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ELEVES ET ENSEIGNANTS POUR DES RELATIONS APAISEES MALGRE TOUT !

Les scènes de violence dans les écoles sont récurrentes dans notre pays.

Silèye MBODJI   |   Publication 29/01/2020

Les scènes de violence dans les écoles sont récurrentes dans notre pays. La récente altercation entre un professeur d’EPS (§éducation physique et sportive) et une élève de 5e survenue au lycée Blaise Diagne allonge la liste des établissements où les enseignants sont victimes d‘élèves. Ce genre d’incident ne date pas d’aujourd’hui. Ces scènes de violence opposent très souvent enseignants et élèves ou les premiers aux parents des seconds. Pour en savoir un peu plus sur la cohabitation entre élèves-enseignants, à l’école, « Le Témoin » est allé faire un tour dans certains établissements d’enseignement !

Les scènes de violence au sein de l’espace scolaire sont devenues monnaie courante ces dernières années. L’année dernière à Kolda, les enseignants avaient boudé les salles de classe pour protester contre l’agression violente commise sur le directeur de l’école primaire de Saré Kémo. « Cette fois-ci, les enseignants sont très remontés contre ces actes barbares dont ils sont victimes. C’est un directeur d’école qui a été battu par un parent d’élève et sa famille devant ses élèves. C’est la dixième agression dont les enseignants sont victimes à Kolda et c’est pourquoi nous paralysons tout le système pour alerter et dénoncer », avait déclaré Saloum Sonko, SG du Sels/ authentique qui portait la parole au nom de ses camarades. Dans la même foulée, Mor Gaye, professeur de sciences physiques au lycée de Démette, dans l’île à Morphil, département de Podor, déplore et condamne l’agression de leur collègue du Cem blaise Diagne de Dakar. « Ce qui s’est passé à Dakar et comme partout ailleurs, atteste la désacralisation de la fonction d’enseignant. C’est regrettable de le dire, mais l’enseignant n’est plus respecté aujourd’hui, ni par les élèves, par les parents encore moins par les autorités gouvernementales. Si l’Etat ne prend pas des sanctions disciplinaires voire des mesures punitives contre ces délinquants primaires en milieu scolaire, un élève commettra, un jour, un homicide sur un enseignant. Parce qu’à ce rythme, la violence peut, à tout moment, virer au drame ! » a fait savoir M. Gaye joint au téléphone depuis Podor. 

La goutte d’eau qui a fait déborder la vase a été constituée par l’agression qui s’est produite au Cem blaise Diagne entre une professeure d’éducation physique, Mme Dieng, et une élève en classe de 5e . Cette dernière a trouvé la prof en train de procéder à l’appel et s’est mise derrière Mme Dieng pour parler aux élèves se trouvant dans la classe de celle-ci. Face à cette perturbation, la prof a réagi pour prendre la situation en main. La dame lui a demandé de partir et la fille a refusé. Et comme l’élève n’avait pas porté d’uniforme, Mme Dieng est partie voir ses autres collègues afin de savoir la provenance de l’élève. Alors, la professeure est revenue à la charge pour conscientiser la perturbatrice avant de se décider à la faire sortir étant donné qu’elle persistait dans son attitude. Puis, brusquement, l’élève a tiré la dame et elles sont tombées toutes les deux. Ce qui occasionna à chacune d’elles des blessures au visage. Qu’est ce qui explique ces violences en milieu scolaire, c’est-à-dire en des lieux de transmission de savoir ? Les relations entre enseignants et élèves sont-elles devenues conflictuelles ? Des questions qui méritent bien d’être traitées au risque de transformer nos Ecoles en des « ghettos » de violence.

L’anecdote d’un lycéen sur sa mésaventure avec son professeur d’anglais

Une élève de terminale d’un lycée de la place, qui a décidé de taire son nom, nous relate la mésaventure qu’il a eue lorsqu’il était en classe de seconde avec son professeur d’anglais. Un prof qui, depuis cet incident jusqu’à la fermeture des classes, a réglé des comptes avec lui à travers les notes qu’il lui donnait dans cette discipline. Une chose que ce jeune lycéen n’oubliera pas sitôt, car ces mauvaises notes auraient pu l’empêcher de passer en classe supérieure. « C’était en classe de seconde. Je ne suivais pas les explications du professeur d’anglais, M. K. Il m’a surpris en train de bavarder avec mes camarades en plein cours, et m’a interrogé au tableau sur un exercice dont je n’avais pas trouvé la bonne réponse. Par la suite, le professeur m’a traité d’espèce de nullard. J’étais choqué et gêné devant mes amis. Je lui ai demandé de ne pas me traiter de nullard et il a insisté. J’ai jeté la craie et ai voulu regagner ma place. Il m’a pris par la chemise, j’ai un peu résisté sans faire de violence. Nous sommes allés au bureau du censeur. A ma grande surprise, le prof a nié m’avoir traité de nullard. Quand le censeur m’a demandé si j’ai jeté la craie, je lui ai répondu oui en expliquant que c’est parce que j’étais offusquée par les propos de mon professeur qui m’a traité de nullard devant tous les élèves. 

Le professeur est allé reprendre son cours. Moi, on m’a donné une convocation pour mes parents. Et j’ai été suspendu pour une semaine » raconte ce jeune homme qui prépare aujourd’hui son baccalauréat. Et d’ajouter : « Une semaine après, la situation était réglée. Depuis lors je ne participais plus au cours, même si je connaissais les réponses aux questions posées par le prof. Je venais suivre les cours avant de repartir. Un jour, il m’a interpellé pour me demander pourquoi je ne participais pas en classe J’ai répondu « rien » pour éviter d’avoir de nouveau un problème avec lui. Mais il n’empêche, le professeur m’en voulait toujours. Parfois, je méritais d’avoir la moyenne en anglais mais il me notait mal allant jusqu’à me donner 1 /6 en « Topic ». C’est ce qui fait que j’obtenais le plus souvent les notes: 07,5 /20; 8/20 ; 9/20. » Ulcéré par le comportement de son professeur, le lycéen avait avisé de sa situation son professeur principal afin que ce dernier intercède en sa faveur. Ce dernier lui a fait des promesses qui sont restées vaines.

« Nous devons beaucoup à nos enseignants »

Il est environ 8 heures au Cem Diamaguène. Comme dans les autres établissements d’enseignement moyen, les élèves en classe de 3e ont démarré les compositions du premier semestre depuis avant-hier. Dans les salles de classe, c’est un calme plat qui règne et la concentration est de mise. Difficile donc d’interroger un enseignant. Ils surveillent tous les épreuves du premier semestre. Dans la cour, cependant, comme devant le portail de l’école, c’était le vacarme entretenu par les élèves qui n’ont pas encore débuté leurs compositions. « J’entretiens de bonnes relations avec tous mes professeurs. Jamais je ne leur ai manqué de respect. On leur doit beaucoup, à ces enseignants. Ils nous inculquent le savoir. Notre professeur de français, M. Mbow, est ma référence. Il m’assiste dans la matière même en dehors de la classe. Il me prête des livres souvent. Il m’a donné le goût de la lecture. Franchement, tous les professeurs de l’école sont très gentils envers les élèves » confie Abdourahmane Diop, élève en classe de 4e , trouvé en train de jouer au foot avec ses amis dans la cour de cet établissement ?

La loi de l’omerta

C’est l’heure de la récréation au groupe scolaire élémentaire et d’enseignement moyen, El Hadj Amadou Ndiaye, situé au quartier Diack-Sao vers le lieudit Gouye gui, dans la banlieue de Pikine. Elèves et professeurs observent la pause. Selon l’enseignant Ibrahima badji l’école est d’abord une famille. Il déplore la scène de violence du lycée de blaise Diagne. Ainsi, M. badji appelle les parents d’élèves à faire preuve de compréhension et d’éviter de considérer les enseignants comme des ennemis. Il invite les élèves à respecter leurs maitres « Ils sont d’abord nos enfants, nos sœurs et frères. Donc, c’est une famille. Je pense que le souhait de tout enseignant, c’est de voir son élève réussir. Ça serait une fierté pour lui de croiser un jour son élève devenir un Dg d’une société etc… Ce qui vient de se passer au lycée Blaise Diagne est tout à fait déplorable. Je l’ai toujours dit à mes élèves et ne cesse de le répéter même pour ceux qui sont dans des écoles privées : jamais l’élève ne pourra payer son maitre pour le savoir que ce dernier lui inculque. Moi, par exemple la majeure partie des parents de mes élèves sont mes partenaires. J’entretiens de bonnes relations avec eux. Je suis constamment en contact avec eux. Parfois ils m’appellent pour s’enquérir du niveau de leurs enfants » confie M. badji.

L’altercation violente entre le professeur d’Esp et l’élève de 5e qui s’est produite la semaine dernière, laisse évidemment un goût amer et l’administration du Cem blaise Diagne ne veut plus en parler. Dans ce Cem, les enseignants fuient les questions comme la peste. Il est hors de question pour eux de parler des relations élèves-professeurs encore moins de revenir sur l’affaire. No comment et omerta. Voilà, ce qui caractérise l’attitude des uns et des autres. « Tout va bien. Nous sommes dans les compositions » nous répond d’un ton sec le principal de cet établissement, une manière de nous demander de circuler. Du coté des élèves, on est plus coopératifs. « Nous avons la chance d’avoir des professeurs disponibles et courtois. Ici, c’est un lieu d’apprentissage, la violence n’a pas de place. Nous regrettons vraiment ce qui s’est passé. Quoi que l’on puisse dire, un élève n’aura jamais raison devant son professeur » dixit Oumou Khairy Guèye, une élève en classe de 4e dans ce collège d’enseignement moyen.

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