LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Idy renforce son cabinet
Idrissa Seck renforce son cabinet avec des personnalités qui sont des références dans leurs domaines. Le président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a nommé Cheikh Tidiane Mbaye ancien Directeur général de la Sonatel et le Médecin Colonel Dr Bamba Sissokho, conseillers spéciaux. Il a promu un énarque, Secrétaire général adjoint de l’institution. Il s’agit d’Ousmane Oumar Ba, un diplômé de l’Ena de France promotion francophonie 2006/2007. En plus, M. Ba est titulaire d’une maîtrise en droit privé option droit des affaires 2004. Il fut chargé de mission, responsable du bureau du courrier et de la documentation de la présidence de la République et chef de division à la direction de la formation initiale de l’Ena de Dakar.
Ecole Dior
Le Collectif des parents d’élèves du groupe scolaire Dior va saisir la Cour d’Appel de Dakar dans le contentieux qui l’oppose à la direction de l’établissement scolaire. Cette décision a été prise hier, après que le Tribunal de grande instance s’est déclaré incompétent pour statuer sur ce dossier. Dénonçant un déni de justice, les parents d’élèves pensent que le verdict n’est conforme ni au droit, ni au bon sens. C’est pourquoi, ils ont décidé d’interjeter appel. D’ailleurs, ajoutent les parents d’élèves, leurs conseils sont en train de réunir les formalités nécessaires pour continuer le combat judiciaire. Accusant les autorités en charge de l’éducation d’avoir déserté leurs responsabilités devant le chantage que les écoles privées exercent sur les enfants et leurs parents, le collectif note que les parents perdent tout recours pour faire valoir le droit de leurs enfants à l’éducation, si la justice de notre pays se déclare incompétente pour trancher ce litige. Cela voudrait dire, selon le collectif, que l’Etat du Sénégal accorde un blanc-seing aux écoles privées pour continuer à imposer leur diktat aux parents d’élèves. Pire, alertent les parents d’élèves, certaines écoles privées ont déjà commencé à anticiper sur une probable fermeture des écoles liée à la deuxième vague de la Covid-19, en obligeant les parents à payer, à l’avance, trois mois de scolarité.
Le coronavirus tue 14 personnes en trois jours
En l’espace seulement de trois jours, le Sénégal a enregistré quatorze décès liés au coronavirus. C’est ce que révèlent les communiqués du ministère de la Santé, publiés le samedi (04 morts), dimanche (04 morts) et lundi (06 morts). Exhortant les populations au respect strict des mesures de prévention individuelle et collective, face à cette situation inquiétante, Abdoulaye Diouf Sarr et ses services ont déclaré hier avoir comptabilisé 121 nouveaux cas positifs, soit un taux de positivité de 8,62%. Ces cas sont composés de 52 cas contacts et de 69 cas issus de la transmission communautaire. Les cas communautaires sont répartis comme suit : Touba (5), Maristes (4), Yoff (4), Dahra (3), Dakar-Plateau (3), Diamniadio (2), Grand-Dakar (2), Liberté 6 (2), Linguère (2), Matam (2), Mbao (2), Mbour (2) Ngor (2), Nord-Foire (2), Podor (2), Richard-Toll (2), Rufisque (2), Sacré-Cœur 3 (2), Scat-Urbam (2), Thiès (2),Almadies (1),Amitié-2 (1), Ben-Tally (1), Bopp (1), Fann-Résidence (1), Fatick (1), Guédiawaye (1), Keur-Massar (1), Koki (1), Liberté-4 (1), Liberté-5 (1), Mamelles (1), Mermoz (1), Ouagou-Niayes (1), Ouakam (1), Parcelles-Assainies (1), Pikine (1), Point-E (1), SudFoire (1) et Zone-B (1). Le ministère a annoncé également que 40 patients hospitalisés ont été déclarés guéris et que 26 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Un imam de Fatick emporté par la covid-19
Le centre de traitement des épidémies de l’hôpital régional de Fatick a enregistré ce dimanche son premier cas de décès lié à la Covid-19. Il s’agit de l’imam de la mosquée du quartier traditionnel «Ndiaye Ndiaye» dans la commune de Fatick. A signaler que le centre avait enregistré la semaine passée 39 cas de covid19. 32 malades étaient suivis à domicile et 07 étaient hospitalisés à l’hôpital régional. enquêteurs de la gendarmerie après un soit-transmis du procureur de la République.
Macky vante les progrès dans l’Education
Les ministères de l’Education, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur bouffent chaque année 25,6% du budget de l’Etat. C’est ce qu’a fait savoir hier le Président Macky Sall, présidant la cérémonie officielle de lancement du rapport international du Programme d’analyse des systèmes éducatifs (PASEC 2019). Selon lui, le ministère de l’Education nationale bénéficie de 15% du budget consolidé. D’après le chef de l’Etat, la mobilisation des moyens techniques et financiers représente plus de 40% du budget de fonctionnement de l’Etat. Si l’on se fie à sa déclaration, la mise à disposition de ces ressources a permis d’accroître l’effectif des élèves de 27,5% ces 8 dernières années. Le locataire du Palais a aussi annoncé une croissance de 28,6% des effectifs d’enseignants, dont 3000 sortants cette année, parmi lesquels déjà près de 2000 sont en service, entre 2012 et 2020. Le chef de l’Etat a également noté une réduction sensible des abris provisoires.
Deux charretiers et un maçon tombent avec de la drogue
La Police des Parcelles assainies a mis fin aux agissements d’une bande de trois trafiquants de drogue. Il s’agit de deux charretiers, M. Diop et D. Ngingue, et d’un maçon nommé D. Coulibaly. Les mis en cause ont été alpagués au quartier Grand Médine par les limiers du Commissariat d’arrondissement des Parcelles assainies. Selon nos sources, les hommes du Commissaire Thierno Diop et des éléments de la Brigade de recherches ont interpellé ces trois individus au cours de leur traditionnelle opération de sécurisation, le 16 décembre dernier. Ayant eu vent d’un important réseau de trafic de chanvre indien, ils ont fait une descente inopinée au niveau du ranch à cheval où les quidams avaient établi leur quartier général. La descente sur les lieux a permis aux limiers de découvrir du chanvre indien dissimulé sur une charrette remplie de poubelles. La drogue saisie est composée de 64 cornets de chanvre indien. Interrogés sur la provenance du produit prohibé, les mis en cause tentent de se disculper en déclarant que le chanvre indien appartient aux nommés « Th. M et C. Faye », deux dealers habitant le secteur. Mais cette ligne de défense n’a pas convaincu les policiers qui les ont placés en garde à vue avant de les déférer au parquet.
Vol de téléphone portable
Plus cocasse que S. Diaw, tu meurs ! Cet habitant de la Patte d’oie, a été arrêté pour une histoire de vol de téléphones portables, mais il n’a rien trouvé de mieux à dire qu’il était présent sur les lieux au mauvais moment. Selon lui, il a été accusé à tort. Mais son explication s’est affaissée comme un château de cartes après le déroulement du film de son arrestation devant les enquêteurs. En effet, en début de semaine, à la Cité Damel, S. Diaw est entré dans la chambre de S.Nd, au moment où cette dernière faisait la lessive, pour subtiliser son portable et celui de sa sœur. Après s’être rendue compte quelques minutes plus tard que les deux téléphones avaient disparu, elle a crié au voleur. C’est ainsi que les voisins lui ont indiqué que deux garçons étaient sortis de la maison en courant. Après une course poursuite S. Diaw va être alpagué, tandis que son acolyte a pris la fuite. Attrapé et livré aux limiers des Parcelles assainies, le quidam Diaw nie être un voleur et déclare qu’il se rendait à la plage de BCEAO pour les besoins d’un bain mystique lorsqu’il est tombé sur une bande de personnes qui poursuivaient un voleur. Mais il a été perdu par le fait qu’il n’arrivait pas à justifier le fait qu’il demandait pardon à ceux qui l’ont appréhendé et qu’il a jeté les portables dans la rue.
La gendarmerie interpelle 47 personnes à «Chez Jaraaf»
La virée nocturne s’est transformée en cauchemar pour des férus des boîtes de nuit. Les éléments de la brigade de gendarmerie de Ngor, exploitant un renseignement qui faisait état de la violation de l’arrêté ministériel du 05 octobre 2020 pris dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de covid19, ont effectué une descente dans la boite de nuit «Chez Jaraaf» sise aux Almadies dans la soirée du dimanche 20 au lundi 21 décembre 2020, vers 01h du matin. Les pandores ont trouvé la boite de nuit pleine à craquer. Ils ont procédé ainsi à l’interpellation de tous les viveurs au nombre de 48 personnes. Les fêtards ont été verbalisés, mais le propriétaire de la boite est arrêté pour mise en danger d’autrui. La gendarmerie a aussitôt informé les autorités administratives de cette violation de l’interdiction de fermer les boites à partir de 23h. Selon la division de la communication, le retrait de la licence de la boite de nuit pourrait être envisagé pour marquer le coup et dissuader des comportements aussi irresponsables.
Complot de la direction de Sen’Eau
Après une longue accalmie, les syndicats de Sen’Eau vont reprendre le combat à partir de jeudi prochain. D’ailleurs, les délégués du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (Sates et de l’Utis) annoncent une conférence de presse pour se prononcer sur «la situation catastrophique des travailleurs de la Sen’Eau après un an de service» et les coups bas de la direction de Sen’Eau. En effet, d’après nos sources, au moment où les syndicats entament des discussions avec le FONSIS pour s’accorder sur la meilleure formule et le montant définitif dans le cadre du processus de capitalisation (8%), la Direction de Sen’Eau tente de «s’immiscer d’une manière partisane et cavalière dans le processus de choix du représentant des travailleurs au Conseil d’administration (CA). A en croire nos interlocuteurs, la Direction des Ressources Humaines (DRH) a sorti deux notes dans la précipitation, sans aucun consensus, pour imposer des conditions de participation et fixer la date de l’élection du représentant du personnel au Conseil d’Administration (CA).
Complot de la direction de Sen’Eau (bis)
Pourtant, le choix du représentant est une cuisine interne des travailleurs. Mais comme ces derniers n’ont pas trouvé un consensus sur le choix de leur représentant, ils vont aller en élection. Au lieu d’assister les délégués à trouver des solutions pour la capitalisation, pestent nos sources, «la Sen’Eau, avec ses 45% d’actions, est prête à tout pour imposer le représentant des travailleurs avec son poids de 11%». Elles accusent la direction d’avoir déjà choisi le représentant des travailleurs au CA. Mais nos interlocuteurs préviennent que le complot ne passera pas et qu’ils sont prêts à faire face pour défendre leurs acquis.