LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

Kaolack : Saisie de 25 kg de cocaïne d’une contre-valeur de 2 milliards
Les douaniers de Kaolack ont effectué une saisie record de drogue mardi. Les éléments de la Brigade du Pont Noireau de Kaolack ont découvert 25 kg de cocaïne dans un véhicule de marque Toyota Land Cruiser avec une double immatriculation malienne et guinéenne. Dès que le véhicule s’est immobilisé, les gabelous ont constaté des modifications sur la banquette arrière. Le conducteur, sommé de l’ouvrir, feint de n’avoir pas la clé. Sachant que les carottes, il tente de démarrer le véhicule au moment où les douaniers cherchaient à ouvrir la cachette. Il s'ensuit alors une course-poursuite. Le véhicule sera intercepté au quartier Médina Mbaba de Kaolack où le conducteur a abandonné le véhicule. Les douaniers ont récupéré 25 paquets de poudre blanche de 01 kg. Après différents tests, le produit s'est révélé être de la cocaïne, d’une contrevaleur de 2 milliards de francs CFA.
Une tentative de coup d’Etat déjouée en Gambie
Des militaires gambiens sont soupçonnés d’une tentative de renverser le régime du Président Adama Barro. Le porte-parole du gouvernement gambien et conseiller présidentiel de la diaspora, Ebrima Sanbarch, informe que le gouvernement détient des renseignements selon lesquels certains soldats de l'armée gambienne complotent contre le pouvoir en place. Aussitôt le haut commandement des forces armées gambiennes a mené une opération militaire qui a permis l’arrestation de quatre soldats impliqués dans le putsch. Selon la même source, les soldats appréhendés aident actuellement la police militaire dans ses investigations pour arrêter tous les militaires impliqués. Pendant ce temps, l'armée est à la poursuite de trois autres complices présumés. Le porte-parole du gouvernement rassure les populations et les membres du corps diplomatique et consulaire que la situation est sous contrôle total et qu'il n'y a pas lieu de paniquer
Gambie : 4 soldats présumés putschistes arrêtés
Restons avec le porte-parole du gouvernement gambien qui annonce l'arrestation du caporal Sanna Fadera de la marine gambienne, Mbarra Touray du 1er Bataillon d'infanterie du camp de Yundum, Ebrahima Sanno de la prévôté militaire qui est actuellement en congé d'études etle sergent Gibril Darboe de la marine gambienne. D’après Ebrima Sanbarch, les soldats en fuite sont Njie B. du bataillon de la garde présidentielle, l'adjudant Jadama de la marine gambienne et un certain Badjie de la marine gambienne
Macky Sall condamne la tentative de coup d'État en Gambie
Le Président Macky Sall exprime son soutien à son homologue gambien que des présumés putschistes voulaient renverser. En séjour en Turquie, le président en exercice de l’Union Africaine condamne fermement la tentative de déstabilisation du gouvernement gambien. Selon lui, l’Union Africaine rejette avec vigueur toute prise de pouvoir par les armes et reste solidaire du gouvernement gambien.
Droit d'informer et secret défense
Le chef de la DIRPA, colonel Moussa Coulibaly, a invité les journalistes à traiter les informations afférentes à la sécurité avec parcimonie. Intervenant à l'occasion de «Cas d'école », rencontre mensuelle organisée par le CORED, colonel Moussa Coulibaly trouve nécessaire que la presse fasse son travail. Toutefois, il a fait savoir que les questions liées à la sécurité nationale ne doivent pas être galvaudées. Au risque, insiste-t-il, que cette notion perde sa substance. «Au moment où vous avez conscience que malgré votre grande liberté, il y a des choses pour lesquelles l'intérêt national peut primer, je ne dirais pas que vous allez vous auto-censurer, mais vous allez faire attention », estime colonel Coulibaly. Selon lui, une information protégée est souvent relative aux opérations militaires, à la logistique et au renseignement. A l’en croire, la détention de toute information estampillée «très secret», «secret » ou «confidentiel» requiert de «l’habilitation et le besoin d’en connaître ». D’après l’officier supérieur, la défense nationale dépasse les considérations personnelles.
Le maire de Khossanto convoqué par la gendarmerie
Le maire de la commune de Khossanto, Mamady Cissokho, accompagné par la population, le député de Saraya, Mady Danfakha, le président de l’association des maires de la région de Kédougou, Mamadou Yéro Ba, du maire de la commune de Saraya, Sambaly Biagui, et de son avocat Maître Abdinar Ndiaye, a déféré à la convocation de la gendarmerie de Khossanto. Cette convocation fait suite à la plainte de la société Sored Mine dont le manager est en bras de fer avec le maire Mamady Cissokho qui l’accuse d’exploiter l’or de sa commune d’une façon illégale. L’audition a été annulée à cause de l’arrivée d’une mission de contrôle du ministère des Mines et de la Géologie, rapporte Dakaractu. L’édile de Khossanto a été invité à recevoir la délégation séparément avec le préfet. Il a posé comme condition la visite du site par la mission pour lui montrer l’usine d’exploitation. Mais ses exigences n’ont pas été acceptées. Le maire a appelé au calme la population qui était très agitée. Cependant la tension était vive. Les habitants de la commune de Khossanto entendent aller jusqu’au bout pour être éclairés sur cette affaire.
Les malfrats voulaient dévaliser des boutiques à Yoff
Le multirécidiviste S. Kondé, O. Sall et M. Mbaye ont comparu hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour les délits de vol en réunion et de violence et voies de fait. S. Kondé, O. Sall et M. Mbaye avaient quitté Thiès pour venir à Yoff dans le but de dépouiller des commerçants. Pour leur forfait, ils sont entrés en premier dans la boutique d’Adji Diallo. O. Sall l'avait mise en aparté en la faisant sortir de son magasin pour lui demander le prix des marmites. En retournant à l’intérieur, elle a surpris S.Kondé en train de fouiller son comptoir. Après avoir constaté que les voleurs n’avaient rien pris, elle a fini par les laisser partir. Cette tentative de vol est tombée dans l’oreille d’un pêcheur qui s’est porté volontaire pour les suivre. Lorsque les malfrats se sont arrêtés dans une quincaillerie pour commettre un autre forfait, le pêcheur a alerté les jeunes du quartier qui l’ont aidé à les maîtriser avant de les amener à la gendarmerie. Déférés au parquet, O. Sall, S. Kondé et M. Mbaye ont été placés sous mandat de dépôt. Hier, face au juge du tribunal de grande instance de Dakar, les mis en cause ont nié à l’unanimité les faits qui leurs sont reprochés. Soudeur métallique de son état, O. Sall a contesté être un voleur. Il était dans le magasin, dit-il, pour acheter un tuyau. Son coprévenu, M. Mbaye prétend être élève en classe de 1ere L. S.Kondé, le multirécidiviste qui a été condamné à deux reprises pour vol dira qu’il a été arrêté devant la boutique tandis que O. Sall était dans la quincaillerie. Le parquet a sollicité la relaxe pour M. Mbaye au bénéfice du doute et requis 3 ans ferme contre ses acolytes. La défense a plaidé la relaxe. Le tribunal a relaxé M. Mbaye au bénéfice du doute avant de condamner les autres prévenus à 2 ans dont 6 mois ferme
Un livreur épinglé avec 48 capsules de drogue, protoxyde d’azote
Marié sans enfant, El.H. Thiémokho Keita, livreur de son état, est poursuivi pour offre ou cession de drogue dénommée protoxyde d’azote, soit 48 capsules qu'il avait dissimulées dans deux cartons. A la barre hier, le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a fait savoir que c’était la première fois qu'il achetait cette drogue. Et son intention était seulement de tester le produit. Des déclarations qui ne corroborent pas avec celles tenues à l’enquête préliminaire où il soutenait avoir acheté la drogue pour la revendre dans une boîte de nuit aux Almadies. Le parquet a relevé que la détention de cette drogue ne fait l’objet d’aucune contestation. A l’en croire, le mis en cause a été arrêté à la cité Mixta à bord d’une moto lors d’un contrôle de routine. La défense demande au tribunal de ne pas suivre les réquisitions du procureur. Car c’est une drogue qui a fait son avènement au moment du confinement contre la pandémie de Covid-19. Les jeunes l’utilisent pour décompresser, souligne la défense et le produit est en vente libre. L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 28 décembre prochain.
Congrès de succession de Moustapha Niasse à l’AFP
Le secrétaire général national de l'Alliance des Forces de Progrès (Afp), Moustapha Niasse, a indiqué hier que s'il est encore resté à la tête du parti, c'est parce qu'il n'a pas encore trouvé de remplaçant. Moustapha Niasse soutient toutefois que le congrès qui est en train de se préparer se fera démocratiquement. A l’en croire, le congrès devait se tenir en janvier, mais la direction du parti qui s'est réunie en son absence a suggéré d'attendre la fin de la vente des cartes. «Maintenant, ma succession se fera démocratiquement à l'issue d'un congrès qui est en train de se préparer. Et celui ou celle qui sera choisi va diriger le parti », a-t-il dit en marge de la conférence de presse du secrétariat exécutif national de la coalition BBY, rapporte Dakaractu.
Livre du Cardinal Théodore Adrien Sarr
Le Cardinal Théodore Adrien Sarr a présenté au public, hier, son livre d’entretiens intitulé «Afrique lève-toi et marche ! », dans lequel il dit exhorter le continent africain à se réveiller et à prendre la place qui lui revient. «Le livre «Afrique lève-toi et marche !» concentre mes réflexions et préoccupations sur le sort de l’homme noir en Afrique et dans le monde, mon grand vœu aussi de voir la disparition définitive de ce sort négatif réservé à l’Afrique », a expliqué l’ancien archevêque de Dakar, lors d’une cérémonie de dédicace du livre publié le 20 octobre dernier. Les Noirs sont la cible du «regard négatif des autres hommes de la planète » et de «leurs propos et comportements désobligeants envers lui », a-t-il dit lors de la présentation de ce livre d’entretiens avec le journaliste français Yohan Picquart. Le sentiment d’être concerné par un tel sort a nourri en lui, durant sa jeunesse, le vœu d’assister à sa disparition, selon le Cardinal Théodore Adrien Sarr. «Quel élève noir, à la rencontre des programmes d’histoire sur la traite négrière infligée à ses ancêtres par les Européens et par les Arabes pendant des siècles, n’a pas ressenti honte et douleur devant ce que nous reconnaissons aujourd’hui comme un crime contre l’humanité ? » s’est-il interrogé. Le haut dignitaire de l'Eglise catholique dit approuver pleinement le combat des militants de la négritude, dont Léopold Sédar Senghor (1906-2001). «J’en ai toujours appelé à l’engagement des générations actuelles et futures à poursuivre les luttes qui mèneront à la fin heureuse et fructueuse du combat des Noirs, en vue de leur reconnaissance [au sein de] la grande famille humaine », a-t-il lancé, rapporte l’Aps.