LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI 28 MAI 2024
Aliou Cissé avertit ses adversaires

Deux individus arrêtés pour trafic de peaux de léopard
Un crime commis contre la faune. Deux individus ont été arrêtés vendredi dernier pour trafic de peaux de léopard dans la région de Kédougou où le phénomène persiste. C’est une prise des agents des Eaux et Forêts et de la Chasse et de la police de Kédougou. Ils étaient en possession de peaux d’espèces de faune. Les deux individus transportaient sur eux un grand sac contenant plusieurs peaux de félins sauvages fraîchement abattus, dont une peau de léopard, un animal sauvage hautement protégé par la loi au Sénégal comme en République de Guinée. Un des deux présumés trafiquants réside en Gui[1]née tandis que son complice vit au Sénégal, renseigne la note. Les deux présumés trafiquants ont été présentés devant le procureur de la République de Kédougou. Ils sont poursuivis pour détention, circulation, importation illégale et tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard chassé illégalement dans les forêts de la République de Guinée. Car ils sont accusés d’avoir essayé de vendre la peau fraîche au Sénégal où la loi réprime ce trafic à travers l’article L.32 du code de la chasse et de la Faune. Les présumés trafiquants étaient également en possession de 02 peaux de serval, un petit félin sauvage élégant, très discret et beaucoup moins connu du public, qui souffre lui aussi comme son cousin le léopard du braconnage et du commerce illégal intensif.
Insolite au COUD
Le communiqué de l’intersyndicale du Centre des œuvres universitaires de Dakar est déconcertant. Il appelle le nouveau Directeur à la ponctualité. En effet, dans une circulaire datée du vendredi 24 mai portant sur le rappel des horaires de travail, le Dr Ndéné Mbodji avait convié l'intersyndicale du COUD à une réunion, hier, à 15 h 00 mn. Sauf que l'intersyndicale qui s’est pointée à l’heure du rendez-vous n’a pas aperçu l’ombre du Directeur. Ainsi, après 40 mn d'attente, l'inter[1]syndicale s’est retirée. Car pour l’intersyndicale, le retard peut être toléré mais dans le respect strict du quart (1/4) d'heure académique. Espérons qu’à l’avenir, le nouveau patron du COUD qui appartient à un régime qui prône la rupture va apprendre à lire l’heure.
Réplique du Directeur du COUD
Dans un post publié sur sa page Meta, le nouveau Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar s’est exprimé sur la note salée de l’intersyndicale qui l’invite à la ponctualité. Pour Ndéné Mbodji, explique-t-on dans la note, l’intersyndicale du COUD n’a fait que reprendre du service dans ses manœuvres d'intimidation et de victimisation. L’intersyndicale qui, regrette-t-il, constituée majoritairement par des conseillers techniques du Directeur sortant, est animée par ses seuls intérêts et use de vieilles pratiques politiciennes rétro[1]grades, spectre de l'ancien système, que le nouveau régime ne tardera pas à enterrer. Le communiqué de l'intersyndicale du Coud, poursuit le Directeur du COUD dans le post, est une pure manipulation, une pure chi[1]mère. Sur les raisons de son retard, Ndéné Mbodji, selon la note, n'avait pas prévu dans son programme de rencontrer l'intersyndicale, mais plutôt les étudiants vivant hors campus et les repreneurs. En termes clairs, précise-t-on dans le protocole, il n'avait pas été question de les recevoir. L’enseignement qu'il faut cependant tirer de tout cela, indique-t-on, c'est que le Jub Jubël Jubënti, dérange et inquiète au plus haut niveau l'inter-apériste-syndicale du COUD, spectre du système, qui devra désormais se soumettre aux exigences du plan de redresse[1]ment éthique dans lequel s'engage le pays et dont le Projet constitue le pivot autour duquel il s'ordonne.
L’association des maires francophones recadre l’édile de Thiès
Dans une note signée par la Vice-présidente du Secrétaire général, Ngone Diop, l'Association internationale des maires francophones a fait des précisions sur l’absence de la Ville de Thiès à son de son 44ème congrès. Un engagement au sein du réseau doit s'exprimer, selon la Vice-présidente de Barthélémy Dias, par une contribution de base à la vie de l'association. A commencer par le paiement d'une cotisation annuelle symbolique de 550 €. Sauf que la Ville de Thiès ne s'est plus acquittée de cette formalité en dépit de multiples relances. Donc, à en croire la Directrice de la Coopération et des Relations extérieures de la Ville de Dakar, contrairement aux affirmations de l’édile de Thiès, Babacar Diop, la vérité est tout autre. En effet, la ville de Thiès n'est pas à jour dans ses cotisations à l’AIMF, a-t-elle ajouté. Pire, précise Ngoné Diop, Thiès n'a pas contribué financièrement depuis maintenant dix ans. Cette absence prolongée de contribution compromet malheureusement la participation de la Ville de Thiès aux événements et décisions de l'AIMF, a-t-elle précisé. De même, elle fait noter que le maire Babacar Diop n'a pas assisté à la dernière Assemblée Générale de l'AIMF qui s'est tenue à Cotonou, au cours de laquelle la liste des participants au congrès a été validée. Une non-participation qui, dit-elle, soulève des questions sur l'engagement de la ville de Thiès envers l'AIMF et ses activités. Par conséquent, à la lumière de ces précisions, l'amertume exprimée par le maire de Thiès, à l’en croire, doit être cherchée ailleurs. Il est plausible, poursuit-elle, que l'élection du maire de la Ville de Dakar, Barthélémy Dias, à la vice-présidence du Secrétariat Général l'AIMF, ait suscité une certaine frustration. Cependant, il est impératif de comprendre que le leadership ne s'improvise pas, a-t-elle écrit avant d'encourager le maire de la Ville de Thiès à régulariser la situation financière de sa collectivité vis-à-vis de l'AIMF et à participer activement aux futures initiatives de l’organisation. Car Ngone Diop est convaincue que seule une implication soutenue permettra à la ville de Thiès de retrouver sa place au sein de l’AIMF et de contribuer de manière significative aux travaux.
72 heures de grève au Samu national
Dans une note parvenue à la Rédaction, les travailleurs du Samu national ont décrété 72 heures de grève. Le mot d’ordre de grève entre en vigueur ce mardi 28 mai, jusqu’au jeudi 30 mai 2024. Il va se dérouler dans le strict respect des urgences primaires au niveau de ses antennes respectives (Dakar, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis). Durant cette période, à en croire les sections syndicales du Sames et du Sutsas, aucune activité secondaire ne sera assurée dans lesdites antennes, notamment la recherche de places (Références/ Contre-références), les consultations médicales de routine, les transports intra et inter-hospitaliers, les couvertures médicales ainsi que les activités à l’Aéroport International Blaise Diagne. Dans leur note, les syndicalistes ont attiré l’attention des autorités compétentes, notamment le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, qu’ils n’hésiteront pas à passer à la vitesse supérieure voire faire un arrêt total de leurs activités si des solutions ne sont pas apportées à leurs revendications dans les plus brefs délais. Les travailleurs se disent ouverts au dia[1]logue et à la négociation, toujours dans l'espoir de trouver des solutions rapides et durables à cette crise.
L’OQSF offre des mécanismes alternatifs de règlement de litiges
Dans le cadre de la deuxième composante du projet d’appui au renforcement des structures et mécanismes d’arbitrage spécialisés dans la conduite des affaires, les acteurs économiques et financiers des régions de Saint-Louis, Louga et Matam se sont réunis autour d’une campagne régionale de promotion et de vulgarisation de ce mode alternatif de règlement des litiges. Le programme en question est financé par l’Union européenne sur initiative du gouvernement du Sénégal. Selon Cheikh Cissé du cabinet Grant Thornton, l’idée est de faire le tour des six pôles régionaux créés au Sénégal pour sensibiliser les acteurs et les opérateurs économiques et fi[1]nanciers locaux. A côté des juridictions classiques, il y a les modes alternatifs de règlement des litiges. Ainsi les opérateurs économiques ont le choix entre porter leurs différends commerciaux devant les juridictions étatiques et devant l’Oqsf. S’agissant des résultats, M. Cissé a tiré un bilan satisfaisant. En deux ans d’existence, dit-il, le tribunal de commerce de Dakar a rendu des décisions sur plus de onze mille dossiers dont le volume évalué en objet peut se chiffrer à plus de 269 milliards. Et entre 2006 et 2021, presque neuf cent cinquante mille (950) personnes ont sollicité les services des maisons de justice avec au moyen plus de cent soixante-quinze (175) mille dossiers de litiges résolus par ces maisons de justice avec au moins un taux de 75% de réussite.
Me Aissata Tall Sall préfère un autre format
Même si elle apprécie positivement le dialogue national sur la justice, Me Aissata Tall Sall qui a reçu son carton d’invitation pense qu’on aurait pu trouver un meilleur format de discussions et de débats approfondis autour de notre système judiciaire au regard de la gravité et de la densité du sujet. L’ancienne mairesse de Podor reste néanmoins disponible pour apporter sa contribution à l'amélioration de notre système judiciaire dont la plus brûlante des urgences, au-delà des textes qui gouvernent notre justice, ressort des conditions matérielles de travail de ses acteurs. A l’en croire, ce vaste et important chantier auquel le Président Macky Sall, via le Promij, a déjà affecté 250 milliards de crédits pour la réalisation de tribunaux, de Cours d'Appel et de prisons, doit être poursuivi. Me Aissata Tall Sall est d’avis que la continuité de l'État nous impose de poursuivre et surtout de finir cet énorme chantier voué à la modernisation et à la performance de nos services judiciaires.
Escroquerie au foncier à Tivaouane Peul
Opérateur économique de profession, P. A. Dièye est actuellement dans les liens de la détention. Il a escroqué la dame F. B. Dione à hauteur de 18,500 millions francs dans une histoire d’achat de 06 parcelles à Tivaouane-Peul. Agé de 63 ans, M. Dièye, après avoir empoché l’argent, n’a pas honoré son contrat. La victime s’est rendue à la Division des investigations criminelles (Dic) pour porter plainte contre le mis en cause. Ce dernier a reconnu les faits avant de solliciter un moratoire pour le remboursement de l’argent. Une demande refusée par F. B. Dione. Alors il est placé en garde à vue puis déféré au parquet pour escroquerie au foncier. I
Insécurité au quartier Aïnoumady 05
Les habitants du quartier Aïnoumady 05 de Yeumbeul-Nord déplorent l’insécurité dans leur localité. Une situation favorisée, selon eux, par les épaves de véhicules devenus des refuges des agresseurs et des fumeurs de chanvre indien. Ils demandent l’intervention des autorités.
Moutons au Foirail de Diamaguène
C’est l’inquiétude au foirail des grands ruminants de Diamaguène Sicap Mbao à l’approche de la Tabaski. Des éleveurs se plaignent de l’absence d’espace pour accueillir leurs moutons. Une situation occasionnée, selon eux, par le mur de clôture érigé par un promoteur. Re[1]groupés autour d’un collectif des acteurs du foirail des grands ruminants, ils ont lancé hier un cri du cœur à l’endroit du ministre de l’Élevage.
L’homme d’affaires Doro Guèye mis aux arrêts L’homme d’affaires Doro Gaye a été interpellé hier, par les éléments de la Section de re[1]cherches de la gendarmerie suite à une rocambolesque affaire foncière dans laquelle il se[1]rait impliqué, d'après Dakaractu. Il fait l'objet d'un interrogatoire dans la soirée. Affaire à suivre !