CONFIDENTIEL DE'BES BI LE JOUR' DE CE LUNDI

Baadoolo - Ce dialogue ne «mars» pas
Lii comme référendum ! Oui au dialogue, non au dialogue… Et puis, avec ce libellé du ministre de l’Intérieur qui informe de l’audience entre Macky et les 19 candidats, à 11h, on a l’impression d’un dialogue par la force ! Il les invite, mais les autres l’évitent et évitent des pièges. Après tout, Diamniadio décidera de la date pour l’organisation du scrutin. Té Yallah khamnané le résultat est connu. Tous sont pour le report, réclamé par les «spoliés», voulu par le Président. Problème bi kay mooy, est-ce que ce sera avril, mai ou juin ? Il faudra être sur une autre planète pour penser à Mars. Ce dialogue ne «mars» pas !

Crise politique au Sénégal La Cedeao invite les parties prenantes à «donner la priorité au dialogue»
L’ordre du jour était la situation des pays ont quitté la Cedeao. Mais il est clair que l’actualité chaude du Sénégal qui vit une crise politique née du report de l’élection présidentielle du 25 février. L’organisation sousrégionale, dans le communiqué final qui a sanctionné le Sommet extraordinaire, tenu à Abuja, samedi, s’est prononcée sur le sujet. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont appelé les parties prenantes sénégalaises à «donner la priorité au dialogue en vue de préserver les acquis démocratiques du Sénégal à travers une élection présidentielle libre, inclusive et transparente», rapporte l’Aps. Ils ont appelé aussi «toutes les parties prenantes sénégalaises à donner la priorité au dialogue en vue de préserver les acquis démocratiques du Sénégal à travers une élection présidentielle libre, inclusive et transparente». Après avoir «pris note de la fin du mandat du président Macky Sall le 2 avril 2024», le communiqué souligne que les dirigeants de la Cedeao «l’ont félicité pour les formidables réalisations en matière d’infrastructures et de développement économique» en tant que président de la République du Sénégal et «pour son leadership inestimable en Afrique et le monde»

Fils de feu Ameth Amar Baïdy Amar retrouvé mort dans des circonstances suspectes
C’est une tragédie qui frappe encore la famille de Ameth Amar. Baïdy Amar, fils du défunt homme d’affaires, a été retrouvé mort, ce dimanche 25 février 2024, selon Seneweb. Qui ajoute que le corps a été découvert dans un appartement situé à Dakar Plateau. Le site d’informations précise que les circonstances de ce décès sont suspectes. Baidy Amar était très connu du milieu de la jetset sénégalaise. Tout comme son frère, Dame, qui avait été impliqué dans la mort «par overdose» en 2020 de Hiba Thiam dans un appartement aux Almadies. La Sûreté urbaine mène l’enquête sur cette mort de Baïdy Amar.

Abdoulaye Sylla sur le dialogue du Président Sall - «J’y serai pour bâtir ensemble un patriotisme économique solide»
Abdoulaye Sylla dit oui au président de la République. Le président de ABS 2024 a décidé de participer au dialogue qui s’ouvre ce lundi. Faisant partie des candidats recalés, il justifie ce choix par l’urgence de «mettre le Sénégal sur la voie du ‘’Yoon wi ubbi koom’’». Mais aussi, souligne le communiqué, parce que le pays doit rester «une nation solide et indivisible». Selon l’homme d’affaire, il s’agit de «perpétuer cette tradition d’échange dans la fraternité républicaine et trouver ensemble des solutions pour, non seulement finaliser ce processus, mais surtout remettre ce pays dans un dynamisme socioculturel et économique». M. Sylla s’engage à «continuer le travail, non seulement pour bâtir ensemble un patriotisme économique solide, mais surtout s’assurer d’un partage juste de nos ressources aux filles et aux fils du Sénégal».

Eboulement dans un site d’orpaillage à Saraya 2 Sénégalais et un Malien tués
Un éboulement qui s’est produit, samedi, dans un site d’orpaillage du département de Saraya a fait trois morts, rapporte le correspondant de E-Media à Kédougou. Les deux jeunes sont originaires du village de Mamakhono et le 3e est un ressortissant malien. Les blessés ont été évacués au district sanitaire de Saraya. Les recherches se poursuivent dans le site d’orpaillage.

Pour une sortie de crise Ahmed Bengelloune loue les vertus du dialogue politique
Le chef de l’Etat a appelé à un dialogue pour sortir de la crise, mais l’opposition et la société civile ont décliné l’invitation. A quelques heures de l’ouverture de ces concertations, Ahmed Youssouph Bengelloune rappelle les «vertus du dialogue politique» et salue cette «approche fondamentale» privilégiée par Macky Sall. «Elle offre un cadre de résolution des divergences et des conflits de manière pacifique et consensuelle, facilite la participation démocratique en permettant aux différentes parties d’exprimer leurs opinions et de contribuer à la prise de décision et de légitimation des processus politiques», estime le président du Conseil départemental de Kaolack dans un communiqué. Le président de l’Association des départements du Sénégal, engage, par conséquent, «tous les acteurs politiques à répondre massivement ce lundi à l’appel du président Macky Sall pour des élections inclusives et transparentes dans les meilleurs délais conformément à l’esprit et à la lettre de la dernière décision du juge constitutionnel».

Manifestation de «Macky dans nos cœurs» L’Apr promet de ne plus laisser le terrain à l’opposition
Les militants du parti au pouvoir ont aussi manifesté, samedi, à Dakar. Une forte mobilisation sous le signe «Macky dans nos cœurs» pour rendre hommage au Président de l’Apr. Mais aussi un rapport de forces avec l’opposition et la société civile. «À travers notre activité, nous avons démontré à toute l’opposition que si nous sommes déterminés, nous avons le monopole de la mobilisation. Nous étions déterminés à prouver aux rentiers de la tension que le président Macky Sall est dans les cœurs. Nous sommes une jeunesse consciente de l’amour que porte cet homme pour son pays», a dit Amadou Niang, coordonnateur de la Cojer de Dakar. Ce dernier qui fait partie de ceux qui avaient déclaré la manifestation d’ajouter : «Désormais, nous organiserons des activités d’animations et des manifestations jusqu’à ce que l’opposition et une partie de l’opinion comprennent que Macky Sall n’est pas seul. Nous allons investir le terrain politique et prouver à tout le monde que nous avons un candidat désigné, en la personne de Amadou Ba que nous allons élire au premier tour.»