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LE COLLECTIF DES FÉMINISTES SÉNÉGALAISES LISTE UNE SÉRIE DE RÉFORMES PHARES POUR LA 14E LÉGISLATURE

Age légal du mariage, puissance maritale, établissement de la filiation paternelle…plaidoyer pour inciter les décideurs à engager un certain nombre de réformes cruciales sur le code de la famille

Seydina Bilal DIALLO  |   Publication 28/07/2022

Le Collectif des Féministes Sénégalaises (Cfs) a lancé cette semaine une campagne de plaidoyer pour inciter les décideurs à engager un certain nombre de réformes cruciales sur le code de la famille. Il espère que son cri sera entendu et que la 14e législature sera sensible à son combat.

Le code de la famille du Sénégal présente des dispositions discriminatoires à l’égard des femmes. C’est la conviction du Collectif des Féministes Sénégalaises (Cfs) qui a engagé un fort plaidoyer dans ce contexte électoral afin de sensibiliser les acteurs politiques sur la nécessité de réformer ce texte qui date de 1972.Il rappelle d’ailleurs que le gouvernement avait mis en place un comité pour réfléchir sur les réformes. Et que ce comité était composé entre autres d’agents des ministères de la Famille, de la Santé et des membres de l’Associations des Juristes Sénégalaise (Ajs), seule organisation de la société civile. C’est ainsi que certains articles ont été ciblés pour faire l’objet de révision. Le Cfs pense ainsi qu’en cette période de campagne électorale pour les élections législatives du 31 juillet prochain, il serait opportun d’engager à nouveau le plaidoyer afin d’interpeller les candidats sur la nécessité de revoir le code et d’envisager une réforme pour plus d’égalité.

De prime abord, ces femmes se sont penchées sur le sexe et l’âge légal du mariage prévu à l’article 111 du Code de la famille. «Il est fixé à 18 ans pour les garçons et à 16 ans pour les filles. Nous demandons donc pour plus d’égalité des chances dans la vie que la fille comme le garçon puissent se marier légalement à l’âge de 18 ans», indique le Cfs dans un communiqué parvenu à «L’As». Il appelle à une révision allant dans le sens de l’alignement de l’âge légal du mariage de la fille à 18 ans comme chez le garçon. Une autre proposition importante pour le Cfs, c’est la révision de l’article 52 du code de la famille qui consacre la puissance maritale. Rappelant la proposition du comité de révision du code de la famille, le Collectif souligne que l’administration de la famille doit être une charge du couple pas seulement du mari. En cas d’absence, note-t-il, la femme peut prendre en charge les problèmes familiaux, signer à la place du mari ou prendre des décisions concernant leurs enfants.

RESIDENCE ET CHARGES DU MENAGE

En outre, le collectif appelle à revoir les dispositions relatives à la résidence du ménage en laissant le choix aux deux époux comme cela, en cas de désaccord un juge pourra trancher. Selon le Collectif, la plupart du temps, certains abusent de ce «pouvoir» que leur donne le code de la famille. Explications : «Il serait normal que le domicile puisse être décidé d’un commun accord par le couple. Plusieurs femmes victimes de violences ne peuvent pas quitter le domicile, car ceci est considéré comme abandon de domicile conjugal. Aussi, si le lieu de travail de la femme est différent de celui où le mari souhaite que le couple vive, cela pose souvent problème. La femme est obligée d’avoir l’autorisation du mari pour aller exercer son activité en dehors du lieu de résidence établi par le mari. Ce qui constitue un vrai handicap pour la femme.» Sur le même registre, le Cfs plaide pour qu’on reconnaisse légalement la participation des femmes dans la gestion du foyer, une manière de les responsabiliser, et de leur donner plus d’autonomie quant à la prise de décision concernant la famille.

DIVORCE ET ETABLISSEMENT DE LA FILIATION PATERNELLE

En plus, les membres du Collectif des Féministes Sénégalaises pensent que les violences physiques, psychologiques et autres doivent être considérées comme motif de divorce. «Une femme battue, harcelée, intimidée, persécutée ne peut pas quitter le ménage, car la justice considère cet acte comme abandon de domicile conjugal. Le divorce peut être prononcé et elle n’obtiendra même pas la garde des enfants», se désolentelles. En ce qui concerne toujours les points à réformer, le Collectif pense que l’établissement de la filiation paternelle est un droit fondamental pour l’enfant. Tout enfant, dit-il, a le droit d’avoir des parents, un père et une mère. Donc interdire à un enfant de rechercher son père est une aberration, souligne le Cfs avant de demander la modification de l’article en question dans le code de la famille pour autoriser la recherche de paternité.

Le Collectif des Féministes Sénégalaises a espoir en la prochaine législature qui, selon lui, sera composée de plus de jeunes hommes et femmes conscients des enjeux et sensibles à la cause des droits des femmes de notre pays. «On ne réinvente pas la roue, nous venons appuyer des initiatives existantes, consolider des acquis pour au final arriver à l’objectif ultime qui est la révision du code de la famille qui existe depuis 1972», souligne le Cfs. Il estime d’ailleurs que les Sénégalais de 1972 ne sont pas ceux de 2022 et que les mentalités ont évolué. «Il est donc temps que le code qui dit nous régir tous en tant que Sénégalais change en même temps», affirment les membres du Cfs qui interpellent l’Etat du Sénégal sur des conventions signées et toujours pas respectées. «Que tous les acteurs concernés se réunissent pour discuter et trouver un consensus à propos du code de la famille pour qu’aucun Sénégalais ne se sente lésé ou discriminé», tranche le Collectif.

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