Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
3 juillet 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
Éducation
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP

199 ENSEIGNANTS MISEREUX A CAUSE DE MAMADOU TALLA ET CHEIKH OUMAR ANNE

Encore un problème de coordination de l’action gouvernementale ! Il concerne cette fois-ci, particulièrement, les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur au niveau de la Fastef.

Maïmouna FAYE FALL  |   Publication 17/02/2021

199 enseignants en position de stage à la Fastef depuis 2019 attendent toujours d’être édifiés sur leur sort par les ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur qui seraient dans l’incapacité d’honorer la facture de plus de 500 millions francs CFA pour les frais de la formation. La réponse servie par le directeur de la Formation et de la Communication du premier ministère, Mouhamadou Moustapha Diagne, qui met tout sur le dos de la Covid-19 et la hausse du nombre de candidats, ne rasure guère les syndicalistes selon qui le gouvernement veut hypothéquer la carrière des enseignants.

Encore un problème de coordination de l’action gouvernementale ! Il concerne cette fois-ci, particulièrement, les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur au niveau de la Fastef. Et c’est à propos de la situation de 199 enseignants sélectionnés en 2019 pour subir la formation de mise en position de stage à distance, qui sont déjà détenteurs du certificat d’inscription depuis 2019, mais qui n’ont toujours pas démarré les cours depuis plus d’une année. Plus précisément, il y a deux catégories de candidats dont l’une devait faire une année de formation, et deux ans pour le reste du groupe. D’ailleurs, les candidats qui devaient valider une seule année de formation devraient en principe être déjà en possession de leur diplôme de fin de formation, tandis que les autres devaient en avoir pour une année encore. Hélas ! Une année s’est écoulée mais ces enseignants ne voient toujours pas l’ombre d’un calendrier leur annonçant la date de démarrage des cours pour espérer valider cette formation. Face à cette longue attente, ils ne savent plus à quelle autorité se fier entre les ministres Mamadou Talla et Cheikh Oumar Anne.

Incohérences et contradictions  gouvernementales

Selon les syndicalistes du Cusems (Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen et secondaire du Sénégal) et du Saemss (Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal), les deux ministres passent leur temps à leur fournir des « incohérences et des contradictions » par rapport à ce retard accusé dans le démarrage de leur formation. Chaque année, le ministère de l’Education nationale (Men) procède à la sélection d’un groupe d’enseignants éligibles à la formation de mise en position de stage. Des enseignants qui, pour la plupart, ont obtenu une licence, une maitrise ou un master pendant leurs années de classes. D’habitude, le nombre d’enseignants retenus sur toute l’étendue du territoire national ne dépassait pas la cinquantaine.

A titre d’exemple, ils étaient 39 pour l’année 2018-2019 dont cinq pour le Cae-Cem (enseignants avec niveau Bac), 14 pour le Caem (professeurs de l’enseignement moyen) et 20 pour le Caes. Un quota jugé dérisoire par les syndicalistes qui avaient fini d’acculer le gouvernement. Lequel l’a revu à la hausse jusqu’à 200 enseignants. L’Etat ayant toujours invoqué le coût exorbitant de la formation et le déficit de professeurs dans les classes pour se justifier, le Cusems lui avait proposé la formation à distance pour résorber le gap et permettre à beaucoup de candidats titulaires de nouveaux diplômes académiques de pouvoir subir une formation diplômante afin d’être reclassés dans un corps supérieur de la Fonction publique. Une requête satisfaite à presque cent pour cent par le ministère qui a procédé, en 2019, à la sélection de 199 enseignants pour suivre la formation à distance au titre de l’année académique 2019-2020.

Aucune explication ou information  du ministère ou de la Fastef

Cette année scolaire étant écoulée, une autre a démarré depuis le 02 novembre dernier, mais ces candidats retenus et déjà inscrits n’ont toujours pas démarré les cours. Pis, « nous n’avons reçu aucune explication plausible ou information ni du ministère ni de la Fastef »,s’indigne un candidat à la formation. Le problème proviendrait de la ligne budgétaire qui était d’abord alloué au ministère de l’Education nationale avant d’être inscrite dans le budget de l’Enseignement supérieur avec l’érection de la Fastef en Faculté rattachée à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Le secrétaire national chargé de la formation au Cusems, Modou Ngom, explique. « La somme budgétisée pour la mise en position de stage dans le budget de l’Enseignement supérieur est destinée à la formation en présentiel à la Fastef. Elle ne suffit pas pour couvrir la formation à distance demandée par le ministère de l’Education.

La formation à distance de la Fastef est logée dans la Fad de la Chaire de l’Unesco qui n’est pas totalement financée par la Fastef et qui n’entre pas dans les obligations de formation des formateurs de ladite Faculté. Elle nécessiterait donc des dépenses supplémentaires en termes d’indemnités pour les formateurs et de charge de fonctionnement pour la structure (Fad). Le ministère de l’Education nationale dit être dans l’impossibilité d’honorer la facture salée de près de 500 millions demandée par la Fastef pour assurer la formation à distance. Pour la formation en présentiel, c’était environ 100 millions. Et c’était pour former une cinquantaine d’étudiants. Mais pour 199 enseignants à former, il devait y avoir une coordination. Malheureusement, en élaborant les budgets, les ministres n’échangent pas sur les points communs. Or ils devaient s’accorder sur un certain nombre de points avant d’inscrire les nouvelles lignes budgétaires».

Au ministère de l’Education,  on invoque la covid-19

Devant ce qu’il appelle un « tâtonnement », le Cusems fustige l’absence de coordination et de solidarité gouvernementale dont font preuve, dit-il, ces deux ministères concernés. Notamment « cette grosse farce mise sur le dos de la Covid-19 pour hypothéquer la carrière de ces enseignants », a renchéri, le secrétaire général adjoint du Saemss, son collègue enseignant-syndicaliste, Malick Youm. Interpellé sur la question, le directeur de la Formation et de la communication du ministère de l’Education nationale, Mouhamadou Moustapha Diagne, confirme que la formation devait bel et bien se tenir à distance. Mais à cause de la Covid-19, cela a été décalée. Et avec ce retard accusé dans l’ouverture des classes de cette année en cours, la formation en présentiel pose problème puisque le gouvernement ne pourra pas remplacer ces 199 enseignants « craie à main » qui doivent bénéficier d’une formation. Il assure que le ministère est en train de voir avec d’autres structures comme l’Ugb et la Fastef pour pouvoir régler ce dossier qui a pris du retard. « Ce n’est pas parce que nous ne voulons pas les former, mais c’est la Covid-19 qui a impacté sur ce projet.

Avec cette cohorte de 199 enseignants, il nous sera difficile de remplacer chaque enseignant pour chaque classe. Pour la formation à distance, les coûts sont parfois insupportables à distance, et parfois hors de portée. Donc ce qui risque d’arriver, si on ne paye pas les formateurs et les gestionnaires de la plateforme, c’est la rétention des notes ou la grève des formateurs. Ce qui va nous créer d’autres problèmes », se justifie Moustapha Diagne. Modou Ngom du Cusems trouve que « ce Diagne fait trop dans le sentimental et l’évènementiel pour une affaire aussi sérieuse ».

Et d’estimer que « si les enseignants éligibles ne subissent pas cette formation jusqu’à moins 10 ans de la retraite, ils vont être reclassés et perdre 40 ans de leur formation ». En tout cas, le Cusems exige le démarrage « sans délai » de la formation à distance dans le cadre de la mise en position de stage de ces 199 enseignants. « Cela doit démarrer immédiatement. Car tous les cours ont repris à la Fastef sauf pour ces enseignants. C’est de la discrimination », a martelé le chargé de la Formation au Cusems, Modou Ngom. 

Articles les plus lus

capture_decran_2025-06-24_a_23.42.22.png
UN COMITÉ QUI OUBLIE CEUX QUI LISENT ET FONT LIRE
Le vendredi 20 juin 2025, à la Maison de la culture Douta Seck, s’est tenue une cérémonie solennelle. ...

adama-dieng.jpeg
L'IMPLOSION DU SOUDAN DOIT ÊTRE STOPPEE À EL-FASHER
Il y a quelques jours, la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) et la Mission ...

mbane_.jpg
LE SUCRE DE LA CSS NE DOIT PAS GHETTOÏSER MBANE
C’est Le Quotidien, dans sa Une du jeudi 19 juin 2025, qui donne les détails de l’affaire : la Compagnie ...

mgueye_.jpg
DU QUATRIÈME SOUS-SOL AUX JETS PRIVÉS ET LIMOUSINES
Heureux comme notre Premier ministre, qui a l’occasion de voyager à travers l’Afrique et le monde, ...

andama.jpg
RENCONTRE AVEC UN PERSONNAGE A LA FOIS CELEBRE ET MYSTERIEUX
Son nom est intimement lié à Diofior, un village sérère connu pour être un bastion de la lutte traditionnelle ...

Vos articles préférés de la semaine

capture_decran_2022-01-09_a_21.42.15_0.png
LE SÉNÉGAL VA MAL
Entre morosité et rhétorique politicienne Le contexte actuel du Sénégal prouve, au-delà des promesses ...

capture_decran_2025-06-18_a_09.08.32.png
IL FAUT AIDER LE SOLDAT BASSIROU KÉBÉ, DG DE LA SNHM
Les Américains disent que toute politique est locale. Le citoyen juge l’Etat sur la base de ses actions ...

capture_decran_2025-06-15_a_13.56.37.png
LE FOOTBALL M’A DONNÉ DES FRÈRES ET DES SOEURS AUX QUATRE COINS DU MONDE
Du coiffeur de Salah au professeur d’anglais , de Luis Díaz, des tribunes de Munich aux rues de Paris, ...

capture_decran_2025-06-23_a_16.58.31.png
DIOMAYE BATTU À LA PRÉSIDENCE DE LA CEDEAO PAR MAADA BIO
Amadou Hott avait le meilleur profil pour présider la Bad, et il a échoué. Hier également, la candidature ...

57540596-42611988.jpg
GUY MARIUS SAGNA, LE COL BLEU DE L’HÉMICYCLE
Il détonne dans l’Assemblée nationale. Sa voix, son langage, sa trajectoire. Il est l’un des rares ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous