SÉNÉGALAIS ET MALIENS À PIED D’ŒUVRE
Assurer la libre circulation, la sécurité sur le Corridor Dakar/Bamako et offrir plus de garantie sur les échanges commerciaux entre les deux pays, la caravane de sensibilisation des acteurs (chauffeurs, transporteurs, agents de sécurité, douaniers)

Dans le souci de mieux assurer la libre circulation, la sécurité sur le Corridor Dakar/Bamako et offrir plus de garantie sur les échanges commerciaux entre les deux pays, la caravane de sensibilisation des acteurs (chauffeurs, transporteurs, agents de sécurité, douaniers) a poursuivi hier, mercredi 20 Juillet, à Kaolack ses actions d’incitation aux changements de comportement. Une initiative à laquelle le Programme d’appui à la gouvernance du secteur des transports Terrestres (Pacotrans) à travers son slogan “la sécurité routière, une affaire de tous” et l’Observatoire des pratiques anormales de la Cedeao vont s’appuyer pour éliminer les nombreuses formes de tracasseries et autres anomalies constatées sur la circulation et le transit au sein du tronçon Dakar/Bamako.
Cette délégation qui est en exclusivité composée des agents de ministère des Transports des deux pays, de responsables syndicaux de transporteurs, de certains membres d’organisations sous-régionales et autres spécialistes du Transport, préconise d’arpenter toute l’itinéraire du Corridor pour rappeler à l’ordre les différents acteurs du transport terrestre. Autrement dit les inviter à respecter les règles de loi conventionnelles telles qu’édictées par l’Uemoa et la Cedeao. Car, au-delà des accords de partenariat nationaux signés entre le Sénégal et le Mali, il faillait aussi secouer les unités et acteurs responsables des systèmes de mouvements sur le Corridor, sur les principes de règlementation co-signés par les pays membres de cette bi-organisation sous-régionale en faveur d’une fluidité conventionnelle de la libre circulation. Dans cet itinéraire, les membres de la caravane ont aussi jugé utile de mettre en exergue l’épineuse question de la dégradation routière provoquée sur le Corridor. En d’autres termes, les fraudes massives exercées sur le chargement des gros porteurs.
Outre les trois indicateurs qu’il convient de revisiter, à savoir le nombre de points de contrôle installés sur le Corridor, le temps passé sur chacun de ces points de contrôle et les autres perceptions illicites, la problématique de la surcharge comme vue par les organisateurs de la caravane n’est pas un phénomène qui doit être éradiqué du jour au lendemain. Malgré l’existence d’un dispositif communautaire créant le règlement 14 et l’acte additionnel que la Cedeao a introduit plusieurs années auparavant dans le but de préserver le patrimoine, la question de la surcharge reste sans solution. Pour y remédier, l’Uemoa et la Cedeao comptent renforcer le système de sensibilisation communautaire, de construire des postes de contrôle et surtout d’inciter les acteurs à respecter les dispositifs.