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L’ECOLE, UN PROBLEME GLOBAL

Le rapport annuel de performance 2018 du ministère de l’Education nationale a été présenté à l’occasion de la 6ème revue annuelle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet).

Ibrahima Baldé  |   Publication 13/06/2019

Loin de la rhétorique courante que les grèves ont enfoncé  l’école publique dans une crise profonde, le rapport fait état d’une panoplie d’indicateurs d’une école qui cherche désespérément le bout du tunnel de la qualité. Tous les cycles ont des problèmes qui plombent leur envol. L’absence de l’atteinte de seuils de performance est inquiétante. Le  développement intégré de la petite enfance souffre d’une insuffisance de son budget. L’élémentaire enregistre une faiblesse du taux de réussite, 55,51%.  Le taux de redoublement reste très élevé dans le moyen (21,6%) et secondaire (17,60%) en 2017. Sans oublier une politique de promotion des sciences qui prend du plomb dans l’aile.

UN DIPE SOUS FINANCE

Le développement intégré de la petite enfance devrait connaitre une retouche dans son pilotage, son mode de fonctionnement et son financement. Voilà un sous-secteur de l’éducation qui refuse de prendre des ailes. L’agence nationale de la case des tout-petits (Anctp) connaît une instabilité institutionnelle sans précédent. Du ministère de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfant, cette structure est désormais logée au ministère de la Femme.

En tout cas le sous-secteur du développement intégré de la petite enfance (Dipe) peine à sortir de la tête de l’eau, à l’heure de la mise en œuvre de la loi relative à l’obligation scolaire. Dans le rapport de performance, il est clairement mentionné la faible progression de la préscolarisation et l’insuffisance du budget alloué au Dipe. La baisse de la couverture des cantines constitue un des facteurs bloquants de l’amélioration de la qualité des apprentissages du préscolaire. Seuls 41% des structures communautaires disposent de conditions propices à l’épanouissement et à la réussite des enfants âgés de 0 à 5 ans. La non disponibilité des statistiques est un handicap du Dipe. En effet, nous notons dans le rapport de performance des prévisions quand il s’agit de déterminer la part du budget du programme petite enfance et éducation préscolaire alloué au secteur de l’éducation et de la formation (1,70% prévu). C’est valable aussi pour la part des collectivités territoriales (0,42% prévu) dans le financement du programme petite enfance et éducation préscolaire. Pilotage à vue ou légèreté ? Tout porte à croire que les autorités n’accordent pas une attention particulière et veulent pourtant, dans les recommandations, une allocation de ressources conséquente.

FAIBLE TAUX DE REUSSITE AU CFEE : 55,51% EN 2019

Au niveau de l’élémentaire, les résultats des élèves à l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) constituent la base de lecture du rapport de performance. 55,51% des élèves ont réussi à décrocher le premier diplôme de l’élémentaire. Les autorités reconnaissant la faiblesse du taux de réussite du Cfee, à l’heure de la promotion d’une éducation de qualité. Le rapport affiche une régression du taux d’achèvement et du taux d’exécution des dépenses d’investissement. Sur les enseignements apprentissages, le rapport recommande un renforcement de capacités des enseignants en didactique de la lecture et des mathématiques et encadrer davantage le premier intrant pédagogique à la remédiation et du soutien scolaire.

MOYEN ET SECONDAIRE EN DEÇA DES OBJECTIFS

Dans l’enseignement moyen général, le rapport confirme la situation d’une école sénégalaise presque à genou. Le taux de redoublement est très élevé dans ce cycle. 17,60% des élèves ont redoublé en 2017 pour un taux de survie en troisième de 70,4% de la même année. Sur l’accroissement de l’accès à l’enseignement, le taux de transition de CM2 à  6ème est de 68,20% en 2017.  La direction de l’enseignement moyen secondaire général fait état d’une légèreté dans la mise à disposition des statistiques. Sinon comment comprendre que le rapport présenté devant tous les acteurs du système, met en exergue des statistiques de 2017, alors qu’il était question dans une revue annuelle, d’évaluer et de dégager quelques recommandations pour l’année écoulée. Mieux encore, sur quelle base le taux de réussite de 52,11% au Bfem peut être logé dans le lot des forces de l’enseignement moyen, alors qu’il a été retenu que 80% des enseignements apprentissages soient maitrisés par 80% des apprenants dans le document normes et standards de qualité en éducation et en formation de février 2013 du ministère de l’Education nationale. Autrement dit, 47% des élèves échouent au Bfem, tout comme 45% des candidats échouent au Cfee, à l’orée de la mise en œuvre des 10 ans obligatoires à l’école et de la promotion d’une éducation de qualité. Ce qui explique un faible taux d’accès au secondaire. A l’enseignement secondaire général, le taux de redoublement prend la courbe ascendante. Il est de 21,6%. Ainsi, il est recommandé de procéder au renforcement des capacités des professeurs en évaluations des apprentissages et à la remédiation et de veiller par ailleurs, au respect strict des évaluations standardisées.

De manière plus globale, le rapport le Rapport national de l’année 2018 sur la situation de l’Education (RNSE), en attendant sa publication, fait état «d’un échec» de la mise en œuvre des programmes publics. «L’école sénégalaise enregistre un taux d’abandon de 10,61% au plan national, tandis que le taux de redoublement, était de 3,68%. Les taux de déperdition élevé peuvent s’expliquer par l’existence d’écoles à cycle incomplet, les entrées tardives, la pauvreté des ménages et les mariages précoces», lit-on dans le contexte des termes de référence de la semaine nationale de l’école de base.

A titre d’exemple d’une stratégie «incomprise» de transmission du savoir, la dernière évaluation internationale réalisée en 2014 dans le cadre du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (Pasec) confirme le niveau bas des élèves. «En CP, seuls 28,9 % des effectifs considérés ont atteint le seuil «suffisant» de compétence. Ce faible taux pourrait s’expliquer par les difficultés qu’éprouvent les élèves en compréhension orale et en déchiffrage de mots dans la langue d’enseignement», lit-on dans le rapport du Pasec.

DIFFICILE ENVOL DE LA PROMOTION DES SCIENCES

Pour une refondation du système éducatif, les acteurs avaient dégagé 342 recommandations issues des discussions des assises nationales de l’Education et de la Formation (Anef). Onze directives phares ont été prises par le  président de la République. L’accent a été mis particulièrement sur l’orientation du système éducation vers les sciences, les mathématiques, le numérique, les technologies et l’entreprenariat.  Si l’opérationnalisation  des 11 décisions présidentielles se fait dans un horizon temporel de 2035 comme soulignait le ministère de l’Education nationale, il n’en demeure pas moins que l’effectivité semble être timide. Dans le rapport annuel du Men, l’indicateur portant sur les nouveaux inscrits en seconde scientifique est de 27,3% en 2018 pour un objectif de 30,8, soit un écart de -3%. L’insuffisance de l’offre dans les mathématiques et des sciences (équipements personnels) est une faiblesse de l’enseignement moyen général. Tout comme il existe un faible pourcentage d’élèves dans les séries scientifiques dans le cycle secondaire. En 2019, 159 386 candidats de toutes les séries confondues sont appelés à faire le Bac. Seulement 17% sont issus des séries scientifiques et techniques, après quatre années de mise en œuvre d’une politique de promotion des sciences. Les élèves tournent encore le dos à la science.

Les chiffres mentionnés dans le rapport de performance et la tendance notée dans le nombre de candidats au Bac, semblent d’ailleurs confirmer dans une moindre mesure la conclusion du groupe de travail  de huit experts (Gt8)  de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) sur l’application des 11 décisions présidentielles sur les assises nationales de l’Education et de la Formation (Anef). Les experts déclarent que les décisions sont très peu appliquées jusqu’au moment de l’enquête, selon les acteurs interrogés. «La majeure partie des directives sont jugées être en début d’application ou pas du tout appliquées ».

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