«L’OBJECTIF EST DE METTRE EN LUMIERE LES ECONOMIES QUE POURRAIT REALISER CHAQUE PAYS ELIGIBLE»
Le groupe de la banque mondiale a lancé un portail centralisant des informations actualisées pour les pays éligibles, dans le cadre du moratoire de la dette.

Le groupe de la banque mondiale a lancé un portail centralisant des informations actualisées pour les pays éligibles, dans le cadre du moratoire de la dette. A en croire le président du groupe, David MALPASS, cette nouvelle initiative vise à promouvoir la transparence de la dette et de l’investissement au profit des populations.
Mettre en lumière les économies que pourrait réaliser chaque pays éligible, en volume et en pourcentage du PIB, dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette,tel est l'objectif du portail lancé par la Banque mondiale. Dans un poste publié le 19 juin dernier dans le site de ladite institution, David Malpass, le président du Groupe de la Banque mondiale explique que cette plateforme permet de consulter des informations plus détaillées sur chaque pays, grâce à la base de données du système de notification de la dette (DRS) administré par le Groupe de la Banque mondiale, ainsi que des liens utiles vers des informations connexes dont les questions sur l’Initiative, documents essentiels de la Banque mondiale et du G20, etc. ».
Mieux, dira-t-il : « Je pense qu’il est important de rendre publiques, dans les meilleurs délais, des informations détaillées sur les paiements au titre du service de la dette susceptible d’être différée. » D’autant plus, poursuit-il, que la communication de ces données permettra aux parties prenantes, de même qu’aux autorités publiques ainsi qu’au secteur privé et à la population en général, de suivre les progrès accomplis dans la mise en œuvre de cette initiative, soutient M. Malpass, faisant ressortir l’importance grandissante de la transparence dans la gestion de la dette. C'est pour cela, informe t-il, que« nous diffusons aujourd’hui des données issues du DRS plus détaillées qu’auparavant, et nous nous emploierons, à l’avenir, à obtenir l’appui des pays emprunteurs pour mettre en place un mécanisme de diffusion d’informations encore plus précises sur les paiements au titre de la dette ». Le patron du Groupe de la Banque mondiale d’ajouter pour dire que ce n’est qu’un début. C’est pourquoi, il estime que les pays emprunteurs et les créanciers devront, à l’avenir, réaliser des progrès sur la base de cinq principes fondamentaux pour améliorer la transparence de la dette et les flux d’investissements.
Pour cela, il indique qu’il faut présenter des informations détaillées sur les conditions des contrats de prêts et les calendriers de remboursements. Il y rajoute en plus la divulgation de l’intégralité du stock de la dette contractée ou garantie par l’État et surtout, selon lui, les engagements des établissements publics, et des instruments assimilables à des titres d’emprunt.
Le patron du Groupe de l’institution de Bretton Woods renseigne également que cela permettra aux emprunteurs de demander à être dégagés de l’obligation de se conformer aux clauses de confidentialité excessives de manière, selon lui, à pouvoir présenter des données de manière plus transparente. Car, dit-il, « La transparence de tous les engagements financiers et d’investissements de l’État est une étape essentielle à la création d’un climat propice à l’investissement ». Surtout, signale-t-il, c’est un enjeu qui pourrait faire l’objet cette année d’avancées considérables au profit des populations des pays en développement.