MAMADOU TALLA APPORTE UN DEMENTI FORMEL
Dans sa volonté de réussir avec brio la mission que lui a confiée le Président Macky Sall, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, suit de très près les débats qui tournent autour de son secteur, pour y apporter des réponses idoines.

Le ministre de l’Education nationale a profité de sa visite hier à l’Institut national de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès pour se prononcer sur le débat concernant l’introduction « d’un module qui fait la promotion de l’homosexualité dans les programmes scolaires ». Selon Mamadou Talla, il n’en est rien.
Dans sa volonté de réussir avec brio la mission que lui a confiée le Président Macky Sall, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, suit de très près les débats qui tournent autour de son secteur, pour y apporter des réponses idoines. Conscient du fait que les rumeurs et les mauvaises interprétations peuvent prêter à confusion, il est monté au créneau pour remettre les points sur les « i », à propos de la rencontre initiée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) qui s’est tenue à Saly du 21 au 23 décembre 2020.
Selon le successeur de Serigne Mbaye Thiam, il n’a jamais été question durant ce séminaire de discuter de la refonte des curricula et de l’introduction de l’Éducation sexuelle dans les programmes scolaires. En un mot comme en mille, Mamadou Talla persiste et signe que l’Etat du Sénégal n’a en aucun moment envisagé de faire la promotion de l’homosexualité dans les écoles.
Mieux, note-t-il, aucune initiative ne peut être prise en ce qui concerne l’éducation des enfants sans tenir compte des valeurs de la société sénégalaise. «Je voulais vous dire d’une manière claire et nette qu’aujourd’hui, au niveau du ministère de l’Education nationale, il n’y a pas de changement de curricula, pas de module, pas de réforme envisagée ni aujourd’hui ni demain. Que ça soit clair ! On s’en tient à ce qui existe. Nous n’avons pas besoin d’aller dans ces directions. On ne réforme pas comme ça un curricula. Il n’y a rien de nouveau, pas de changement, pas de nouveau module, pas de révision de programme. On s’en tient à ce qu’on a toujours fait et qui nous a donné de bons résultats depuis 10 ans », a-t-il clamé haut et fort, en marge de sa visite hier à l’Institut national de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès.
Ne se limitant pas là, ses services ont publié un texte sur le site internet du ministère pour éclairer la lanterne des citoyens sénégalais. Précisant que l’atelier dont il est question a porté sur l’analyse des programmes déjà en vigueur et enseignés dans nos établissements scolaires, Mamadou Talla rappelle que les disciplines comme les Sciences de la Vie et de la Terre et l’Economie familiale prennent en charge les questions liées à la protection de l’enfance, à l’éducation, à la vie familiale et à la santé de la reproduction.
Poursuivant, il explique que dans la même dynamique, la Division du Contrôle médical scolaire déroule un programme de prévention, de formation et de sensibilisation sur la santé de la reproduction destinée aux enseignants et aux élèves. C’est ce dispositif, d’après lui, qui a été analysé par une équipe de consultants sénégalais et qui a fait l’objet de partage lors de cette rencontre qui s’est tenue à Saly du 21 au 23 décembre 2020. « Il appartient au Sénégal de définir, en toute souveraineté, le contenu des enseignements dispensés à ses apprenants, conformément à ses orientations en matière d’Education et de Formation telles que définies dans la Loi d’Orientation 91-22 modifiée en 2004 qui stipule : ‘’les finalités les plus générales de l’Education nationale consistent à en faire un instrument capable de préparer les conditions d’un développement intégral, assumé par la nation toute entière, de promouvoir les valeurs dans lesquelles la nation se reconnaît…’’ », souligne-t-il.
En conséquence, Mamadou Talla précise : « Nos orientations curriculaires demeurent adossées et de façon intangible à nos valeurs culturelles et cultuelles. Enfin, c’est dire que le ministère de l’Education nationale ne saurait en aucun cas envisager d’engager des réformes de ses curricula pour trouver un point d’ancrage à l’éducation sexuelle. »