LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI

Le corps sans vie d’un migrant sénégalais repêché
230 migrants subsahariens cherchant à rallier les îles Canaries ont été arrêtés jeudi à Laâyoune et Tarfaya, dans le sud du Maroc, ont rapporté hier les autorités locales. La Royal Navy a secouru jeudi soir, dans le sud du port de Laâyoune, un bateau pneumatique à la dérive avec 59 Subsahariens à son bord, dont le corps sans vie d’un citoyen sénégalais, 8 femmes et 2 mineurs. Le même jour près de Tarfaya, également dans le sud du Maroc, les autorités locales ont déjoué une tentative de migration irrégulière à destination des îles Canaries impliquant 120 subsahariens, dont 30 ont été arrêtés, indique le même communiqué.
04 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1 395 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 04 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,28 %. Les nouveaux cas, détectés dans les régions de Thiès (02), Kédougou (1) et Saint-Louis (1), sont issus de la transmission communautaire. Si 03 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 02 cas graves ont été pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun cas de décès n’a été enregistré ce samedi 27 novembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 73 985 cas de covid19 ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 72 087 guéris. Le pays compte actuellement 1 885 décédés et 12 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 610 personnes ont été vaccinées le samedi 27 novembre 2021, portant le nombre total à 1 323 393.
Propos xénophobes de Gaston
Les propos extrêmement dangereux et choquants du promoteur de lutte Gaston Mbengue sur «Walf Tv» à l’encontre de Barthélémy Dias a enflammé la toile. Il y a eu une vague de condamnations aussi bien par la classe politique que les citoyens, qui estiment que les propos de Gaston Mbengue constituent une grosse menace pour la cohésion sociale. Invité sur «Walf Tv», le tonitruant promoteur de lutte a indiqué que les «Dias» ne font pas 100 dans le pays et qu’on peut exterminer sans aucun problème. Dans une note, le mentor du maire de Mermoz Sacré-Cœur, Khalifa Sall, «condamne fermement les propos, d’une violence inouïe, qui doivent être sanctionnés». L’ancien maire de Dakar rappelle que ce qui fait une nation, c’est son unité et sa volonté de vivre en commun. Dans une telle communauté, chaque citoyen, quelle que soit son appartenance sociale, ethnique, religieuse, jouit de tous les droits civiques et politiques, déclare Khalifa Sall. Il appelle à plus de responsabilité et de respect des principes et valeurs de la République. Sur twitter, Ousmane Sonko demande au Président Macky Sall de condamner, dans les 24h, sans réserve et publiquement, les propos scandaleux, l’appel au meurtre lancé aujourd’hui par un de ses souteneurs contre Barthélemy Dias. Sur la toile, les internautes ont lapidé le promoteur de lutte qui dit assumer ses propos. D’autres rappellent les responsables des médias sur leurs responsabilités sur la cohésion sociale, comme l’indique le cahier des charges
… Gaston lapidé
Restons sur la sortie ignoble de Gaston Mbengue contre les Dias pour dire que pratiquement, tous les leaders de l’opposition ont condamné ses propos. Le leader de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall, trouve les propos de Gaston Mbengue abjects. Il rappelle que le Sénégal est une République laïque et démocratique qui porte la promesse de l’amitié interconfessionnelle et l’effacement des barrières ethniques. Il ne faut jamais cesser de le rappeler face aux pyromanes, déclare l’ancien ministre. Le leader d’Aj/Pads, Mamadou Diop Decroix, abonde dans le même sens en parlant de propos catastrophiques. «Quelle honte ! Quelle ignominie ! On découvre ainsi que tout peut être pensé et dit dans notre pays. Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ?», dé- nonce le folliste. Le constat aujourd’hui, dit-il, est que les germes de la déstabilisation sociale se mettent progressivement en place et apparemment, on détourne le regard et on se bouche les oreilles..
Sénégal, producteur de vin
Désormais, il y a donc aussi un vin «made in Sénégal» sur le marché, fruit d’une longue aventure pour les associés français François Normant et Philippe Franchois. C’est l’aboutissement d’un défi un peu fou : les premières bouteilles de vin du domaine du Clos des Baobabs – millésime 2020 - sont commercialisées, depuis mardi dernier, après l’autorisation de fabrication et de mise en vente délivrée par les autorités sénégalaises. C’est le premier vin produit dans le pays, un projet qui a débuté en 2013. Jusqu’ici, seul le Cap-Vert produisait du vin en Afrique de l’Ouest, sur l’île volcanique de Fogo. La production reste limitée, pour l’heure, avec moins de 1000 bouteilles par an, selon Rfi. Les quelques hectares de vignes du Clos des Baobabs sont situés à Nguékokh. «C’est vrai que le rendement est faible, ici, pour deux raisons : c’est que le climat est là… On va dire que c’est un vin du Sahel. Et puis, nous avons aussi des mortalités assez élevées par les termites», a confié Philippe Franchois. Produire du vin dans un pays à 95% musulman, cela n’est pas paradoxal, assure-t-il. A l’en croire, cela fait partie de la diversité, notamment du Sénégal et le meilleur exemple à contrario, c’est le Maroc qui est un grand pays viticole émergent et qui est aussi un grand royaume musulman. Selon ces producteurs, ce vin est réservé à une clientèle aisée parce que la bouteille est vendue 24 000 FCFA.
Plus de 50 étudiants de l’UVS en grève de la faim
Des étudiants de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS), non sélectionnés pour le master, ont contacté «L’As» hier, pour annoncer qu’ils vont démarrer une grève de la faim officiellement demain, au quartier Hamo 4 de Guédiawaye. Selon Aminata Ndiaye qui fait partie du groupe, ils reprochent aux autorités universitaires d’avoir fait la sélection en foulant au pied les règles. Pour elle, ces dernières ont pris un quota, or le système LMD ne prévoit pas cela. D’après Aminata Ndiaye, les étudiants lésés sont estimés à plus de 50 personnes. Elle affirme qu’ils ont mené plusieurs actions pour se faire entendre, avec le dépôt d’un mémorandum et la tenue d’une conférence de presse. Aminata Ndiaye a également déclaré que le jeudi passé, ils sont allés au ministère de l’Enseignement supé- rieur pour rencontrer le ministre sans succès. Et à leur grande surprise, poursuit-elle, les autorités universitaires ont publié les listes définitives le vendredi et ont commencé à bloquer les comptes de certains étudiants.
Djiby Sy étanche la soif de 5 villages d’Oréfondé
L’inspecteur Djiby SY a contribué à réduire la galère des populations des villages de Asndé Balla, Hodio, Njakiri et Wouro Mollo dans la commune de Oréfondé, en mettant en marche le forage qui alimente les cinq villages. Il était en panne durant 5 jours, plongeant ainsi les populations, notamment les femmes, dans un immense calvaire. Les dames étaient obligées de parcourir des kilomètres à la recherche du liquide précieux. Et pourtant, l’actuel maire de la commune de Oréfondé est ressortissant de l’un des villages précités
Bataille rangée entre militants de Lat Diop et ceux de Néné F. Tall
Les militants du Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop et les partisans de la ministre de la Jeunesse se sont affrontés samedi dernier dans la commune de Sahm Notaire. Ils ont échangé de coups de poing et se sont jeté des chaises, devant le maire de Guédiawaye Aliou Sall médusé. A l’origine de cette bataille, la sortie récente du maire de Guédiawaye, Aliou Sall, traitant Néné Fatoumata Tall et compagnie d’insignifiants avant d’encenser Lat Diop qu’il a choisi comme candidat de Bby dans la commune de Golf Sud. Un soutien qui a été mal accueilli par les jeunes proches de Néné Tall qui ont profité, samedi, d’une cérémonie d’inauguration d’un institut de formation de la place pour se faire entendre. Arborant des brassards rouges, ces jeunes proches de Néné Fatoumata Tall, se sont mis à scander le nom de leur mentor, perturbant du coup les orateurs. Ce qui a fini par énerver les partisans de Lat Diop. Ces derniers ont alors riposté. Ce qui a engendré une bataille rangée entre les deux camps et installé le désordre. Et dans ce vacarme, le maire Aliou Sall a eu du mal à prononcer son discours. D’ailleurs, beaucoup de militants étaient déjà partis lorsque la bagarre a éclaté.
Ngagne Diop et Oumar Guèye
Le maire de Bambilor Ngagne Diop en veut au ministre des Collectivités territoriales, à propos de la répartition de la Contribution Economique Locale (CEL). Ils se sont crêpés le chignon hier à l’Assemblée nationale. Accusé de favoriser sa commune, le ministre Oumar Guèye, par ailleurs maire de Sangalkam, a décidé de croiser le fer avec ses détracteurs. D’après lui, il n’y a pas de disparités dans la répartition de la CEL. Les fonds, dit-il, sont alloués aux collectivités territoriales en fonction d’un certain nombre de critères. Sauf que, il s’est trouvé simplement qu’au niveau de la région de Dakar, avec les corrections qui se sont opérées, particulièrement dans la zone de Sangalkam et qui font de cette localité une très grande commune, cette dernière reçoit plus de ressources qu’auparavant. Renvoyant ses détracteurs aux textes, Oumar Guèye précise que son département ne fait pas la répartition. Mais il est exécuté, sur la base d’un arrêté interministériel du ministère des Collectivités territoriales et celui des Finances et du Budget, à partir de la clé de répartition qui détermine pour chaque collectivité le montant qui lui est alloué
Macky lance l’opération «mbaam-xuux»
Il y aura du porc à gogo pour la communauté chrétienne qui va fêter Noël dans les prochaines semaines. L’assurance a été donnée ce samedi par le Président Macky Sall, lors de la célébration de la Journée nationale de l’élevage. Selon lui, à l’instar de la fête de l’Aïd el-Kébir, avec l’opération «Tabaski» pour l’abondance des moutons, son ministre de l’Élevage, Aly Saleh Diop, va lancer l’opération «mbaam-xuux» (porc) pour les fêtes de Noël. «On est au Sénégal. Il y a ceux qui aiment le bœuf et le mouton. Il y a aussi ceux qui aiment le porc. C’est pourquoi Aly Saleh va faire une opération Noël comme on le fait pour la fête de Tabaski avec les moutons», a déclaré le chef de l’Etat.
Moustapha Diop drague les chefs religieux de Louga
La campagne électorale pour les élections locales n’a pas officiellement démarré. Pourtant, l’arène politique est en ébullition. A Louga, le maire sortant et candidat à sa propre succession, Moustapha Diop, déroule tranquillement. Sa stratégie consiste à aller à la rencontre des Lougatois au premier rang desquels les chefs religieux, pour leur expliquer les réalisations et les projets en cours de la municipalité et dé- cliner ses ambitions pour la ville. Durant 72 heures, la tête de liste communale de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a fait le tour de plusieurs familles religieuses. Il s’est rendu chez Thierno Cheikhou Tall, fils du Khalife général de la famille omarienne. Dans une ambiance bon enfant, le saint homme et le ministre du Développement Industriel et des PMI ont longuement échangé. Chez Serigne Mahmoudane Mbacké, fils de Serigne Mourtada Mbacké Khadimou Rassoul, le maire de Louga est allé droit au but. Il veut poursuivre ses réalisations à la tête de la mairie et faire de Louga une des plus belles villes du Sénégal. Prenant la parole, le « Mbacké-Mbacké » n’a pas tari d’éloges à son endroit. Auparavant, le maire de Louga a rencontré l’association des maîtres coraniques qui ont salué les 20 millions alloués par la mairie à l’éducation au lieu de 4 en 2014. Ils ont également précisé qu’une parcelle a été octroyée à l’association pour abriter le siège de la structure et que plusieurs billets pour la Mecque ont été attribués à ses membres. Selon eux, 3 000 talibés ont été enrôlés dans la couverture maladie universelle (CMU). Moustapha Diop a ainsi promis l’octroi de 100 parcelles, d’un véhicule de fonctionnement et un appui financier conséquent aux maîtres coraniques.