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LES NIAYES, EN SOUFFRANCE !

De Niague jusqu’à Sangalkham, en passant par le Lac Rose, le constat que l’on fait, c’est que le démarrage de la culture des produits maraîchers est encore timide

Lamine DIEDHIOU  |   Publication 29/12/2023

Malgré la fin de la saison des pluies, période défavorable à la culture des légumes, les nombreux périmètres maraichers sont en souffrance, dans les Niayes. Pour cause, la cherté des semences d’oignon cédées à 55 000 FCFA les 500g, de carotte vendues à 30 000 FCFA les 100g, entre autres. A cela s’ajoutent les difficultés d’accès à la terre pour les petits producteurs. Pourtant, il urge de trouver une solution définitive à cette récurrente et galopante inflation des prix des produits horticoles. Par exemple : le prix du kilogramme de l’oignon a flambé à 800 FCFA.

De Niague jusqu’à Sangalkham, en passant par le Lac Rose, le constat que l’on fait, c’est que le démarrage de la culture des produits maraîchers est encore timide. Bientôt deux mois vont s’écouler, mais les paysans de ces localités peinent à trouver leur marque dans cette activité très prisée dans les Niayes. La situation, comparée à celle des mois précédents, présente un visage très pâle. Pour mémoire, le président de la Fédération des producteurs maraîchers des Niayes (FPMN), Ibrahima Mbengue, a révélé qu’en «saison des pluies, le maraîchage ne mobilise pas plus de 10% des producteurs»

Les 2700 membres de la FPMN exploitent 500 ha de terres. Les murs de clôture érigés autour des jardins forment des enclos disséminés un peu partout. Leurs aires sont envahies pas les herbes. Auparavant, «c’étaient des plants de pépinières d’oignon, de carotte, de salade, entre autres, qui dominaient les superficies. Mais, ce n’est plus le cas», témoigne un paysan maraîcher. A l’intérieur de chaque domaine, un petit bâtiment sert de logement à l’agent de sécurité qui veille sur les lieux. Aliou Faye, gardien du domaine de la famille apparentée au premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, a indiqué : «je bénéficie d’un salaire tous les mois. Ma famille et moi résidons dans cette parcelle. En outre, je mène des activités maraîchères. Cela me permet d’arrondir les fins du mois trop difficiles. Ces terres en souffrance, c’est plutôt le propriétaire du domaine qui refuse d’autoriser les gens à exploiter leurs champs».

L’identité du propriétaire des parcelles est un tabou. Ils craignent d’être virés par leurs employeurs. Par contre, il existe des familles qui acceptent, qu’on révèle à la connaissance du grand public leur identité. La plupart d’entre eux exerce deux activités pour arrondir les fins du mois : celles de gardien et de producteurs maraîchers. Les terres mises en valeur leur sont octroyées par le propriétaire du domaine qui ne demande un seul sou. En réalité, les superficies exploitées sont insignifiantes. Des champs que nous avons visités, ce sont de petites portions qui sont exploitées. Par exemple sur un terrain de 2 ha, le tiers de la superficie n’est pas exploité. Pourtant, ces espaces devaient être revalorisés. Cela permettrait de lutter contre l’émigration irrégulière et d’assurer un approvisionnement correct du marché sénégalais en légume.

LES CONSOMMATEURS ENTRE LOBBY INFLUENÇANT LES PRIX ET PRODUCTEURS MÛS PAR LA RECHERCHE DU PROFIT

Le Sénégal n’est pas confronté à un problème de surproduction, encore moins de demandes. «Les pénuries de légumes, constantes d’année en année, attestent que le besoin est criard. Donc, le marché n’est pas saturé. L’oignon est très prisé. Aujourd’hui, au lieu d’inciter les gens à s’investir dans la filière horticole, en instaurant une politique qui va faciliter aux petits producteurs d’accéder à la terre, les pouvoirs publics préfèrent les laisser en rade», a déclaré un producteur de la localité.

Selon les témoignages que nous avons recueillis, «il existe un lobby qui n’a pas intérêt que la production soit abondante. Leur souhait, prendre les consommateurs en otage, en provoquant des pénuries et pour fixer des prix prohibitifs»

Le retard dans le démarrage de l’activité horticole est lié à diverses raisons : le coût élevé des semences et le manque de semences. Djiby Ka explique : «je suis obligé de patienter avant d’engager les travaux maraîchers. L’argent n’était pas en place, pour l’achat des semences, ainsi que l’installation du matériel. Les deux hectares (2 ha) ne vont pas être exploités cette année».

Cet équipement a nécessité un investissement d’environ un million de nos francs. Sans compter l’achat des semences. «L’Etat n’exerce aucun contrôle sur les prix du matériel agricole ainsi que ceux des semences. Alors que les prix de nos produits ne sont pas indexés à partir du coût de production», a déploré Djiby Ka. Par ailleurs, une source proche du Centre de formation agricole de Sangalkham soutient que «le problème avec les producteurs maraîchers, c’est qu’ils voudront toujours faire de la plus-value au détriment de la qualité. A travers les sessions de formation qu’on leur a offertes ici, j’ai remarqué non seulement qu’ils ne sont pas bien outillés pour mener l’activité comme cela se doit mais leur préoccupation majeure, c’est le profit». En ce qui concerne la situation phytosanitaire, des menaces pèsent sur les cultures. Toutefois, plusieurs producteurs affirment que les sols sont infestés par des nématodes. Cela reste à prouver, car ces parasites ne sont pas visibles à l’œil nu. Les produits comme le Mocap, pour traiter les exploitations, coûtent cher. La lutte biologique est plus onéreuse que la lutte chimique. Les prix du litre des produits phytosanitaires oscillent entre 7 000 FCFA à 10 000 FCFA.

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