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CES ATTENTATS NUMÉRIQUES QUI DÉSTABILISENT NOTRE PAYS

Dérives sur les réseaux et médias sociaux - S’il existe dans le monde un pays par excellence où la liberté d’expression sur les réseaux sociaux n’a pas de limites, c’est bel et bien le Sénégal.

Pape NDIAYE  |   Publication 01/06/2022

S’il existe dans le monde un pays par excellence où la liberté d’expression sur les réseaux sociaux n’a pas de limites, c’est bel et bien le Sénégal. Chez nous, la cyberviolence verbale (sous forme d’outrages, de diffamations et d’injures) est la forme la plus répandue dans ce qu’on appelle les réseaux et médias sociaux. Pire, les activistes, propagandistes et prêcheurs du web n’hésitent pas à attaquer de manière frontale et personnelle les hautes autorités qui incarnent des institutions sacrées (le président de la République, le ministre de l’Intérieur, le haut commandant de la gendarmerie, le procureur de la République, le président du Conseil constitutionnel etc.). Et l’Etat, que l’on croyait être très puissant, semble être « impuissant » face aux dérives sur les réseaux sociaux. Pourtant, la cyberviolence est pire que le terrorisme physique ou de sang puisqu’elle détruit à tout jamais des vies humaines, ruine des réputations, disloque des ménages, plonge dans la tourmente des entreprises et déstabilise des Etats. Une chose est sûre : si les pouvoirs publics ne prennent pas leurs responsabilités, les réseaux sociaux vont brûler le pays.

Pourtant, au tout début, ces médias sociaux renforcés par la popularité des réseaux sociaux ont permis aux citoyens d’être au courant de l’actualité politique, économique ou social et d’exprimer leurs points de vue de manière directe. Et sans retenue, ni censure. Malheureusement, cette nouvelle voie ou tribune d’expression dénuée de garde-fous voire d’anti-dérapages pousse les activistes, politiciens, propagandistes à perpétrer des « attentats-kamikazes » outrageux, diffamatoires et injurieux contre non seulement des citoyens anonymes mais aussi des guides religieux ou des institutions incarnées par le président de la République, le haut commandant de la gendarmerie, le procureur de la République, le président du Conseil constitutionnel etc. Selon un ancien magistrat du parquet, presque toutes les infractions pénales se commettent aujourd’hui par voie électronique parce que les gangs de rue ont migré vers le Web. A l’exception bien sûr des agressions avec des machettes qui connaissent une recrudescence inquiétante, hélas ! Mais revenons à notre procureur à la retraite. « Pourtant, le Sénégal s’est doté d’une gendarmerie ou d’une police spécialisée en cybercriminalité qui peut identifier, localiser et arrêter tout cyber-voyou ou cyber-criminel en quelques heures. Malheureusement, nous avons une très mauvaise politique pénale incarnée par un Parquet à la traine. Et cela a aggravé la pagaille et le bordel sur les réseaux sociaux et autres télé-youtubes » se désole notre ancien maître des poursuites.

L’outrage à l’autorité impuni…

S’appuyant sur l’anonymat garanti et la facilité de la propagation des propos, certains activistes et autres opposants se défoulent tous les jours sur la personne du président de République Macky Sall. Et de façon irrespectueuse alors que jusqu’à une époque récente au Sénégal, le délit d’offense au président de la République a toujours protégé la sacralité du chef de l’Etat. Qu’en est-il du délit d’outrage à magistrat qui avait valu à l’hebdomadaire « Le Témoin » (devenu quotidien) plusieurs comparutions et condamnations devant les tribunaux ? Et pourtant, durant les années 90 à 2000, les journalistes que nous sommes (Pape Ndiaye, Mohamed Bachir Diop, Mamadou Oumar Ndiaye etc.), n’avions commis que le délit d’avoir commenté et désapprouvé des décisions de justice. Mais cela suffisait aux procureurs de la République d’alors pour nous conduire à l’abattoir au reproche d’avoir trop parlé ou écrit ! Aujourd’hui, ces délits d’offense au chef de l’Etat et autres outrages à magistrats ou à autorités semblent abrogés du Code pénal si l’on en juge en tout cas par la passivité de procureurs de la République manifestement « impuissants », en tout cas incapables de faire appliquer les lois en vigueur ! Il est vrai que, comme dans la famille Ewing du feuilleton Dallas, la politique est un univers cruel où tous les coups sont permis ! Cela dit, rien ne peut justifier les attaques frontales et personnelles dont est victime, ces derniers temps, le haut commandant de la gendarmerie, le général Moussa Fall qui est très loin d’être dans l’arène politique. Pour ne prendre que cet exemple. En tout cas, certains youtubeurs, activistes, blogueurs et politiciens doivent s’estimer heureux d’être dans un Etat de droit comme le Sénégal. Et surtout d’avoir des chefs militaires et autres bidasses tolérants et indulgents. Car ailleurs, on aurait pu imaginer des groupes de « petits » gendarmes incontrôlés procéder à des représailles à l’encontre de ceux qui ont osé outrager leur chef. Rien de tout cela dans notre pays !

Que de troubles à l’ordre numérique !

Sur ces autoroutes de l’anarchie que sont les réseau sociaux, chaque autorité politique, religieuse, diplomatique, judiciaire ou militaire en prend pour son grade ! Pas plus tard qu’il y a quelques semaines, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Ousmane Chimère Diouf, avait fait l’objet d’un lynchage sur les réseaux sociaux. On lui reprochait d’avoir tout simplement tenu une conférence de presse pour recadrer certains politiciens. Et surtout d’avoir invité les justiciables à respecter les institutions judiciaires. Injurié et outragé, le pauvre Ousmane Chimère Diouf en avait vu des vertes et des pas mûres alors pourtant qu’il est un magistrat. L’affaire s’en est arrêtée là puisque l’action publique n’a jamais été déclenchée par le procureur de la République. Et encore, encore... Quant au ministre de l’intérieur Antoine Félix Diome, lui, n’en parlons pas ! A longueur de journée, les fossoyeurs du Web se déchainent sur lui après l’avoir aménagé une place de choix sur les réseaux sociaux. Sans doute à force de subir la furie des internautes aux propos inappropriés voire diffamatoires, le ministre Antoine Diome a fini par se replier sur lui-même. Un repli paradoxal de la part d’un ministre de l’Intérieur doté de tous les voies et moyens pour lâcher ses cyberpoliciers aux trousses des délinquants du Web. Avec la naissance d’internet, chaque pays comme le Sénégal est un territoire virtuel dont les plateformes (Facebook, Instagram, Twitter, Whatsapp, Youtube, Messenger etc) représentent les régions, départements, villes, villages, quartiers et autres. A l’instar des opérations policières de sécurisation (rafles) menées périodiquement à Grand-Dakar, Pikine, Parcelles Assainies, Guédiawaye, Sicap, Niary-Tally etc., les cyberpoliciers effectuent quotidiennement des patrouilles sur le Web. Des patrouilles allant des contrôles d’identité (profils) aux filatures sur Facebook en passant par des planques, des fouilles sur Whatsapp et Youtube. Au cours de ces patrouilles anti-cybercriminalité, nombreux sont les internautes qui tombent sous le coup de la loi pour diverses infractions (diffamation, injures, outrage à autorité, offense au chef de l’Etat, usurpation de fonction, prostitution en ligne, atteintes à la vie privée et aux données personnelles etc). Malheureusement, la plupart d’entre eux ne seront ni interpellés, ni arrêtés faute pour les policiers ou les gendarmes du Net de recevoir des ordres du procureur de la République, ne serait-ce que pour alpaguer ces malfrats pour le délit de trouble à l’ordre public…numérique. « L’ordre public ne se négocie pas ! » déclarait fermement l’ancien ministre français de l’Intérieur Nicolas Sarkozy lors des émeutes de la banlieue parisienne (Argenteuil).

Macky en croisade…

Par contre ici, au Sénégal, l’éternelle négociation de l’ordre public sur l’ensemble du cyberterritoire national pour des raisons politiques ou confrériques incite les blogueurs et youtubeurs à perpétrer à longueur d’année des attentats numériques contre de pauvres citoyens. Un véritable bordel que le président de la République Macky Sall a constaté lors de sa rencontre avec les organisations syndicales (1e mai). Dans sa croisade annoncée contre les réseaux et médias sociaux, le chef de l’Etat se disait indigné et scandalisé par les dérives via le Web en passe de briser la cohésion sociale. « Aucune société organisée ne peut accepter ce qui se passe aujourd’hui chez nous. Nous allons y mettre un terme d’une façon ou d’une autre », avait-il martelé. En mettant en place un dispositif militaire de lutte anti-terroriste, le Chef suprême des armées Macky Sall avait dû oublier que les citoyens sénégalais sont quotidiennement victimes d’attentats et autres persécutions numériques pire que le terrorisme des djihadistes !

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