LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Madiambal Diagne lève 5 milliards pour une tour aux Mamelles
Ce n’est pas pour rien qu’il a quitté la direction du groupe Avenir Communication. Madiambal Diagne est de plain-pied dans le business. C’est la Lettre quotidienne qui donne l’information. Avec sa société immobilière Sci Pharaon, il vient de bénéficier d’une ligne de crédit de 5 milliards de francs CFA de la CBAO pour construire une tour de 15 étages aux Mamelles, avec une quarantaine d’appartements vendus entre 1,3 million et 1,5 million le m2. Ces appartements grand luxe sont actuellement très prisés au niveau des ressortissants de la sous-région qui ont fait de Dakar leur terrain de prédilection. M. Diagne qui travaille sur le projet depuis plusieurs années a signé avec la société́ turque Meva Constructions pour les travaux et la durée du chantier devrait être de 24 mois. Un projet que l’homme a mûri depuis longtemps et qui arrive à sa phase de réalisation. Les premiers décaissements ont commencé et les Turcs sont en train d’installer le matériel de chantier. Les clients également ont commencé les réservations. D’après la même source, la vente finale des appartements devrait générer pas moins de 19 milliards. Un gros coup !
Macky Sall et les rapports de l’Ige
Les vérificateurs ont rattrapé le retard de plusieurs années. Ce qui d’ailleurs avait poussé le Forum Civil à réclamer avec insistance la publication des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Eh bien ! C’est chose faite depuis hier dans l’après midi. De retour d’une tournée de présentation de condoléances à Tivaouane et Thiénaba, le président de la République a reçu les inspecteurs généraux d’Etat qui lui ont remis les rapports sur la période 2016-2019. La rencontre a été une occasion de partage des propositions stratégiques sur la gestion de l’Etat et de ses démembrements. Dans ses rapports, l’Inspection Générale d’État a invité à l’introspection, la responsabilité individuelle et collective. A son tour, le président Macky Sall s’est engagé à veiller à la mise en œuvre immédiate et intégrale des propositions.
La Gendarmerie saisit 78 kilogrammes de drogue
Sandiara est devenu un lieu de transit de la drogue. C’est la deuxième fois que les gendarmes saisissent de la drogue dans cette commune qui sert d’escale aux camionneurs maliens. En effet, dans la nuit du 12 au 13 juillet 2020 vers 02 heures, les gendarmes en faction sur la route nationale à hauteur de Sandiara se sont intéressés à la présence suspecte d’une fourgonnette. Ils ont ainsi demandé au conducteur dudit véhicule de se ranger sur le bas côté de la route pour un contrôle. Mais à leur grande surprise, le conducteur, dès qu’il s’est rangé sur la chaussée, a ouvert la portière du véhicule et a disparu dans la nature, abandonnant son véhicule. Ainsi les pandores, en fouillant le véhicule, ont découvert 78 kilogrammes de chanvre indien répartis dans 05 sacs dissimulés dans des paniers. Le conducteur fugitif, formellement identifié, est activement recherché.
Atépa contre Aby Ndour
L’architecte Pierre Goudiaby Atepa avait traîné la chanteuse Aby Ndour devant le Tribunal des référés. Il reproche à la sœur de Youssou Ndour d’avoir aménagé un restaurant à «l’îlot» qui se trouve en face de l’Ambassade du Mali à Dakar. L’affaire qui a été évoquée hier a finalement été renvoyée au 20 juillet prochain pour plaidoirie. Atépa contre Aby Ndour pour diffamation Restons avec Pierre Goudiaby Atépa et Aby Ndour qui vont croiser le fer deux fois au tribunal. L’architecte veut laver son honneur dans l’affaire de chantage sexuel dont la chanteuse Aby Ndour avait parlé via sa page Facebook. Il avait servi une citation directe à Aby Ndour pour diffamation. Les deux parties devront comparaître le 28 juillet prochain devant le tribunal correctionnel de Dakar.
Grève de 72 heures du SYNTTAS
Les techniciens et travailleurs de l’Agriculture ne démordent pas. Le Syndicat National des Techniciens et Travailleurs de l’Agriculture du Sénégal (SYNTTAS) continue de dérouler son plan d’actions. Il a décrété encore un mot d’ordre de grève générale de 72 heures à partir du 15 juillet 2020.
Aftu fait machine arrière
Reculade de l’Association de Financement des Transports Urbains (Aftu). Ces derniers qui avaient décidé d’augmenter les prix du transport sont finalement revenus à de meilleurs sentiments suite à leur rencontre avec la tutelle. Toutefois, ces opérateurs du transport ont suggéré aux autorités étatiques de leur accorder une douzaine de places assises pour combler leur manque à gagner et faire face aux nombreuses charges sociales dont les salaires et les prêts bancaires. Une proposition que les autorités du ministère des Transports terrestres ont laissée à l’appréciation de la commission nationale de gestion de la pandémie.
Le Sytjust paralyse le tribunal de Pikine
Par ces temps, avoir un certificat de nationalité ou un autre document au tribunal de Pikine relève d’un parcours du combattant. La grève des travailleurs de la justice affiliés au Sytjust a tout chamboulé. Ce qui fait que beaucoup de gens rencontrés hier au tribunal de Pikine étaient obligés de rebrousser chemin. Et face à ce préjudice, les populations appellent au dialogue entre le ministre de la Justice Me Malick Sall et les grévistes.
Déclaration du Synpics
Le Synpics se félicite de l’issue heureuse de l’affaire de diffamation présumée opposant le Dage et le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et des journalistes. Selon Bamba Kassé, l’implication personnelle du ministre de l’Environnement a contribué à cette solution. Il en est de même pour l’affaire dite des «chroniqueurs judiciaires». Il informe en effet que le ministre de la Justice a donné des instructions pour que cette entrave à la liberté de travail des journalistes au tribunal soit levée. Mieux, ajoute-t-il, ce dernier a déclaré que rien ne peut justifier une pareille décision. Un sacré désaveu contre le juge Diedhiou.
Bourses d’accompagnement en Master
Des étudiants en master ne cessent depuis quelques jours de réclamer le paiement de leurs bourses d’accompagnement. La Direction générale de l’Enseignement supérieur (DGES) sort de sa réserve pour apporter des précisions sur la question. Dans un communiqué parvenu à «l’As», le Directeur précise que les bourses d’accompagnement, d’un montant de 360 000 FCFA, ne sauraient violer les critères préalables d’attribution tels que la durée dans le cycle de Master pour un maximum de trois ans, et dont la limite d’âge retenue est de moins de 30 ans. Selon lui, les allocations d’études sont renouvelées en cas de poursuite des études sans redoublement dans le même cycle ou dans le cas d’un seul redoublement dans le cycle. Toutefois, cette allocation d’étude est supprimée en cas de second redoublement de l’étudiant dans le même cycle. En conséquence, le Directeur général de l’Enseignement supérieur souligne que les étudiants qui réclament aujourd’hui ces bourses d’accompagnement ne remplissent pas les critères car totalisant deux redoublements dans un même cycle. Et au regard de ces dispositions réglementaires, la direction estime qu’il n’existe aucune base légale autorisant une quelconque attribution.
Le Sytjust dans la rue aujourd’hui
Après 4 semaines de grève, les travailleurs de la justice seront dans la rue aujourd’hui. Le Sytjust a reçu hier l’autorisation du Préfet de Dakar d’organiser une marche pacifique afin de se faire entendre. En attendant cette procession, les travailleurs de la justice disent vivre dans la douleur et l’indignation l’expérience de la violence de l’injustice, du déni de reconnaissance de la précarisation de leurs conditions de travail, et du mépris de leurs droits les plus légitimes. Ils dénoncent la tentative de faire taire le SYTJUST par la stratégie de l’érosion du mouvement et par l’épuisement découlant de la souffrance d’attendre. Ils rappellent que les acteurs de la justice autant que les justiciables souffrent de cette situation injuste qui perdure, aggravée par l’absence d’un service public minimum, du fait de l’irresponsabilité manifeste du gouvernement. Les travailleurs de la justice invitent le chef de l’État à prendre la justice et le SYTJUST au sérieux en respectant le protocole d’accords et les engagements pris. Ils espèrent une reprise effective, et dans les meilleurs délais, du fonctionnement normal de la justice qui permettra de voir certains dossiers, comme celui de l’Affaire Petro-Tim dans laquelle est nommément cité Aliou Sall, connaître enfin une suite probante et suffisante à même de rassurer les Sénégalais qu’il n’existe pas dans ce pays une justice à double vitesse.
Un nouveau camp militaire à Goudiry
Goudiry aura bientôt un camp militaire au grand bonheur des populations qui pourront dormir du sommeil du juste. Le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, va poser la première pierre du cantonnement en présence du chef d’Etat-major des Forces Armées, le Général de corps aérien Birame Diop et de plusieurs autorités civiles et militaires. L’érection du camp de Goudiry entre dans le cadre du maillage territorial des unités afin de s’adapter à l’évolution du contexte stratégique régional, et de répondre aux besoins de sécurité des populations. En fait, l’unité de Goudiry permettra, de concert avec les forces de sécurité, de lutter contre l’insécurité etles menaces transfrontalières. Dans le cadre de la coopération transfrontalière, elle travaillera avec les armées des pays voisins.
Un 2e décès lié à la covid-19 à Fatick
La région médicale de Fatick a déclaré avoir enregistré un deuxième décès causé par la Covid-19, dans le district sanitaire de Passy. Le défunt est un homme âgé de 70 ans, originaire de la commune de Djossong, dans le département de Foundiougne. Le résultat d’un prélèvement effectué sur son corps prouve qu’il est mort de la Covid19. Le test a été effectué à la suite de suspicions faisant penser à la maladie à coronavirus. Pour éviter des risques de contamination, les autorités sanitaires, les sapeurs-pompiers, la sous-brigade d’hygiène de Foundiougne, la Croix-Rouge et les autorités administratives de Fatick ont «pris toutes les dispositions sanitaires requises pour l’inhumation du défunt», a dit la région médicale à l’Aps. Le premier décès causé par la Covid-19 dans la région de Fatick a eu lieu le 16 juin à Boubane, un quartier de la commune de Fatick. Il s’agit d’un homme âgé de 47 ans, décédé à domicile. Un prélèvement post mortem effectué sur son corps est revenu positif au coronavirus, selon la région médicale.