«CE SONT DES PROPOS CONDAMNABLES»
Le secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Sadikh Niass a déclaré que les propos de Gaston Mbengue sont à condamner car, ils constituent une menace pour la stabilité sociale

Le secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Sadikh Niass a déclaré que les propos de Gaston Mbengue sont à condamner car, ils constituent une menace pour la stabilité sociale.
«Ce sont des propos condamnables que nous regrettons. Il est déplorable qu’en 2021 qu’il ait encore des personnes qui peuvent mettre l’accent nos pas sur ce qui nous unis mais, surtout les questions d’appartenance ethniques, familiales ou religieuses. Le Sénégal a déjà dépassé cette phase. Nous sommes dans une harmonie entre les communautés. Certains propos nous inquiètent et nous étonnent. Que ça soit tenus par une personne de la trempe de Gaston Mbengue, c’est à déplorer. C’est cela qui fait que des dispositions de la charte de la non-violence qui avait été proposée à la classe politique se démarquent de tels propos qui font référence à l’ethnie, à l’appartenance à certains groupes sociaux ou nationalité. Ce sont des discours dangereux qui incitent à la violence. Ce sont des choses qu’on ne connait pas. C’est pourquoi nous lançons un appel aux autorités pour qu’elles se prononcent rapidement sur ça pour donner un exemple et bannir de tels propos s’il le faut, rappeler à l’ordre celui qui les a tenus. Les médias ont été toujours concernés quand il y a des discours de la haine. Ils devraient penser à censurer ces émissions ou propos. Au moment où il les a tenus, on devrait arrêter la diffusion de l’émission et éviter d’en être le relai. Nous attirons leur attention parce qu’on est dans une période pré-électorale avec tout ce que cela peut engendrer de propos haineux, malveillants. C’est pour cela que la charte de la violence que nous avons proposée à la classe politique. Nous allons également l’a proposé aux médias pour que de telles propos ne puissent être découragés et qu’on puisse vivre en harmonie dans un Sénégal uni».