LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Saint-Louis a enregistré 68 cas en une semaine
La pandémie du coronavirus a beaucoup touché Saint-Louis. Depuis le début de la maladie dans le pays, 115 patients ont été hospitalisés au Centre de Traitement des Épidémies (Cte) de Saint-Louis. Mais durant la semaine du 08 au 15 août, la région de Saint-Louis a enregistré 68 nouveaux cas de Covid-19. Le nombre de patients en cours de traitement est aussi passé de 33 à 59. Cependant, plus d’une trentaine de patients ont été déclarés guéris et sortis. Les cas issus de la transmission communautaire ont connu une progression fulgurante surtout au niveau du District sanitaire de Saint-Louis qui a enregistré 46 cas sur un total de 56 pour la région. D’ailleurs, sur les 115 cas, 81 proviennent du District sanitaire de Saint-Louis alors que 29 sont de Richard-Toll. Il y a cinq autres cas provenant de Louga (3), un de Thiès et un de Dakar.
Covid-19: 115 patients hospitalisés dont des agents de santé
Restons à Saint-Louis pour dire qu’aujourd’hui, tous les quartiers de la ville sont touchés par la Covid-19. À ce jour, le bilan fait état de 171 patients déclarés positifs répartis entre Saint-Louis commune (126), Richard-Toll (41), Podor 03 et Pété (01). 67 patients ont été déclarés guéris, 59 sont encore sous traitement et 06 patients ont été évacués. A signaler que le Centre de Traitement Epidémiologique (Cte) de Saint-Louis n’a pas enregistré de décès. Cependant, la région a recensé 08 cas de décès liés à la Covid-19. Il s’agit généralement de patients ayant été consultés tardivement et reçus au Service d’Accueil et d’Urgence ou à la réanimation de l’Hôpital de Saint-Louis dans un tableau de gravité souvent associé à une détresse respiratoire. La sensibilisation est actuellement de mise dans la région où les cas issus de la transmission communautaires sont nombreux.
Woodside s’oppose à la transaction entre Cairn et Lukoil
La vente des parts de Cairn à Lukoil Upstream ne passera pas comme lettre à la poste. Et pour cause, Woodside s’oppose à la transaction en notifiant l’exercice de son droit de préemption de la vente par Capricorn Senegal Limited (Cairn) à Lukoil Upstream Senegal BV (Lukoil) de l’intégralité des parts de Cairn dans les blocs Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Deep Offshore (Rssd). Ainsi, Woodside veut racheter la totalité des parts de Cairn conformément à l’accord d’exploitation conjointe Rssd. Woodside met sur la table 300 millions de dollars US pour l’achat des parts, en plus des ajustements du fonds de roulement, y compris le remboursement des dépenses en capital de développement de Cairn engagées depuis le 1er janvier 2020. A cela s’ajoutent les paiements conditionnels jusqu’à 100 millions de dollars US liés au prix des matières premières. Mais le rachat des parts de Cairn par Woodside pourrait se réaliser seulement si Far Sénégal Rssd SA ou la Société Des Pétroles Du Sénégal exerce ses droits de préemption à l’égard de l’Opération Cairn/Lukoil. Aussi, l’acquisition de Woodside des parts de Cairn sera soumise à l’approbation du gouvernement du Sénégal, des actionnaires de Cairn Energy Plc et à d’autres conditions suspensives habituelles. Woodside veut détenir 68% des parts des dits blocs.
Pr Daouda Ndiaye sur le terrain social
Dans le cadre de ses activités de solidarité qu’il a initiées, le Professeur de parasitologie à la faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop, Daouda Ndiaye, était à l’école Guédel Mbodji de Kaolack, située au centre-ville de la capitale du Saloum. Une campagne qu’il mène depuis plusieurs mois sur le territoire national afin de participer à l’effort de guerre. C’est justement pour prévenir la transmission communautaire, la contagion d’élève à élève notamment, que le célèbre professeur a jugé nécessaire d’octroyer du matériel pédagogique aux potaches, surtout ceux issus de familles modestes. Le don est composé de cahiers, de stylos et de matériels géométriques. A l’en croire, chaque Sénégalais peut faire quelque chose pour accompagner l’Etat du Sénégal durant les examens afin d’empêcher le virus de se transmettre par voie respiratoire et par des éléments manufacturés.
Un décès lié à la Covid-19 à Matlaboul Fawzeini
L’information a failli échapper à nos radars. Le chef d’équipe de la maçonnerie en charge de la construction du nouveau bâtiment de l’hôpital Matlaboul Fawzeini de Touba est décédé de la Covid-19. D’après nos confrères de Dakaractu, l’homme originaire de Kaolack avait démarré le chantier depuis janvier 2019, après avoir gagné le marché suite à un appel d’offres. Malgré le respect des gestes barrières qui sont de rigueur dans l’enceinte de l’hôpital, devenu Centre de Traitement des Epidémies (CTE), l’homme n’a pas échappé au virus. Testé positif à la covid-19, il a d’abord été isolé et pris en charge par les équipes de l’hôpital. Mais son état de santé s’est aggravé jusqu’à ce qu’il perde la vie le 31 juillet dernier. Il a été inhumé au cimetières Bakhiya le lendemain de son décès suivant le protocole sanitaire. Sa disparition entraîne sans doute le retard dans la livraison du bâtiment qui était prévue au mois de septembre 2020.
Les étudiants du CFPC de Delafosse décrètent une grève illimitée
Ils avaient menacé de passer à la vitesse supérieure si les autorités ne satisfaisaient pas leurs doléances. Les étudiants du Centre de Formation Professionnelle et Commerciale (CFPC) de Delafosse ont mis à exécution leurs menaces en décrétant un mot d’ordre de grève illimitée. Ils exigent du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation le paiement de 7 mois d’arriérés de bourses alors que leurs camarades des universités continuent de percevoir, malgré la suspension des enseignements. Selon le porte-parole des étudiants, Saliou Mbow, le premier plan d’actions a consisté à rencontrer la tutelle qui avait promis le paiement des bourses dans les meilleurs délais. Las d’attendre, M. Mbow et compagnie ont entamé une grève illimitée. A l’en croire, ils ne comptent que sur leurs bourses pour s’acquitter du loyer, assurer le transport et s’alimenter.
Le VIH/Sida chez les homosexuels flambe
Les nouvelles infections de VIH/Sida sont passées de 4 428 à 1 427 entre 2005 et 2019, ce qui représente une baisse de 67,7% au Sénégal, a appris l’«Aps» du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls). Dans un rapport transmis lundi à l’«Aps», le Cnls, s’appuyant sur des données de l’Onusida, souligne que l’épidémie de Sida au Sénégal est de type «concentré», avec une prévalence basse dans la population âgée de 15 à 49 ans, qui s’établit à 0,5%. Cette prévalence est très élevée dans certaines franges de la population et localités, relève le document. Il indique que la contamination continue à se faire essentiellement par voie sexuelle, alors que les nouvelles infections touchant la catégorie des individus âgés de 25 ans et plus est de 22,5%. Elle est de 14,4% chez les personnes âgées de 15 à 24 ans. La prévalence du VIH/Sida chez les femmes professionnelles du sexe connaît également une baisse régulière, passant de 18,5% en 2010 à 6,6% en 2015, puis à 5,8% en 2019, fait savoir la même source. Elle signale que la prévalence du VIH/Sida chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes est passée de 17,8% en 2014 à 27,6% en 2017. La répartition de la prévalence selon les régions montre des disparités. Kolda et Ziguinchor (1,5%) sont suivies de Kaffrine (0,9%), Tambacounda (0,8%), Kédougou (0,6%), et présentent des prévalences au-dessus de la moyenne nationale.
Le corps de l’étudiant décédé en Russie rapatrié
Le corps de l’étudiant sénégalais fauché, en Russie, par un train, est arrivé à Dakar depuis hier. L’avion de Turkish Airlines à bord duquel se trouve le corps a atterri sur le tarmac de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) vers 18 heures. La famille du défunt avait demandé l’aide de l’Etat pour disposer du corps. Ce qui est fait, renseigne Abdourahmane Ndiaye, l’oncle du défunt. La dépouille est acheminée au Fouta où Idrissa Alfouseyni Lam reposera pour l’éternité.
Le Sames désavoue le Pca démissionnaire
Le secrétaire général du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes du Sénégal (Sames) prend le contrepied du Pr Papa Touré, démissionnaire de la présidence du Conseil d’administration de l’hôpital Dalal Jamm. 0a dédouané le Président Macky Sall sur le projet de création d’un Centre de greffe de moelle et du centre de procréation médicalement assistée à l’hôpital Dalal Jamm. A l’en croire, l’idée n’est pas du chef de l’Etat qui n’a fait que concrétiser le plaidoyer d’un médecin qui exerce dans cet hôpital, à l’occasion d’une réunion à laquelle il a participé. Il est d’avis que le Président Sall donne ainsi une chance au Sénégal de réduire de façon drastique les évacuations sanitaires vers l’étranger. Mieux, le Secrétaire général du Sames pense que ce Centre reste une opportunité pour une montée en puissance de l’hôpital Dalal Jamm. Par ailleurs, le secrétaire général du Sames fait confiance au Directeur des établissements de santé qui a soutenu qu’au mois de décembre, tous les services de l’hôpital Dalal Jamm seront opérationnels. Pour rappel, Pr Papa Touré avait jeté l’éponge, reprochant au Président Macky Sall d’avoir accordé une subvention de 1,5 milliard francs Cfa pour la construction d’un Centre de greffe de moelle et d’un autre de procréation médicalement assistée alors que l’urgence est ailleurs.
Kaffrine réclame une solution durable aux inondations
Des habitants de la commune de Kaffrine réclament des bassins de rétention et des canalisations pour régler définitivement le problème des inondations. Au cours d’une rencontre avec des journalistes, M. Dembélé a appelé les pouvoirs publics à travailler dans ce sens, estimant qu’il fallait construire à Kaffrine quelque chose de durable pour régler définitivement le problème des inondations. Il réclame des canalisations dignes de ce nom. Ibrahima Sène a confié que lors de son passage en 2019 à Kaffrine, le ministre de l’Eau, Serigne Mbaye Thiam, avait fait état de 1,5 milliard de francs CFA dépensé à Kaffrine pour la réalisation d’un réseau d’évacuation des eaux usées et d’un bassin de rétention. Mais ces investissements n’ont rien encore réglé parce que le problème des inondations reste entier à Kaffrine