91.401 agents.
Ainsi, entre 2012 et 2019, soit huit ans, ce sont 52 822 nouveaux agents publics qui ont été mis en solde contre 25 514 en 12 ans, c’est-à-dire de 2000 à 2011. Pour ce qui concerne les allocutions de pension de retraite en faveur des retraités, elles sont en constante augmentation atteignant 107,613 milliards FCFA payés à 69 398 pensionnés.
Le caractère social de l’année 2019 décrété par le président de la République a permis de poursuivre l’exécution de six marqueurs adulés par les populations bénéficiaires. Il s’agit du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), du Programme National des Bourses de sécurité familiale (PNBSF), de la Couverture Maladie Universelle (CMU), du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), du Programme d’Urgence et de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) et de la Délégation à l’Entreprenariat Rapide (DER). Ce sont ces décisions de l’Etat qui ont rendu performante la gestion budgétaire de l’Etat malgré une année électorale en raison d’une part, de l’atteinte des objectifs de recettes de la deuxième Loi de finances rectificative (LFR) 2019 d’un montant de 2 561,6 milliards FCFA contre 2 005,620 milliards FCFA en 2018, soit en glissement annuel, une progression de 555,98 milliards FCFA en valeur absolue et de 27,7% en valeur relative et d’autre part, du fait de l’exécution satisfaisante des dépenses.