LES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE CRITIQUENT LA FIN DE L'OPÉRATION BARKHANE
Alors Macron annonçait jeudi le retrait des forces françaises au Mali, le président de la République a «complètement» récusé l'idée selon laquelle l'opération Barkhane serait un « échec ». Ce que, précisément, ses adversaires politiques dénoncent

À droite, Valérie Pécresse a déclaré sur LCI qu'il «ne faut pas partir comme l'ont fait les Américains en Afghanistan», indiquant qu'il «ne faut pas abandonner ce terrain sur lequel la France défend des valeurs universelles». «Je souhaite que nos militaires, qui ont payé le prix du sang, puissent continuer cette lutte contre l'islamisme, contre le djihadisme au Sahel.» La candidate Les Républicains a ensuite déploré «la façon dont la France est traitée par la junte malienne [qui] n'est pas digne. On ne peut pas payer le prix du sang pour un pays qui ne veut pas de [n]ous».
Éric Zemmour présentait de son côté jeudi son programme sur le thème de la défense. À cette occasion, le candidat nationaliste a regretté l'«enlisement» au Mali, «dans une guerre sans fin et sans but précis». «Au lieu de nous préparer à une opération limitée et efficace pour monter un coup d'arrêt aux djihadistes, comme le fut l'opération Serval, nous nous sommes embourbés dans un conflit tribal qui ne nous concerne pas», a avancé le leader de Reconquête ! «Désormais, les États que nous sommes venus aider ne nous respectent pas ou pire, nous insultent en continuant à ne pas reprendre leurs clandestins. Dans cette affaire, où sont les intérêts de la France ?»